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I - Caractéristiques générales des ménages occupants P 5

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Academic year: 2022

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Sommaire

Avertissement P 2

Les principaux enseignements P 3

I - Caractéristiques générales des ménages occupants P 5

1 – L’âge des occupants P 6

2 – La situation de famille P 10

3 – Le nombre de personnes par ménage P 17

II – Revenus des ménages occupants P 21

III – Les conditions d’occupation des logements P 29

IV – Caractéristiques des logements et âge des occupants P 33

V – Caractéristiques des logements et situation de famille des occupants P 39

VI – Caractéristiques des logements et nombre des occupants P 43

VII – Caractéristiques des logements et revenu des occupants P 50

VIII – Caractéristiques des logements et conditions d’occupation P 60

ANNEXE 1 – Source et définitions P 63

ANNEXE 2 – Zoom sur les 7 principales villes de la région P 65

- Zoom sur Angers P 68

- Zoom sur Laval P 70

- Zoom sur Le Mans P 72

- Zoom sur Nantes P 74

- Zoom sur La Roche-sur-Yon P 76

- Zoom sur Saint-Nazaire P 78

- Zoom sur Cholet P 80

(3)

2 les occupants du parc en 2009

Avertissement relatif aux situations d’union libre

Il n’existe aucune définition légale de l’union libre. Celle-ci correspond à une situation de fait par laquelle deux personnes (majeures) vivant ensemble de façon habituelle sans être mariées ni pacsées déclarent leurs revenus à la même adresse. Peuvent donc être en situation d’union libre des personnes célibataires, divorcées et veuves.

En raison de cette non-reconnaissance légale et donc fiscale, il n’est pas possible à partir du fichier FILOCOM d’identifier clairement parmi les ménages dont le référent est célibataire, divorcé(e), ou veuf(ve), ceux qui sont en situation d’union libre, de laquelle découle au sein d’un même logement un nombre de foyers fiscaux supérieur par rattachement au nombre de ménages.

Cette (grosse) difficulté à cerner la situation familiale vécue par les ménages induit des conséquences dans le traitement et l’interprétation des données relatives à leur composition et à leurs caractéristiques. Pour tenter d’y faire face, la méthode suivante fournissant une approche extensive du concept d’union libre est suggérée et mise en œuvre dans le présent document.

Approche méthodologique

Du nombre connu N de personnes composant un ménage, et du nombre également connu n de personnes fiscalement « à charge » découle un nombre N’ = N – n de personnes qui ne sont pas « à charge ».

Par construction, pour qu’il y ait union libre au sein d’un ménage, le nombre N’ de personnes qui ne sont pas « à charge » doit être au minimum égal à 2, chiffre constitutif d’une telle union. Cette condition nécessaire n’est pourtant pas suffisante. En effet, un nombre N’ supérieur ou égal à 2 peut résulter dans les faits :

o d’une union libre au sens décrit plus haut,

o de la présence d’enfants mineurs rattachés rédigeant une déclaration séparée des revenus de leur travail ou de leur patrimoine,

o de la présence de majeurs rattachés rédigeant une déclaration séparée de revenus (il peut s’agir d’enfants, de parents, de colocataires,…).

Il n’est donc pas possible de dissocier précisément la situation d’union libre des deux autres, dès lors que le nombre N’ de personnes qui ne sont pas à charge atteint ou dépasse 2. En revanche, on peut affirmer que par construction, un nombre N’ égal à 1 est incompatible avec la présence d’un foyer « rattaché » et exclue de fait toute union libre.

Dans ces conditions, en vue d’une analyse affinée approchant la situation vécue – et non la seule situation fiscale – des ménages, 8 hypothèses de situations familiales contrastées notées A à H ci-après peuvent être mises en évidence selon que le référent est marié ou pacsé (2 hypothèses, A et B) d’une part, célibataire, divorcé ou veuf, monoparental ou non (6 hypothèses, C à G), d’autre part:

Répartition en 2009 des ménages des Pays de la Loire selon la situation vécue du référent

Les situations de possible union libre correspondent aux hypothèses (D), (F) et (H). Elles représentent en 2009 en Pays de la Loire 38,1% des ménages célibataires, 24,8% des divorcés et 13,3% des veufs, soit 28,8% des ménages fiscalement supposés « isolés ». On examinera dans le cours du document les conséquences

« pratiques » de telles situations.

Non

Renseigné Ensemble Absence

d’union libre

Union libre Absence d’union libre

Union libre Absence d’union libre

Union libre

Pas de

personne à charge

Personne(s) à charge

Personne(s) à charge

Personne(s) à charge

Pas de

personne à charge

Pas de

personne à charge

Personne(s) à charge

Personne(s) à charge

(A) (B) (C) (D) (E) (F) (G) (H)

Célibataire 29 770 51 277 206 422 64 700 2 547 31 361 233 386 310

Divorcé 28 926 11 054 91 949 23 742 7 075 7 355 127 170 228

Veuf 3 282 1 287 156 366 20 979 3 242 2 641 5 187 802

Marié 392 882 321 285 714 167

Pacsé 9 862 11 800 21 662

N.R. 6 871 6 871

Ensemble 402 744 333 085 61 978 63 618 454 737 109 421 12 864 41 357 7 236 1 487 040

Monoparentalité au sens fiscal

Absence de monoparentalité au sens fiscal

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Les principaux enseignements

Une forte croissance du nombre de ménages

Au 1er janvier 2009, la région des Pays de la Loire compte 1 487 040 ménages fiscaux occupant 1 529 786 résidences principales, correspondant à 5,8% des ménages ou 5,7% de la population de France métropolitaine.

Durant la décennie écoulée, le nombre de ces ménages a crû au taux annuel moyen de 1,5 %, supérieur de 0,4 % à celui des ménages de l’ensemble de la France métropolitaine.

Particulièrement élevé en Vendée, où il atteint 2,3 %, ce rythme correspond à une progression de 25 % sur 10 ans.

Il est également supérieur à la moyenne régionale en Loire-Atlantique (1,7 %), mais plus modéré sur les autres départements de la région (1,1 à 1,2 %), tout en y étant très proche de la moyenne nationale.

Présente dans tous les types de territoires, cette évolution est néanmoins nettement plus marquée dans les périphéries de grandes agglomérations et plus encore sur le littoral rural où elle atteint respectivement 2,4 % et 2,7 %. Viennent ensuite le rural proprement dit et les villes moyennes (1,7 %), puis les banlieues (1,3 %). C’est dans les centres de ces mêmes agglomérations qu’il est le moins manifeste (0,6 %).

Ce rythme de progression du nombre des ménages est par ailleurs supérieur de 0,6 % à celui de l’ensemble des occupants.

Ce décalage est la conséquence de la décohabitation qui résulte à la fois des déformations de la pyramide des âges et d’une forte évolution des modes de cohabitation.

Une croissance surtout alimentée par les ménages de plus de 40 ans.

