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Architecture - Paysage - Montagne

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Architecture - Paysage - Montagne

Equipe enseignante

Responsable Jean-François LYON-CAEN, architecte

L'équipe pédagogique se compose d'un groupe d’enseignants issus de différentes disciplines, réunis par une même motivation de faire partager aux étudiants le goût, les ambitions et les enjeux d’une architecture pensée, construite et gérée en lien avec les besoins des gens pour qui elle est faite et s’inscrivant dans le lieu retenu. Des intervenants issus du milieu professionnel et / ou du milieu universitaire apportent en complément leurs expériences concrètes et leurs éclairages didactiques. Ils partagent tous leurs engagements personnels dans des projets inscrits dans les territoires de montagne.

- Serge Gros, architecte et directeur du CAUE de l'Isère, enseignant vacataire à l’ENSAG, - Jean-Marie Hézard, architecte, enseignant contractuel ENSAG

- Jean-François Lyon-Caen, architecte dplg, maître assistant TPCA, coordonateur de l’équipe d’enseignement

- Barbara Martino, architecte indépendante, maître assistante associée TPCA à l’ENSAG - Jean-Luc Moulin, architecte dplg, enseignant vacataire à l’ENSAG,

- Vincent RigassiI, architecte deaug, enseignant vacataire à l’ENSAG

- François Rozay, charpentier, Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment de l’Isère - Chantal Somm, ethnologue indépendante, enseignante vacataire à l’ENSAG

- Roland Vidil, ingénieur, enseignant vacataire à l’ENSAG

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Architecture - Paysage - Montagne

Présentation générale

Responsable J.F. Lyon-Caen

La mise en réalité professionnelle est au centre de la démarche de l'équipe pédagogique. Dans le cadre de l'élaboration d'un projet personnel situé dans un contexte de territoire d’altitude, l'étudiant est placé en situation réelle, comme le professionnel qu'il va devenir, avec l'appui de l'équipe enseignante. La démarche repose sur l’immersion des étudiants dans un contexte réel afin qu’ils puissent apprendre à concevoir en prenant en considération différentes contraintes qu’ils devront maîtriser pour proposer des synthèses.

La confrontation aux réalités d’un terrain est une donnée essentielle de la démarche pédagogique proposée à chaque étudiant. Le mot-clé est la « rencontre » :

- La rencontre avec un ou des lieux, qu'il apprendra à comprendre et à analyser par l’observation, le parcours, la mesure et sa représentation.

- La rencontre humaine, avec des élus, des techniciens, des acteurs de la vie en montagne, des habitants, nécessitant l’écoute, le dialogue et l’échange pour comprendre les besoins, approcher les modes de vie, diagnostiquer les nécessités fonctionnelles, entrer dans l’imaginaire et la représentation de l’espace.

Tout au long du déroulé des enseignements du master, le travail pédagogique se développe par un croisement des regards de l'architecte avec ceux d'autres disciplines, aussi bien dans le domaine des sciences techniques (gestion des énergies et du confort, structures et techniques constructives,) que des sciences humaines (histoire, économie, anthropologie) de façon à éclairer les contextes – les lieux et les hommes - et enrichir les démarches créatives attendues dans la fabrication et / ou l’analyse des projets.

Le projet est abordé dans quatre dimensions différentes et complémentaires, allant de l’échelle du paysage en passant par celle de l’ensemble bâti aggloméré, pour aller à celle de l’édifice et celle des matériaux et de leur mise en œuvre. La méthode d’élaboration du projet situé prend en compte plusieurs dimensions et permet ainsi de composer des espaces à habiter. L’objectif est d’aborder la notion d'habiter dans sa globalité, qu'elle soit culturelle, symbolique, fonctionnelle, environnementale, en s’inscrivant dans l’espace déjà-là. Il s'agit de développer chez l’étudiant l’approche du projet comme un engagement personnel fort qui le conduit à puiser les forces de son imaginaire dans ses propres ressources. Arpenter, mesurer, dessiner, traduire des ambiances, des ressentis, pour mieux comprendre les lieux ; rencontrer, écouter, échanger, pour mieux comprendre les gens et leurs besoins, leurs attentes, leurs désirs.

