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NOTES BIOLOGIQUES BIOLOGICAL NOTES

Nouvelles et renseignements communiqués par l'Office de Biologie du Département de la Chasse et des Pêcheries de Québec. Ces textes peuvent être reproduits sans autorisation. Pour rensei- gnements, s'adresser à Gustave Prévost, directeur, Office de Biologie, D'634, Université de Montréal, 2900. boulevard Mont-Royal, Montréal 26.

Téléphone: At 9085

A news and information service provided by the Biological Bureau of the Quebec Fish and Game Department. This material may be reproduced without further authorization. For information, address: Gustave Prévost, Director, Biological Bureau, D'634 University of Montreal, 2900 Mont Royal Blvd., Montreal 26.

Telephone: ATIantic 9085

TABLE DES MÂTIERES Page

ruelle sorte de résultats . fautrl rechercher 7

Un

problme se pose....

Nous prenons les moyens de le résoudre

is

notions de base sie la poche sportive

Que penser de la fertili- sation des lacs ?

Orientation nouvelle dans la littérature sportive

NO3

1

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4

5

6

TABLE OF CONTENTS Page

What kind of results ? 8

We have a problem -- and

we solve it

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The philosophy of angling

management 10

What about Lake fertiliz-

ation 11

The new look in outdoor

writing 12

Nov.

1949

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Quelle sorte de résultats faut-il rechercher ?

Dans le premier numéro dos Notes biologiques, nous rapportions la déclaration suivante faite par le Dr. R. L. Eschmeyer à Atlanr tic City, en septembre 1948, lors du congrès annuel de l'American Fisheries Society: "Ceux qui s'occupent de recherches dans le domaine de la pêche sportive devraient viser à obtenir des résul- tats pratiques, car il font usage de fonds dont le public est en droit d'attendre une amélioration dans les conditions de pêche.

On devrait laisser aux universités et aux institutions de science pure les recherches qui n'ont pour but que d'accroître le domaine général des connaissances scientifiques."

Au moins un parmi nos lecteurs -- il est d'ailleurs lui-même un scientiste -- ne Fartage pas cette opinion. Il estime que;

s'il était nécessaire d'adopter une telle attitude, les universités elles-mêmes et les institutions de science pure perdraient bientôt l'appui du Public, puisque les fonds dont elles disposent provien- nent également du gouvernement. Ceci nous ramène donc en présence de l'éternelle discussion entre la recherche pure et la recherche appliquée. Bien que cette querelle s'apparente à la vieille dispute entre l'hérédité et le milieu, ou encore à celle de la poule et de l'oeuf, voici tout de même quelques considérations se rapportant à ce sujet.

Tout le monde admet volontiers que la recherche fondamentale est tenue en échec par le manque d'argent. Personne n'en est plus ferme- ment convaincu que las scientistes eux-mêmes. Mais d'où. vient cm man- que. d'argent ? Nous devons nous le demander en toute feanobise.

Est-ce la faute du gouvernement, du public, ou des scientistes eux- mêmes ? De fait, tous sont responsables, mais les scientistes doi- vent assumer une large part de cette responsabilité. Trop souvent leurs laboratoires sont construits au sommet d'une tour d'ivoire, où, loin de toute préoccupation vulgaire, ils peuvent se consacrer à leurs recherches et s'abandonner à leurs méditations. Trop sou-

vent, ils sont trop peu au courant de ce qui se passe dans le monde, ils n'ont aucune influence sur l'orientation de l'opinion publique, il leur semble invraisemblable de prendre position dans les questions controversées, ils ne sont pas prêts à se dépenser pour ce qui cons- titue l'une des obligations essentielles du gouvernement: l'éducation du peuple. Doit-on s'étonner alors si le public ne les aide pas autant qu'il le devrait ; La meilleure façon pour l'homme de scien- ce de tenir le public au courant de ce qu'il est allé faire dans les nuages, c'est de redescendre sur la terre et de lui exposer en lan- gage de tous les jours les résultats de ses recherches.

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Le travail d'équipe est aussi important dans les sciences que dans tout autre domaine d'activité: le scientiste pur fournit au scientiste pratique les notions de base; celui-ci à son tour, par ses réalisations, démontre au public les bienfaits de la science pure. Pourvu qu'on ait soin de le bien renseigner sur l'inter- dc'pendance des sciences pures et des sciences appliquées, le public qui paye lLs taxes est prCt à supporter le travail de tout le groupe.

