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Le dividende fait la différence PAR

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(1)

4,20 € - N°2104 DU 3 MAI 2014

LES RISQUES

NOS RÉPONSES

« Vendre en mai !»

Un vieux dicton boursier qui ne doit pas être oublié.

Pour vous prémunir contre les dangers, voici les meilleures pistes à suivre.

PAGES 2, 26 ET 27

CAC 40

HUIT NOUVELLES PUBLICATIONS

Vingt-cinq des 40 sociétés de l’indice phare ont dévoilé

leurs trimestriels. Cette semaine, Orange et BNP Paribas ont suscité les plus fortes réactions, à la hausse

et à la baisse. PAGES 6 À 9

INTERVIEW SANOFI

Le patron du laboratoire pharmaceutique, Chris Viehbacher, qui a mis le groupe sur la voie de l’inno- vation, revient sur sa straté-

gie de partenariats et sur l’utilisation de la trésorerie

de la société. PAGE 7

ALSTOM

RÉDUIT AU TRANSPORT

General Electric a fait une offre sur la partie Energie d’Alstom. D’autres acteurs pourraient en faire autant.

Seul Alstom Transport res- terait coté à Paris. PAGE 5

En euros

2009 2010 2011 2012 2013 .14 29,76

CRÉDIT AGRICOLE

INVESTIR DANS

LES CAISSES RÉGIONALES

Injustement sanctionnées en Bourse pendant la crise financière, les Caisses régionales du Crédit Agricole ont amorcé un rebond. La valorisation des 13 caisses cotées reste toutefois très faible. Plu- sieurs raisons incitent à se constituer un panier de ces valeurs de fond de porte- feuille, source de rendement.

PAGE 18

FRANCE : 4,20 € - BELGIQUE ET LUXEMBOURG : 4,70 € - DOM RÉUNION : 5,65 € - MAROC : 50 DH - SUISSE : 8,30 FS - TOM : 1.400 XPF - ZONE CFA : 4.200 CFA - ANDORRE : 4,70 € - IMPRIMÉ EN FRANCE.

LE CAC 40 AUX PORT ES

DES

4.500

L’éolien en mer UNE FILIÈRE INDUSTRIELLE FRANÇAISE EN DEVENIR

L

es éoliennes sont devenues familières dans les campagnes françaises, mais il faudra attendre la fin de la décennie pour que des parcs produisent leurs premiers mégawatts

d’électricité au large de nos côtes. En Europe, le Royaume-Uni est pour l’ins- tant le pays le plus avancé. Quatre grandes entreprises cotées à la Bourse de Paris se sont déjà lancées dans la course pour ce qui pourrait

devenir une nouvelle filière industrielle fran- çaise. EDF, associé à Alstom pour la technolo- gie, a déjà remporté en 2012 trois des quatre appels d’offres français, Iberdrola et Areva ayant gagné le parc de Saint- Brieuc. Un deuxième appel d’offres est toujours en cours, pour lequel s’affrontent les tandems EDF- Alstom et GDF Suez (grand perdant de 2012)-Areva. PAGES 24 ET 25

NUMÉRO SPÉCIAL ISF ET IR

N°2042 N°10330 * 17

état civil

DÉCLARANT 1 Monsieur Madame

DÉCLARANT 2

Nom

Nom de naissance

Prénoms

Date de naissance Lieu de naissance

département commune ⁄ pays

département

Si vous souhaitez voir figurer votre nom de naissance sur nos courriers, cochez la case > . . . .. . . .. . . .. . . .. . . .. . . .. . . .

adresse au 1er janvier 2013

Adresse numéro rue

code postal

commune

Appartement numéro étage escalier

bâtiment résidence

Statut propriétaire locataire hébergé gratuitement nom du propriétaire

changements d’adresse

Déménagement en 2012 Indiquez votre adresse au 1

er janvier 2012 et la date du déménageme nt

Adresse

RUE

Appartement ÉTAGE

ESC. BÂT.

RÉSIDENCE

Statut PROPRIÉTAIRE

LOCATAIRE HÉBERGÉ GRATUITEMENT

Déménagement en 2013 Indiquez votre adresse actuelle et la date du déménageme nt

Adresse

RUE

Appartement ÉTAGE

ESC. BÂT.

RÉSIDENCE

Statut PROPRIÉTAIRE

LOCATAIRE

HÉBERGÉ GRATUITEMENT

contribution à l’audiovisuel public

Si aucune de vos résidences (principale ou secondaire) n’est équipée d’un téléviseu

r, cochez la case

signature du ou des déclarants Tél :

Mél :

Si vous déposez la déclaration au titre d’un mandat, cochez la case et apposez votre cachet

13

DÉCLARATION DES REVENUS 2013

Envoyez votre déclaration au centre des finances publiques de votre domicile

ou déclarez sur impots.gouv.fr.

services gestionnaires situation et charges du foyer fiscal DIRECTIONGÉNÉRALE

DESFINANCESPUBLIQUES

Vous déposez une déclaration pour la première fois Cochez >

Vous avez déjà déposé une décla

ration. Indiquez : N° FIP >

N° fiscal >

N° fiscal du conjoint >

numéros présents sur la déclaration de revenus ou sur votre dernier avis d’impôt

N° 2725

N° 11284 * 14

13

DIRECTIONGÉNÉRALEDESFINANCESPUBLIQUES

Monsieur Madame

Monsieur Madame

Nom . . . .. . . .

Nom de naissance . . Prénoms . . . .. . . .

Date de naissance . . Lieu de naissance . .

Dépt Commune

Dépt Commune

B ı CHANGEMENT D’ADRESSE EN 2012

: ADRESSE AU 1ER JANVIER 2012 Numéro et rue . . .

Résidence

Bât. Esc. Étage Appart.

Commune

A ı ADRESSE AU 1ER JANVIER 2013

Numéro et rue . . .

Appartement . . . .. Résidence

Bât. Esc. Étage Appart.

Commune . . . .. . . . . Code postal

Commune

IMPÔT DE SOLIDARITÉ SUR LA FORTUNE 2013

Si vous avez un patrimoine net taxable supérieur ou égal à 2,57 millions d’euros au 1er janvier 2013, remplissez cette déclaration et les annexes.

Renvoyez un exemplaire de votre déclaration au centre des finances publiques (service des impôts des particuliers) de votre domicile au 1er janvier 2013,

au plus tard le 17 juin 2013

, accompagné du paiement de votre impôt .

Pour tous renseignements, connectez-vous sur impots.gouv.fr ou adressez- vous à votre centre des finances publiques.

20 21

22 23

24 25 10

11 12

13 14

15

6

VOTRE ADRESSE VOTRE ÉTAT CIVIL

Écrivez en lettres majuscules

Impôts

Les clés

pour payer moins

LA COTE COMPLÈTE

Tous les cours de référence calculerpour votre ISF

PAGES H À L

ACTIONS

Tout savoir sur la nouvelle

taxation des plus-values

PAGE C

NICHES FISCALES

Celles qui sont plafonnées, celles qui ne le sont pas

PAGE D

COMMENT ÉVALUER SES BIENS

Immobilier, professionnels,

actions…

PAGES E À G

LES NOUVEA UTÉS

PAGES B ET E

DOSSIER DE 12 PAGES

AU CENTRE DU JOURNAL

(2)

Investir-Le Journal des Finances N°2104 3 MAI 2014

2 stratégie

Le dividende fait la différence

Jugés indécents pour les uns, désuets pour les autres, le dividende et son corollaire, le thème des valeurs de rendement, permettent de réaliser l’un des meilleurs placements boursiers.