Le projet repose sur l’interrogation des acteurs et envisage une programmation des différentes étapes, décisions et moyens nécessaires à sa mise en œuvre. L'observation et l'analyse des enjeux conduisent à repérer les ressources du projet, permettant alors de concevoir avec ce que l'on a (ressources économiques et culturelles, contexte territorial, paysager, bâti, cultures constructives, matériaux, savoir faire, réglementation). À partir de là s'établissent des choix inventifs qui peuvent allier transformation, sauvegarde, réhabilitation, création. Le projet s'élabore de manière dynamique. L'analyse est déterminante et le projet s'articule autour de la l’élaboration de stratégies qui forment le support pour proposer des actions et usages architecturaux, plutôt que de concevoir des projets comme des objets statiques.

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Architecture - Paysage - Montagne

Projet - Séminaire

Responsable J.F. Lyon-Caen

Semestre 1 projet

Projet pour un nouveau refuge de Prariond (2324 mètres d’altitude, Parc national de la Vanoise, commune de Val-d’Isère, Savoie)

Projet de conception d’un refuge d’altitude permettant d’aborder le projet architectural en site de montagne à partir d’un ensemble de contraintes (fonctionnelles et symboliques, techniques et mise en œuvre, environnementales et paysagères) qui doivent donner naissance à un projet le plus compact possible, qui exprime cependant une démarche créative. L’exercice de projet aborde les questions liées à l’autonomie énergétique d’un édifice, la réversibilité de l’installation projetée, l’anticipation sur l’évolution des espaces selon l’évolution des pratiques et des usages, les notions de confort, de sobriété et les ressources des territoires qui nourrissent un projet sans superflu et sans complaisance vis-à-vis des « architectures catalogues ». (projet en situation réelle en partenariat avec maître d’ouvrage).

Semestre 1 séminaire

Montagnes territoires d’inventions, passé, présent, prospectives . Problématique et méthodologie du mémoire (Chantal Somm)

. Architecture et construction en montagne à l’ère du post carbone (Vincent Rigassi) . Architectures et urbanismes en pays de neige (Jean-François Lyon-Caen)

. Énergies, aménagement et développement des territoires (Roland Vidil) . Bois et construction (François Rozay)

Semestre 2 projet

Projet prospectif de recomposition d’un village de montagne à l’ère des énergies diversifiées

Exercice de projet permettant d’imaginer comment l’espace d’une commune de montagne peut être recomposé à une échéance de 20 à 30 ans. Projet prospectif s’inscrivant dans la perspective de l’ère post carbone, caractérisée par une gestion différente des ressources énergétiques et de la valorisation des territoires.

Semestre 2 séminaire

Atelier international « habiter la montagne, habiter le paysage »

Une semaine d’enseignements non stop, type université de terrain, permettant d’aborder sur le terrain et collectivement le projet situé. Enseignement alliant séminaires théoriques avec des ateliers de projets.

(Enseignement sous réserve de financements)

Master 1ère année

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Architecture - Paysage - Montagne

Semestre 1

Projet - Séminaire

Responsable J.F. Lyon-Caen

(2324 mètres d’altitude, Parc national de la Vanoise, commune de Val-d’Isère, Savoie)

Projet de conception d’un refuge d’altitude permettant d’aborder le projet architectural en site de montagne à partir d’un ensemble de contraintes (fonctionnelles et symboliques, techniques et mise en œuvre, environnementales et paysagères) qui doivent donner naissance à un projet le plus compact possible, qui exprime cependant une démarche créative. L’exercice de projet aborde les questions liées à l’autonomie énergétique d’un édifice, la réversibilité de l’installation projetée, l’anticipation sur l’évolution des espaces selon l’évolution des pratiques et des usages, les notions de confort, de sobriété et les ressources des territoires qui nourrissent un projet sans superflu et sans complaisance vis-à-vis des « architectures catalogues ». (projet en situation réelle en partenariat avec maître d’ouvrage).

Conférences sur la construction isolée et autonome en montagne : le métier de gardien, l’évolution des architectures de refuge, gestion des déchets, assainissement autonomes, évolution des pratiques de la montagne et des attentes des utilisateurs… (enseignants du master, architectes professionnels, ingénieurs, gestionnaires exploitants),