La structure par âge, la situation familiale, le nombre de personnes hébergées, pèsent sur les besoins en logements et sur l’évolution du parc. On soulignera donc que :

- les ménages dont le référent a moins de 60 ans (a priori, est en âge d’être actif) sont plus spécialement présents dans les principales aires urbaines, mais en proportions différentes dans les centres, les banlieues et les périphéries, variant notamment avec les tranches d’âge composant ce groupe ;

- les ménages dont le référent a plus de 60 ans sont proportionnellement plus nombreux sur les franges de la région et surtout le rural littoral, mais sans être absents des autres types de territoires.

Moins nombreux, les ménages dont le référent est âgé de moins de 40 ans ne progressent pas aussi intensément ni uniformément sur le territoire régional : ce sont principalement la Loire-Atlantique et la Vendée ou encore les périphéries des principales agglomérations et le rural qui les attirent. Leurs effectifs diminuent en revanche en Mayenne et dans la Sarthe, d’une part, dans les banlieues d’autre part.

Un cadre familial qui impacte nettement la répartition territoriale

Les couples représentent 64,2% des ménages ligériens - dont 49,7% mariés ou pacsés ; ils sont partagés en 34,6% de ménages sans personne à charge et 29,6% de ménages avec personne(s) à charge. Les ménages « isolés » sans personne à charge représenteraient de leur côté 30,7% de l’ensemble des ménages ; avec personne(s) à charge (ménages

« monoparentaux vrais »), leur proportion est estimée à 5,1%.

Les ménages en union libre seraient répartis de façon assez homogène - leur proportion variant entre 12,4% et 15,6% selon les types de territoire. En revanche, les ménages mariés ou pacsés sont nombreux dans les zones faiblement urbanisées (périphéries des villes en premier lieu, puis espace rural et banlieues), où leur part varie entre 60 et 53%, et beaucoup moins présents (35%) dans les villes centres, seul type de territoire sur lequel les ménages isolés sont majoritaires.

La présence (ou non) de personnes à charge au sein des ménages constitue un autre paramètre de différenciation spatiale.

On observe une nette prédilection pour la périphérie (des principales agglomérations) des ménages ayant des personnes à charge, alors que les ménages n’en ayant pas (ou plus) sont plutôt mieux représentés dans les villes centres et sur le littoral.

La présence de personnes à charge amplifie donc la propension des ménages en couple à vivre en zone peu urbanisée.

Une diminution de la taille des ménages, tombée en 2009 à 2,38 personnes par ménage

En Pays de la Loire, les ménages se répartissent grosso modo entre un (petit) tiers de ménages d’une seule personne, un (petit) tiers de ménages de deux personnes, un (gros) tiers de ménages d’au moins trois personnes.

Comme sur l’ensemble de la France, la taille des ménages diminue globalement (2,38 personnes par ménage en 2009, contre 2,53 en 1999). Cette diminution résulte d’une forte augmentation des ménages de une et deux personnes, d’une croissance modérée des trois ou quatre personnes et d’une diminution des ménages de plus grande taille.

Cette taille atteint un maximum dans les tranches d’âge 25 –39 ans (2,7) et plus encore 40 – 59 (2,9), elle tombe à 1,9 entre 60 et 74 ans, puis à 1,5 au-delà. Les ménages monoparentaux, bien que privés d’un adulte, comptent en moyenne autant sinon davantage d’occupants que ceux mariés ou pacsés (plus de 3 occupants dans les 2 cas).

Des revenus plus élevés en Loire-Atlantique, dans les périphéries et plus encore les banlieues

Les revenus moyens par ménage sont le reflet de la structure par âge (plus faibles chez les ménages jeunes et âgés, maximaux chez les 40 – 59 ans) et de la situation familiale (les ménages en couple bénéficient souvent de deux revenus réguliers, ce qui conduit leur ménage à un revenu moyen supérieur de plus de 75 % aux autres).

Les ménages à faibles revenus sont surtout présents dans les centres des principales agglomérations et l’espace rural, sans être absents des villes moyennes et du littoral. Les ménages à haut revenus sont plus nombreux dans les banlieues, dans les centres et périphéries d’agglomérations et sur le littoral (rural) secondairement.

(5)

4 les occupants du parc en 2009

Un faible niveau de sur-occupation des logements

En Pays de la Loire, la proportion des ménages vivant dans un logement exigu (au regard des critères normatifs d’occupation) est faible, et la comparaison avec les données nationales est avantageuse quel que soit l’échelon territorial retenu. Les taux régionaux de ménages exposés à une sur-occupation voire à une sur-occupation lourde, à savoir 127 et 38 pour 10 000 sont très sensiblement inférieurs à leurs homologues nationaux (respectivement 204 et 66 pour la France de province, 316 et 119 pour la France métropolitaine).

Cette sur-occupation, qu’il convient donc de relativiser, affecte principalement les familles nombreuses (à partir de 5 personnes) et/ou monoparentales. Elle concerne au premier chef les logements sans ou de peu de confort et de très petite taille, de moins de 55 et surtout de 35 m². Les autres critères apparaissent moins discriminants ; néanmoins, les ménages du parc locatif, surtout privé, habitant en logements collectifs, et/ou datant d’avant 1949, sont plus exposés.

Une accession précoce des ménages ligériens à la propriété et plus encore au logement individuel

Dès 40 ans (âge du référent), la part des ménages propriétaires occupants de leur logement est supérieure à la moyenne nationale. Avec un taux de 47,7 %, la part des ménages de moins de 40 ans qui sont propriétaires fait de la Vendée le 1er département français à ce titre (la moyenne de province correspondante étant de 35,5 %). Le département de la région le moins bien classé (le Maine-et-Loire) arrive quand même en 23ème position !

Au total, dans les Pays de la Loire en 2009, l’âge théorique des ménages à partir duquel la part des propriétaires occupants devient majoritaire est estimé à 50,2 ans (il est de 57,0 ans dans la France de province et de 59,4 ans dans l’ensemble de la France métropolitaine).

Une ancienneté de construction fortement corrélée avec l’âge des occupants, surtout propriétaires

La proportion des ménages de 25 à 39 ans est particulièrement élevée dans le parc construit à partir de 2000, celle des ménages de 40 à 59 ans dans les logements de la période 1982 – 1999, celle des ménages de 60 à 74 ans dans ceux de la période 1968 – 1981. La représentation des ménages âgés de 75 ans ou plus est spécialement forte dans les résidences dont la construction est antérieure à 1975.

À l’écart de ce schéma, les ménages de moins de 25 ans, très majoritairement locataires, occupent proportionnellement davantage le parc récent et surtout le parc très ancien (construit avant 1949), et donc beaucoup moins le parc intermédiaire.

L’incidence de la situation de famille et du nombre de personnes sur les caractéristiques du parc occupé

Toutes proportions gardées, on trouve davantage d’occupants propriétaires et/ou titulaires de logements individuels chez les couples mariés ou pacsés que chez ceux vivant en union libre, de locataires parmi les ménages isolés, surtout du parc social lorsqu’ils ont des personnes à charge.

La proportion de logements individuels est voisine de 90 % chez les ménages mariés, de 75 % chez les ménages en union libre, de 55% chez les ménages isolés..

