HAL Id: jpa-00240605
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Submitted on 1 Jan 1902
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Projections stéréoscopiques
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. Projections stéréoscopiques. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.311-312.
�10.1051/jphystap:019020010031101�. �jpa-00240605�
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mètre pour atteindre 2 divisions. La durée fut mesurée à partir de
J’instant de la mise en fonctionnen1ent de la source de chaleur.
yuand tous les deux barreaux furent aimantés, ces chiffres ne su-
bissaient guère de variations, et le galvanomètre a mis sensiblement
~1~’ pour arriver à 2 divisions.
Par contre, en recommençant l’expérience après refroidissement
complet et en n’excitant que la bobine droite seule, il fallait un laps
de temps de 2~!’ pour arriver à 2 divisons : la chaleur se propageait
donc plus lentement dans le fer aimanté.
Enfin, quand on a répété l’expérience avec l’aimantation du barreau
gauche seîil, le délai en question n’était plus que de ~~’ 30". J’en ai conclu que la dissymétrie initiale de l’appareil était telle que la branche droite conduisait mieux la chaleur que la partie gauche.
J’ai entrepris, depuis, d’autres expériences en remplaçant le pont de Wheatstone par un couple thermo-éleclrique pour la mesure des
températures. Ces expériences ont pour but d’établir la relation qui
doit exister entre le champ et la conductibilité calorifique correspon- dante. Elles ne sont pas encore assez avancées pour que je puisse en communiquer aujourd’hui les résultats.
PROJECTIONS STÉRÉOSCOPIQUES;
Par M. J. MACÉ DE LÉPINAY.
L’expérience de cours que j’ai eu récemment l’occasion de réaliser
a pour but de rendre visible simultanément de tous les points d’une
salle le relief apparent de projections stéréoscopiques. Je me suis proposé d’obtenir ce résultat par les moyens les plus simples, avec
un appareil unique de projection, et surtout en ne munissant chaque
observateur que d’appareils assez légers pour qu’il puisse les con-
server long temps sans fatigue.
Les deux vues stéréoscopiques sont projetées côte à c~te ; elles sont
examinés au travers de simple5 Oésicles munis de deux prismes de
,crOBVl1, d’angles égaux (’ ) . La distance de l’observateur à l’écran étant choisie telle que chaque prisme déplace chacune des images de la
moitié de sa largeur, il en voit trois conligui"s. Celle du milieu, seule, (1) Lcs li-iotitlti-es eu sont ruades, c,~ clni en rend 1~u~5iblc le réglage.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010031101
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résulte de la fusion d’images différentes, perçues par les deux yenx1 et donne le relief stéréoscopique, d’autant plus accusé, par contraste;
que les deux images latérales, résultant chacune d’impressions mono- culaires, ne le présentent pas.
Le succès de l’expérience dépend, avant tout, de la netteté des images
examinées. L’emploi d’un bon objectif photographique s’impose à cet
effet.
Les prismes que j’emploie ont des angles de 12°, 10°, 8° et 6° (les
déviations correspondantes sont environ moitié moindres). Leur
défaut d’achromatisme est insensible. Pour des images de 1 mètre de côté, les distances correspondantes des observateurs sont 1nB~)o;
~m,4o; 6m ,80 et 9 mètres. Grâce à la mobilité des yeux, il est inutile de multiplier davantage les angles des prismes.
Je n’ai connaissance que de deux essais antérieurs analogues.
La méthode du Dr Schobbens (1 ), reposant sur l’emploi de verres
de couleurs complémentaires, présente le double inconvénient de nécessiter deux appareils de projection et de donner lieu à une forte absorption de lumière.
La méthode que j’emploie est, en réalité, une modification de celle du colonellB10ëssard (2) ; mais cette dernière nécessitait l’emploi, par chaque observateur, d’un appareil encombrant, tenu à la main. Je
me suis trouvé l’alléger en supprimant toute cloison destinée à faire
disparaître les images parasites, qui ne sont, en fait, nullement gênantes.
Les photographies projetées doivent être disposées dans le méme ordre que dans le stéréoscope ordinaire, c’est-à-dire inversées par rapport à celui dans lequel elles ont été obtenues.
SUR LA PRÉPARATION DU FER PAR LE PROCÉDÉ GOLDSCHMIDT;
Par M. L. HOULLEVIGUE.
La préparation du fer chÎlniquen1ent pur, en masses compactes,
serait pour le physicien d’un haut intérêt, puisqu’elle permettrait de
fixer les propriétés physiques d’un corps important, propriétés modi-
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