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Journée mondiale de lutte contre le cancer : l’ARS d’Auvergne s’engage (Dossier presse) – Toute La Veille Acteurs de Santé, le hub de l'info du secteur santé

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Academic year: 2022

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Contact : Olivier PAILHOUX - 04 73 74 49 78 / Valérie BAUD – 04 73 74 50 28 ars-auvergne-communication@ars.sante.fr

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La journée mondiale du cancer a notamment pour but de rappeler aux professionnels de la santé, mais aussi à tous les citoyens de la planète, l'importance d'une sensibilisation contre le cancer. Ce sont en Auvergne plus de 3 millions d’euros que consacrent l’ARS d’Auvergne et l’Assurance maladie à la mise en œuvre des dépistages.

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La lutte contre le cancer est une priorité régionale de santé depuis de nombreuses années au vu des données épidémiologiques. En effet les cancers en Auvergne représentent en moyenne 4 000 décès par an. Leur poids dans les causes de mortalité augmente avec l’âge jusqu’à représenter près de la moitié des décès chez les hommes de 55-64 ans et chez les femmes de 45-64 ans. Au total les décès prématurés (avant 65 ans) constituent 27% des décès par cancer.

La surmortalité auvergnate par cancer par rapport à la France s’établit à 3%; elle est plus importante chez les hommes (+4%) que chez les femmes (+1%).

Dans le cadre du pilotage du plan cancer 3 (2014-2019), l’Agence régionale de santé d’Auvergne et son réseau de partenaires a choisi de mettre l’accent sur le développement d’une culture de dépistage tant en population générale que chez les professionnels du premier recours, à l’échelle des territoires de proximité de la région.

L’ARS s’appuie sur le travail important des acteurs de santé, associatifs et institutionnels de la région : le réseau des caisses d’assurance maladie inter régimes (CPAM, MSA RSI), les structures de dépistage, les conseils généraux, les URPS, un Centre d’action médico sociale (le Dispensaire Emile Roux à Clermont ferrand), les Associations telles que les comités départementaux de la Ligue contre le cancer.

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L’organisation locale de la promotion des dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal repose sur par 2 structures de gestion :

- l’ARDOC, représentant les départements du Cantal, de La Haute-Loire et du Puy-de- Dôme

- l’ABIDEC représentant le département de l’Allier.

Grace à l’expérience et à l’organisation de ces structures la généralisation des dépistages

« cancer du sein » et « cancer colorectal » a été rapidement acquise.

Des taux de participation supérieurs aux taux moyens français mais stagnants :

Auvergne France métropolitaine Objectif national (Plan Cancer) Dépistage organisé du cancer

du sein 58.8% 52.7% 70%

Dépistage organisé du cancer

colo-rectal 36.4% 31.7% 45%

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Contact : Olivier PAILHOUX - 04 73 74 49 78 / Valérie BAUD – 04 73 74 50 28 ars-auvergne-communication@ars.sante.fr

S’agissant du dépistage du cancer du col utérin, c’est l’association commune de gestion ABIDEC-ARDOC qui fédère les 2 structures départementales qui s’occupe de ce dépistage.

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Le cancer du sein touche chaque année près de 53 000 nouvelles femmes en France, entraînant le décès de plus de 10 000 d’entre elles. La participation moyenne des femmes françaises au dépistage organisé est de 52% avec de fortes disparités selon les régions et les tranches d’âge. En Auvergne elle approche les 59%.

Les objectifs du « plan cancer 2014-2019 » continue à recommander la pratique du dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans. Il souligne néanmoins la nécessité de communiquer, d’informer et de former la population aussi bien que les acteurs de la santé concernés.

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Il est le 3ème cancer le plus fréquent et la 2ème cause de décès par cancer en France. Le niveau de participation au dépistage est faible (31.7%) et ne progresse plus.

Les objectifs sont :

- de donner une nouvelle impulsion à ce dépistage à l’occasion du récent passage au test immunologique .En effet, ce test performant vient de remplacer le test au gaïac de détection de sang dans les selles et s’adresse aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans ne présentant pas de risque particulier de développer un cancer colorectal.

- remobiliser les médecins généralistes et s’assurer le soutien des gastro-entérologues Le Plan Cancer 2014-2019 réaffirme la nécessité de renforcer, en lien avec les professionnels de santé, la participation à ce dépistage.

