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Guerre et démographie. La situation démographique des populations protohistoriques autour de Marseille grecque permet-elle d’illustrer un état de guerre ou de paix ?

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HAL Id: hal-01412300

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01412300

Submitted on 9 Dec 2016

To cite this version:

Delphine Isoardi. Guerre et démographie. La situation démographique des populations protohis-

toriques autour de Marseille grecque permet-elle d’illustrer un état de guerre ou de paix ? . Au fil

de l’épée. Armes et guerriers en pays celte méditerranéen. Catalogue de l’exposition du 4 mai au 31

décembre 2013 au Musée archéologique de Nîmes. , 2013. �hal-01412300�

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200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

-71 0 -69 0

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-15 0 -13 0

-11 0 -90 -70 -50 -30 -10

Nbr e de maisons es timé s -600 -500 -400 -300 -200 -100

G R ND

destruction anthropique

destruction possible mais mal caractérisée abandon précipité

assaillant grec assaillant romain

assaillant d'origine non determinée (la taille du point est fonction du nombre de destruction)

niveau archéodméographique sur 17 habitats groupés

R R et G ?

R R G ou R

ND

G R ?

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ND ND

ND G?

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Fig. 1. Courbe d’évolution du niveau archéo-démographique des populations basée sur l’estimation du nombre total de maisons de 17 oppida de Provence occidentale, et relation avec les destructions anthropiques avérées ou possibles (Isoardi 2008).

l a situatioN déMoGraPhique des PoPulatioNs Protohistoriques autour de M arseille Grecque PerMet - elle dillustrer

uN état de Guerre ou de Paix ?

D elPhine i soaRDi

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LA SITUATION DÉMOGRAPHIQUE DES POPULATIONS PROTOHISTORIQUES AUTOUR DE MARSEILLE GRECQUE

PERMET-ELLE D’ILLUSTRER UN ÉTAT DE GUERRE OU DE PAIX ?

D elPhine i soaRDi

Un climat de guerre ou de paix sont des états difficiles à définir, d’autant plus que les civilisations sont anciennes. Généralement, la guerre se définit comme une lutte entre groupes sociaux, pour des motifs très variés (pouvoir, espace, ressources…). Plus ou moins organisée et planifiée, elle se marque évidement par une confrontation armée, mais pas forcément de manière continue (avec des phases de climat de menaces ou de conflit larvé). Si l’impact humain est très variable en termes de mortalité ou dépla- cements de populations, dans tous les cas elle débouche inévitablement sur des situations de souffrances et de privations, autant de séquelles socio-psychologiques, économiques ou encore environnementales. Pour les sociétés protohisto- riques du Sud de la France, sur quels éléments pouvons-nous nous baser ?

Nous avons à disposition les récits antiques pour l’approche historique, les attestations concrètes de conflits du côté de l’archéologie.

Bien sûr, chacune de ces sources a ses limites : si les textes, peu nombreux, sont d’usage délicat, sur le terrain, les éléments concrets d’identifica- tion de bataille sont soumis aux phénomènes de conservation et à l’état de la recherche, donc forcément incomplet. Et surtout, le conflit, en lui seul, n’est pas non plus suffisant pour définir un état de guerre. Il faut encore pourvoir distinguer la simple altercation ponctuelle entre individus d’une phase de tension générale entre groupes humains.

Aussi, nous ajouterons ici un troisième élément : celui de la démographie. Le niveau

faible, seront davantage en rapport avec une conjoncture plus défavorable, dont les états de guerre. À un autre niveau, la situation démogra- phique peut aussi être l’élément déclencheur d’une guerre… Comme elle favorise ou non une victoire au moment du conflit. Il y a en somme deux points à envisager, au fil des six siècles étudiés ici : d’abord, la manière dont la situation démographique peut refléter une situation de guerre ou un état de paix. Ensuite, comment la situation démographique peut jouer sur le déclenchement, le déroulement, puis l’aboutis- sement d’un conflit guerrier. La démographie constitue ici l’élément neuf à ajouter au débat.