L

e dividende est un sujet tou- jours tabou en France. Nous en avons encore eu la preuve lundi. En plein suspense con- cernant l’avenir d’un des fleurons de l’industrie française, Alstom, dont 70 % de l’activité risque de tomber entre les mains de l’américain Gene- ral Electric ou de

l’allemand Siemens dans un mois(lire pp. 4 et 5), Manuel Valls n’a rien trouvé d e m ie u x q ue d e s t i g m a t i s e r l e s entreprises françai- ses distribuant des dividendes.

Notre nouveau Premier ministre a profité d’un discours sur le pacte de responsabilité face à un parterre de préfets pour mettre en garde les entreprises qui profiteraient des allé- gements de cotisations pour distri- buer des dividendes. Je cite :« Je vais être très clair : les marges dégagées par les entreprises doivent servir à l’investis- sement et à l’emploi, elles n’ont évidem- ment pas vocation à être consacrées aux dividendes versés aux actionnaires ou à la rémunération des dirigeants. »

L’heure est pourtant grave et elle n’est sûrement pas au clivage entre salariés et actionnaires. Leurs intérêts convergent. Faute d’actionnaires français, il y aura encore moins

d’entreprises françaises et, donc, d’emplois dans l’Hexagone… Les actionnaires veulent, comme les sala- riés, des sociétés en bonne santé.

Non, il n’est pas honteux de toucher un dividende. Personne ne s’offusque – Manuel Valls non plus – quand les banques réclament des intérêts lors- qu’elles prêtent de l’argent à une entre- prise.

Le dividende, ce n’est pas non plus de la spéculation. Il est là p o u r f i d é l i s e r l’actionnaire sur le long terme. Au pas- sage, il est à noter que la plupart des entreprises dont l’Etat est actionnaire sont celles qui distribuent les plus gros dividendes…

Le dividende est juste essentiel. Il représente près de la moitié des gains boursiers depuis fin 1987. En intégrant les coupons, le Cac 40 serait en effet aux alentours de 10.000 points aujourd’hui, contre 4.500 sans. Au sein de l’indice phare de la Bourse de Paris, les valeurs offrent un rende- ment moyen de 3,4 % au titre de l’exer- cice 2013 distribué en 2014. Neuf vont même jusqu’à offrir plus de 4 %. C’est le cas de GDF Suez (7,9 %), mais aussi d’Orange, de Vivendi, de Bouygues, de Veolia Environnement, de Total, d’Unibail-Rodamco, d’EDF et d’Axa. Le

secteur des télécoms et desutilitiesest donc bien représenté. Seuls Alcatel- Lucent et Alstom ne distribueront rien cette année…

PourInvestir, une valeur est dite

« de rendement » lorsqu’elle offre au

moins 2,5 %. Mais ce critère subjectif évolue dans le temps et dépend de l’inflation (actuellement proche de zéro dans la zone euro) et de la renta- bilité des autres placements : livret A à 1,25 %, assurance-vie en euros à 2,7 %

Un an auparavant, nous avions fixé ce seuil à 3,5 %, par exemple.

Avec les valeurs de rendement, il est possible de gagner beaucoup d’argent si vous les sélectionnez bien.

C’est en effet une excellente piste d’investissement(pp. 26 et 27). L’Inves- tir 10 Rendement gagne, ainsi, déjà plus de 10 % depuis le début de l’année, si bien que son gain s’élève à 276 % depuis sa création, fin 2003, quand, sur la même période, le Cac 40 pro- gresse de seulement 26 % et de 82 % dividendes réinvestis(p. 12).

Depuis mi-avril, les entreprises ont commencé à distribuer leur divi- dende. Ce phénomène va continuer jusqu’à fin juin(lire agenda pp. XVII et XIX). Profitez-en. fmonnier@investir.fr

« LES VALEURS DU CAC 40

OFFRENT DU 3,4 % »

CAC 40

CERTIFICAT

INVESTIR 10 DJ STOXX 600 DOW JONES NASDAQ

COMPOSITE

NIKKEI 225

4.458,17 +0,33

%

108,54 +1,57

%

337,76 +1,28

%

16.538,55 +1,08

%

4.135,67 +1,47

%

14.457,51 +0,20

%

ARBITRAGES NOS SCÉNARIOS POUR

L’ENSEMBLE DE L’ANNÉE 2014

60 %

30 %

10 %

PROBABILITÉ D’UN CAC 40 AU-DESSUS DE 4.600 POINTS

AU-DESSOUS DE 4.000 POINTS ENTRE 4.000

ET 4.600 POINTS

VALEUR

NOUVEAU CONSEIL Conseil précédent (date du conseil)

ORANGE Acheter en baisse (17-3-2014)

ACHETER

SAFT Ecart

(22-3-2013) ACHAT SPÉCULATIF WENDEL ACHETER EN BAISSE

(27-3-2014) ACHETER CATERING

INTER.S.

Conserver (7-2-2014) ACHAT SPÉCULATIF MÉDITERRANÉECLUB

Conserver (31-5-2013) VENTE PARTIELLE ALSTOM Achat spéculatif

(23-1-2014) CONSERVER

PALMARÈS DES PLUS FORTS RENDEMENTS

DU CAC 40, DU SRD ET DU SRD VALEURS MOYENNES NOS CHANGEMENTS DE CONSEIL

GDF SUEZ ABC ARBITRAGE FONCIÈRE DES MURS ALTAREA

ORANGE NEOPOST AFFINE R.E.

NEXITY TOUR EIFFEL MAROC TELECOM FONCIÈRE DES RÉGIONS TOTAL GABON TOUAX

M6-MÉTROPOLE TV MERCIALYS FONCIÈRE LYONNAISE SWORD GROUP VEOLIA ENVIRONNEMENT VIVENDI

RALLYE ICADE

HSBCFONCIÈRE DEV. LOGEMENTS

8,37,8 7,5 7,46,9 6,66,4 6,2 6,26 5,75,7 5,5 5,55,5 5,45,3 5,25,2 5,25 55

0,401,50 1,55 0,8010 3,900,97 2 3,200,53 4,2025 1,10 0,850,91 2,031 0,701 3,671,89 0,371,05 Rendement 2013 (en %) Dividende 2013 (en €)

LE DIVIDENDE, UN ÉLÉMENT DÉTERMINANT POUR VOTRE PORTEFEUILLE SURTOUT SI LES VALEURS DE RENDEMENT SONT BIEN SÉLECTIONNÉES

En 2013

Depuis fin 2003

Rendement

Cac 40 dividendes

réinvestis Cac 40

+ 10,5% + 5% + 4,5%

+ 275,9% + 81,9% + 26,1%

Cours arrêtés au 30-4-2014.