Les couples occupent davantage de logements récents, les ménages isolés sont proportionnellement plus nombreux dans les plus anciens. Quelle que soit la situation familiale, la présence de personnes à charge constitue un facteur favorable à l’occupation de logements récents.

Les couples, surtout mariés, occupent plutôt de grands logements, les ménages isolés de petits logements. L’incidence de la présence de personnes à charge sur la taille des logements occupés est surtout importante au sein des union libres comme des ménages isolés.

Les propriétaires sont plus fréquents parmi les ménages de 2 à 5 personnes, moins chez les ménages d’une seule personne mais également de 6 personnes ou plus.

Les logements individuels sont d’autant plus convoités que les ménages sont plus grands jusqu’à 5 personnes, leur proportion diminue toutefois légèrement chez les très grands ménages (à partir de 6 personnes).

Une surface habitable de 89,1 m² par logement occupé au titre de résidence principale, comprise entre 68,4 m² pour les ménages d’une seule personne et 116,5 m² pour les ménages de 6 personnes ou plus

La part des « grands » et « très grands » logements (surfaces habitables supérieures à 75 et 95 m²), s’élève à 63,7 %, elle concerne 30 % des ménages de 1 personne, pourcentage qui s’élève lorsque leur taille augmente.

La part des « petits » et « très petits » logements (surfaces habitables inférieures à 55 et 35 m²) est de 15,4 %. Elle atteint 35 % chez les ménages d’une seule personne pour tomber à 10 % chez les ménages de 2 personnes et diminuer progressivement ensuite. La presque totalité des plus petits logements est l’apanage des ménages d’une seule personne.

En lien avec le nombre d’occupants, les plus grands logements sont le fait des tranches 40 - 59 et 60 – 74 ans. La diminution de la taille moyenne des logements à partir de 60 ans est cependant bien plus faible que celle du nombre des occupants, il en résulte des surfaces moyennes de logements beaucoup plus élevées.

La surface moyenne par logement est en outre influencée par la situation de famille du référent : à nombre de personnes identique, elle est plus importante chez les ménages mariés et pacsés, plus faible au sein des familles monoparentales.

La surface moyenne par logement est également sensible à la localisation résidentielle : à nombre de personnes identique, elle est nettement plus faible dans les centres des principales agglomérations (une dizaine de m² sous la moyenne régionale).

(6)

Les occupants des résidences principales en Pays de la Loire en 2009

I - Caractéristiques générales des ménages occupants

Au 1

er

janvier 2009, la région des Pays de la Loire compte 1 487 040 ménages, soit 5,82 % des ménages de France métropolitaine pour 5,67 % de la population française

La région des Pays de la Loire compte 1 487 040 ménages fiscaux occupant 1 529 786 résidences principales.

Cela signifie qu’environ 50 000 résidences principales sont occupées par une ou des personnes rattachées à un autre ménage fiscal (étudiants pour la plupart).

Parc 2009 Loire-

Atlantique

Maine-et-

Loire Mayenne Sarthe Vendée Région

nombre 534 099 318 852 127 236 237 035 269 818 1 487 040

part régionale 35,9% 21,4% 8,6% 15,9% 18,1%

La Loire-Atlantique, en concentrant 36 % des ménages de la région, occupe la 11ème place nationale. La Vendée et le Maine-et-Loire en représentent chacun environ 20 %. La Sarthe, puis la Mayenne, en hébergent respectivement un peu moins de 16 % et de 9 %.

Parc 2009 Centres Banlieues Péripheries Villes moyennes

Espace rural

Littoral rural

nombre 362 305 208 078 233 054 162 872 462 936 57 795

part régionale 24,4% 14,0% 15,7% 11,0% 31,1% 3,9%

Le ¼ des ménages réside dans une des sept principales communes centres de la région1, dont 8,7 % sur Nantes, 4,5 % sur Angers comme sur Le Mans. Les banlieues de ces sept villes en regroupent 14 %, leurs périphéries, 16 %. Les aires urbaines des villes moyennes rassemblent 11 % des ménages. Le rural hors littoral représente 31 %, tandis qu’un peu moins de 4 % des ménages habitent une commune (rurale) littorale.

Un rythme de croissance élevé, particulièrement en Vendée, mais également en Loire-Atlantique

Evolution du nombre de ménages - Base 100 = 1999

100 105 110 115 120 125 130

1999 2001 2003 2005 2007 2009

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire

Evolution du nombre de ménages - Base 100 = 1999

100 105 110 115 120 125 130 135

1999 2001 2003 2005 2007 2009

littoral rural rural ville moyenne peripherie banlieue centre

1 Nantes, Angers, Le Mans, Saint-Nazaire, Cholet, Laval, La Roche-sur-Yon

(7)

6 les occupants du parc en 2009 Source :

DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFiP

En Pays de la Loire, sur l’ensemble de la décennie 1999-2009, le nombre de ménages croît sans à- coup notable au taux annuel de 1,5 %, supérieur de 0,4 point à celui de la France métropolitaine.

Ce rythme est particulièrement élevé en Vendée, atteignant 2,3 %, soit une progression de 25 % sur 10 ans.

Il est également supérieur à la moyenne régionale en Loire-Atlantique (1,7 %), mais plus modéré sur les autres départements de la région (1,1 à 1,2 %), tout en y étant très proche de la moyenne nationale.

Présente sur tous les types de territoires, cette hausse est néanmoins nettement plus marquée dans les périphéries de grandes agglomérations et plus encore sur le littoral rural où elle atteint respectivement 2,4 % et 2,7 %. Viennent ensuite le rural proprement dit et les villes moyennes (1,7 %), puis les banlieues (1,3 %). C’est dans les centres de ces mêmes agglomérations que la progression est la moins manifeste (0,6 %).

Si la population (des ménages) de certains cantons a diminué depuis 10 ans, il n’en va jamais ainsi du nombre des ménages : le parc de résidences principales croît dans tous les cantons, y compris ceux qui se dépeuplent, et il croît plus rapidement, parfois beaucoup plus, que la population. Le taux de croissance annuel moyen du nombre de ménages sur l’ensemble de la région (1,5 %) est donc sensiblement supérieur à celui de la population correspondante (0,9 %).

I - 1 - L’âge

Une population dans l’ensemble plus âgée qu’en Ile-de-France, mais plus jeune que dans la plupart des régions de province

Répartition du nombre de ménages fiscaux selon l'âge du référent

0% 20% 40% 60% 80% 100%

littoral rural rural ville moyenne peripherie banlieue centre

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou plus

Répartition du nombre de ménages fiscaux selon l'âge du référent

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans

60 à 74 ans 75 ans ou plus

(8)

En moyenne plus âgé que son homologue francilien, le référent ménage ligérien type est en revanche plus jeune que celui de la province. L’âge moyen du chef de ménage est ainsi de 53,7 ans en Pays de la Loire contre 54,6 ans pour la France de province et 51,6 ans pour la région Ile de France. Sur le critère de la jeunesse des ménages (âge moyen), les Pays de la Loire se classent ainsi au 7ème rang des 22 régions de métropole, derrière successivement l’Ile-de-France, le Nord – Pas de Calais, l’Alsace, la Haute-Normandie, la Picardie et Rhône-Alpes. Cette jeunesse est principalement l’apanage de la Loire-Atlantique, 15ème des 96 départements français métropolitains, avec un âge moyen de 52,8 ans. Le rang du plus « âgé », la Vendée, 46ème en l’occurrence avec 54,9 ans en moyenne, témoigne bien du caractère très relatif de la « vieillesse » de ses ménages.

