spécial
AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET
AMSB / ROUEN
Vendredi 21 janvier, 20 heures Hall Marlioz, AixlesBains
Supplément gratuit du vendredi 21 janvier 2022 / Réalisé en partenariat
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chemin de la chemin de la
victoire victoire
8 PAGES SPÉCIALES
Après avoir enchaînés deux défaites d’affilées, les hommes de Manu Schmitt auront à cœur de s’imposer, ce vendredi, sur leur parquet face à une équipe de Rouen, lanterne rouge du classement de Pro B. Une victoire permettrait à l’AMSB de rester dans le haut de tableau.
Photo Le DL/Thierry GUILLOT
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AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET
2
Après un début de saison compliqué ponctué par cinq défaites de rang, les Rouennais ont redressé la barre en enregistrant trois victoires. Ils restent
néanmoins scotchés à la dernière place.
Le coach Alexandre Ménard espère bien que le match contre l’AMSB va les relancer.
ÜAprès avoir remporté une victoire de prestige face à Nancy (85-84) fin décembre, vous venez de chuter à Lille (86-77).
Comment appréhendez- vous ce début d’année ?
«Comme la plupart des équi- pes de Pro B, nous avons eu des joueurs touchés par le Covid ce qui nous a beau- coup handicapés sur notre dernier match. Notre victoire face à Nancy a montré que mon équipe a du potentiel mais les aléas sanitaires nous ont empêchés de surfer sur cette vague de confiance.
Nous avons eu dix jours pour tenter de remettre tout le monde sur pied. C’était la priorité avant de rencontrer Aix-Maurienne.»
ÜMême si vous occupez la dernière place du classement actuellement, vous êtes encore
largement dans la course au maintien. Sentez-vous votre équipe capable de battre l’AMSB ?
«Ce qu’on sait c’est qu’il fau- dra être à notre meilleur ni- veau si on veut faire douter cette équipe que Manu Sch- mitt a très bien construite et qui effectue un bon début de saison. On s’attend à une rencontre très difficile mais je pense qu’on a des argu- ments pour gêner nos adver-
saires. Ils s’appuient sur une excellente dé- f e n s e . I l f a u d r a d o n c q u ’ o n trouve des s o l u t i o n s p o u r l a bouger et qu’on re- t r o u v e l ’ a d r e s s e qui nous a fait défaut à Lille.»
LE JOUEUR
Corentin Carne se sent de
mieux en mieux dans son basket
De retour sur sa terre natale le mois dernier, le Nordiste a été le principal artisan de la victoire d’Aix-Maurienne sur le parquet de Lille (69-70, le 17 décembre).
En marquant dix-neuf points, il a battu son meilleur total depuis qu’il est arrivé en Savoie. À 25 ans, il vit un des meilleurs moments de sa carrière.
L
orsqu’on regarde le par- cours et les statistiques de Corentin, on se dit qu’il est vraiment sur une trajectoire as- cendante. Après avoir porté six années le maillot de Pau-Or- thez durant sa formation, le na- tif de la région lensoise signe son premier contrat profession- nel dans le Béarn. Mais d’un commun accord avec le staff de l’époque, il est prêté une saison à Charleville-Mézières (Pro B) et l’année suivante, à Nanterre, qui évolue en Pro A et qui joue la Coupe d’Europe.« Ces deux expériences m’ont beaucoup servi. À 21 ans, je
n’étais pas forcément prêt à jouer en Pro B mais j’ai réussi à avoir un temps de jeu correct. À la fin de ces deux années de prêt, j’étais assez aguerri pour jouer à Pau-Orthez mais on n’est pas parvenu à se mettre d’accord sur le contrat et j’ai signé à Antibes, pour la saison 2019-2020. »
Une saison démarrée en trombe
Le jeune arrière vit une demi- année difficile sur la Côte d’Azur puisque le championnat est arrêté définitivement en mars, pour raisons sanitaires.
Ses productions sur le terrain sont assez irrégulières et il sent qu’il est temps de changer d’air. Il décide donc de répon- dre favorablement aux sollicita- tions de Manu Schmitt en si- gnant en Savoie. Et on peut dire qu’il a eu le nez fin. Freiné la saison dernière par un problè- me aux poumons qui l’a tenu éloigné des terrains pendant plus d’un mois, Corentin a re- trouvé l’intégralité de ses moyens physiques et il démarre en trombe cette saison, au sein
d’un groupe où il s’est tout de suite senti à l’aise.