LES PISTES D’INVESTISSEMENT

PARFRANÇOIS MONNIER

DE BONS RÉSULTATS TRIMESTRIELS ET DES OPA EN SOUTIEN

î

RÉVISIONS À LA HAUSSE DES PROFITSAprès un début poussif, les résultats américains se révèlent excellents ; la tendance s’est com- plètement retournée au cours des derniers jours. Les analystes atten- dent désormais une hausse de 3,4 % des profits au premier trimestre pour les sociétés du S&P 500, alors que les mêmes experts tablaient sur une baisse de 1 % encore, mi-avril. Le taux de bonnes surprises a donc été porté de 50 % à 71 %. Les trois

quarts des entreprises ayant déjà publié, ce taux ne devrait plus beau- coup évoluer. Les résultats ne sont pas aussi bons en France, mais ils sont rassurants. Une bonne moitié des entreprises du Cac 40 ont déjà présenté leurs comptes, et dans seulement 28 % des cas elles ont dé çu ( l ire pp. 6 à 9 ) . Da ns ce co n texte, je re lève à p l us de 4.600 points l’objectif de cours du Cac 40 pour la fin de l’année, contre plus de 4.500 initialement.

î

ALSTOM, LAFARGE, PUBLICIS ET L E S A U T R E S L e s g r a n d e s manœuvres se poursuivent à la Bourse de Paris (pp. 4 et 5). Cette fois, c’est Alstom qui pourrait dispa- raître, du moins 70 % de son activité, faute d’une bonne stratégie indus- trielle depuis plus d’une décennie.

î

IMPÔTSLa facture sera doulou- reuse. Investir vous aide à remplir au mieux vos déclarations d’impôt sur le revenu et d’ISF, afin de profiter des derniers avantages (pp. A à G).

(3)

top-flop 3

LES VALEURS QUI FONT L'UNANIMITÉ

ARCELORMITTAL

(11,70 €, MT)

Le numéro un mondial de la sidérur- gie, qui publiera ses résultats trimes- triels le 9 mai, a fait récemment l’objet d’inquiétudes sur sa capacité à réaliser ses objectifs de marge qui dépendent de l’évolution du cours du minerai de fer. Le titre a perdu 10 % depuis notre conseil du 18 janvier.

¡Nous restons acheteurs pour jouer la légère reprise d’activité. Viser 15 €.

ERYTECH

(13,56 €, ERYP)

Le titre de la biotech, entrée en Bourse il y a un an, s’est envolé de 38 % depuis notre conseil de janvier dernier. Erytech, qui a mis au point, à l’échelle industrielle Graspa, un sys- tème d’encapsulation dans les glo- bules rouges d’une enzyme capable d’affamer les cellules tumorales, va publier au second semestre les

PLUS FORTES HAUSSES BOURSE DE PARIS PLUS FORTES BAISSES

ALSTOM + 10,2

%

ORANGE + 9,3

%

BOUYGUES + 6,8

%

EDF – 4,3

%

BNP PARIBAS – 4,7

%

VEOLIA ENVIRONNEMENT – 5,4

%

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2014

MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE FIDÉLISATION DES ACTIONNAIRES

L’Assemblée Générale 2014 de GDF SUEZ, présidée par Gérard Mestrallet, Président-Directeur Général, s’est tenue le 28 avril 2014.

Toutes les résolutions proposées ont été adoptées

Dividendefixéà1,50europaractionpourl’exercice2013(détachement du solde de 0,67 euro par action le 30 avril 2014 pour une mise en paiement le 6 mai 2014)

Mise en place d’un dividende majoré de 10% pour récompenser et encourager la fidélité des actionnaires

Pionnier dans le vote par internet, GDF SUEZ a permis au plus grand nombre d’actionnaires de voter.

18000

votants pré-AG, dont plus de la moitié

par internet

Agenda 2014

Réunions d’actionnaires : - 5 juin : Rennes

- 10 juin : Lyon

Résultats du 1ersemestre : 31 juillet

©CyrilleDUPONT/ProvalysenmeraulargedeSaint-Nazaire ©ThePHOTOSByPeopleForPeoplecontest2013-Groupindustrialsites

Dividende majoré

Pour les actionnaires inscrits

+10%

au nominatif pur ou administré depuis au moins 2 ans en continu

0 800 30 00 30

Votre confiance est un atout stratégique pour le développement de GDF SUEZ et une source de fierté. Merci de votre fidélité.

Gérard Mestrallet,

Président-Directeur Général de GDF SUEZ

Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse et la retransmission de l’Assemblée Générale en différé sur gdfsuez.com

Retrouvez toutes les modalités pratiques sur www.gdfsuez.com/actionnaires ou appelez Inscrivez vos titres au nominatif pur ou

administré avant le 31.12.14 pour bénéficier en 2017 de la 1èremajoration du dividende à distribuer au titre de 2016.

le flop le top

résultats de l’essai européen de

phase III dans la leucémie myéloïde.

S’ils sont positifs, la société déposera un dossier d’enregistrement dans l’optique d’une commercialisation fin 2015.

¡Erytech dispose déjà de partena- riats (avec notamment le groupe italien Recordati en Europe, acteur de référence dans la lutte contre les maladies orphelines) qui valident la qualité de sa technologie. Achat maintenu avec un objectif relevé de 14 € à 17 €.

CE TABLEAU REGROUPE LES VALEURS POUR LESQUELLES « INVESTIR », LE CONSENSUS DES ANALYSTES ET L’ANALYSE GRAPHIQUE AFFICHENT

UN CONSEIL IDENTIQUE

VALEUR À LA VENTE

NOMBRE DE SEMAINES DE CONSEILS UNANIMES À LA VENTE 1 PEUGEOT SA

VALEURS À L’ACHAT

NOMBRE DE SEMAINES DE CONSEILS UNANIMES À L’ACHAT 18 RUBIS

17 GROUPE EUROTUNNEL 14 UBISOFT ENTERTAINMENT 12 ICADE

12 ORPÉA 12 TECHNICOLOR 11 CASINO

11 EUTELSAT COMMUNICATIONS

7 TOTAL

6 ERAMET

5 MAUREL & PROM

4 CGG

3 SODEXO

2 AIR LIQUIDE

2 BOLLORÉ

2 EULER HERMES 2 GENERAL ELECTRIC 2 ILIAD

2 IPSEN

2 PARIS ORLÉANS 2 SANOFI

2 SCHNEIDER ELECTRIC

2 SCOR

2 TECHNIP

1 ARKEMA

1 FAURECIA

INNOVEOX

La société qui a mis au point un pro- cédé pour transformer en eau et en énergie les déchets dangereux a modérément séduit les investisseurs institutionnels. Le prix a été fixé à 8 €, dans le milieu de la fourchette, per- mettant de lever 14,3 millions. 65,7 % des titres ont été alloués aux particu- liers. Première cotation le 7 mai.

¡Acheter à titre spéculatif (ALIOX).

MAINSTAY

La société irlandaise qui développe un appareil contre la lombalgie a levé 18 millions d’euros. Le prix a été fixé à 21,15 € par action, dans le bas de la four- chette. Les actionnaires historiques s’étaient engagés à investir 8 millions.

Les particuliers n’ont quasiment pas participé à l’offre. Le titre est resté sta- ble pour ses premiers pas en Bourse.

¡Rester à l’écart (MSTY).

LE SUIVI DES INTRODUCTIONS

(4)

Investir-Le Journal des Finances N°2104 3 MAI 2014

4 événement

Les opérations financières se multiplient à la Bourse de Paris

ACCÉLÉRATION Si l’actualité est, bien sûr, dominée par le probable démantèlement d’Alstom, dont seule la branche Transport resterait indépendante, d’autres opérations ont animé la cote au cours des derniers mois.