Source : DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

C’est dans les centres et les périphéries des principales agglomérations que la population des référents ménages est en moyenne la plus jeune (respectivement 51,8 ans et 52,0 ans). Elle est plus âgée dans les banlieues de ces mêmes agglomérations, ainsi que dans les villes moyennes et le rural proprement dit. Sur le rural littoral, on peut parler de prédominance d’une population « âgée », plus de la moitié des référents ayant plus de 60 ans.

À l’échelle régionale et au regard des autres régions de province, les tranches d’âge les plus jeunes des ménages (moins de 25 ans et 25 – 39 ans) apparaissent plutôt bien représentées, à la différence des tranches 40 – 59 ans, 60 – 74 ans, 75 ans ou plus.

La répartition des ménages par tranche d’âge met clairement en exergue les cantons du littoral dont les plus de 60 ans représentent plus de la moitié des ménages (jusqu’à 57 % au Croisic), et ceux des franges très rurales de la Mayenne et de la Sarthe dont les taux sont à peine moins élevés (51 % à Landivy, 54 % à La Chartre-sur-le-Loir).

Elle fait apparaître en contrepoint les cantons situés dans un rayon d’une quarantaine de kilomètres autour de Nantes, où cette proportion tombe couramment en-deçà de 30 % (27,5 % à Ligné, 28 % à Rocheservière), attestant l’attractivité pour les ménages en âge d’être actifs. Un niveau de jeunesse comparable caractérise 3 cantons des principales villes de la Mayenne.

(9)

8 les occupants du parc en 2009

Une représentation plus importante des moins de 60 ans dans les principales aires urbaines, des plus de 60 ans aux franges de la région et surtout sur le littoral

Aux échelles infra-régionales, les situations sont nettement plus contrastées : Au plan départemental :

- les moins de 25 ans comme les 25 - 39 ans sont bien représentés dans 4 départements sur 5, moins en Vendée où leur part se situe dans la moyenne nationale de province ;

- les 40 – 59 ans sont surtout bien représentés en Loire-Atlantique ;

- les 60 – 74 ans sont déficitaires dans tous les départements à l’exception de la Vendée ; - les 75 ans et plus ne sont sous-représentés qu’en Loire-Atlantique et Maine-et-Loire ; Au plan local :

- les moins de 25 ans, qui ne représentent que 2,7 % des ménages (mais 2,2 % en France hors Ile-de- France), sont proportionnellement plus nombreux dans les villes centres d’agglomérations, mais le sont moins dans leurs banlieues ou périphéries ainsi que sur le littoral ;

- les 25 – 39 ans (23,1 % des ménages) sont également mieux représentés dans les centres mais aussi les périphéries et déficitaires sur le littoral rural ;

- les 40 – 59 ans (37,1 % des ménages) privilégient particulièrement les périphéries mais également, à la différence des plus jeunes, les banlieues ; ils sont en revanche moins présents dans les centres ;

- les 60 – 74 ans (20,9 % des ménages) tout comme les plus de 75 ans (16,3 % des ménages) présentent le profil opposé à celui des 25 – 39 ans : sous-représentation dans les centres et périphéries, forte représentation sur le littoral ;

- les contrastes sont moins marqués au sein des villes moyennes comme de l’espace rural (hors littoral).

Entre 1999 et 2009, des ménages de plus de 40 ans en forte progression dans tous les types de territoires

Le nombre des ménages de plus de 40 ans croît diversement sur les différents types de territoires.

Cette progression n’en est pas moins forte et commune aux 5 départements comme aux zones d’études sélectionnées.

Elle est remarquable en Vendée; elle l’est aussi mais à un moindre degré dans les autres départements. Elle explique très largement (Maine-et-Loire), voire intégralement (Mayenne, Sarthe), les rythmes de progression de l’ensemble des ménages ; elle est moins exclusive en Loire-Atlantique et en Vendée.

La hausse est très prononcée dans les périphéries des principales agglomérations, mais au bénéfice principal des 40 – 59 ans (c’est-à-dire des ménages dont le référent est encore potentiellement actif) et sans exclure les plus jeunes. Sur le littoral rural où la croissance est la plus forte, elle concerne principalement les plus de 60 ans, un peu moins les 40 – 59 ans.

Le rural présente la particularité d’être la seule zone où la part des 60 – 74 ans ne progresse pas, la hausse des 40 – 59 ans et des 75 ans ou plus y est en revanche forte.

Contribution des tranches d'âge à la progression annuelle des ménages fiscaux

entre 1999 et 2009

-0,4% 0,0% 0,4% 0,8% 1,2% 1,6% 2,0% 2,4% 2,8%

littoral rural rural ville moyenne peripherie banlieue centre

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus

Contribution des tranches d'âge à la progression annuelle des ménages fiscaux entre 1999 et 2009

-0,4% 0,0% 0,4% 0,8% 1,2% 1,6% 2,0% 2,4% 2,8%

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus

(10)

Entre 1999 et 2009, une progression plus limitée et plus localisée des ménages de moins de 40 ans

Moins nombreux pour des raisons démographiques, les ménages de moins de 40 ans « pèsent » de ce fait moins que leurs aînés sur l’évolution d’ensemble du nombre des ménages.

Ils contribuent pourtant à la croissance urbaine en Vendée et en Loire-Atlantique d’une part, dans les périphéries d’agglomérations et le rural d’autre part. Leur impact sur l’évolution dans les autres territoires est en revanche très limité ou nul, il est même négatif dans les banlieues qui ont connu leur période d’attrait privilégié dans le dernier quart du XXème siècle. Les effectifs 25 – 39 ans diminuent aussi en Mayenne et dans la Sarthe. On est évidemment tenté de rapprocher cette contribution des jeunes à la progression globale du nombre de ménages des attractivités respectives de territoires fortement ou faiblement urbanisés sur lesquels ils sont ou ne sont pas confrontés à des problèmes particuliers de coûts fonciers, d’où découle une influence confinée aux territoires moins urbanisés.

I - 2 - La situation de famille

Passage de l’approche fiscale à l’approche vécue

Comme indiqué dans l’avertissement page 2, la situation familiale fiscale des ménages diffère de leur situation vécue.

En effet, outre la prise en compte de l’éventuelle présence de personnes à charge, la situation familiale considérée au plan fiscal associe les concepts de statut matrimonial (marié, pacsé, célibataire, divorcé, veuf) et, pour les célibataires, divorcés et veufs, de monoparentalité. Cette situation fiscale ne préjuge aucunement de la situation de fait vécue par ces ménages, en particulier dans l’occupation de leur logement.

Partant de ce constat, le présent paragraphe présente dans un premier temps les données brutes ressortant d’une approche purement fiscale de la situation des ménages, c’est-à-dire d’une exploitation brute du fichier FILOCOM.