Le cadre de cet exercice est le Sud-Est de la Gaule, plus exactement les populations autour de Marseille grecque, du VI e à la fin du II e siècle avant J.-C. Ce territoire a fait l’objet d’une évaluation du niveau de populations par le biais d’une estimation du nombre total de maisons sur quelques habitats groupés contemporains.

Cette courbe reflète donc l’état “archéo”-dé- mographique de la population sur un lot choi- sis d’habitats groupés et fortifiés. Nous avons reportées dessus le nombre de destructions anthropiques identifiés sur ces habitats (fig. 1).

Ces premiers résultats sont couplés à une appré-

ciation à maille plus large des masses humaines

pour l’ensemble de la zone d’étude, au travers du

décompte exhaustif et traitement approprié de

tous les habitats connus à ce jour. Naturellement,

les habitats groupés ayant une capacité d’accueil

plus grande, ceux-ci sont distingués des plus

petits habitats, et sont ensuite multipliés par un

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à produire des gradients de couleur suivant qu’il s’agit d’une phase de croissance ou de déprise, en rapport également avec l’importance du taux de croissance (fig. 2). Ces informations d’un nouveau genre sont ici utilisées au titre d’indice de la vigueur des populations au fil du temps et dans l’espace. Enfin, le corpus des destruc- tions anthropiques sur habitats est porté sur un autre ensemble de cartes. Il sera ainsi facile de comparer état archéo-démographique et zone de bataille au fil du temps (fig. 3).

Différentes situations ressortent du croise- ment de ces trois registres de données. D’abord, le VI e siècle avant J.-C. Bien que la situation au

l a situatioN déMoGraPhique des PoPulatioNs Protohistoriques autour de M arseille Grecque PerMet - elle d ’ illustrer

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Modélisation du peuplement impossible Gradient de couleur = intensité du peuplement

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? Modélisation du peuplement impossible Gradient de couleur blanche = intensité du dépeuplement Gradient de couleur noire = intensité du peuplement

Limite de la zone d'étude Données archéodémographiques sur 17 habitats groupés

Données sur l'intensité du peuplement à partir de tous les habitats :

( - ) ( + )

forte capacité d'accueil moyenne faible capacité d'accueil moyenne moyenne capacité d'accueil (en moyenne)

Appréciation de la vigueur des populations autochtones autour de Marseille

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VI e - début du Ve s av. J.-C. 2/2° du Ve s. av. J.-C. IV e s. - 1/2° du IIIe s. av. J.-C.

2/2° du IIIe s. av. J.-C. IIe s. av. J.-C. fin du IIe s. av. J.-C.

Ier s. av. J.-C.

Fig. 2. Cartes d’appréciation de la vigueur des populations gauloises autour de Marseille par grandes phases chronologiques du VI e au I er siècle avant J.-C. (Isoardi 2008).

sortir du Bronze final soit moins évidente à

modéliser en termes de démographie, il y a

indéniablement une forte croissance du monde

indigène (autant sur les habitats groupés sélec-

tionnés que dans l’ensemble du territoire). Dans

le domaine économique, cette phase se réalise

pendant l’émulation emporique : des partenaires

méditerranéens nouveaux sollicitent les Gaulois,

leur proposant une ouverture vers le monde

méditerranéen mais jouant aussi sur l’évolution

de leurs structures socio-économiques. Peu

de traces de bataille sont attestées pendant ce

siècle (deux cas, sans que l’origine de l’assaillant

ne soit claire). En parallèle, du corpus de textes

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émane une situation de bonne entente (comme le mythe de la fondation pacifique de Marseille avec Gyptis l’Indigène et Prôtis le Grec - Justin, Abrégé des Histoires Philippiques, XLIII, 3). On ne serait pas loin d’une notion de paix, un climat humain comme économique assez positif, les résultats archéo-démographiques allant bien dans ce sens.