Nous faisons le point sur les opérations en cours et revenons, en particulier, sur les interrogations que suscitent les deux grands « mariages entre égaux » : Publicis-Omnicom et Lafarge-Holcim.

Vers l’émergence d’un Alstom réduit au transport

M

ercredi, Alstom a précisé que General Electric avait fait une offre ferme sur le pôle Energie du groupe. Elle va être étudiée jusqu’à la fin du mois de mai.

D’ici là, d’autres groupes pourraient déclarer leur flamme. En quatre points, nous décrivons la situation.

1. Une offre de General Electric qui démantèle le géant français

L’offre limitée de l’américain sur la seule partie Energie d’Alstom abouti- rait de fait à une division en deux parties fortement inégales du groupe. C’en est donc fini de l’ambi- tion de Patrick Kron de sauver Als- tom et d’en faire un des géants mon- diaux de l’énergie et des transports.

La disparition d’un des fleurons de l’industrie française est ainsi actée.

Il ne sera plus qu’un acteur de ce dernier métier, probablement le plus emblématique pour le grand public mais le moins important tant en chiffre d’affaires qu’en nombre de salariés. En ce qui concerne les actionnaires, la proposition améri- caine est arrivée au bon moment et a permis au cours de fortement s’apprécier, ces deux dernières s e m a i n e s . Av e c u n e o f f r e d e 12,35 milliards d’euros pour le pôle Energie, Alstom Transport pourrait restaurer une marge de manœuvre importante en remboursant sa dette, que nous estimons autour de 4 mil- liards d’euros. Le solde, que l’on peut évaluer à quelque 8 milliards d’euros, permettrait de verser aux actionnai- res une soulte d’environ 26 € au maximum par action tout en conser- vant la part Transport.

Si l’offre de General Electric est retenue – le conseil d’administration d’Alstom doit se prononcer avant la fin du mois – le nouvel Alstom emploierait 27.000 personnes, con- tre 93.000 pour le groupe actuel, dont 9.000 personnes en France, contre 18.000 aujourd’hui. Il serait présent dans 60 pays, et son chiffre d’affaires serait voisin de 5,5 mil- liards d’euros. Par ailleurs, il resterait coté à Paris, avec son siège social à Saint-Ouen. A l’inverse, il est fort pro- bable qu’il sortirait de l’indice Cac 40.

2. Siemens en embuscade

Si le projet envisagé avec General Electric ne permet pas à Alstom de

solliciter d’autres offres, ce dernier conserve toutefois le droit de répon- dre à des offres non sollicitées pour la reprise de l’ensemble des activités énergie. Or l’allemand Siemens s’est déjà déclaré. Il aura donc un accès équitable à l’information, afin de for- muler une offre ferme s’il le souhaite.

Il n’est pas certain que l’industriel allemand ait réellement intérêt à ini- tier une telle opération, qui ne serait probablement pas bien accueillie par le marché, à un moment où son groupe cherche plutôt à réduire son image de conglomérat. Mais cette offre semble avoir la préférence du gouvernement.

3. Le gouvernement mis devant le fait accompli

Alors que Patrick Kron, dans l’entre- tien qu’il nous avait accordé à la fin de l’an dernier, souhaitait vendre des actifs non stratégiques et ouvrir le capital d’Alstom Transport pour faire entrer du cash dans l’entreprise afin de faire face au ralentissement constaté dans les centrales thermi- ques, il a très vite changé son fusil d’épaule. En fait, il négociait depuis plusieurs semaines déjà avec General Electric, et c’est très tardivement que

le gouvernement en a été informé.

Alors que, en 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie, avait réussi à sauver Alstom, le gouverne- ment actuel ne pourra pas en faire autant. Toutefois, il reste vigilant, et il est prévu qu’Alstom dialogue avec lui pendant ses négociations. Quant à la préférence que le ministre de l’Econo- mie pourrait faire entendre entre General Electric et Siemens, la situa- tion est complexe. Le choix de la nationalité européenne paraîtrait naturel, sauf que c’est avec Siemens que la casse sociale pourrait être la plus importante.

4. Bouygues enfin débarrassé d’un fardeau

A la fin de 2013, en pleine débâcle boursière d’Alstom, le groupe Bouygues, actionnaire à 29,3 % du groupe spécialisé dans l’énergie et le transport, prenait la décision de déprécier sa participation. Ainsi, il ramenait le prix à 34 € par action, contre un ticket d’entrée de l’ordre de 50 €. La perte est donc déjà dans les comptes du constructeur, et, de fait, l’offre de General Electric arrive au bon moment. S’il récupère une soulte de 26 € par action Alstom et

conserve une participation équiva- lente dans Alstom Transport, le groupe s’en tirera plutôt bien. Sur- tout, rétrospectivement, la firme diri- gée par Martin Bouygues doit se féli- citer de l’échec du rapprochement d’Alstom avec Areva, qui avait été envisagé par Patrick Kron dans la seconde moitié des années 2000.

Pour autant, Bouygues n’avait pas eu ensuite de marge de manœuvre suf- fisante pour réinjecter des capitaux dans Alstom, à cause de son dévelop- pement dans la téléphonie. De son côté, Patrick Kron n’a pas disposé de toutes les ressources nécessaires pour redéployer son groupe.

Après son échec dans le rachat de SFR, Bouygues a besoin de capitaux pour redéployer son pôle Téléphonie et faire face à une concurrence de plus en plus forte dans ce domaine.

La vente partielle de la participation dans Alstom est donc une aubaine.

D’ailleurs, les investisseurs ne s’y sont pas trompés. Le cours de Bourse a fortement progressé, dans le sillage de celui d’Alstom.

La position d’Investir

Le redressement de la branche Ener- gie aurait été très difficile et long.

L’offre de General Electric n’est donc pas une mauvaise chose pour ce pôle. Il en va de même pour l’emploi, d’autant que les complémentarités entre les deux groupes sont impor- tantes. Un mariage avec Siemens n’apporterait pas la même garantie.

Comme nous l’avons signalé plus haut, les dégâts auraient été impor- tants.

En outre, la cession de l’Energie permet à Alstom Transport de totale- ment se désendetter. Cela va consi- dérablement le renforcer et lui per- mettra d’être un acteur mondial majeur de ce secteur. L’urbanisation est partout à l’œuvre dans le monde, ce qui assure des débouchés de long terme dans les transports et l’organi- sation des flux des grandes villes.

JEAN-LAURENT MAUREL

NOTRE CONSEIL

CONSERVER ALSTOMqJusqu’à la fin du mois, le groupe est susceptible de recevoir des offres plus généreu- ses. Objectif : 34 € (ALO).

ACHETER BOUYGUES,qui est en pleine restructuration de son pôle Téléphonie et qui, lui aussi, profite- rait d’une offre plus avantageuse sur Alstom. Objectif : 37 € (EN).