Cette approche fiscale est ensuite complétée par une estimation de la situation vécue dont les mécanismes sont présentés dans l’avertissement de la page 2. Cette approche vécue introduit le concept de (ménages en) couple (avec ou sans personne à charge), absent de l’approche fiscale, complémentaire de celui des ménages « isolés » (également avec ou sans personne à charge),. Au sein des couples, on se trouve appelé à distinguer les ménages mariés ou pacsés des ménages en situation informelle (union libre) en raison de dissemblances dans les caractéristiques au regard de l’occupation des résidences principales. Les ménages isolés avec personne(s) à charge sont assimilés à des ménages « monoparentaux vrais ».

Dans les chapitres suivants, seule l’analyse de l’approche vécue sera prise en considération.

Approche fiscale

Une proportion plus élevée en Pays de la Loire de ménages mariés, moindre de divorcés

En Pays de Loire, les ménages (re)mariés ou pacsés comptent encore pour près d’un ménage sur deux (49,7%), alors que sur l’ensemble de la France métropolitaine ils n’en représentent plus que 46,0%. Les ménages dont le référent unique ou principal est célibataire (26,0%) sont proportionnellement plus nombreux que sur le reste de la province, mais moins qu’en Région Parisienne. En revanche, ceux dont le référent unique ou principal est veuf ou divorcé, groupes d’effectifs assez proches (respectivement 12,6% et 11,4%) sont légèrement moins représentés que sur le reste du territoire national.

Dans l’ensemble constitué par les ménages mariés et pacsés, les ménages pacsés comptent pour 2,9% - à l’image de l’ensemble de la France

(11)

10 les occupants du parc en 2009 Source : DREAL des Pays de la Loire /

Filocom d’après la DGFIP

Des ménages mariés ou pacsés plus nombreux en périphérie des principales villes, les célibataires et divorcés dans les centres

Très nettement sous-représentés dans les centres des principales agglomérations où les célibataires sont plus nombreux qu’eux, les ménages mariés ou pacsés sont massivement implantés dans les périphéries des principales agglomérations. C’est tout particulièrement le cas des ménages avec enfant(s). Les ménages mariés ou pacsés réunissent ainsi 34,8% des ménages des villes centres (15,5% - un peu moins de la moitié - ont un ou des enfants), mais 60,3% des ménages vivant dans les périphéries (31,3% - un peu plus de la moitié - ont un ou des enfants).

Les représentations respectives des ménages mariés et pacsés varient au sein de l’espace régional. Les ménages pacsés sont proportionnellement plus nombreux dans les grandes aires urbaines (entre 2,9% et 4,2% selon la couronne, le pourcentage le plus élevé se situant dans les centres), moins dans l’espace rural (2,2%), moins encore sur le littoral (1,7%).

Dans les 1er et 3ème cantons de Cholet, dans ceux d’Angers-Ouest, du Mans Nord Ouest, de Laval Nord-Est, d’Argentré, de La Roche-sur-Yon Nord, les ménages mariés ou pacsés correspondent à 65 – 67 % de l’ensemble des ménages. Près de Nantes, ils sont tout aussi présents à Vertou-Vignoble, Bouaye ou La Chapelle-sur-Erdre (63 – 65 %).

Les divorcés et plus encore les célibataires se retrouvent surtout dans les centres des principales agglomérations ; les veufs sont plus nombreux sur le littoral. Cependant, la prise en compte de la monoparentalité conduit à nuancer ces affirmations.

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R é p a r t itio n d u n o m b r e d e m é n a g e s f is c a u x s e lo n la s it u a tio n d e fa m ille

d u r é fé re n t

0 % 2 0 % 4 0 % 6 0 % 8 0 % 1 0 0 % V e n d é e

S a rth e M a y e n n e M a in e -e t-L o ire L o ire -A tla n tiq u e P a y s d e la L o ire F ra n c e p ro v in c e F ra n c e m é tro p o lita in e

c é lib a ta ire d iv o rc é m a rié o u p a c s é v e u f

R é p a rtitio n d u n o m b re d e m é n a g e s fis c a u x s e lo n la s itu a tio n d e fa m ille

d u ré fé re n t

0 % 2 0 % 4 0 % 6 0 % 8 0 % 1 0 0 % litto ra l ru ra l

ru ra l ville m o ye n n e p e rip h e rie b a n lie u e c e n tre

c é lib a ta ire d ivo rc é m a rié o u p a c s é ve u f

Une monoparentalité modérée privilégiant les grandes aires urbaines

Entendue au plan fiscal, la notion de monoparentalité renvoie à la présence d’au moins 1 enfant de moins de 18 ans dans le foyer principal d’un ménage dont le référent est célibataire, veuf ou divorcé.

En Pays de la Loire, le nombre de ménages dont le référent est monoparental au sens fiscal est de 125 596. Ainsi, 8,4 % de l’ensemble des ménages ont pour référent une famille monoparentale, pourcentage inférieur aux moyennes nationales hors Ile-de-France (9,3 %) et plus encore Ile-de-France comprise (9,5 %), du fait des départements de la périphérie francilienne pour lesquels ce taux dépasse couramment 11 %.

La monoparentalité est un peu plus importante dans la Sarthe et la Loire-Atlantique que dans les autres départements de la région, mais les taux y restent inférieurs aux moyennes nationales. À l’opposé, elle est à moins de 8 % en Vendée et en Mayenne. Les ménages monoparentaux sont proportionnellement plus nombreux dans les principales agglomérations, notamment dans leurs villes centres (9,2%), moins sur le littoral (6,7%).

Part des ménages monoparentaux

0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10

% Vendée

Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

Part des ménages monoparentaux

0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10%

littoral rural rural ville moyenne peripherie banlieue centre

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12 les occupants du parc en 2009 Source : DREAL des Pays de la

Loire / Filocom d’après la DGFIP

Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

La monoparentalité se développe en fait de façon assez localisée, formant des « poches », essentiellement en aval de Nantes (cantons de Saint-Herblain, Rezé, Montoir-de-Bretagne, Le Pellerin, Saint-Nazaire) ainsi qu’aux confins de la Sarthe, du Maine-et-Loire et de la Mayenne. Elle est sensiblement moins répandue sur le littoral.

Si l’on applique le taux de monoparentalité aux seuls ménages potentiellement concernés (célibataires, divorcés, veufs, CDV), il s’élève alors à 16,6 %, mais avec de fortes différences entre célibataires et divorcés d’une part (21 % pour les célibataires, 24 % pour les divorcés), veuf(ve)s d’autre part (2,4 % seulement).

La localisation des célibataires monoparentaux se distingue nettement de celle des ménages de même situation de famille qui ne le sont pas : leur profil résidentiel s’apparente même davantage à celui des ménages mariés ou pacsés qu’à celui de leurs homologues non monoparentaux : comme les ménages mariés ou pacsés, on les retrouve plus nombreux dans les périphéries des principales agglomérations, ainsi que dans une moindre mesure dans l’espace rural.

