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Démonstration d’une proposition relative au calcul numérique des racines de l’équation <span class="mathjax-formula">$ax^2+bx+c=0$</span>, quand <span class="mathjax-formula">$a$</span> est très petit (Programme officiel)

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Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G ERONO

Démonstration d’une proposition relative au calcul numérique des racines de

l’équation ax

2

+ bx + c = 0, quand a est très petit (Programme officiel)

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 16 (1857), p. 436-443

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1857_1_16__436_1>

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(2)

DÉMONSTRATION

D'une Proposition relative an calcul numérique des racines de l'équation ax1 -f- bx -f- c = o,

quand a est très-petit. (Programme officiel.)

Dans une première Noie sur cette question du Pro- gramme officiel, j'ai énoncé (page i58) la proposition suivante :

Lorsque l'équation considérée ax^ -h hx — c — o

a des racines de signes contraires, pour que la méthode des approximations successives donne des valeurs de plus en plus approchées de la racine positive de cette équation, il faul et il suffit qu'on ait :

Je vais démontrer cette proposition.

(3)

( 4 * 7 ) Dans l'équation numérique

axl -t- bx — c = o ,

les lettres a, fc, c représentent des nombres positifs,• la racine positive a pour expression

je nommerai x' la valeur exacte de cette racine.

L'application de la méthode des approximations suc- cessives à l'équation numérique considérée consiste en un calcul que je rappelle ici.

L7 équation

ax1 f- bx — c =r o

donne

En négligeant d'abord le terme T#'% OI* a? pour pre*

mière valeur approchée de x\ le nombre T> que je dési- gnerai par Xj.

En remplaçant xr par le nombre x\ dans la formule - — j x'% on a, pour seconde valeur approchée de x\ le nombre 7 — ~ x\\ je le désignerai par xt.

De même, si l'on substitue la seconde valeur approchée

C Cl

x2 à x' dans la formule T — 7-^'% îl en résultera une

0 b

troisième valeur approchée x3, et ainsi de suite.

(4)

f 438 )

On a donc les égalités numériques

c

c a ,

1 A ÂX» '

?* , . .

Cela posé, cherchons quelle condition doit être rem- plie par les coefficients a,b^c pour que x* approche plus

de x1 que xt. Les relations

c , e a , b b b

montrent que xx surpasse x', et comme x% et x' sont des*

nombres positifs, l'inégalité

*, > .r'

donne et, par suite,

Ainsi, les erreurs commises en prenant pour x', le*

valeurs approchées xu x9 sont exprimées par les diffé- rences

et, par conséquent, il faut que l'inégalité

(5)

( 4 39 )

ait lieu pour que la seconde valeur x* soit plus appro*

chée de xf que la première jr,.

Mais les relations î — f r"

donnant

X- _ X, = f (*î _ *") = J (X, + x') (X: - JO'), l'inégalité

se transforme en celle-ci :

et se réduit à

r') ( ^ — x') < J?, — a?',

parce que Xj — ax/ est un nombre positif.

D'ailleurs

^, -+- a: = - f - l !

^2- h 4 ört'.

11 s'ensuit

_ ( * ,

, ac ou, en nommant n le rapport ^ •>

lac—bl-{- b sjb*-\-ILac

(6)

{ 44o Donc l'inégalité (i)

revient à

d'où

Ce qui exige que 3— 'in soit positif, c'est-à-dire qu'on ait

En admettant que cette première condition soit rem- plie, on pourra élever au carré les deux membres de l'iné- galité

et il en résultera successivement

i -h 4 « <C 9 — i a « 4- 4 WS 4*3— 16/1 -h 8 > o ,

/r' — 4 * "+" 2 ^> ° »

(« — 2 — y^) ' n — 2 -h ^2) ^> o.

Ur, n <^- donne3

n — 2 —

il faut donc qu'on ait

n — 2 -f-

d'où

« < 2 - ^2 et ~ < 2 - V'ï.

(7)

( 4 4 i )

De ce qui précède on peut conclure que l'inégalité

exprime la condition nécessaire et suffisante pour que xt

soit une valeur plus approchée de x' que xt.

Car, en supposant que les nombres «, &, c satisfassent à la condition

on aura

« < 2 -h \/2;

d'où

(/2 — 2 — y/â) (/i — 2 -+- V

Et il s'ensuivra

Il reste à faire voir que si l'inégalité

existe, tous les nombres xl 5 x2, x3, x4, etc., convergeront vers x'.

Remarquons d'abord que les termes de rangs impairs Xj, x3, x5,... auront des valeurs plus grandes que x' et décroissantes, et que les termes de rangs pairs x2, x4, x6,.., auront des valeurs croissantes moindres que x'.

En effet, quels que soient <2, £, c, on a . r , > y et . r2O ' .

En outre, si -j- est moindre que a— y 2, le nombre xs

(8)

( 4 4 a )

ement pos dans l'égalité

sera nécessairement positif. Car, en substituant -r à

c a 2

il vient

c a/c

Le facteur i — ~ est positif, puisqu'on suppose

on a donc

Alors de l'inégalité on peut conclure et il en résulte

c a c a -b-bx>>-b-j*

On a d'ailleurs évidemment L'inégalité

donne

parce que .r3 et xx sont positifs 5 d'où

r< > >Ti > ° ;

et de

(9)

( 4 4 3 ) on conclura

xA < .v',

et a^iasi de suite.

On voit donc que les valeurs de xl5 x8, «r5, etc., sont plus grandes que x' et décroissent, et que les valeurs de x8, x^x6,... croissent en restant moindres que xf. Ainsi, de tous les termes de la suite xx, T2, ,r3 v.., le plus grand

est Xi.

Il est maintenant facile de reconnaître qu'un terme quelconque xin+i a une valeur plus approchée de x' que le terme précédent xin^ c'est-à-dire que

car

Mais on vient de voir que x2 n est moindre que xY \ donc

D'ailleurs l'inégalité supposée ac donne

par conséquent, on a

C'est ce qu*il fallait démontrer. G.

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