HAL Id: jpa-00235113
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Submitted on 1 Jan 1955
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Cryostat à température variable
A. Johannin-Gilles, P. Johannin
To cite this version:
A. Johannin-Gilles, P. Johannin. Cryostat à température variable. J. Phys. Radium, 1955, 16 (2), pp.162-163. �10.1051/jphysrad:01955001602016202�. �jpa-00235113�
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de l’équation (1), on a calculé et porté sur des gra- phiques les lois de variation des fonctions
RC
en fonction de log
Fi
pour les lois q (t) suivantes (voir fig.) :La courbe Z (RC) expérimentale a été comparée
aux courbes z calculées. D’où l’on a déduit une mesure
de l’ordre de grandeur de T; en outre, il est apparu que la loi q (t) dans le dispositif utilisé était beaucoup plus proche de q3 (t) que de ql et de q2.
Manuscrit reçu le 26 novembre 1954.
CONSTANTES ÉLASTOOPTIQUES DE PO4H2(NH4)
ET SO4Ni, 6 H2 O par B. DEVIOT,
Centre d’Études cristallographiques, Nancy.
Nous avons utilisé le dispositif classique qui consiste
à compenser, à l’aide d’un compensateur de Babinet,
la variation de biréfringence due à une compression statique.
1. PO4H2(NH4). - Nous indiquons dans le tableau
ci-dessous nos résultats et ceux qui ont été obtenus antérieurement. Tous ces résultats sont exprimés
dans le système C. G. S. X io-!.’3.
Les biréfringences observées ne manifestent aucune
dispersion dans le domaine visible.
2. Sulfate de Nickel hexahydraté. - Ce cristal
appartient également au système tétragonal. Nous
avons obtenu :
On n’observe aucune dispersion de la biréfrin- gence dans le domaine visible où le cristal est trans-
parent.
Manuscrit reçu le 20 novembre I954.
[1] CARPENTER. - Thèse, Harward, I95I.
[2] WEST et MAKAS. 2014 Polaroïd Corporation, Communi-
cation privée.
CRYOSTAT A TEMPÉRATURE VARIABLE Par Mme A. JOHANNIN-GILLES et M. P. JOHANNIN,
Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.
Le cryostat est destiné à stabiliser la température
d’un corps à une valeur comprise entre + 15 et - 35o
pour permettre l’étude des vapeurs de ce corps à la tension de vapeur correspondante. Ce dispositif
a été utilisé pour maintenir des tensions de vapeur
connues en vue d’études spectrographiques et pour des mesures de tensions de vapeur. La substance à étudier est placée dans un tube communiquant avec
une enceinte vidée où a lieu l’étude de la vapeur.
Le principe de l’appareil est le suivant : on compense par chauffage électrique variable un refroidissement constant par azote liquide ou tout autre réfrigérant.
Ceci le différencie du cryostat de Menzies et Mills [1]
qui opéraient uniquement par refroidissement variable.
On introduit ainsi par rapport au réglage mécanique
tous les avantages de maniabilité et de précision
d’un réglage électrique.
Le cryostat est constitué d’un corps massif d’alu- minium B dont la base est entourée d’un enroulement chauffant et d’une pièce de cuivre C vissée à l’extré- mité inférieure de la pièce d’aluminium et qui plonge
dans l’azote liquide.
B est percé d’un trou central dans lequel est intro-
duit le tube contenant la substance à étudier avec
lequel on réalise un bon contact thermique par serrage au moyen d’un clinquant de cuivre. B est isolé thermiquement avec de la laine de verre. L’en- roulement chauffant n’est isolé du corps d’aluminium
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001602016202
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que par une mince feuille de mica huilé, pour assurer
également un bon contact thermique et un bon-
isolement électrique en présence d’humidité.
La pièce C se compose d’une partie inférieure cylindrique d’une section telle que l’influence du niveau de l’azote liquide dans lequel elle plonge
soit pratiquement négligeable et d’une partie supé-
rieure en forme de serpentin maintenue hors de l’azote liquide.- B est percé de trous latéraux dans lesquels on introduit soit un thermomètre de pré-
cision pour la mesure et un thermomètre à contact
ou à résistance pour la régulation, soit un thermo- couple de mesure et un thermocouple de régulation
(tous deux cuivre-constantan) suivant le mode de
régulation utilisé. Le thermocouple (ou thermomètre)
de mesure est placé contre la base du tube où se
trouve l’échantillon. Le thermocouple (ou thermo- mètre) de régulation est placé à la base du bloc d’aluminium juste au-dessus de l’enroulement chauf- fant. Cette disposition a pour but de réduire la
période des fluctuations de température et leur gran- deur au niveau de l’échantillon.