La localisation des divorcés monoparentaux n’obéit pas à la même logique ; leurs localisations résidentielles présentent plus de similitudes avec celles des divorcés non monoparentaux, à savoir prédilection pour les villes centres et leurs banlieues.

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Approche vécue

Des couples avec personnes à charge surtout dans les zones peu urbanisées, des ménages isolés sans personne à charge surtout dans les zones urbaines

Au regard des estimations, les couples représenteraient 64,2% des ménages ligériens (pour rappel, 49,7% mariés ou pacsés) ; ils seraient partagés en 34,6% de ménages sans personne à charge et 29,6% de ménages avec personne(s) à charge. Les ménages « isolés » sans personne à charge représenteraient de leur côté 30,7% de l’ensemble des ménages ; avec personne(s) à charge (ménages « monoparentaux vrais »), leur proportion tomberait à 5,1%.

La représentation spatiale des ménages en situation d’union libre (couples non mariés ni pacsés, en moyenne 14,5%) ne donne pas lieu à d’importants écarts territoriaux : entre 12,4% (littoral) et 15,6% (périphérie des villes, rural) ; ces écarts sont suffisamment ténus pour apparaître « non significatifs » au regard des incertitudes entourant les hypothèses retenues.

Du coup, les différences de répartition spatiale proviennent d’abord des représentations respectives des ménages mariés ou pacsés et des ménages isolés. Les ménages mariés ou pacsés sont plus nombreux dans les zones faiblement urbanisées (périphéries des villes en premier lieu, puis espace rural et banlieues), mais surtout beaucoup moins présents dans les villes centres, seul type de territoire sur lequel les ménages isolés sont majoritaires.

La présence (ou non) de personnes à charge au sein des ménages constitue un autre paramètre de différenciation spatiale. On observe une nette prédilection pour la périphérie (des principales agglomérations) des ménages ayant des personnes à charge, alors que les ménages n’en ayant pas (ou plus) sont plutôt mieux représentés dans les villes centres et sur le littoral. La présence de personnes à charge amplifie donc la propension des ménages en couple à vivre en zone peu urbanisée, leur absence celle des ménages isolés d’habiter les villes centres.

Ménages monoparentaux isolés : plutôt dans les zones urbaines

Au croisement d’un facteur favorisant les villes centres (isolement) et d’un autre conduisant à leur éloignement (présence de personnes à charge), les ménages en famille monoparentale « vraie » (c’est-à-dire hors union libre), ménages isolés avec personne(s) à charge, sont estimés à près de 75 000 sur les Pays de la Loire. Ils représenteraient ainsi 5,1% de l’ensemble des ménages. Ce chiffre précisément évalué à 74 842 est à rapprocher de celui du nombre de ménages monoparentaux au sens fiscal, 125 596, que l’on découvre ainsi fortement gonflé par les unions libres.

Ces ménages sont relativement plus présents dans les zones les plus urbanisées (pôles urbains) et sous- représentés dans les périphéries d’agglomérations et zones rurales.

Répartition spatiale des ménages selon situation de famille vécue

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100

% Vendée

Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire- Atlantique Pays de la

Loire

Couples mariés ou pacsés sans personne à charge Couples mariés ou pacsés avec personne(s) à charge Couples en union libre sans personne à charge Couples en union libre avec personne(s) à charge Ménages isolés sans personne à charge

Ménages isolés avec personne(s) à charge

Répartition spatiale des ménages selon situation de famille vécue

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

littoral rural rural ville moyenne peripherie banlieue centre

Couples mariés ou pacsés sans personne à charge Couples mariés ou pacsés avec personne(s) à charge Couples en union libre sans personne à charge Couples en union libre avec personne(s) à charge Ménages isolés sans personne à charge

Ménages isolés avec personne(s) à charge Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

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14 les occupants du parc en 2009

L’absence de personne à charge introduit des différences de répartition des couples mariés ou pacsés, d’une part, en union libre d’autre part

Une lecture transversale enseigne qu’au sein des ménages en couple, l’absence de personne à charge introduit d’importantes dissemblances de répartition spatiale entre couples formels (mariés ou pacsés) et unions libres.

En l’absence de personne à charge, les couples en union libre seraient en effet sensiblement plus présents dans les villes centres (27% vs 17% pour les couples mariés ou pacsés) ; les ménages mariés ou pacsés le seraient dans tous les autres types d’espace, avec un paroxysme sur le littoral. L’absence de personne à charge irait même de pair avec une répartition spatiale des ménages vivant en union libre (un peu) plus proche des ménages isolés que de leurs homologues mariés ou pacsés.

Au contraire, les structures respectives de ménages mariés et en union libre seraient assez voisines dès lors qu’il y a des personne(s) à charge, à l’image de leurs – faibles - représentations respectives dans les villes centres : 17 à 19%.

(16)

Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

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16 les occupants du parc en 2009

I - 3 - Le nombre de personnes par ménage

En Pays de la Loire, une moyenne de 2,38 personnes par ménage

En Pays de la Loire, on compte en moyenne 2,38

personnes par ménage. Ce chiffre constitue une référence à plusieurs titres :

- il se situe au niveau de la moyenne nationale ; - les valeurs par département français de cet

indicateur ne s’écartent qu’exceptionnellement de plus de 15 % de cette moyenne. Elles ne s’abaissent jamais en-deçà de 2,1 ou 2,2 (essentiellement, Massif Central et Midi méditerranéen), et ne s’élèvent pas davantage au-delà de 2,7 ou 2,8 (couronne parisienne) ; - aucun département ligérien ne s’écarte de plus

de 2 % de la moyenne régionale.

Néanmoins, des contrastes plus marqués apparaissent à l’échelle locale :

- la taille moyenne est comprise entre 2,0 et 2,2 dans les villes centres des principales agglomérations ainsi que sur le littoral (rural) ; - elle est nettement plus élevée dans les

périphéries : proche de 2,7 ;

elle se rapproche de la moyenne dans les banlieues, les villes moyennes et l’espace rural.

Taille moyenne (nombre moyen de personnes) par ménage

1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2 2,4 2,6 2,8 littoral rural

rural ville moyenne peripherie banlieue centre Pays de la Loire France province France métropolitaine

Environ 1/3 des ménages comptent 1 personne ; 1/3, 2 personnes ; 1/3, 3 personnes ou plus

Sur l’ensemble des Pays de la Loire, les ménages d’une seule personne et les ménages de 2 personnes « pèsent » chacun un petit tiers du total. L’ensemble des ménages de 3 personnes ou plus compte donc pour un gros tiers : les ménages de 3 personnes et de 4 personnes interviennent pour 14 % chacun, les ménages de 5 personnes ou davantage réunissent 8 %.

À taille moyenne comparable, des différences de structure entre territoires

Si les centres d’agglomérations importantes et le littoral rural ont en commun une faible taille moyenne des ménages, il importe de remarquer que les causes n’en sont pas identiques :

- dans les centres, la faible taille s’explique entièrement par la très forte représentation des ménages d’une seule personne ; les ménages de 2 à 5 personnes ont tous une représentation inférieure à la moyenne ; l’impact sur la taille moyenne des ménages d’une seule personne est d’autant plus manifeste que les très grands ménages (6 personnes ou plus) sont toutes proportions gardées mieux représentés ;

- sur le littoral rural, la faible taille résulte de la forte représentation des ménages de 2 personnes plus que de celle des ménages d’une seule personne ; les ménages de taille supérieure (3 à 6 personnes ou plus) sont tous sous-représentés.