« Dès les premiers entraîne- ments j’ai été très surpris de voir à quel point on arrivait à se passer la balle, à être au bon endroit au bon moment. J’avais rarement connu ça en présai- son. »
Le joueur couteau suisse de l’équipe
Les bons résultats et le jeu spectaculaire offert par Aix- Maurienne sont venus confir- mer ses bonnes impressions de départ et au fil des ren- contres, le nordiste est de- venu le véritable couteau suisse de Manu Schmitt.
« Pour soulager en pre- mière partie de sai- son, Eric Washing- ton et pour pallier l’absence de Lu- cas Beaufort, j’ai été amené à jouer sur des postes où il faut créer du jeu. Ce nouveau rôle me con- vient très bien et je dois dire que je prends beaucoup de
plaisir. » En m ê m e temps qu’il s’éclate sur le terrain, l ’ a r r i è -
re/meneur améliore aussi con- sidérablement ses statistiques.
En comparaison avec la saison dernière, il a gagné plus de q u a t r e minutes de
t e m p s d e j e u (26,6). Il a aussi fait doubler son n o m b r e d e points par match (9,2), son nombre de passes décisives (4,2). Son efficacité au tir s’est grandement améliorée autant à cour- te distance (45,5 %) qu’à trois points (44,4 %) et enfin, son évaluation est passée de 6 à 10,4. « C’est vrai que pour l’instant je vis une très belle saison. J’espère bien que nous allons continuer sur notre lancée. »
Eric BOUVIER
Corentin Carne. Photo le DL Thierry Guillot
Ménard : « Mon équipe a du potentiel »
Alexandre Ménard. Photo Rouen
L’ADVERSAIRE
AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET 3
% Vict. J. V. D.
1 SaintChamond 78,6% 14 11 3
2 ChalonsurSaône 71,4% 14 10 4
3 Nancy 64,3% 14 9 5
4 Antibes 61,5% 13 8 5
5 Boulazac 53,9% 13 7 6
6 VichyClermont 53,9% 13 7 6
7 Tours 53,9% 13 7 6
8 AIXMAURIENNE 53,9% 13 7 6
9 Blois 50% 14 7 7
10 SaintVallier 50% 14 7 7
11 Quimper 50% 14 7 7
12 SaintQuentin 42,9% 14 6 8
13 Nantes 42,9% 14 6 8
14 Lille 42,9% 14 6 8
15 Evreux 35,7% 14 5 9
16 Denain 36,4% 11 4 7
17 GriesSouffel 30,8% 13 4 9
18 Rouen 23,1% 13 3 10
LE CLASSEMENT
LA STAT
Avec en moyenne 8,2 interceptions par match, les hommes de Manu Schmitt sont en tête du classement de pro B dans cette statistique. À l’inverse, les rouennais sont avantdernier de ce classement, avec en moyenne 5,9 interceptions par match.
8,2
LES EFFECTIFS
7 - C. Sané Pivot - 2,07 m
22 - C. Carne Arrière - 1,95 m
10 - D. Peña Ailier - 1,98 m
47 - D. Ramseyer Ailier fort - 2,02 m
3 - C.Williams Meneur - 1,75 m
14 - F. Zerbo Pivot - 2,08 m
11 - J.J. Garcia Ailier fort - 2,01 m
23 - K. Moendadze Arrière - 1,91 m
2 - L. Beaufort Meneur - 1,92 m
21 - T. Tshikaya Ailier - 2,01 m
ROUEN
AIX MAURIENNE
90 - L. Bourhis Meneur - 1,77 m
12 - M. Cauwet Arrière 1,94 m
21 - B. Dessert Intérieur - 2,07 m
13 - B. Edwards Meneur - 1,98 m
7 - D. Gassaud Ailier fort 2,00 m
31 - I. Philmore Ailier fort 2,03 m
4 - M. Gomis Arrière - 1,94 m 30 - E. Bassoumba
Intérieur - 2,05 m
8 - P-E. Drouault Arrière - 1,94 m
76 - B. Injaï Arrière - 1,86 m
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4 AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET 5
GROS PLAN
L’association retrouve une bonne dynamique
Très impactés depuis deux ans, par les différentes périodes d’inactivité liées à la crise sanitaire, les jeunes basketteurs du bassin d’Aiguebelle et d’Aix-les- Bains sont revenus en nombre cette saison, pour reprendre leur activité favorite. L’association AMSB, présidée depuis 2019 par le très actif Sébastien Grolet, met tout en œuvre pour leur offrir les meilleures conditions de pratique.