La deuxième phase s’en distingue nettement : sur le plan humain, les années 475 avant J.-C.

enregistrent une déprise radicale sur les habitats groupés (de plus de la moitié de la population sur une dizaine d’années), et cette baisse est visible également sur l’ensemble du territoire. Au vu de sa rapidité, il nous faut incriminer des facteurs de moyen voire de court terme ; voire les deux. De prime abord, on sait que le contexte économique se modifie (entrent en jeu les effets de la bataille de Cumes, 474 av. J.-C., le commerce étrusque évitant désormais la vallée du Rhône : la baisse de la plupart des importations amphoriques en témoigne). La situation humaine pourrait s’expli- quer par un déplacement des populations vers de nouvelles zones plus prospères … Sauf que d’un point de vue géographique, la baisse du peuplement est générale, du littoral jusqu’aux Alpes du Sud. Si déplacement des populations il y a, il faudrait chercher au-delà de ce rayon de 300 km autour de Marseille. En outre, une analyse archéodémographique conduite en 2011 en Languedoc occidental a révélé le même phéno- mène de dépeuplement (même date, même brutalité, même ampleur, à plus de 400 km).

Aussi, le facteur de court terme du type hausse brutale de la mortalité peut séduire…

Car la structure démographique peut aussi être l’une des prédispositions à la guerre : une hausse démographique produit un déséquilibre population-ressources, nécessitant un besoin d’espace, qui peut déboucher sur des conflits avec les voisins. La forte démographie précé- dente a-t-elle précipité un état de guerre ? Ou un simple exutoire sous forme de conflits ponc-

avec au moins un assaillant grec identifié à Tamaris. Impactent-ils pour autant l’évolution des populations ? Cette solution n’est pas non plus pleinement satisfaisante (d’autant plus qu’à ce jour, nous pouvons difficilement mesurer le déséquilibre avec les ressources naturelles). De manière plus crédible, on incriminerait volontiers une combinaison des facteurs économiques et évènementiels, pouvant éventuellement s’incar- ner par moment dans une opposition armée, mais augurant surtout d’une ambiance bien moins engageante que celle du VI e siècle avant J.-C…

Et justement, sur les deux siècles et demi qui suivent, la conjoncture est particulière.

Dès le deuxième quart du V e siècle avant J.-C.

démarre une longue période de plus bas niveau de peuplement, avec un taux de croissance des plus faibles. Les habitats groupés étudiés ont une capacité d’accueil moyenne nettement réduit. On a là l’image d’une population qui croit faiblement. Trop faiblement : c’est le signe d’une dégradation de la conjoncture, jouant sur l’accroissement naturel, comme d’une zone devenue peu attractive pour les populations alentours. Dans le domaine économique, cette période correspond au monopole économique de Marseille comme en témoigne la quasi-tota- lité des produits retrouvés sur les sites gaulois.

Cela n’a plus rien à voir avec le cadre précédent de l’emporia méditerranéenne ; les opportunités ne sont plus les mêmes pour les sociétés locales.

S’en dégage plutôt une image de sociétés en vase clos, avec des échanges limités vers d’autres cultures, une situation de repli, de renfermement.

En parallèle, les attaques d’habitats sont plus fréquentes, tout en restant assez échelonnées dans le temps (une confrontation en moyenne tous les 30 ans). Parfois sont identifiées des armes grecques (mais il se peut bien évidemment que ces conflits soit aussi des conflits inter-gaulois).

En outre, ces conflits sont également davantage

localisés sur une bande de 50/60 km maximum

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humains ? Cette idée d’impérialisme massaliète est une vieille hypothèse, mais au vu des résultats présentés ici (économiques comme évènemen- tiels et maintenant démographiques), elle ne doit pas être complètement écartée. Si la notion de guerre au sens de conflit permanent n’est pas flagrante au vu du peu d’évènements meurtriers, pour autant le climat démographique n’est pas non plus celui du plein épanouissement de ces sociétés. La notion de guerre au sens de conflit larvé ou de climat de menaces reste envisa- geable. On serait plutôt ici dans le ressenti, et un tel contexte d’insécurité peut expliquer la situa- tion démographique. D’autant plus que dans le cas d’une situation de tension, une si faible situa- tion démographique ne pouvait pas assurer une victoire aux Gaulois.