Les périphéries d’agglomération connaissent une représentation élevée des 3 personnes ou plus.

Les banlieues, les villes moyennes, l’espace rural ont en commun des répartitions plus voisines du profil régional.

Entre 1999 et 2009, un nombre moyen de personnes par ménage en baisse…

Année après année, et même s’il n’est pas avéré dans un certain nombre de communes, le « desserrement » des ménages se poursuit, de sorte que le nombre moyen de personnes par ménage continue de baisser (2,39 sur les Pays de la Loire en 2009, contre 2,53 dix ans plus tôt).

Cette baisse (en moyenne - 0,14) ne donne pas lieu à de forts écarts locaux : elle est cependant un peu plus importante en Vendée et surtout dans les banlieues des principales agglomérations (- 0,23). Pour ces-dernières, il ne fait guère de doute que cette particularité correspond au départ du domicile parental de jeunes issus de ménages installés à partir des années 70 marquant le début du processus de péri-urbanisation (découplage lieu de résidence – lieu de travail).

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Source : DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFI

Répartition du nombre de ménages fiscaux selon le nombre de personnes

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

1 2 3 4 5 6 ou +

Répartition du nombre de ménages fiscaux selon le nombre de personnes

0% 20% 40% 60% 80% 100%

littoral rural rural ville m oyenne peripherie banlieue centre

1 2 3 4 5 6 ou +

Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

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18 les occupants du parc en 2009

… cette baisse du nombre de personnes par ménage est due à la forte croissance - et au poids - des ménages d’une et de deux personnes ainsi qu’à la diminution des ménages de 5 personnes ou plus…

Sur l’ensemble des Pays de la Loire, on observe sur la période 1999 – 2009 une croissance du nombre des ménages de 1, de 2, de 3, et de 4 personnes. Mais les rythmes annuels de croissance propre des ménages de 3 et de 4 personnes (respectivement 0,7 % et 0,5 %) sont nettement plus faibles que ceux des ménages de 1 et de 2 personnes (2,5 % chacun) ; à cela s’ajoute leur poids dans la population, également plus faible. La diminution de taille moyenne des ménages résulte de ces deux paramètres ; elle constitue une première cause de baisse générale de la taille moyenne de l’ensemble des ménages.

Contribution du nombre de personnes à la progression annuelle des ménages fiscaux

entre 1999 et 2009

-0,4% 0,0% 0,4% 0,8% 1,2% 1,6% 2,0% 2,4% 2,8%

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire

1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes ou +

Contribution du nombre de personnes à la progression annuelle des ménages fiscaux

entre 1999 et 2009

-0,4% 0,0% 0,4% 0,8% 1,2% 1,6% 2,0% 2,4% 2,8%

littoral rural rural ville moyenne peripherie banlieue centre

1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes ou + Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

La diminution du nombre des ménages de 5 personnes ou plus constitue l’autre facteur de diminution de taille de l’ensemble des ménages. Le phénomène mérite d’autant plus d’être souligné que la baisse du nombre de grands ménages nourrit en partie la hausse de celui des ménages de plus petite taille.

Ces constatations qui demeurent valables dans chacun des départements, sont pourtant à nuancer à des échelles plus locales, nuances qui participent aux écarts de rythme de croissance global du nombre de ménages (et donc du parc nécessaire à les héberger).

À la différence des autres zonages, les centres et les banlieues des principales agglomérations connaissent en effet une diminution du nombre des ménages de 3 et de 4 personnes. Dans les périphéries au contraire, les ménages de 3 et de 4 personnes participent de façon conséquente au rythme de croissance global du nombre de ménages.

… elle induit une progression des besoins résidentiels supérieure à l’évolution démographique

L’évolution sur un territoire du nombre de ménages, et donc du parc de résidences principales nécessaire pour répondre à leur besoin de logement, conjugue en effet :

- une composante purement démographique, tenant aux mouvements, naturels et migratoires, de population,

- une composante liée à l’évolution, le plus souvent à la baisse, de la taille moyenne des ménages consécutive à l’évolution des modes de cohabitation.

Pour la période 1999 – 2009, la hausse du nombre de résidences principales liée aux mouvements de population est de 0,9% par an. À l’échelle de la région et pour 7 cantons sur 10, elle constitue le principal facteur de progression du nombre des ménages et le principal facteur de disparités territoriales de cette progression.

Elle est selon les départements comprise entre 0,5 % et 1,5 % (les plus forts taux en Vendée, puis en Loire- Atlantique). Elle varie selon les zones d’étude, de moins de 0,5 % (centres, banlieues des principales agglomérations) à plus de 2% (littoral rural). À l’échelle des cantons, l’amplitude est encore plus forte (de – 0,8 % à 3,2 %).

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Source : DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

Certains cantons très urbains perdent de la population : il s’agit de Saint-Sébastien-sur-Loire, Saint-Herblain, Saint- Barthélemy d’Anjou, Angers, Avrillé, Cholet, La Séguinière, Saumur, Château-Gontier, Laval, Mayenne, Le Mans, Arnage, et Allonnes. Il en va de même de plusieurs cantons très ruraux, tels Gorron, Landivy (Mayenne), La Chartre-sur-le-Loir, Le Lude, Mamers, Saint-Calais (Sarthe).

D’autres cantons connaissent au contraire de fortes progressions. Sur le littoral et dans les 2èmes couronnes d’agglomérations, leurs contributions à la croissance du nombre de ménages sont supérieures à 2 voire (cas de Nozay et de Bougrneuf-en-Retz) à 3% par an ; alors que les territoires plus proches des centres d’agglomérations participent moins ou pas à cette croissance.

La hausse du nombre des résidences principales imputable à la diminution de taille des ménages est de 0,6% par an sur l’ensemble de la région. Dans 30% des cantons, à commencer bien sûr par ceux qui perdent de la population, elle en constitue la principale composante.

Selon les départements, elle est comprise entre 0,5% et 0,7%. Il en va de même pour les zones d’études, à l’exception des banlieues où elle atteint 0,9%.

Dans les cantons où la progression du nombre de ménages due à la croissance démographique dépasse 2 % par an, celle due à leur desserrement est inférieure ou égale à 1 %. La plupart des cantons dans lesquels la contribution due au desserrement dépasse ce seuil de 1 % sont des cantons de banlieues (y compris ceux qui perdent de la population) mais aussi des cantons à faible progression démographique.

Globalement sur la région, la composante variation de population intervient donc pour 2/3 de la croissance du nombre de ménages (et de résidences principales). Elle stimule la croissance du parc dans les périphéries de villes, le rural et le littoral.