Depuis 2019, Sébastien Grolet préside l’association AMSB. Photo Eric Bouvier
ÜPrésident, pouvez-vous nous expliquer les changements que vous êtes en train d’opérer au sein du club, pour
améliorer le niveau général des jeunes joueurs ?
« Il faut d’abord préciser que nous avons eu beaucoup de demandes de licences cette année. On pouvait craindre l’inverse après cette période d’incertitude mais je pense que nous avons profité des bons résultats de nos équi- pes de France aux Jeux Olym- piques. Aujourd’hui nous avons 430 licenciés au sein de nos différentes équipes, alors que nous en avions 393 en 2019. Je suis aussi très heureux du retour de Xavier
nase pour que nous puis- sions organiser notre stage de fin d’année. Il y a sûre- ment quelque chose à faire de ce côté-là. »
ÜÀ quel niveau évoluent les équipes de jeunes ?
«Il faut préciser que jusqu’ici, la vocation de l’association n’était pas de faire de la com-
pétition à outrance. On veut continuer à permettre aux jeunes qui le souhaitent de jouer pour le plaisir mais il faut aussi qu’on s’améliore pour que ceux qui veulent faire de la compétition, puis- sent jouer au meilleur niveau.
Dans un premier temps, nous voudrions que toutes les équipes évoluent au plus
haut niveau régional. Ce n’est pas le cas actuellement par- ce que nous avons un gros trou au niveau de la catégorie U15 mais si on veut qu’il y ait une vraie passerelle entre l’association et le centre de formation, les U15 doivent jouer au niveau national. On espère pouvoir le faire dans quelques années. On a aussi commencé à engager des équipes spécifiques de filles.
On veut leur donner plus de place au club, sur le long terme.»
ÜPour l’instant, peu de joueurs formés au club intègrent le centre de formation. Voulez-vous changer ça ?
«Oui, c’est un objectif com- mun que nous avons avec Ludovic Guibert, le directeur du centre. L’arrivée de Chris- tophe Deverrière va permet- tre de renforcer les liens qui existent entre les entraîneurs des deux structures. On est au départ d’un projet ambi- tieux qui mettra du temps à porter ses fruits mais si tout le monde tire dans le même sens, il n’y a aucune raison pour que ça ne fonctionne pas. »
E.B Lain à la présidence du club
professionnel parce que nous avons une volonté commune de faire progresser rapide- ment la structure, dans son ensemble. Dans cette opti- que, j’ai décidé d’embaucher un responsable technique et sportif expérimenté, en la personne de Christophe De- verrière (46 ans). Il a bien roulé sa bosse dans diffé- rents clubs régionaux et je pense que son expertise va beaucoup nous apporter.»
ÜQuelle est son analyse de la situation ?
« On sait que nous devons mettre les moyens sur le mini- basket. Il faut que nous recru- tions des éducateurs et que nous les formions correcte- ment. On va faire appel à toutes les forces vives de la structure, comme des an- ciens joueurs ou des jeunes du centre de formation qui veulent s’investir avec les pe- tits. On sait aussi qu’il faut qu’on se débrouille pour avoir plus de créneaux d’entraîne- ment le mercredi mais pour l’instant on est limité par le manque d’infrastructures. La mairie de Grésy-sur-Aix, que nous remercions grande- ment, va nous ouvrir son gym-
LES ESPOIRS
Apprendre au plus haut niveau
La trajectoire logique de la formation d’un jeune joueur de basket qui veut faire de sa passion, son métier, passe obligatoirement par le moment où il faut intégrer le groupe professionnel. C’est le cas cette année des trois Espoirs : Yegor Yegorov, Iliès Berbar et Tiam Gaultier. Coup de projecteur sur leur apprentissage du haut niveau.