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Attestations archéologiques de destructions d'orgine anthropique sur habitats

limite de la zone d'étude en archéodémographie

entre 550 et 500 av. J.-C. entre 490 et 450 av. J.-C. entre 440 et 400 av. J.-C.

entre 390 et 350 av. J.-C. entre 340 et 300 av. J.-C. entre 290 et 250 av. J.-C. entre 240 et 200 av. J.-C.

entre 190 et 150 av. J.-C. entre 140 et 100 av. J.-C. entre90 et -60 av. J.-C. entre 50 av. J.-C.et le chgt d’ère destruction probable

destruction d’origine anthropique sur un habitat

Fig. 3. Cartes des attestations archéologiques de destructions d’orgine anthropique avérées ou probables dans les habitats provençaux (Isoardi 2008).

Il faut attendre la fin du III e siècle avant J.-C.

pour que la situation évolue : sur le plan humain,

le taux de croissance s’accélère, les habitats grou-

pés sont de nouveaux de plus grande capacité

d’accueil, et globalement le niveau de peuple-

ment est à la hausse dans toute la région étudiée

(davantage dans l’arrière-pays d’ailleurs). Hausse

relevant probablement non seulement d’une

amélioration de la natalité et de la fécondité,

mais aussi d’une arrivée de populations (région

de nouveau devenue attractive). Il faut rappro-

cher ce tableau de la mise en place de la confé-

dération salyenne (voir par exemple Strabon,

Géographie, IV, 6, 3) : on a là une matérialisation

concrète de ce regroupement de populations.

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Prospérité humaine certes ; mais état de paix pour autant ? Bien peu probable. Car en effet, entre la fin du III e et la fin du II e siècle avant J.-C., les traces de combats sont nettement plus nombreuses, plus rapprochées, échelonnées tous les 10/20 ans. Et désormais intervient l’as- saillant romain. Sur le plan militaire, les habitats sont non seulement fortifiés, mais accompa- gnés de nouvelles défenses complémentaires (comme les fossés). L’évolution des techniques, comme la hausse des productions artisanales ou des activités de transformation des produits agricoles, pourraient également être interpré- tées dans le sens d’un effort de guerre (quand on sait en outre qu’Entremont, premier préten- dant pour la « Ville des Gaulois » de Diodore de Sicile - XXXIV, 23, concentre le maximum de ces activités). L’évolution des structures sociales pourrait aussi aller dans ce sens (notion de Dynastai chez Appien, Histoire romaine, IV, 12 ; représentations statuaires…) : une structuration sociale indispensable à la conduite de conflits organisés. La notion de guerre apparaît plus évidente. En outre, le maximum de peuplement est atteint pendant une phase de conflit : les ressources humaines étant bien plus assurées que précédemment, cela pourrait expliquerait que ces populations locales se soient volontaire- ment lancées dans une guerre contre Marseille.

Enfin, a posteriori, la croissance démographique soutenue illustre la résistance et la vitalité de ces peuples : durant un siècle émaillé de batailles, elle n’a pas été entravée pour autant. La situation démographique indigène si favorable explique une telle résistance sur la durée.

Mais la fin du II e siècle avant J.-C. marque finalement l’arrêt de cette vigueur : concentration d’attaques autour de 125 avant J.-C., localisation en outre dans l’arrière-pays, zone la plus peuplée et là où se situerait la confédération salyenne (Barruol 1969, Bats 2003). Les textes témoignent eux-aussi de la chute du monde gaulois (prise de la ville des Gaulois, fondation d’Aquae

De cette rapide réflexion, nous retiendrons les points suivants. Il n’apparaît pas de situations tranchées entre état de guerre et état de paix, mais des contextes plus nuancés. Doit-on associer une forte démographie à une situation de paix ? Sans doute au VI e siècle avant J.-C., certainement pas au II e siècle avant J.-C. La situation démogra- phique joue-t-elle sur la victoire ? Certainement, si l’on compare les IV e -III e au II e siècle avant J.-C.

Et si par moments les attestations de conflits

sont plus visibles, la situation démographique

ne confirme pas un état de guerre. C’est le cas

pour le I er siècle avant J.-C. : si les attestations

de combats sont plus nombreuses et réparties

de manière plus homogène dans le territoire

(relayées en outre par les textes), la croissance

générale des populations ne cadre pas avec

un climat de tension. Une situation de conflits

marginaux peut aussi être envisagée. Source de

connaissance nouvelle, le niveau des populations

apporte ainsi un éclairage supplémentaire.

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