Les démarches de travail se développent dans l’approfondissement de la relation établie entre les problèmes rencontrés par les gens et les communautés humaines qui vivent dans ces territoires et la singularité de chaque lieu. Si tous ces lieux sont marqués par une géographie contraignante pour le développement de l’activité humaine - la déclivité et l’érosion des sols, l’altitude et les écarts thermiques extrêmes aussi bien diurnes que saisonniers, les intempéries sous forme de pluie et de neige qui recouvre le sol parfois six mois de l’année, l’isolement de l’altitude ou des fonds de vallées – ils sont différents par la nature même de leur topographie, de leur orientation, de leur histoire. De même les enjeux de développement sont partout différents. Certains territoires de montagne connaissent des situations de marginalisation économique, voire d’abandon, alors que d’autres ont bénéficié de renouveaux économiques sans précédent sous l’impulsion des transformations industrielles ou touristiques. Des territoires d’altitude sont considérés comme des sanctuaires de nature, classés et protégés, d’autres sont soumis à des aménagements et des infrastructures parfois colossaux illustrant la puissance prométhéenne de l’homme et sa capacité à dompter la nature. Mais partout, l’homme a du faire preuve d’ingéniosité, de création et d'inventivité pour aménager des lieux de vie dans des milieux très contraints.

Master 1ère année

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Architecture - Paysage - Montagne

Semestre 1

Séminaire

Responsable J.F. Lyon-Caen

L’héritage des paysages maîtrisés par l’homme au cours de plusieurs siècles témoigne de la recherche d’un équilibre entre une société agrosylvopastorale qui n’a pas cessé de tirer parti des contraintes physiques singulières (climatiques et topographiques) et d'un milieu naturel hostile. À la fin du XIXe siècle, l’irruption de la société industrielle dans les territoires alpins a conduit à exploiter les ressources naturelles de la montagne d'une manière inconnue jusque-là. La société touristique a pris le relais au XXe siècle.

Emerveillée par les attraits esthétiques des paysages de montagne, elle a transformé les dangers de la nature alpestre en atouts. La neige qui couvre le sol la moitié de l’année, tant redoutée par les populations ancestrales, est devenue attraction ludique et sportive générant un type d’accueil spécifique. En un siècle, les montagnes alpines ont profondément muté et se présentent aujourd’hui comme des territoires marqués par la complexité des transformations économiques et la multiplicité des interactions de l’homme avec son milieu. Ces bouleversements considérables font de ces territoires des lieux d’observations et d’actions privilégiés.

Aujourd’hui, à l’aube du XXIe siècle, la question du devenir des territoires de montagne, et des Alpes en particulier, est posée en regard des préoccupations qui traversent la société. La dégradation accélérée de l'ensemble des milieux naturels tend ainsi à faire de l'arc alpin un territoire privilégié qu'il convient de gérer, de développer, de valoriser et de protéger comme un patrimoine commun. L'évolution des modes d'habiter, de travailler, de se détendre ou de se déplacer, la nécessité d'exploiter autrement les ressources naturelles, les effets d’une évolution climatique plus sensible qu'ailleurs, portent en eux les germes d’un renouveau économique et social en montagne. La gestion des parcs immobiliers conçus dans la seconde moitié du XXe siècle comme de véritables villes nouvelles d'altitude interroge sur les stratégies politiques, économiques et techniques à développer en vue de leur adaptation aux standards d’habitabilité et de conforts actuels, à la diversification des pratiques et au morcellement des loisirs, à l'accueil de nouvelles populations. Toutes ces données font aujourd’hui partie du débat public qui anime les décideurs au plus haut niveau et préoccupe les citoyens. Si plusieurs ressources naturelles propres aux territoires de montagne ont été fortement exploitées par l’économie industrielle et touristique du XXe siècle (l’eau curative devenue « station thermale », l’air pur pour soigner, guérir et ressourcer les citadins, l’eau torrentielle transformée en « houille blanche », les pentes enneigées équipées devenues « l’or blanc » des Alpes, d'autres gisements (la forêt, le soleil, le vent) constituent aujourd’hui des potentiels pour le développement d’une nouvelle économie basée sur la valorisation des ressources naturelles. Ils constituent de forts potentiels permettant de développer de nouvelles approches des projets d'architecture, plus économes en énergie et plus fortement ancrés dans leurs territoires.

Master 1ère année

Chantal Somm

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Architecture - Paysage - Montagne

Semestre 2

Projet

Responsable J.F. Lyon-Caen

Semestre 2, projet

Projet prospectif de recomposition d’un village de montagne à l’ère des énergies diversifiées

Projet de recomposition d’un village de montagne à partir de la prise en considération des singularités territoriales (modes de vie – types d’activités économiques et sociales - modes d’exploitation et de mise en valeur des ressources naturelles eau, cultures, air, forêt – modes de déplacements – gestions des énergies) permettant d’imaginer comment l’espace d’une commune de montagne peut être recomposé à une échéance de 20 à 30 ans. Projet prospectif s’inscrivant dans la perspective de l’ère post carbone, caractérisée par une gestion différente des ressources énergétiques et de la valorisation des territoires.

