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Normalisation des signaux de P.M. dans l'analyse des clichés

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HAL Id: jpa-00243281

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243281

Submitted on 1 Jan 1969

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Normalisation des signaux de P.M. dans l’analyse des clichés

G. Fontaine, C. Guignard

To cite this version:

G. Fontaine, C. Guignard. Normalisation des signaux de P.M. dans l’analyse des clichés. Re- vue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969, 4 (2), pp.319-320.

�10.1051/rphysap:0196900402031900�. �jpa-00243281�

(2)

319.

NORMALISATION DES SIGNAUX DE P.M. DANS L’ANALYSE DES CLICHÉS

G. FONTAINE et C. GUIGNARD,

Laboratoire de Physique Nucléaire du Collège de France, Paris.

Résumé. - On mesure la surface occultée de l’élément d’analyse en asservissant le signal

en l’absence de trace à une valeur constante. On utilise pour cela un amplificateur à gain

variable inclus dans une boucle de rétroaction. Cette boucle est rompue au passage d’une trace

grâce à une commutation à effet de champ.

Abstract.

-

The signal from an element of analysis is kept automatically constant in the absence of any track, thus enabling the occulted area of this element to be measured. A variable

gain amplifier is used in a feed back loop. When a tract is detected, this loop is opened by a field effect transistor commutation.

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 4, JUIN 1969,

I. Introduction.

-

Nous décrivons les circuits d’en- trée de l’information analogique d’un analyseur auto- matique et numérique de clichés de chambres à bulles.

Le cliché est exploré par un élément qui peut être soit

un spot, soit une fente ou tout autre dispositif per- mettant d’accéder sélectivement à la quantité de

lumière traversant une petite surface. Ce flux lumi-

neux est recueilli par un photomultiplicateur et est

traité de façon à ce que s’élabore la décision de retenir

ou de rejeter les coordonnées de la zone examinée.

II. Principe.

-

La probabilité d’obtenir une quan- tification ne doit dépendre que des positions géomé- triques relatives de l’élément d’analyse et de la trace.

Elle ne doit pas dépendre de la transparence d’en- semble du film ni de la brillance de la source de lumière ( fig. 1). Notre dispositif permet d’obtenir le

rapport : surface d’élément d’analyse non occultée/sur-

face d’élément d’analyse totale = s’j(s’ -~-- s") = s’lso*

Si la surface totale 80 est constante, ainsi que la taille des bulles, ce rapport ne dépend que de la distance entre centre du spot et centre de la bulle. La mémo- risation des coordonnées intervient alors pour le mini-

mum de cette distance, c’est-à-dire le maximum de surface occultée.

On suppose les traces parfaitement opaques. T(x, y) représente la transparence du fond du film en l’absence de traces ( fig. 2). Dans ce cas, le signal électrique peut

FIG. 2.

s’écrire : eo = I (t, x,y) T(x, y) 80 G (I, intensité de la source; ~c, transparence; SOI surface; G, gain). Grâce

à un asservissement, on fait dépendre G de t, x et y de

façon que I (t, x, y) -r(x, y) So G = constante. Cela donne : G(t, x, y) = Cte~l(t, x, y) ~(x, y) 80. G(x, y) ne

doit donc pas varier lors de la traversée d’une trace et doit conserver la valeur qu’il avait juste avant. Il

vient enfin e = Cte . s’~so, ce qui est le résultat annoncé.

III. Amplificateur à gain variable.

-

Plusieurs sys- tèmes sont possibles : 1 ) On peut agir sur la haute ten-

sion du P. M. (système de Brookhaven, groupe H.P.D.).

La variation de tension peut atteindre 200 V, ce qui correspond à une variation de gain de 1 à 4; 2) On

peut faire varier le gain P.M. en agissant sur le poten- tiel de la dernière dynode. Lorsque celui-ci varie de 0 à - 15 V, le gain augmente dans un rapport 6 ; 3) L’utilisation d’un amplificateur indépendant à gain

variable présente plusieurs avantages : a) il n’y a pas de fils à retourner jusqu’aux P.M.; b) on dispose du signal non asservi qui peut être examiné.

C’est cette dernière solution qui a été retenue pour le H.P.D. du Collège de France. L’ampli à gain

variable est réalisé en combinant un transistor à effet

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196900402031900

(3)

320

de champ et un amplificateur opérationnel. Le gain

varie dans un rapport 20 avec une bande passante toujours supérieure à 300 kHz.

IV. Détermination de G(x, y).

-

Cet amplificateur

est inséré dans une boucle d’asservissement où l’on calcule la différence (e

-

Cte) == A qui constitue le

signal d’erreur primiti£ A varie au passage des bulles.

Fric. 3.

V. Restriction au fond continu (exclusion des traces).

-

Il faut empêcher G de varier lors du pas- sage sur une trace : 1) On détecte l’existence de la trace grâce à un circuit discriminateur suivi d’un

trigger rapide ( fig. 3) ; 2) Ce trigger rapide interrompt

la liaison entre le signal d’erreur et l’ampli à gain

variable (avant que A n’ait eu le temps de varier).

L’interrupteur analogique est constitué par un tran- sistor à effet de champ; 3) Le gain reste fixé à la valeur

qu’il possédait grâce à un condensateur faisant fonc- tion de mémoire.

VI. Performances.

-

Le tri du discriminateur se

fait sur le produit (hauteur de l’impulsion) X (pente

de montée). Il répond sur les traces qui sont très

brèves. Il ne répond pas sur le bruit (niveau insuffi- sant). Il ne répond pas sur les variations lentes du fond. Ces variations lentes sont donc asservies (jusqu’à

un rapport 20/1). Si le fond présente une variation

à pente élevée présentant ensuite un palier, le début

ressemble à une impulsion et l’interrupteur restera

ouvert. Mais au bout de 10 pus une temporisation le ,

referme pour asservir le fond à nouveau.

BIBLIOGRAPHIE

Le contenu de cet article n’a pas été communiqué au

cours du Colloque de Strasbourg sur les méthodes expérimentales en physique nucléaire et en physique

des particules.

Références

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