La composante diminution de taille des ménages est en revanche la composante principale voire exclusive de croissance de ce parc dans les centres et banlieues des principales agglomérations, ainsi que dans certains cantons profondément ruraux de Sarthe et de Mayenne. Ainsi, même dans les quelques territoires en perte de vitesse démographique, les collectivités doivent-elles tabler sur une croissance du parc résultant exclusivement d’un « desserrement » dans le cadre de leur politique de l’habitat.

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20 les occupants du parc en 2009

Un maximum d’occupants chez les ménages dont le référent a entre 40 et 59 ans

De 1,6 avant 25 ans, le nombre moyen d’occupants par ménage s’élève à 2,7 entre 25 et 39 ans, puis à 2,9 entre 40 et 59 ans, avant de chuter à 1,9 entre 60 et 74 ans puis à 1,5 au-delà de 75 ans.

Le nombre de personnes par ménage est donc en relation forte avec l’âge du référent, élevé lorsque l’est la fréquence des 25 - 59 ans, plus faible là où les 60 ans ou plus sont particulièrement nombreux.

La taille moyenne des ménages est toujours importante dans les périphéries des principales agglomérations ainsi que dans une moindre mesure le milieu rural, et cela quel que soit l’âge du référent. Si donc cette taille est plus réduite dans les centres et sur le littoral, ce n’est donc pas seulement une question de structure par âge.

Taille moyenne ménages en fonction de l'âge du référent

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0

Moins de 25 ans De 25 à 39 ans De 40 à 59 ans De 60 à 74 ans 75 ans ou plus

Taille moyenne ménages en fonction de la situation familiale vécue du ménage

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 Couples mariés ou pacsés sans

personne à charge Couples mariés ou pacsés avec

personne(s) à charge Couples en union libre sans

personne à charge Couples en union libre avec

personne(s) à charge Ménages isolés sans personne

à charge

Ménages isolés avec personne(s) à charge

Source DREAL des Pays de la Loire /d’après Filocom d’après la DGFIP

Un nombre d’occupants en grande partie lié à la fréquence des couples avec personnes à charge, avec des nuances selon le mode de cohabitation

Le nombre de personnes d’un ménage dépend logiquement d’abord de la présence ou non de personnes à charge, puis du mode de cohabitation en son sein.

En l’absence de personne à charge, le nombre de personnes par ménage vivant en couple est par construction égal à 2 et double de celui des ménages isolés. En réalité, le multiplicateur est – légèrement – supérieur à 2. Cela s’explique par la possible présence de rattachés fiscaux.

La présence de personnes à charge induit une augmentation moyenne du nombre de personnes du ménage de 1,96 chez les couples mariés, de 1,79 chez les couples censés vivre en union libre, et de 1,53 chez les ménages isolés (ménages monoparentaux). Le nombre moyen de personnes à charge au sein des couples en union libre est ainsi légèrement inférieur à celui de leurs homologues mariés, le nombre moyen de personnes à charge chez les ménages monoparentaux « vrais » est plus faible encore.

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II - Revenus des ménages occupants

II - 1 - Revenu brut moyen et distribution des revenus par ménage

Un revenu très légèrement inférieur à la moyenne France de province, plus nettement inférieur à la moyenne France métropolitaine, sauf en Loire-Atlantique

Au 1er janvier 2009, le revenu brut moyen des ménages fiscaux des Pays de la Loire s’établit à 33 108 €.

Le revenu brut moyen des ménages ligériens est inférieur de 0,4 % au revenu moyen de la France métropolitaine si l’on ne prend pas en compte la Région Parisienne, mais l’écart s’élève à 7,5 % sur l’ensemble du territoire.

Il convient en fait de distinguer la Loire-Atlantique des autres départements de la région. La Loire-Atlantique avec un revenu moyen de 35 013 € se détache et se positionne au 24ème rang des départements français : c’est le seul département dont le revenu moyen est supérieur à la moyenne nationale de province. Les autres départements vont du 43ème au 55ème rang, classement qui témoigne d’un positionnement plus proche de la médiane nationale.

Revenu brut moyen par ménage

Source : DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

Un revenu moyen plus élevé dans les banlieues et périphéries d’agglomérations

Plus nette encore est la distinction qui oppose au sein de la région les banlieues et les périphéries des principales agglomérations, où les revenus par ménage sont supérieurs à 37 000 €, aux autres zonages d’étude chez lesquels ils n’excèdent pas 33 000 €. Au sein de ces derniers, les ressortissants du littoral rural et des villes moyennes apparaissent en moyenne plus riches que ceux des communes centres des principales agglomérations et de l’espace purement rural. Le revenu moyen des ménages résidant dans les centres d’agglomérations importantes se révèle ainsi inférieur de 15 à 20 % à celui de leurs homologues des périphéries et banlieues.

(23)

22 les occupants du parc en 2009 Revenu moyen des ménages

32 363 31 682 31 409

32 283

35 013 33 108

33 253

35 782

30 000 32 000 34 000 36 000 38 000 40 000 Vendée

Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

Revenu moyen des ménages

32 966 30 317

32 077

37 268 38 468 31 405

30 000 32 000 34 000 36 000 38 000 40 000 littoral rural

rural ville moyenne peripherie banlieue centre

Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

9 % des ménages disposent d’un revenu de moins de 10 000 € contre 11 % pour la France de province

L’analyse de la distribution des revenus par tranche ne corrobore que partiellement les enseignements tirés de la distribution des revenus moyens.

En effet, les ménages percevant des petits ou très petits revenus (5 000 à 10 000 € ou moins de 5 000 €) sont proportionnellement moins nombreux dans les Pays de la Loire (9,0 %) que sur le reste de la France (10,5 % ou 11,0 % selon la référence, métropole ou province). Dans le même temps, les ménages percevant de bons ou très bons revenus (20 000 à 30 000 € ou plus de 30 000 €) sont plus fréquents (66,3 %) que sur le reste de la France de province (64,8 %).

Cet apparent paradoxe tient probablement dans un moindre impact en Pays de la Loire des revenus très élevés (on sait que la moyenne est un indicateur particulièrement influencé par les valeurs extrêmes … en l’occurrence les valeurs supérieures à 30 000 €).

En revanche, la supériorité des revenus des ménages installés dans les banlieues ou les périphéries d’agglomérations se trouve confirmée par la représentation très forte des ménages aux revenus les plus élevés et très faible des ménages aux revenus les plus modestes. Les revenus faibles (moins de 10 000 €) sont plus spécialement présents dans les villes centres qui concentrent les logements sociaux.

Répartition du nombre de ménages fiscaux par tranches de revenus

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% Vendée

Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

Inférieur à 5 K€ De 5 à 10 K€ inclus De 10 à 15 K€ inclus De 15 à 20 K€ inclus De 20 à 30 K€ inclus Supérieur à 30 K€

Répartition du nombre de ménages fiscaux par tranches de revenus

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100

% littoral rural

rural ville moyenne peripherie banlieue centre

Inférieur à 5 K€ De 5 à 10 K€ inclus De 10 à 15 K€ inclus De 15 à 20 K€ inclus De 20 à 30 K€ inclus Supérieur à 30 K€

Source DREAL des Pays de la Loire / Filocom d’après la DGFIP

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