ALSTOM AC TUEL Chiffre d’aff aires

20,3 Effectifs Mds€

93.000

Effectifs Fran ce

18.000

L’ACTION PROFITE DES PERSPECTIVES DE DÉMANTÈLEMENT

RACHAT PA R GE Chiffre d’aff aires

≈ 15 Effectifs Mds€

66.000

Effectifs Fran ce

9.000

ALSTOM TR ANSPORT Société qui restera coté e à Paris

Chiffre d’aff aires

5,5 Mds€

Effectifs

27.000

dans 60 pays Effectifs Fran ce

9.000

+ 21 %

Depuis le

23 avril 2014 Par rapport

au plus-bas de 2014

ALSTOM AC TUEL Chiffre d’aff aires

Mds€

Effectifs Fran ce

PERSPECTIVES DE

ALSTOM TR ANSPORT Société qui restera coté e à Paris

+ 21 %

+ 58 %

Après l’opération

ÉVOLUTION BOURSIÈRE

(5)

événement 5

Les opérations financières se multiplient à la Bourse de Paris

Actionnaires de SUEZ ENVIRONNEMENT COMPANY participez à votre Assemblée Générale Mixte

2, place de la Défense - 92053 Paris La Défense

Jeudi 22 mai 2014 à 15h au CNIT

Pour participer à cette Assemblée, vous devez justifier de votre qualité d'actionnaire à la date du lundi 19 mai 2014, à zéro heure (heure de Paris).

Avec VOTACCESS vous avez la possibilité d'utiliser Internet pour demander votre carte d'admission à l'Assemblée, donner pouvoir ou voter jusqu'au 21 mai à 15h.

www.suez-environnement.fr Relations actionnaires

L'Assemblée sera retransmise en direct sur notre site internet. Vous pourrez également retrouver sur ce site l'intégralité des informations relatives à l'Assemblée Générale, et notamment les conditions de participation, l'ordre du jour, les comptes annuels et le texte des résolutions.

(rubrique Finance /Assemblée Générale) Pour toutes questions,

n'hésitez pas à nous contacter :

actionnaires@suez-env.com

(*) sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale, dividende de 0,65 € par action, versé en numéraire et détaché le 26 mai.

Prochains rendez-vous:

29 mai: mise en paiement du dividende (*) 27 mai: réunion d'actionnaires à Grenoble

17 juin: réunion d'actionnaires à Marseille 12 juin: Village des Actionnaires à Lyon 30 juillet: publication du 1ersemestre 2014

Lafarge, coup bas pour les actionnaires individuels

î

La fusion entre égaux du français Lafarge et du suisse Holcim n’est clairement pas une bonne affaire pour les actionnaires individuels. Pre- mière conséquence la plus évidente : la fin de l’avantage du PEA, bien qu’il existe, selon la direction de Lafarge, des dispositions particulières concer- nant les OPE permettant de conserver ces avantages fiscaux. Deuxième inconvénient, la perte du dividende majoré. Or ce système, qui permet de rémunérer la fidélité des actionnaires, existe chez Lafarge. Enfin, troisième problème, la complexité de la fiscalité sur les dividendes ordinaires de socié- tés étrangères.

On voit bien que cette opération devrait se faire sans considération pour l’actionnariat individuel, qui, pourtant, est important chez Lafarge.

Toutefois, il faut raison garder. Le rapprochement va prendre beau- coup de temps, et ce à condition que la fusion ait bien lieu. Certains spé- cialistes sur le marché estiment qu’elle pourrait ne pas aller à son terme. L’Europe pourrait être tentée de bloquer le processus. La Suisse n’est pas dans l’Union européenne.

En outre, la philosophie de l’opéra- tion est d’ordre financier plus qu’industriel, à un moment où le sec- teur du ciment dans le monde se porte bien mieux qu’il y a encore quelques mois. Les restructurations menées ces dernières années par tous les grands groupes mondiaux l’ont été tambour battant, et le mam- mouth a été largement dégraissé.

Pour notre part, nous estimons que la fusion a de fortes chances d’aboutir.

La volonté des principaux actionnai- res de Lafarge de réaliser cette fusion paraît inébranlable. J.-L. M.

NOTRE CONSEIL

VENTE PARTIELLEqNous réitérons notre conseil (LG)

DES OFFRES PLUS OU MOINS ATTRAYANTES

Société Opération Commentaire

AVENIR FINANCE Inovalis va prendre le contrôle (66,6 %) en échange de l’apport d’actifs.

Cette opération sera soumise au vote des actionnaires lors de l’AG du 15 juillet(lire p. 19).Acheter.

BOURBON Projet d'OPA de Jaccar Holdings au prix de 24 € par action.

Jaccar Holdings, qui détenait déjà 26,2 % du capital, est contrôlé par Jacques de Chateauvieux, président de Bourbon. Le cours s'est ajusté au prix de l'offre. Nous avons conseillé devendre.

BOURSORAMA

OPA de Société Générale sur sa filiale en vue d'un retrait de la cote au prix de 12 € par action. Opération du 5 au 16 mai.

Certains actionnaires estiment que la proposition de Société Générale est insuffisante, mais une étude de Ricol Lasteyrie a conclu que ce prix était équitable.

Attendreun éventuel relèvement de l'offre.

CLUB MÉDITERRANÉE OPA de Fosun et Axa Private Equity à 17,50 € par action, rouverte jusqu’au 23 mai.

Nous conseillons unevente partielle, le titre cotant au-dessus de l’offre(lire p. 21).

FONCIÈRE DÉVELOPPEMENT LOGEMENTS

Opra sur 2,6 % du capital au prix de l'actif net rééva- lué après distribution d’un dividende exceptionnel de 13 € par action.

Rares sont les foncières qui rachètent leurs actions sans décote par rapport à l’ANR.Vendre (lire p. 15).

SYSTAR OPA simplifiée initiée par Axway au prix de 5,97 € par action du 19 au 30 mai.

L’opération fait suite à l'acquisition par Axway d’un bloc de titres de 60,5 % du capital auprès des actionnaires contrôlant de concert la société Systar. Quand le cours s’est aligné, nous avons conseillé devendre.

SYSTRAN OPA à venir de CSLI au prix de 5 € par action.

CSLI a pris le contrôle de l'éditeur de logiciels linguisti- ques en acquérant les parts des dirigeants et des princi- paux actionnaires (38,07 % au total). Une OPA sur le solde des actions doit intervenir dans les prochaines semaines. Nous étions revenus à l'achat (spéculatif) en novembre, alors que le titre ne valait que 1,43 €.

Attendre.

STERIA-SOPRA

OPE amicale prévue courant mai sur la base d'une action Sopra pour quatre Steria avec une prime de 40 % sur le cours de clôture avant l’annonce.

Nous préconisons l'achatdes deux titres, Steria avec un objectif de 25 €, Sopra pour viser 100 €.

TOUR EIFFEL OPA de SMABTP au prix de 53 € par action. L'offre, contestée par l’homme d'affaires Chuc Hoang, a été relevée de 10 % la semaine dernière.Apporter.

P5-Lafarge

REDACTION CORRECTION SR

Renvoyé à IDÉ

L’ACTIONNAIRE INDIVIDUEL DÉLAISSÉ

Trois problèmes majeurs pour

l’actionnaire individuel

Sortie du PEA Plus de nominatif, fin du dividende majoré Fiscalité du dividende ordinaire complexe

Tensions entre Publicis et Omnicom

î

La fusion des deux géants de la publicité, annoncée en grande pompe dimanche 28 juillet 2013, devait être bouclée fin 2013 ou au premier trimestre 2014. Sa concréti- sation est désormais annoncée pour le troisième trimestre et des analys- tes évoquent plutôt le quatrième, voire le début de 2015. La probabilité d’un échec n’est pas nulle.