Démarche de projet conduite en deux temps :

- État des lieux du territoire formant l’analyse inventive du territoire, comprenant :

- Élaboration (individuelle) d’un plan de paysage reflétant la compréhension du territoire dans son histoire et sa géographie

- Élaboration du bilan carbone du territoire sur la base d’une méthodologie éprouvée mesurant notamment les impacts en matière de déplacements en interne du territoire et en lien avec les territoires externes (vallée, montagne…), de consommation énergétiques (pour le chauffage, l’eau et l’assainissement notamment), de consommation alimentaire, de consommation en matière de matériaux de construction.

- Aperçu des pratiques et représentations des habitants et des visiteurs dans le territoire, à partir de la rencontre et des entretiens avec certains d’entre eux.

- Élaboration de scénarios de développement et d’aménagement reposant sur des choix contrastés de posture.

- Élaboration d'un projet d’aménagement et d’architecture, testant la faisabilité de l’un des scénarios proposés. Projet portant sur des programmes d’équipements, de logements, d’espaces publics, s’inscrivant dans une composition urbanistique ou paysagère et une gestion raisonnée du territoire.

Cet atelier de projet est mené en association avec une équipe d’étudiants ingénieurs de l’ENSE3/INPG, développant une démarche intégrée au niveau de l’état des lieux comme des propositions de projets.

Atelier de projet conduit par équipe de 2 et/ou individuel selon les phases.

Master 1ère année

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Architecture - Paysage - Montagne

Semestre 2

Séminaire et mémoire

Responsable J.F. Lyon-Caen

Une semaine d’enseignements non stop, type université de terrain, permettant d’aborder sur le terrain et collectivement le projet situé. Enseignement alliant séminaires théoriques avec des ateliers de projets.

(Enseignement sous réserve de financements) Mémoire

Les territoires de montagne sont issus d'une histoire longue et chacun possède ses propres caractéristiques.

Les espaces habités sont l'expression de composantes multiples, enchevêtrées les unes dans les autres.

Dans tous les cas, l'observation et le travail de terrain sont menés avec rigueur et attention : la qualité du mémoire en dépend ! L'observation des réalités du terrain et sa restitution sous des formes semblables dans des lieux différents (mêmes échelles, croquis et documents graphiques de même type...) rend possible la comparaison, toujours riche d'enseignements. Chaque étudiant est encouragé à effectuer ce travail de comparaison qui met en évidence la spécificité de chaque territoire. Cette comparaison est toujours possible, quelle que soit l’approche (monographies comparées de deux villages par exemple, pour comprendre les modes d'habitation en lien avec les modes de vie).

Le territoire prime dans l’approche du mémoire et décide de la problématique, c’est la méthode inductive.

Cette approche privilégie l'observation d'un lieu aux différentes échelles. On peut la résumer ainsi : observation – analyse – enjeux. L'étude monographique en est une bonne illustration. On peut également comparer des observations de type monographique.

La problématique oriente vers un ou des territoires, c’est la méthode déductive. Cette approche est plus conceptuelle et demande un travail de recherche documentaire préalable plus approfondi. On privilégie souvent dans cette approche l'étude comparative de plusieurs sites, mais ce n'est pas obligatoire. Le travail de mémoire est organisé en plusieurs phases :

Méthodologie d’élaboration d’un mémoire / Choix d’un sujet de mémoire personnel lié à une problématique attachée à l’architecture en montagne / Le mémoire repose sur la constitution d’un corpus personnel d’observations effectuées sur le terrain, puis d’une mise en comparaison et d’une analyse.

Master 1ère année

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Architecture - Paysage - Montagne

Projet - Séminaire

Responsable J.F. Lyon-Caen

Semestre 3 projet

Recherche et choix d’un projet personnel de P.F.E.

Analyse inventive du territoire (les gens, les lieux, les paysages, les attentes et les enjeux économiques et sociaux), reposant sur la réalisation d’un corpus personnel d’observations permettant, après comparaisons, de proposer un programme et les premières intentions de positionnement de projet.