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Le cancer du col de l'utérus provoque près de 1 000 décès par an en France ce qui le place au 13ème rang des décès par cancer chez la femme en 2010. Les papillomavirus humains (HPV - Human Papillomavirus) constituent la cause principale des cancers du col de l’utérus.

Les femmes sexuellement actives sont susceptibles d’être infectées par un ou plusieurs HPV au cours de leur vie et le plus souvent dès le début de leur vie sexuelle.

Le dépistage par frottis cervico-utérin est majoritairement individuel. Il est pratiqué chez 60%

des femmes de 25 à 65 ans. Cet examen est moins pratiqué chez les femmes de plus de 50 ans, les 25-30 ans et chez les femmes de catégories socio-professionnelles défavorisées ou d’origine étrangère (importantes inégalités sociales et territoriales)

Les objectifs concernant ce dépistage sont :

- de favoriser la participation et l’assiduité, notamment des sous-participantes

- de rappeler l’importance du frottis de dépistage et les professionnels habilités à le réaliser

- de contribuer à réduire les inégalités d’accès au frottis et préparer les acteurs au futur dépistage organisé.

S’agissant du dépistage du cancer du col utérin, l’association commune de gestion ABIDEC- ARDOC, qui fédère les 2 structures départementales, a été constituée pour répondre à l’appel d’offre de la Direction Générale de la Santé (DGS) lancé en mars 2009. Cet appel d’offre porte sur une expérimentation : inciter au dépistage du cancer du col utérin les

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Contact : Olivier PAILHOUX - 04 73 74 49 78 / Valérie BAUD – 04 73 74 50 28 ars-auvergne-communication@ars.sante.fr

femmes de 25 à 65 ans n’ayant pas présenté de demandes de prise en charge d’un frottis depuis plus de 2 ans.

Une des actions principales du 3ème plan cancer est de déployer le dépistage organisé du cancer du col utérin au niveau national.

En Auvergne, le directeur général de l’ARS a officialisé le 8 mars 2013, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la décision de poursuivre l’expérimentation régionale menée de 2010 à 2012 en réponse à l’appel à projets lancé par la DGS en 2009.

La structure de dépistage ABIDEC-ARDOC fait le constat d’un plus grand nombre de frottis positifs dans le dépistage organisé que dans le dépistage individuel et, proportionnellement, les lésions sont plus graves dans le dépistage organisé que dans le dépistage individuel.

Au terme de 3 années de mise en œuvre (2010-2013), le taux de retour du dépistage organisé avoisine les 30% et devrait se maintenir à ce niveau pour les années suivantes.

Contrairement aux dépistages organisés des cancers du sein et du colon, il n’y a pas de prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie, aussi seules les femmes n’ayant pas bénéficié de frottis depuis plus de 3 ans sont invitées.

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Le plan cancer 3 insiste sur la réduction des inégalités.

Pour tenter d’améliorer les taux de participation des dépistages organisés des cancers, des actions territorialisées d’information et de sensibilisation des personnes relais intervenant auprès des populations en situation de précarité sont financées par l’ARS d’Auvergne et intégrées dans les contrats locaux de santé (CLS), formalisés ou en cours, sur nos territoires de proximité.

Les structures de dépistages auvergnates (ARDOC et ABIDEC) ont mis en place, avec l’appui des coordonnateurs territoriaux de santé :

- des formations à destination des travailleurs sociaux et paramédicaux ;

- des interventions dans des lieux choisis, de type ESAT, foyers d’accueil, associations de quartiers ou caritatives, CCAS… pour sensibiliser les populations les plus vulnérables (en situation de handicap, issues de l’immigration, éloignées du système de soins…) en lien avec le Plan Cancer 3 ;

- des journées de communication/sensibilisation, d’échanges avec la population locale pour faire connaître les dépistages et le rôle de leur structure.

Dans le cadre de la déclinaison régionale du Plan Cancer 3, le groupe de travail

« prévention » a proposé un plan d’actions pour renforcer les actions locales existantes en faveur de l’incitation des personnes concernées à participer aux dépistages. Ce plan d’actions met l’accent sur :

- les actions en direction des publics en situation de précarité, des jeunes et des femmes enceintes ;

- l’expérimentation avec les URPS Kiné et Infirmiers du dépistage du mélanome ;

- la promotion de la communication et la formation sur l’ensemble des facteurs de risque (alcool, tabac..) ;

- le développement des actions de communication et de formation adaptées auprès des professionnels de santé.

Pour plus d’informations, consultez notre site internet www.ars.auvergne.sante.fr

Références

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