Un problème se rose,.... Nous prenons les moyens de la résoudre

Lors de la réunion de janvier 1949 de l'Office des Recherches sur les Pêcheries du Canada, le Dr. A. L. Pritchard, directeur de la revue Canadian Fish Culture, disait au cours d'une discussion sur la recher- che pure et la recherche appliquée: "Je crois que nous avons tort d'insister comme nous le faisons sur la distinction entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée. Je crois que nous devrions

plut8t dire: Un problème se pose, peu importe le genre de recherches que nous devons employer pour le résoudre."

C'est cette attitude que nous avons adoptée et que nous cherchons à maintenir à l'Office de biologie. Même entre nous, nous revenons souvent sur ce point, au cas où certain:- seraient tentés de négliger les problèmes qui leur paraissent trop terre à terre, ou encore ceux qui leur semblent trop exclusivement académiques. Nous sommes peut- être encore trop imbus de la mentalité européenne et de sa tendance purement théorique d'aborder les problèmes. Le vrai savant, selon l'esprit de cette tradition, ne s'intéresse qu'aux problèmes qui ne comportent aucune application pratique immédiate, et laisse les sujets moins purs à une caste moins noble de travailleurs. Cette attitude s'harmonise difficilement avec les besoins de notre époque, où, dans tous les domaines de l'activité, les questions qui se posent exigent de la part de tous un effort total, aussi bien physique qu'intellectuel.

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3

Cela s'applique peut-étre plus particulièrement à la biologie, mais il est généralement presque impossible de séparer les deux phases théorique et pratique de l'étude d'un problème. L'élevage du maskinongé, par exemple, peut comporter une somme encore beaucoup plus considérable de recherches fondamentales, cependant presque tout ce que nous savons à date de la biologie de cette espèce peut servir à sa propagation. La mise en application des connaissances déjà acquises, par'llintermédiaire de l'intérêt suscité dans le public, rendra possible de nouvelles études théoriques. Ne nous laissons pas trop impressionner par la distinction plus apparente que réelle entre la recherche pure et la recherche appliquée; n'ou- blions pas que le but de la science est d'accroître la somme de nos connaissances, peu importe la ligne de frontière entre l'un ou l'autre domaine de recherche.

D'aucuns prétendent que les savants feraient beaucoup mieux de s'entendre d'abord entre eux avant de se permettre de fournir des directives ou de donner des recommandations. Il ne faut oublier que les savants sont des hommes, qui ont leurs opinions personnelles -- et Dieu sait qu'elles sont généralement bien arrêtées! Ce n'est pas un abus de confiance de leur part que d'offrir au public les idées nouvelles au fur et à mesure qu'elles surgissent. Le progrès, nous devons constamment nous le rappeler, dépend de l'appui du public.

Les biologistes ont beau faire de savantes recherches à longueur d'années, les véritables conservateurs, ce sont les pêcheurs eux..

mêmes. C'est à eux que les chercheurs doivent présenter les idées nouvelles, pour qu'ils les étudient, les discutent, et finalement les acceptent. Il est encourageant 4e voir l'ancienne assurance des sportsmen: "C'est comme ça que ça se passe..." céder la place à

l'attitude plus réservée: "Peut-être que.... On ne sait pas encore ... •" C'est dans cette direction que se trouve le vrai progrès.

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Les notions de base de la pêche sportive

Ce n'est que peu à peu que nous avons pris conscience de la néces- sité de reviser les notions qui sont à la base de l'aménagement de la pêche sportive. Ce retard a été cause que le progrès lui-même dans l'amélioration de la pêche sportive a été lent. Voici, semble-t-il, les principales idées maîtresses qui, à l'heure actuelle, ont cours dans ce domaine:

1. La pêche sportive doit

être

considérée comme une détente, et non plus comme une source d'approvisionnement. Le critère de succès pour le pêcheur ne doit plus être le nombre de trophées capturés.

Avec l'accroissement continu de la population et des loisirs, nos eaux sont incapables de suffire à nous approvisionner de poisson pour la table. Elles peuvent cependant nous fournir un nombre indéfini d'heures de détente saine, si nous voulons bien pratiquer la'pêche

plutôt par plaisir que comme moyen de ravitaillement.

2. Les lacs et les rivières sont de véritables pâturages. Le poisson lui-même est une récolte'. Comme pour les pâturages terres- tres, il est nécessaire d'aménager les pâturages aquatiques sur une base rationnelle. La productivité de base est un facteur primordial.

