HAL Id: jpa-00241214
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Submitted on 1 Jan 1907
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Sur l’équipartition de l’énergie cinétique moléculaire
Marcel Brillouin
To cite this version:
Marcel Brillouin. Sur l’équipartition de l’énergie cinétique moléculaire. J. Phys. Theor. Appl., 1907,
6 (1), pp.32-33. �10.1051/jphystap:01907006003200�. �jpa-00241214�
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SUR L’ÉQUIPARTITION DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE MOLÉCULAIRE ;
Par M. MARCEL BRILLOUIN.
L’énergie cinétique d’une molécule peut être mise sous la forme
d’une somme de carrés de ce que Boltzmann appelle des momentoïdes.,
et dont chacun correspond à une liberté de l’édifice moléculaire (1) :
Boltzmann démontre que, pour la distribution particulière qu’il appelle ergodigue, la valeur moy enne de l’énergie cinétique est la
même pour tous les momentbïdes. Il suffit de prendre pour momen- toïdes (r, ~lx~ ~, (r2 v-;;.), etc., pour que l’équivalence des différents termes soit intuitive; mais c’est toujours sous la réserve que les momentoïdes varient tous entre les mêmes limites. La distribution peut d’ailleurs être beaucoup plus générale que la distribution ergo-
dique de Boltzmann (2). C’est sur cette question des limites de ’ variation que je voudrais insister.
On a commencé par définir la forme de la molécule au moyen de n coordonnées généralisées p,, ... , pn, auxquelles correspondent
n vrais moments Q1’ ... , q,l. La force vive est une fonction homogène et
du 2e degré de ces n moments, qui en général contient les doubles
produits Q.Q2’ ... ; pour arriver à une forme où tous les moments
figurent de même, il faut faire disparaître ces doubles produites ;
c’est à quoi on arrive toujours par un changement de variables linéaire convenable entre les mornentoïdes r et les moments q; mais
ces momentoïdes peuvent ne pas correspondre à des coordonnées définies (exemple : les moments de rotation d’un solide autour des trois axes d’inertie principaux). Quoi qu’il en soit, il faut, dans cette représentation mécanique de la molécule, examiner les limites de variation des coordonnées et des momentoïdes. Ces limites doivent être compatibles avec l’existence de la molécule comme un tout.
Pour la vitesse de translation, ou la quantité de mouvement cor- respondante, pas de diificulté : elle peut varier de 0 à l’infini ; mais
.