F
raîchement débarqué en Savoie, après avoir évolué trois années en U18 au club de Charenton, Tiam Gau- thier (18 ans) fait partie des joueurs majeurs sur lesquels Ludovic Guibert, le coach des Espoirs d’AMSB s’appuie régu- lièrement cette saison. Puis- qu’il dirige aussi le centre de formation du club, c’est lui qui a fait venir Tiam et qui lui a fait signer son contrat d’aspirant.Lorsqu’un jeune joueur a la chance d’obtenir cette recon- naissance dans un club, c’est le signe qu’on lui fait confiance et qu’il possède les qualités pour aller régulièrement s’en- traîner avec les pros. Emma- nuel Schmitt l’a donc pris sous son aile depuis le début de saison. « Je suis très attaché à ce qu’il y ait de bonnes rela- tions entre le groupe pro et le centre de formation. C’est par là que j’ai commencé, au début de ma carrière d’entraîneur à
Chalon-sur-Saône. Il ne se pas- se donc pas une semaine sans que nous discutions avec Sté- phane Ruiz (le coach des U18) et Ludo Guibert pour parler de l’évolution des joueurs qu’ils voient au quotidien. En fonction des absences, nous avons tou- jours besoin de jeunes joueurs qui viennent faire le nombre durant nos entraînements. Les trois joueurs sous contrat sont quasiment toujours avec nous mais d’autres peuvent venir, au regard de leur investissement et de leur niveau du moment », indique l’entraîneur de l’équipe de Pro B.
« Au début, j’étais assez impressionné »
Pour Tiam, qui n’avait encore jamais été confronté aux pro- fessionnels, ce fut une vraie découverte. « Au début, j’étais assez impressionné. Mais com- me le staff est très proche de nous et que les joueurs m’ont tout de suite bien intégré, j’ai vite compris ce que j’avais à faire et ça se passe plutôt bien. J’apprends tous les jours. C’est vraiment une expérience in- croyable », décrit-il.
Ayant déjà vécu ça la saison dernière, le jeune pivot Yegor Yegorov, n’est plus vraiment im- pressionné lorsqu’il va se frot- ter à Fréjus Zerbo ou à Cheikh Sané mais il continue à emma- gasiner de l’expérience en es- sayant d’appliquer à la lettre, ce que le coach lui demande de
faire. « Quand on s’entraîne avec les pros, le niveau d’exi- gence est beaucoup plus élevé qu’en Espoirs. Si je fais une erreur, le staff va tout de suite me corriger. Il ne laisse rien passer. Ça nous oblige à être tout le temps concentré et à sortir de notre zone de confort. À ce niveau, il faut tout faire plus vite, il faut être très précis. On est souvent dans la difficul- té mais plus on s’entraîne plus ça devient automatique. Après il faut essayer de reproduire ça
en match avec les Espoirs et on se rend compte que ça nous apporte beaucoup. »
« Tous les joueurs sont sympas avec nous »
Le meneur, Iliès Berbar s’était lui aussi déjà confronté aux pro- fessionnels avant de se rompre deux fois les ligaments croisés. En retrouvant progressivement la plénitude de ses moyens physiques, il prend de plus en plus de plaisir à s’entraîner sous les ordres d’EmmanuelSchmitt. : « Il y a vraiment un groupe super cette année. Tous les joueurs sont sympas avec nous, que ce soit sur le parquet ou lors des déplacements que nous sommes amenés à effec- tuer. Personnellement, je vais plus naturellement vers les joueurs français parce que je suis un peu timide pour parler en anglais, mais franchement ça se passe vraiment très bien. »
E.B. Le meneur Iliès Berbar, au second plan à gauche, attentif aux consignes du coach. Photo Le DL Sylvain Muscio.
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LES ESPOIRS
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raîchement débarqué en Savoie, après avoir évolué trois années en U18 au club de Charenton, Tiam Gau- thier (18 ans) fait partie des joueurs majeurs sur lesquels Ludovic Guibert, le coach des Espoirs d’AMSB s’appuie régu- lièrement cette saison. Puis- qu’il dirige aussi le centre de formation du club, c’est lui qui a fait venir Tiam et qui lui a fait signer son contrat d’aspirant.Lorsqu’un jeune joueur a la chance d’obtenir cette recon- naissance dans un club, c’est le signe qu’on lui fait confiance et qu’il possède les qualités pour aller régulièrement s’en- traîner avec les pros. Emma- nuel Schmitt l’a donc pris sous son aile depuis le début de saison. « Je suis très attaché à ce qu’il y ait de bonnes rela- tions entre le groupe pro et le centre de formation. C’est par là que j’ai commencé, au début de ma carrière d’entraîneur à
Chalon-sur-Saône. Il ne se pas- se donc pas une semaine sans que nous discutions avec Sté- phane Ruiz (le coach des U18) et Ludo Guibert pour parler de l’évolution des joueurs qu’ils voient au quotidien. En fonction des absences, nous avons tou- jours besoin de jeunes joueurs qui viennent faire le nombre durant nos entraînements. Les trois joueurs sous contrat sont quasiment toujours avec nous mais d’autres peuvent venir, au regard de leur investissement et de leur niveau du moment », indique l’entraîneur de l’équipe de Pro B.