Semestre 3 séminaire

Montagnes territoires d’inventions, passé, présent, prospectives . Problématique et méthodologie du mémoire (Chantal Somm)

. Architecture et construction en montagne à l’ère du post carbone (Vincent Rigassi) . Architectures et urbanismes en pays de neige (Jean-François Lyon-Caen)

. Énergies, aménagement et développement des territoires (Roland Vidil) . Bois et construction (François Rozay)

Semestre 4 PFE

Élaboration d’un projet personnel de P.F.E.

Étude approfondie d’un projet personnel comprenant un mémoire (l’argument du projet) et le projet développé à différentes échelles (de l’agencement à la mise en œuvre, de la posture dans le paysage au parti pris volumétrique et spatial, du fonctionnement au respect du programme).

Master 2e année

(9)

Architecture - Paysage - Montagne

Semestre 3

Projet

Responsable J.F. Lyon-Caen

Recherche et choix d’un projet personnel de PFE :

. Recherche et choix d’un sujet personnel de Projet de Fin d’Études dont la problématique est attachée à la question de la construction et du projet en territoire de montagne.

. Elaboration de la partie observation et analyse inventive du territoire (les gens, les lieux, les paysages, les attentes et les enjeux économiques et sociaux), reposant sur la réalisation d’un corpus personnel d’observations permettant, après comparaisons et analyses, de proposer un programme et les premières intentions de positionnement de projet.

Cet atelier de projet est réservé aux étudiants de Master 2 qui ont suivi avec succès les enseignements de Master 1 "architecture-paysage-montagne".

Master 2e année

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Architecture - Paysage - Montagne

Semestre 3

Séminaire

Responsable J.F. Lyon-Caen

D'espace de subsistance, la montagne est progressivement devenue, au cours du XXe siècle, un espace de loisirs et de résidence. Il s'agit là de l'expression d'une pensée nouvelle sur le territoire et les réponses apportées par les aménageurs ont été riches d'inventions et de créations. Les stations de sports d'hiver, entre autres, établies sur d'anciens territoires d'estive, sans habitat permanent, se présentent comme de véritables laboratoires de recherche, qu'il s'agisse de la réflexion sur de nouveaux modes d'implantations, sur les formes architecturales ou sur l'intérieur même des logements. Ces aménagements témoignent du caractère pionnier de l’occupation nouvelle d'un certain nombre de sites de montagne, qui sont passés en très peu de temps d'une économie agropastorale à une économie de loisirs, donnant à voir la remarquable capacité d'adaptation de la société alpine. Ils constituent de ce fait, à leur tour, un patrimoine culturel tout aussi riche de sens que le bâti rural associé à l'ancienne économie agropastorale qui les a précédés.

Par exemple le regard porté par le touriste d'aujourd'hui diffère de celui de l'élite en villégiature d'hier, mais dans un cas comme dans l'autre, il est facilement porteur de clichés folklorisants. Face aux bouleversements urbains du XXe siècle, la montagne se présente comme un univers-refuge, glorifié pour ses espaces naturels exceptionnels et son passé révolu. Elle est souvent livrée à nos contemporains comme un conservatoire d'identités figées, selon des représentations mentales qui nient les profondes mutations qui ont affecté l’espace montagnard au cours des siècles précédents. Ces représentations culturelles dominantes peuvent encore conditionner les projets d'architecture, sorte de pensée unique, manifestation d’un consensus assumé autour d’une ambiguïté non résolue, qui contraste avec le bouleversement complet qu’ont connu les territoires alpins.

Les enjeux du projet d’architecture en territoire de montagne sont liés au dépassement de quatre contraintes, qui sont les faces d’un même obstacle à surmonter. La première est dominée par la réglementation, avec la prégnance de l’urbanisme juridique et des préconisations architecturales. La seconde concerne la création, dominée par le « style néo-rural », aux multiples déclinaisons, encouragé par des approches marketing. La troisième est relative aux performances nouvelles à atteindre en matière de valorisation de la ressource du lieu (pente, ensoleillement, matériaux) mise au profit de la conception. La quatrième touche à la recherche d’une singularité créative prenant naissance dans des lieux complexes où se mêlent la variété des traces du passé, conjuguant l’échelle de l’individu et celle du collectif.

Le séminaire de l'atelier architecture paysage montagne, aura pour objectif d'approfondir les interrogations posées aujourd'hui autour du projet inventif en territoire de montagne.

Master 2e année

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