Il impliquerait un abaissement des objectifs des courtiers (par exemple de 70 € à 62 € pour CM-CIC, de 80 € à 67 € pour Oddo) car l’opération est porteuse de synergies. Evaluées offi- ciellement à 500 millions de dollars par an au bout de cinq ans (après 400 millions de coûts exceptionnels), elles sont estimées à 800 millions par Oddo. Sans compter des syner- gies fiscales, significatives (90 mil- lions) mais pas déterminantes. Heu- reusement, car la négociation pour obtenir la résidence fiscale au Royaume-Uni se révèle difficile.

Il se confirme que la fusion est complexe techniquement, mais aussi humainement. Un bras de fer entre les patrons français et américain,

Maurice Lévy et John Wren, semble engagé. Cette lutte de pouvoir expli- querait que les principaux dirigeants du nouvel ensemble n’aient pas encore été choisis, ni le directeur financier (Jean-Michel Etienne, de Publicis, ou Randall Weisenburger d’Omnicom) ni celui d’une branche aussi stratégique que la communica- tion numérique (Alan Rutherford ou Jonathan Nelson). Le fait que Maurice Lévy, contrairement à John Wren, soit un gros actionnaire (5 millions d’actions), peut contribuer à tendre la relation. Ces difficultés risquent d’agacer les clients, au bénéfice de concurrents comme WPP et Havas, déjà à l’affût… J.-L. C.

MOINS BIEN QUE LE CAC 40 Variation depuis l’annonce de la fusion

CAC 40 + 12,7 % CAC 40

+ 12,7 %

PUBLICIS + 4,4 % PUBLICIS

+ 4,4 %

OMNICOM + 2,9 % OMNICOM

+ 2,9 %

WPP- 2,7 % WPP-

Neuf opérations en cours

(6)

Investir-Le Journal des Finances N°2104 3 MAI 2014

6 événement

Une série de publications sans éclat

CAC 40 Huit nouvelles sociétés de l’indice phare parisien ont dévoilé leurs comptes trimestriels.

Dans l’ensemble, les résultats sont rassurants, mais les prévisions ne sont pas encore revues à la hausse.

A

vec 25 publications dévoi- lées, le profil du premier trimestre se précise pour les sociétés du Cac 40. Il se caractérise par une très faible crois- sance du chiffre d’affaires, en moyenne de l’ordre de 0,7 % en don- nées publiées. Comme nous le souli- gnions la semaine dernière, elle s’explique par un impact très défavo- rable des devises (en moyenne, le réal brésilien a perdu près de 19 % contre l’euro par rapport au premier trimestre 2013, la roupie indienne plus de 21 %, le peso argentin 36 %).

Ce phénomène se vérifie encore dans les données présentées ces

derniers jours : l’évolution des taux de change a affecté, notamment, les facturations de Sanofi (– 6,2 %) et de Saint-Gobain (– 3,7 %). Grâce à un effet périmètre très positif, Essilor International, de son côté, a plus que compensé un effet devises négatif de 4,8 %.

Quelques baisses de chiffre d’affaires

Le repli des chiffres d’affaires tri- mestriels d’Orange, de GDF Suez, de Total et de BNP Paribas, en revan- che, n’est pas seulement imputable aux changes mais résulte aussi de facteurs opérationnels. L’opérateur

télécoms doit toujours faire face à une concurrence intense dans le mobile en France. GDF Suez a pâti d’un hiver doux, et Total a vu sa pro- duction baisser. BNP Paribas est

la foulée des publications, les cours ont progressé de seulement 0,6 %.

Un point rassurant : les dirigeants des groupes du Cac 40 maintiennent leurs objectifs pour 2014. Cette semaine encore, Capgemini, Essilor International, Orange, Saint-Gobain et Sanofi ont ainsi renouvelé leurs ambitions, qu’elles soient ou non chiffrées.

Reste à vérifier si cette bonne série se prolongera jusqu’à la fin de la saison. La semaine prochaine s’annonce encore musclée, avec pas moins de 12 publications trimestriel- les au sein du Cac 40.

MURIEL BREIMAN encore confronté au repli de ses

activités de banque de financement et d’investissement, mais c’est la menace d’une sanction plus lourde que prévu dans un litige aux Etats- Unis qui a effrayé le marché, l’action perdant jusqu’à 5,3 % durant la séance de mercredi.

Le bilan des publications des sociétés du Cac 40 est toutefois posi- tif à ce stade (25 sur 40). Les investis- seurs ont assez peu souvent été pris à revers, puisqu’environ une publica- tion sur quatre s’est révélée infé- rieure aux estimations du consensus.

En moyenne, la réaction boursière est finalement peu significative : dans INFÉRIEURES

AUX ATTENTES

SUPÉRIEURES AUX ATTENTES

CONFORMES

Source:Investir.

28

32 40

PEU DE MAUVAISES SURPRISES Sur la base des 25 publications du Cac 40 au 2 mai

BNP PARIBAS

LE SPECTRE D’UNE LOURDE AMENDE PLANE SUR LA BANQUE

L

a publication par BNP Paribas d’un résultat net trimestriel en hausse de 5,2 %, à 1,6 milliard d’euros, a été éclipsée par les craintes exprimées par la banque à propos du

poids des litiges. Le spectre d’une lourde amende infligée aux Etats- Unis, une vieille affaire liée à des paie- ments en dollars réalisés dans des pays soumis à l’embargo américain (Iran, Cuba...), plane sur la banque.

Selon la presse américaine, elle pour- rait écoper d’une amende de quelque 2 milliards de dollars, soit près du dou- ble du montant provisionné à cet effet au quatrième trimestre 2013.

Les investisseurs ont pris la mou- che, faisant chuter le titre de 3,2 % à la clôture mercredi. Vendredi, il perdait encore du terrain.« Il ne peut être exclu que la pénalité excède très significative- ment la provision constituée »pour se couvrir dans ce dossier, a admis BNP

Paribas. De surcroît, l’établissement pourrait faire l’objet de poursuites pénales de la part de la justice fédérale américaine. Les régulateurs améri- cains envisageraient de leur côté de suspendre l’autorisation de la banque d’effectuer des opérations de com- LES BANQUES À L’AMENDE

PARIBASBNP Transactions

des paysavec sous embargo BANK OF

AMERICA Litige subprime

mars2014 JP MORGAN

Litige subprime novembre 2013 13Mds$

9,5Mds$

2

?

Mds$

1,1Md$

Provisions

pensation à New York.« Un double- ment de l’amende par rapport aux provi- sions déjà enregistrées au quatrième trimestre 2013 représenterait un impact de 0,15 % sur le ratiocore equity tier one [“fonds propres durs”]. Cela ne représenterait donc pas un risque pour la

solvabilité du groupe », tempère Oddo Securities. Comme ses concurrents, BNP Paribas évolue dans un environ- nement marqué par le poids croissant des litiges. Quoique considérable, le montant de l’amende en jeu reste sans commune mesure avec les péna- lités infligées à certains établisse- ments anglo-saxons. K. T.

NOTRE CONSEIL

ACHETERBNP Paribas pourrait faireq les frais d’une amende plus impor- tante que prévu. La structure finan- cière du groupe n’en reste pas moins solide. Viser 68 € (BNP).