Certains pâturages aquatiques sont naturellement plus productifs que d'autres. Les pâturages aquatiques, eux aussi, peuvent être surpeu- plés et trop intensément pacagés. La pêche sélective, sans aucun contrôle des espèces indésirables, ne peut que tourner au désavantage du pêcheur. Le sol doit être gardé en place sur la terre ferme, et non pas délavé dans les lacs et les rivières: c'est dans 1 eau que vivent les poissons! La croyance que

nos pâturages

aquatiques peuvent produire une quantité indéfinie de poissons est, de toute évidence, mal fondée.

3.

L'administration des pgturages aquatiques, propriété du public, si l'on veut leur assurer une production continue pour le bénéfice de leurs milliers de propriétaires, doit être remise entre les mains d'ad- ministrateurs spécialisés et expérimentés. C'est d'ailleurs une tâche compliquée, qui suppose la connaissance du poisson, du milieu aquati- que et des hommes. On confie aux médecins les problèmes d'ordre mé- dical; aux avocats, les problèmes légaux; aux agronomes, les problèmes agricoles. De même, il faut confier l'administration des pêcheries sportives à des biologistes spécialement entraînés à cette fin.

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Que penser de la fertilisation des lacs ?

Dans certaines régions des Etats-Unis, on est parvenu à augmen- ter de façon appréciable la productivité des lacs au moyen d'en- grais chimiques. Il n'est pas encore démontr( cependant que cette pratique peut s'appliquer avec succès dans nos lacs du Canada.

"Pour comprendre la limite d'emploi des engrais chimiques dans nos lacs du nord, il importe de bien connaître la façon dont les fertilisants exercent leur influence dans l'eau. Ainsi la truite,

pour croître normalement, a besoin de protéines, de graisses, de sucres, de sels minéraux, etc., produits qu'elle obtient en mangeant des insectes, des vers, des crustacés, et en se nourrissant d'or- ganismes microscopiques désignés sous le nom de plancton animal.

Le plancton, à son tour, s'alimente de bactéries et d'organismes végétaux microscopiques, dont le développement est conditionné par l'absorption de divers éléments tels que: carbone, oxygène, phos- phore, sels minéraux, etc. Or ce sont précisément ces éléments que l'on trouve dans les engrais chimiques. Lorsqu'on fertilise un lac, il ne faut pas s'attendre de voir la truite accourir sur les bords et se précipiter sur les engrais chimiques pour s'en nourrir directement. Non, car les engrais, avant qu'ils puissent servir de nourriture aux poissons, doivent passer par toute une série de transformations dans les organismes inférieurs, plantes ou animaux microscopiques. Il ne faut pas non plus s'attendre à voir un accroissement soudain de la végétation herbacée, bien que ceci puisse se produire dans certains cas. Il importe donc de se rappeler que le seul rôle des engrais chimiques consiste à favoriser le développement des organismes végétaux microscopiques, qui à leur tour servent de nourriture aux organismes animaux. La multiplica- tion elle-même des organismes végétaux microscopiques dépend de plusieurs facteurs, entre autres la température de l'eau et l'in- tensité de la lumière." (Quatrième rapport de l'Office de Biologie, Québec. 1946. P. 72.)

Nos lacs du Canada sont recouverts d'une couche de glace pen- dant plusieurs mois de l'année, si bien que la lumière solaire ne pénètre dans l'eau que pendant un temps relativement court. De plus, plusieurs de nos lacs du nord ont une eau fortement colorée.

Or cette coloration empêche également la pénétration de la lumière.

D'après des études faites en 1947 sur les lacs du parc Algonquin en Ontario (SYLVA, vol. 4, no 2, p. 25-32. 1946), "la zone de surface favorable à la croissance des phyto-organismes varie de trois à

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vingt pieds environ, suivant que l'eau est fortement colorée ou transparente. Ainsi il est probable que, dans les lacs dont les eaux sont fortement colorées, l'emploi d'engrais chimiques n'aug- menterait pas sensiblement leur productivité, étant donnée la fai- ble intensité en profondeur de l'énergie lumineuse nécessaire au développement des algues."