La température est maintenue constante au moyen, soit d’un régulateur électronique [2] à réglage continu
commandé par un thyratron dans le cas du thermo-
mètre à résistance de platine, soit d’un thermomètre à contact, soit d’un système de régulation par thermo-
couple et potentiomètre commandant un amplifi-
cateur à courant continu.
En raison de leur faible capacité calorifique, de
leurs petites dimensions et de leur contact thermique
étroit avec le corps de l’appareil, les meilleurs résultats
sont obtenus au moyen des thermocouples. Dans
ce cas, on arrive à une période de l’ordre de quelques
secondes pour les fluctuations du thermocouple de régulation et à des fluctuations de température du
thermocouple de mesure indiscernables par nos
appareils (moins de o,oi OC).
Étant donnée la position de ce thermocouple
(cuivre-constantan) soudé sur le clinquant de cuivre
entourant le fond du réservoir, si l’échantillon n’occupe qu’une faible hauteur, la précision n’est pratiquement
limitée que par la précision d’étalonnage du thermo- couple.
Manuscrit reçu le 20 novembre 1954.
[1] MENZIES A. C. et MILLS H. R. - Proc. Roy. Soc., I935, 148, 407.
[2] AUMONT R. 2014 Rev. gén. Électr., I950, 59, I75.
LA MÉTHODE DIÉLECTRIQUE,
NOUVEAU PROCÉDÉ D’ÉTUDE DE L’ADSORPTION DE L’EAU
Par Jean LE BOT et Serge LE MONTAGNER,
Laboratoire de Physique, Faculté des Sciences de Rennes.
Dans une précédente lettre [1], nous avons montré l’existence d’une région de dispersion diélectrique
de l’eau adsorbée sur gel de silice, située dans le domaine des ondes centimétriques pour la tempé-
rature ordinaire. Nous avons entrepris de nouvelles
expériences, dans cette région, sur différents gels adsorbants, avec des teneurs variables en eau adsorbée.
La méthode des bâtonnets précédemment décrite [2]
se prête particulièrement à une telle étude. Le tube
contenant l’échantillon peut, en effet, être fermé par un robinet relié à un rodage en vue de contrôler
l’atmosphère au-dessus du produit. Le gel étudié peut donc être désorbé en place par chauffage à Iooo
sous vide de 10-4 mm de mercure. Le tube porte- échantillon est mis alors en contact avec une enceinte où règne une pression de vapeur d’eau connue (obtenue
à l’aide d’une solution titrée d’acide sulfurique,
maintenue à température constante); l’équilibre établi, le tube est pesé (ce qui permet de connaître la quantité d’eau adsorbée) puis l’on procède à une
étude diélectrique en fonction de la température.
Répétant cette série d’expériences pour des pressions
de vapeur d’eau croissantes, il est possible d’obtenir
simultanément une isotherme d’eau du gel et une
courbe s" = f (T) pour chaque point de l’isotherme.
Nous avons ainsi étudié : Un gel de silice commercial
l’actigel Prolabo (qui nous avait déjà servi lors d’études
précédentes), trois gels de silice fournis par M. Imelik
(Laboratoire de Chimie générale, Paris) et deux gels
d’alumine fournis par M. Prettre (Faculté des Sciences de Lyon); ces cinq derniers gels ont fait l’objet de publications où leurs propriétés sont décrites[3], [4], [5].
Les résultats obtenus pour ces différents gels sont comparables : les courbes présentent l’allure des
courbes d’absorption Debye avec un maximum pour
une température Tc- Au fur et à mesure que la teneur
en eau adsorbée augmente, la température Te du maximum diminue, l’amplitude de ce maximum
devenant d’ailleurs de plus en plus importante.
L’isotherme d’eau permet d’obtenir la pression rela-
tive d’équilibre h = p d’après la quantité d’eau
po