« Au début, j’étais assez impressionné »
Pour Tiam, qui n’avait encore jamais été confronté aux pro- fessionnels, ce fut une vraie découverte. « Au début, j’étais assez impressionné. Mais com- me le staff est très proche de nous et que les joueurs m’ont tout de suite bien intégré, j’ai vite compris ce que j’avais à faire et ça se passe plutôt bien.
J’apprends tous les jours. C’est vraiment une expérience in- croyable », décrit-il.
Ayant déjà vécu ça la saison dernière, le jeune pivot Yegor Yegorov, n’est plus vraiment im- pressionné lorsqu’il va se frot- ter à Fréjus Zerbo ou à Cheikh Sané mais il continue à emma- gasiner de l’expérience en es- sayant d’appliquer à la lettre, ce que le coach lui demande de
faire. « Quand on s’entraîne avec les pros, le niveau d’exi- gence est beaucoup plus élevé qu’en Espoirs. Si je fais une erreur, le staff va tout de suite me corriger. Il ne laisse rien passer. Ça nous oblige à être tout le temps concentré et à sortir de notre zone de confort.
À ce niveau, il faut tout faire plus vite, il faut être très précis.
On est souvent dans la difficul- té mais plus on s’entraîne plus ça devient automatique. Après il faut essayer de reproduire ça
en match avec les Espoirs et on se rend compte que ça nous apporte beaucoup. »
« Tous les joueurs sont sympas avec nous »
Le meneur, Iliès Berbar s’était lui aussi déjà confronté aux pro- fessionnels avant de se rompre deux fois les ligaments croisés.En retrouvant progressivement la plénitude de ses moyens physiques, il prend de plus en plus de plaisir à s’entraîner sous les ordres d’Emmanuel
Schmitt. : « Il y a vraiment un groupe super cette année. Tous les joueurs sont sympas avec nous, que ce soit sur le parquet ou lors des déplacements que nous sommes amenés à effec- tuer. Personnellement, je vais plus naturellement vers les joueurs français parce que je suis un peu timide pour parler en anglais, mais franchement ça se passe vraiment très bien. »
E.B.
Le meneur Iliès Berbar, au second plan à gauche, attentif aux consignes du coach. Photo Le DL Sylvain Muscio.
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EN DEHORS DU PARQUET
Juan José Garcia,
Dès qu’il en a l’occasion, JJ Garcia va découvrir en famille, les villes avoisinantes comme Annecy ou Lyoo et il prend beaucoup de plaisir à marcher dans la nature. Photo JJ Garcia.
A
u moment de l’annonce du recrutement de Juan Jose Garcia cet été, les supporters d’AMSB ne se dou- taient pas que ce joueur serait une si bonne pioche. Ses statisti- ques de la saison dernière, sous les couleurs du TAU Castello (11,3 points, 7 rebonds, 46 % au tir, 38 % à trois points et 14,2 d’évaluation) laissaient entre- voir qu’un joueur expérimenté et solide allait débarquer en Savoie mais personne n’aurait imaginé qu’au bout de treize journées dans le championnat de Pro B, il se positionnerait à la quatrième place du classement des rebon- deurs (8,5/match) et qu’il serait le septième joueur le mieux noté (16,9). Même si ces statistiquessont assez impressionnantes, ce n’est pas de ce côté-là qu’Em- manuel Schmitt estime la valeur de son joueur. « Avant de réussir à le faire venir chez nous, j’avais remarqué ses qualités. Il est très intelligent dans le jeu, toujours à la recherche du meilleur place- ment. C’est vraiment une pièce essentielle de mon équipe, par- ce qu’il est aussi précieux en attaque qu’en défense. Il cher- che toujours à effectuer le geste juste. Ça ne se verra pas forcé- ment dans les statistiques mais c’est hyper important. La petite passe rapide qui assure la conti- nuité du jeu, en contre-attaque, par exemple. Il cherchera rare- ment l’action d’éclat mais plutôt celle qui va servir au mieux à l’équipe », argumente le coach.
« Une chance pour ma femme et mes trois enfants de découvrir
un autre pays, une autre culture »
Toujours souriant, toujours pro- che de ses coéquipiers pour les aider à progresser, le Domini- cain s’est parfaitement adapté au nouveau contexte dans le- quel il devait évoluer. Après avoir joué presque dix ans dans le
championnat espagnol, ce n’était pourtant pas évident de changer complètement ses ha- bitudes. « C’est une très belle opportunité pour moi. C’est aus- si une chance pour ma femme et mes trois enfants de découvrir un autre pays, une autre culture, d’apprendre le français. On est vraiment très heureux de se le- ver le matin et d’admirer les montagnes », indique-t-il.