Orientation nouvelle dans la littérature sportive

Avez-vous remarqué les changements qui se sont opérés dans cer- taines publications sportives ? Jusqu'à tout dernièrement, la plu- part des revues de chasse et de pêche étaient presque exclusivement remplies d'histoires mirobolantes de chasse ou de discussions sur les mérites respectifs de telle ou telle mouche, Silver Doctor ou Finnegan's Fancy. Le lecteur non renseigné n'aurait jamais pu soupçonner qu'il existe des problèmes d'actualité dans les divers domaines de la conservation. Aaron Sternfield, l'éditeur de la re- vue Hunting and Fishing, reconnaissait cependant que la situation était loin d'être parfaite, alors qu'à peine un sportsman eur sept achète l'une ou l'autre publication sportive. Cet état de chose dépend, se dit M. Sternfield, non pas du fait que nous ne poussons pas assez la vente, mais de l'allure générale de nos revues et de leur contenu. Dans le numéro d'octobre 1948 de la revue The Yriter, M. Sternfield étudie ce problème et examine ce que devrait être sa solution. Voici quelques extraits de son article, que nous repro- duisons ici avec son autorisation:

"L'Américain moyen est porté à regarder les publications de chasse et de pêche avec un certain mépris.... Ces publications, d'ailleurs, donnent l'impression que ces sports ne sont pas à la portée de la masse du peuple, mais qu'ils sont plutôt l'apanage ex- clusif d'une caste privilégiée de sportsmen.... Ainsi :Ious voyons se dessiner le problème et, par suite, sa solution. Le public doit être renseigné sur la fait que la chasse et la pêche no sont en au- cune façon des privilèges réservés à une classe sociale ou économi-

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7

que particule2re, mais que le sportsman représente le gros de la mas- se du peuple.... La politique que nous devons suivre s'impose d'elle- même. Il faut transformer les revues de façon qu'elles tiennent leurs lecteurs au courant de ce qui se passe dans le domaine de la conservation. On peut fort bien admettre è l'occasion un récit d'aventure, mais la plupart des articles doivent se rapporter à des problèmes qui intéressent le sportsman américain moyen. Il importe avant tout que les revues secouent leur longue torpeur, et rapportent des nouvelles.... En mars 1948, se fondait l'Association des Nouvel- les sportives (Outdoor News Association), organisation constituée de 75 rédacteurs sportifs, répartis géographiquement de façon à couvrir tout le territoire des Etats-Unis. Ces rédacteurs, pour la plupart, sont éditeurs de la section de chasse et de pêche dans leurs journaux quotidiens locaux ... ou encore ils comptent parmi les meilleurs écrivains indépendants dans le monde de la littérature sportive.

Actuellement, la section des nouvelles couvre les principaux faits législatifs et administratifs qui sont de nature à intéresser les chasseurs et les pêcheurs sportifs.... Les faits réels commencent à remplacer l'imagination pure.... De plus en plus, les textes soumis pour publication s'occupent de problèmes concernant le poisson, le gibier, la conservation des sols, ou encore de techniques récentes pour la capture du poisson et du gibier. Il se peut que la littéra- ture sportive approche de son état de maturité."

L'Office de Biologie ne peut que se réjouir de oe renouveau d'in- térêt apporté aux problèmes d'actualité par les revues de chasse et de pêche. En ce qui nous concerne, nous avons toujours obtenu une excellente coopération de -la part des éditeurs canadiens. Au fur et à mesure que la littérature sportive progresse, il devient de plus en plus évident que ce travail d'équipe est la véritable formule pour assurer des résultats tangibles dans le domaine de la conservation.

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What kind of results ?

In the first issue of the Biological Notes, we quoted the follow- ing statement by Dr. R. W. Eschmeyer at the September 1948 meeting of the American Fisheries Society: "It should be the aim of fish- eries investigators to get practical results, as they are using funds which the public has every right to expect will increase the results of their future fishing. Investigations which contribute only to the general knowledge should be left to universities and pure research organizations:"

At least one of our readers himself a scientist took ex- ception to this opinion, claiming that if such were the case uni- versities and pure research organizations which also derive funds from the government would soon find their public support gone.

Which brings us back face to face with the old tried and true argument of practical research versus pure research. Although it is a little like the old favorite of heredity versus environment, or the chicken and the egg, let us discuss a few of the consider- ations inherent in the question.