PROCHAIN RENDEZ-VOUS LE 14 MAI, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE

CAPGEMINI

BELLE REPRISE EN AMÉRIQUE LATINE ET EN ASIE, TIMIDITÉ EUROPÉENNE

L

a première SSII européenne a confirmé ses objectifs annuels, après avoir constaté une pro- gression à données comparables de 2,3 % de son chiffre d’affaires, à 2,5 milliards d’euros au premier tri-

mestre 2014. C’est moins bien que fin 2013, mais cette progression montre que, par rapport au début de 2013, la tendance s’est clairement inversée (voir graphique).

Le directeur financier, Aiman Ezzat, ne s’est pas laissé déstabiliser par la réaction boursière frileuse du jour (– 1,6 %).« Le chiffre d’affaires a été soutenu par une croissance dyna- mique dans les pays émergents et une bonne tendance en Amérique du Nord.

En Europe continentale, les tendances sont mélangées, ce qui peut expliquer la réaction boursière timide », a-t-il détaillé. Le rythme de la reprise en Europe est en effet déterminant pour le groupe, qui y réalise encore 73 % de ses facturations. Et d’ajou-

ter :« Cette première partie d’année nous permet d’être confiants quant à notre prévision de croissance pour l’ensemble de 2014, soit une fourchette de 2 % à 4 %. »

Le directeur financier de la SSII estime que, si Capgemini a fait mieux que la concurrence au pre- mier trimestre 2014, c’est grâce à la compétitivité du groupe, qui a con- TOUJOURS EN CROISSANCE,

MAIS MOINS QU’AU QUATRIÈME TRIMESTRE

Croissance organique trimestrielle, en %

2013

T1 T2

T3 T4 T1

2014 3,9 1,6

- 1,7 - 0,4

2,3

(2.499)

(chiffre d’affaires en M€)

(2.534) (2.451) (2.607) (2.503)

sidérablement augmenté son offre offshoreau cours des derniers exer- c i c e s , c o m p t a n t d é s o r m a i s 50.000 employés en Inde.

Interrogé parInvestirsur les opé- rations de fusion-acquisition qui se multiplient, Aiman Ezzat a indiqué qu’« une poursuite de la consolidation parmi les SSII était probable, étant donné que le secteur est encore très

fragmenté ». Et d’ajouter :« De son côté, Capgemini cherche plutôt sa crois- sance externe du côté de l’Amérique du Nord, que ce soit parmi les sociétés cotées ou les entreprises privées. »

E. P.

NOTRE CONSEIL

ACHETERLe rythme moyen deq croissance annuelle sur les cinq dernières années (+ 3 %) ne devrait pas se tarir. Le groupe vise une marge opérationnelle de 10 % dès la fin de l’année 2015 grâce à la réduc- tion de ses coûts et au redressement du marché des services informati- ques. Objectif : 68 € (CAP).

PROCHAIN RENDEZ-VOUS LE 7 MAI, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 8LES RÉSULTATS

CHIFFRE D’AFFAIRES 1erTRIMESTRE 2014 EN M€ :

2.503

VARIATION PUBLIÉE ; COMPARABLE : + 2,3 % ; + 0,2 %

8LES PRÉVISIONS

CHIFFRE D’AFFAIRES 2014 EST. EN M€ (VAR.) : 10.357

RÉSULTAT NET 2014 EST. EN M€(VAR.) : 570

8LA VALORISATION BNPA 2013 ; 2014 EST. EN € : 2,59 ; 3,45

PER 2013 ; 2014(NOMBRE DE FOIS) : 19,7 ; 14,8

COURS EN €(EXTRÊMES 52 SEMAINES) : 50,91 (34,92 ; 57,87)

R É S U LTAT S T R I M E S T R I E L S

.

C AC 4 0

.

R É S U LTAT S T R I M E S T R I E L S

.

C AC 4 0

8LES RÉSULTATS

CHIFFRE D’AFFAIRES 1erTRIMESTRE 2014 EN M€ :9.913

VARIATION PUBLIÉE ; COMPARABLE : – 0,6 % ; – 0,2 %

RÉSULTAT NET TRIMESTRIEL EN M€

(VAR.) : 1.668 (+ 5,2 %)

8LES PRÉVISIONS

CHIFFRE D’AFFAIRES 2015 EST. EN M€(VAR.) : 40.176 (+ 4 %)

RÉSULTAT NET 2014 EST. EN M€(VAR.) : 5.725 (+ 18,5 %)

8LA VALORISATION BNPA 2013 ; 2014 EST. EN € : 3,7 ; 4,6

PER 2013 ; 2014(NOMBRE DE FOIS) : 14,2 ; 11,4

COURS EN €(EXTRÊMES 52 SEMAINES) : 54,11 (61,80 €-39,30 €)

R É S U LTAT S T R I M E S T R I E L S

.

C AC 4 0

.

R É S U LTAT S T R I M E S T R I E L S

.

C AC 4 0

SPÉCIAL

RÉSULTATS

(7)

interview 7

IL VA SANS DIRE

Sur la bonne voie

A

taux de change

c o n s t a n t , l e bénéfice par action a crû de 5,8 %, se situant dans la f o u r c h e t t e h a u t e d e l’objectif annuel d’une pro- gression, de 4 % à 7 %.

Le risque générique reposant sur l’insuline Lantus, qui génère 20 % du chiffre d’affaires et dont le brevet expire en 2015, est maîtrisé. Le procès en cours avec Eli Lilly, qui développe une copie, a permis de reporter le lan- cement d’un biosimilaire à 2016 (il ne cassera pas les prix, vu l’investissement pour sa production), lais- sant le temps à Sanofi de préparer le successeur (Toujeo). Sur la base d’un PER de 13,6 fois pour 2015, le titre offre une décote non justifiée de 14 % par rapport à la moyenne du secteur européen. Des résultats cliniques clés sont attendus cette année pour Toujeo : le vaccin contre la dengue, l’anti- cholestérol Alirocumab…

Ils sont susceptibles de soutenir le cours.

Dans la mouvance de l’agitation dans le secteur, une optimisation du porte- feuille, concernant des activités non stratégiques, représentant, selon les rumeurs relayées par l’agence Reuters, 3,7 mil-

liards de revenus, n’est pas à exclure. Tout comme l’annonce d’acquisitions et de rachats d’actions, elle sera bien accueillie.

abarloutaud@investir.fr

NOTRE CONSEIL

ACHETERLa prise deq conscience progressive par le marché du potentiel des produits en développement (il pourrait atteindre 5 mil- liards de ventes) devrait conduire à une revalorisa- tion. Viser 90 € (SAN).

PROCHAIN RENDEZ-VOUS LE 31 JUILLET, RÉSULTATS

SEMESTRIELS

RÉSULTATS

CLINIQUES MAJEURS ATTENDUS EN 2014

«Sanofi va devenir une entreprise de plus en plus reconnue pour son innovation»

La pharmacie est en ébullition avec les grosses opérations en cours. Quelle est votre analyse ? Le coût des opérations réalisées par Novartis est important, mais ces transactions restent finalement assez marginales. La logique de diversification demeure : elle permet d’absorber le risque de la R&D lié au fait qu’une partie des médicaments en essais cli- niques n’aboutiront pas. Il reste que ces opérations ne sont pas toujours créatrices de valeur pour l’action- naire si l’on regarde le prix payé. Ce qui me semble plus intéressant, ce sont les annonces d’OPA sur AstraZeneca et l’acquisition proposée d’Allergan par Valeant. Il n’y a pas eu d’opération de cette impor- tance depuis le rachat de Wyeth par Pfizer, en 2009.