Comme le ferait n’importe quel papa, c’est lui qui dépose tous les matins ses progénitures à l’école. Dès qu’il en a l’occasion, il va découvrir en famille, les villes avoisinantes comme Anne- cy ou Lyon et il prend beaucoup de plaisir à marcher dans la na- ture.
Originaire de République domi- nicaine, il est un peu surpris par le climat savoyard mais ses en- fants adorent assister à l’évolu- tion des paysages montagnards.
« Lorsqu’il y a eu les premières chutes de neige sur le Revard, ils ont absolument voulu monter pour la toucher. Ils étaient exci- tés comme des puces. Mais on ne se doutait pas qu’il pouvait faire si froid là-haut. Avant d’y retourner, on prendra garde de s’acheter des vêtements adap- Fraîchement débarqué du
championnat de D2
espagnol, Juan Jose Garcia, intérieur dominicain de 32 ans, a su s’adapter rapide- ment au climat savoyard, tout comme sa famille, qui est finalement ravie de pouvoir admirer tous les jours les montagnes enneigées.
TERRITOIRE D’EXCEPTION
La communauté d’agglomération de Grand Lac représente plus de 75.000 habitants.
Elle intervient sur 3 domaines : les services
à la population, l’aménagement et le développement du territoire ainsi que la protection de
l’environnement.
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AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET 7
une valeur sûre
Favoriser l’entrepreneuriat dans le milieu sportif
MariePierre MontoroSadoux, présidente de ChambéryGrand Lac économie et Xavier Lain, président d’Aix Maurienne Savoie Basket (AMSB) ont signé, mardi 14 décembre, une convention de partenariat entre leurs structures.
En effet, les synergies possibles entre les deux entités sont multiples. Ce partenariat contribuera d’abord à l’émergence de startups en sensibilisant les joueurs à l’entrepreneuriat.
Car il est fréquent que les joueurs professionnels souhaitent créer leur entreprise en sortie de carrière et
l’accompagnement est essentiel pour sécuriser ces projets.
Cette collaboration a également pour but de permettre aux porteurs de projets et entrepreneurs innovants de l’incubateur Savoie Technolac, de tester leur produit ou service auprès des joueurs, de l’équipe encadrante et des partenaires d’AMSB.
Le dernier objectif est de faciliter les connexions entre les startups de l’incubateur et le club d’entreprises partenaires d’ASMB, à travers du mentorat, du financement ou des
opportunités d’affaires. Le but est aussi de créer des partenariats spécifiques lors
d’événements, qu’ils soient à l’incubateur de Savoie Technolac, lors des matchs ou en
dehors.
Ce partenariat a été signé le mardi 14 décembre.
tés », poursuit le tren- tenaire.
Même s’il s’est déjà essayé à faire du ski en Espagne, Juan Jo- se préfère ne pas prendre le risque de se blesser en prati- quant ce genre de sport.
Amateur de foot et de tennis
En dehors du basket, il adore jouer au foot et surtout au tennis.
Niveau culinaire, il est toujours très attiré par les plats typiques de son pays, que sa fem-
me continue de lui cuisiner régu- lièrement.
Il adore la « bandera dominica- na » qui est composée de riz, de haricots rouges accompagnés de saucisses ou de bœuf. « J’ai beaucoup de plaisir à manger un bon repas entre amis. Je suis adepte de vin rouge mais je n’en bois pas souvent parce que je dois faire attention à mon physi-
que. Les fêtes de Noël sont une bonne occasion pour faire une petite entorse à mon hygiène de vie. Les gens du coin m’ont beaucoup parlé des plats typi- ques de la Savoie. Je connais la fondue et la raclette mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’y goûter. Je vais le faire dès que possible », assure-t-il.
Que ce soit sur ou en dehors
du parquet, tout le monde loue les qualités humaines de Juan Jose. Pour son entraîneur, c’est vraiment très agréable de le cô- toyer au quotidien. « C’est quel- qu’un de très bien élevé, de très respectueux et qui donne tout sur le terrain. C’est un homme qui a de vraies valeurs et ça me plaît beaucoup. »
E.B.
Originaire de République Dominicaine, il est un peu surpris par le climat savoyard mais ses enfants raffolent de voir l’évolution des paysages montagnards.
Photo JJ Garcia
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