It is quite generally condeded that fundamental research is hampered by lack of money, and no one is more frank on the subject than the scientists themselves. Yet we must, in all fairness, ask ourselves: lhy do we lack money ? Is it the fault of the govern- ment, of the public, or of the scientists themselves ? Actually, it is the fault of all of them, and scientists must assume their large share of the blame. Too often their laboratories are built in ivory towers; there, away from the crass demands of the world, they may peer and pore their lives away. They too often know little of world events, they take no intelligent part in forming public opinion, they consider it unseemly to enter into contro- versial questions, they will not fight for the lifeblood of govern- ment -- education of the people. Need they wonder if the public fails to give them adequate support ? The best way for the scientist to tell the public what he has been doing up there in the ciouds is for him to coure down and show results in terms of people's everyday lives.

In other words, teamwork is as important in science as in any other field of endeavor; the "pure" scientist provides the basis for the aehievements of the "practical" scientist, while the lat- ter in turn convinces the public of the benefits thus derived.

In turn, the tax-paying-public, provided the way in which the chain of events operates has been made,clear to him, supports the work of the team.

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We have a problem -- and we solve it

In a discussion of pure versus practical research at the 1949 meeting of the Fisheries Research Board of Canada, Dr. A. L. Prit- chard, Director of Canadian Fish Culture, said: "I think we are wrong to lay so much emphasis on a division between Ifundamental' and 'practical' research. I think we should say instead tbe have a problem to solve, and it doesn't matter what kind of research it tekes to find its solution' .'r

Here at the Biological Bureau our attitude is the same. Ve

stress this, even among ourselves, lest some tend to neglect problems which seem too everyday or, on the other hand, shy away from those which appear too purely academie. Ve are perhaps still too close to the spirit of Continental science, famous for its purely theore- tical approach; in this tradition the truc scientist attacks only those problems which appear te have no practieal application at the moment, leaving less worthy subjects to lesser men. This attitude is scarcely keyed to the demands of todLy, when the problems of every field of endeavor derand the best thouf_;ht and the best effort of us all.

Perhaps especially in biology it is almost wholly impossible to separate these two phases; work on the biology of maskinonge, for example, could have yet much fundamental research involved, yet at the same Ume nearly all the increased knowledge could be turned toward better propagation of the species. And it is this latter progress which, through an interested public, will make more work possible. Let us not be too impressed by the apparent differentia- bion between these terme, nor forget that the aim of science is increased knowledge, with no delimitation of the areas of search.

The suggestion has been raised, too, that scientiste would do botter to coure to full agreement among themselves before making any statements or recommendations. Yet scientiste are individuals, with their own individuel opinions (and usually quite definite onesl).

It is no transgression on their part to offer new thoughts as they appear; if we must wait until each idea becomes an axiom few men of our genoration will hear it. Progress e we must constantly remind ourselves, lies not with us but with the: public. 1:o in fisheries work spend years in research, yet it is the fishermen who are the real conservationists. It is to them that ve must offer new ideas for them to concider, argue about, and finally accept. It is a

good sign to hear the sportsman's old categorical "This is the way it is..." giving way to the more cautious attitude of "Perhaps...;"

and "They donit yet know". It is in this direction that the right anrwers lie.

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The philosophy of angling management

We have gradually avakened to the need for a revised fish conser- vation philosophy. Lecause it has been slow in developing, progress in fish management has been retarded. At the moment the most

significant components of the "fish conservation" attitude seem to bei

1. Fishing should te retarded as a way to relax; it should no longer be directed toward getting meat for the table. The number of trout in the creel or bacs on the stringer should no longer be a criterion of our angling success. With the continued increase in popul-taon and leisure time, our waters cnnnot supply enough meat. They can however supply an endless number of man-days of healthful and badly needed relaxation -- if we will fish more for fun and less for food.

2. Lakes and streams are really pastures. Fish are a crop.

We must take the same rational viewpoint toward aquatic pastures that ve take toward land pastures. Basic productivity is a major factor; some aquatic pastures are more productive than others.

Aquatic pastures too cnn be overgrazed and overstocked. Selec- tive harvesting without control of the "weed" species cannot operate to the advantage of the angler. Soil must be kept on the land and out of the lakes and streams; the medium in which our aquatic livestock lives is water. The belief that our aqua- tic pastures can produce an endless quantity of livestock is obviously ill-founded.

3.

The job of managing these publicly owned aquatic pastures and of insuring continuous crops to their thousands of owners should be in the hands of experienced fisheries managers. The job is a complicated one, involving the understanding of fish, fish habitat, and humans. Medical problems are handled by ex-

perienced doctors; legal problems are -11aced in the hande of lawyers; we take our farm problems to the county agent or the crop specialist. It follows then that fisheries management mat- ters should be handled by those best qualified by training and experience to handle them.