Les fusions-acquisitions sont souvent l’indication d’une confiance dans l’avenir.

Pourriez-vous prendre part à ces grands mouvements ? Quel est le profil de Sanofi ? La situation est différente pour Sanofi, qui occupe déjà des positions de numéro un à trois mondial dans de nombreux métiers, comme la santé animale, l’OTC, les vaccins, les maladies rares et les pays émergents.

Nous ne subissons pas cette pression liée à la taille cri- tique. Nous examinons toutes les opportuni- tés mais ne souhaitons pas réaliser d’acquisi- tions à n’importe quel prix. Après avoir franchi la falaise brevetaire, le groupe est beaucoup moins exposé au risque générique que nombre de ses pairs. Seulement 20 % du chiffre d’affaires est susceptible de tomber dans le domaine public. Je suis satisfait du périmètre actuel de Sanofi, qui a réussi sa diversification, a pris le virage des bio- technologies et dispose d’un portefeuille parmi les plus importants de l’industrie.

Des rumeurs évoquent pourtant un plan de cession de 7 à 8 milliards de dollars d’actifs…

Nous ne commentons pas les rumeurs de marché.

Votre portefeuille s’est-il vraiment étoffé ? Nous revenons de loin : le groupe n’a quasiment pas lancé de nouveaux médicaments depuis 2008. De fait, la part des produits de moins de cinq ans ne dépasse pas 3 % du chiffre d’affaires. C’est historiquement le point faible de Sanofi. Cela va changer. Nous avons obtenu sept approbations en 2013, et neuf médica- ments en phase avancée de développement seront lancés d’ici à 2018.

Quel est leur potentiel ?

Il est difficile de donner un chiffre prévisionnel. Pour l’anticholestérol très puissant Alirocumab, le consensus d’analystes évalue le potentiel entre 1,4 et 1,5 milliard d’euros d’ici à 2020. Concernant le vaccin contre la dengue, nous devrions en vendre 100 mil- lions de doses chaque année. Il pourrait ainsi deve- nir le vaccin le plus important jamais vendu par Sanofi. Quant au traitement contre la polyarthrite rhumatoïde Sarilumab, il interviendra sur un mar- ché de 21 milliards de dollars dont nous espérons prendre une part significative. Enfin, la nouvelle insuline Toujeo captera une partie du marché du

diabète. Après notre collaboration avec Regeneron, nous avons signé, en janvier, un accord avec la bio- tech Alnylam pour six programmes dans les mala- dies rares. Sanofi va devenir une entreprise de plus en plus reconnue pour son innovation.

Quelle est votre stratégie en termes de R&D ? Le modèle de la R&D a changé. Nous sommes aujourd’hui devant une vague d’innovations comme nous n’en avions plus connu depuis vingt ans. Il faut capter l’innovation auprès d’autres sociétés, comme nous l’avons fait avec Regeneron et Alnylam. Nous avons investi 700 millions de dollars dans cette bio- tech et pris 12 % de son capital. Concernant Regene- ron, dont nous détenons 20 %, nous pourrons monter jusqu’à 30 % du capital. Se limiter à ce seuil permet de réduire le risque et de réaliser plusieurs accords de ce type. A l’avenir, nous devrions avoir quatre à cinq partenariats clés.

Comment allez-vous utiliser votre important cash-flow libre ?

La première option est de réaliser des acquisitions créatrices de valeur. Depuis mon arrivée, en 2008, nous avons dépensé 24 milliards d’euros à cet effet, mais les prix des cibles étaient moins élevés.

Autre priorité : le dividende. Le taux de distri- bution a été augmenté progressivement de 35 % en 2009 à 55 % en 2013, ce qui nous place dans la moyenne du secteur. Sanofi, qui a affi- ché vingt années de hausse, a payé de l’ordre de 18 milliards de coupon depuis cinq ans et réalisé pour environ 4 milliards de rachats d’actions. Néanmoins, le groupe est peu endetté. Je ne souhaite pas m’enga- ger sur un programme de rachats d’actions sur trois ans car cela supposerait que l’on ne trouve pas d’acquisitions. Il faut garder une réserve financière stratégique, qui privilégie la croissance externe et la rémunération des actionnaires.

Vous affichez des résultats trimestriels en hausse de 5,8 % hors changes. Confirmez-vous vos objectifs ?

La performance financière est en ligne avec la trajec- toire de croissance de la fin de 2013. Les variations de taux de change ont eu un impact négatif de 6,2 points, mais, à données publiées, le chiffre d’affaires a progressé de 3,5 %, à 7,8 milliards d’euros.

Surtout, les ventes des plates- formes de croissance ont aug- menté de près de 8 % et représentent près des trois quarts de notre chiffre d’affaires. Nous confir- mons notre objectif d ’ u n e h a u s s e attendue de 4 % à 7 % du bénéfice par a c t i o n d e s activités.

AVENIR Le patron du quatrième laboratoire pharmaceutique mondial se montre confiant dans l’avenir du groupe, qu’il a profondément restructuré et dont le portefeuille dispose désormais de médicaments en développement à fort potentiel.

« À L’AVENIR, NOUS DEVRIONS AVOIR QUATRE À CINQ

PARTENARIATS CLÉS »

SANOFI En euros

09 10 11 12 13 30

40 50 60 70 80 90

78,02

CHRIS VIEHBACHER, DIRECTEUR GÉNÉRAL

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ENTRETIEN AVEC CHRIS VIEHBACHER SUR INVESTIR.FR

©PatrickLazic

S O N P A R C OU R S

q

CHRISTOPHER VIEHB ACHER

DIRECTEUR GÉNÉRAL

Ce Germano-Canadien âgé de 54 ans débute chez PricewaterhouseCoopers. Il rejoint, en 1988, le labora- toire britannique Wellcome, aujourd’hui Glaxo- SmithKline, dont il dirige la filiale française, puis devient vice-président, au niveau mondial, du Portfolio Manage- ment Board. En décembre 2008, il prendla tête de Sanofi, qui doit faire face à l’expiration des brevets de ses plus grands médicaments et opère une profonde transformationdu groupe.

PROPOS RECUEILLIS PAR

ANNE BARLOUTAUD ET RÉMI LE BAILLY

8LES RÉSULTATS CHIFFRE D’AFFAIRES 1erTRI- MESTRE 2014 EN M€ :7.842 VARIATION PUBLIÉE ; COMPARABLE : – 2,7 % ; + 3,5 %

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT* EN M€(VAR.): 2.145 (– 7,6 %)

MARGE OPÉRATIONNELLE TRIMESTRIELLE 2013 ; 2014 : 28,8 % ; 27,4 %

RÉSULTAT NET TRIMESTRIEL* EN M€

(VAR.):1.547 (– 3,3 %) 8LES PRÉVISIONS CHIFFRE D’AFFAIRES 2014 EST.

EN M€(VAR.) : 33.845 RÉSULTAT NET* 2014 EST. EN M€(VAR.) : 33.845 (+ 2,7 %) 88LA VALORISATION BNPA*2013 ; 2014 EST. EN € : 5,15 ; 5,55

PER 2013 ; 2014

(NBRE DE FOIS) : 15,1; 14,05 COURS EN €

(EXTRÊMES 52 SEMAINES) : 78 (68,3-87)

*Des activités.

RÉSULTATS TRIMESTRIELS.CAC 40

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