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- n -

What about lake fertilization

The addition of chemical fertilizers to lakes for the purpose of increasing their productivity, a practice which has been successful in certain sections of the United States, has yet to prove its overall desirability in latitudes as far north as Canada.

"To understand the reasons for this northerly limitation, one must consider the way in which such fertilizers act on the Lake. For growth, the trout requires proteins, fats, sugars, minerai salts, etc., pro- ducts which he obtains by devouring insects, worms, crustaceans, and microscopie organisms classified under the name of Plankton animais.

The latter, in turn, take their nourishment from bacteria and micro- scopic plant organisms whose development ie conditioned by the absorp- tion of different elements: carbon, oxygen, hydrogen, phosphorous, minerai salts, etc. These are precisely the elements present in chem- ical fertilizers. One must not expect, however, to see trout schooling toward shore to feed directly on it, for these fertilizers, before they can serve as food for fish, must pass through a whole series of changes in lower organisms, tiny plants or animais. ror must we hope to see as a result an obvious growth in herbaceous vegetation, although this may be produced in certain cases. Rather, what we must remember is that the fertilizer serves only to contribute to the development of micro- scopie plant organisms which in turn become food for animal organisms.

The productivity of these microscopie plant organisms depends on several factors, among them the temperature of the water and the intensity of sunlight." (Fourth Report of the Biological Bureau, Quebec. 1946. p.73.)

As far north as Canada, the lakes are, for such a large period of the year, covered by a layer of ice, that the water is exposed to the rays of the sun for a relatively short time. Moreover, many of the waters of our northern lakes are coloured, and absorb a high percentage of the daylight passing into them. Light penetration studies were made in lakes of Algonquin Park, Ontario, in 1947. These studies showed, according to SYLVA (vol. 4, no. 2, p. 25-32. 1948.),"that the surface layer, capable of producing plant growth, varies from about one yard in the highly colored waters, to some seven yards in the clearer lakes.

It is probable that the addition of fertilizer to the highly colored lakes would not increase their productivity significantly, since the radiant energy available to the algae is so sma11."

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The new look in outdoor writing

Have you noticed what's been happening to some of the outdoor publications ? Until recently, most sports magazines were dedicatcd to studies of the "Big Ones at Slippery Elm River" and discussions of the relative merits of a Silver Doctor and a Finnegan's Fancy.

The uninformed reader would never have guessed that there were any current problems in the various fields of conservation. Aaron Stern- field, Editor of HUNTING AND FISHING, recognized, however, that all

was not well in a situation where only one sportsman in seven bought any of the outdoor journals. The faults lay, Mr. Sternfield decided, not in promotion but in editorial style and content. In the October 1948 issue of THE WRITER, Mr. Sternfield examines this problem and how it is being met. By permission, we quote his article.

"The average American regards outdoor journals with distrust The impression is given that (hunting and fishing) are not for the rank and file, but for the gentleman sportsman The problem -- then the solution -- began to take shape. The general public must be impressed by the fact that hunting and fishing are not confined to any social or economic class and that sportsmen represent a large and fairly representative cross-section of the nation's population

The course was now fairly clear. The magazine had to be overhauled to keep pave with the changes in the outdoor scene. Except for an occasional 'escape' feature, most of the articles had to deal with the problems and progress of the average American sportsman. Most important of all, the publication had to wake up from its long slumber and being to report the news In March 1948, the Outdoor News Association was organized; this was a news gathering team of 75 out- door writers distributed geographically so that every region of the United States was covered. Most of these men are rod-and-gun editors for their local daily papers while some .... are among the nation's top freelance outdoor writers. Now (the news digest section) covers the highlights of legislative and administrative news that would af- fect the outdoorsman Fact is beginning to replace fantasy in ....

outdoor publications Manuscripts are more and more beginning to deal with the problems of fish, game, and soil conservation and with fresh fish and game taking techniques. It may be that outdoor writing is approaching maturity."

The Biological Bureau has nothing but praise for this recognition of current problems by outdoor publications. We have known excellent cooperation on this score from our Canadian editors, and as outdoor reporting progresses it becomes more and more evident that this is the kind of teamwork which will pay off in real conservation results.

CP-98-(M)

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