• Aucun résultat trouvé

Cryostat à température variable

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Cryostat à température variable"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235113

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235113

Submitted on 1 Jan 1955

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Cryostat à température variable

A. Johannin-Gilles, P. Johannin

To cite this version:

A. Johannin-Gilles, P. Johannin. Cryostat à température variable. J. Phys. Radium, 1955, 16 (2), pp.162-163. �10.1051/jphysrad:01955001602016202�. �jpa-00235113�

(2)

162

de l’équation (1), on a calculé et porté sur des gra- phiques les lois de variation des fonctions

RC

en fonction de log

Fi

pour les lois q (t) suivantes (voir fig.) :

La courbe Z (RC) expérimentale a été comparée

aux courbes z calculées. D’où l’on a déduit une mesure

de l’ordre de grandeur de T; en outre, il est apparu que la loi q (t) dans le dispositif utilisé était beaucoup plus proche de q3 (t) que de ql et de q2.

Manuscrit reçu le 26 novembre 1954.

CONSTANTES ÉLASTOOPTIQUES DE PO4H2(NH4)

ET SO4Ni, 6 H2 O par B. DEVIOT,

Centre d’Études cristallographiques, Nancy.

Nous avons utilisé le dispositif classique qui consiste

à compenser, à l’aide d’un compensateur de Babinet,

la variation de biréfringence due à une compression statique.

1. PO4H2(NH4). - Nous indiquons dans le tableau

ci-dessous nos résultats et ceux qui ont été obtenus antérieurement. Tous ces résultats sont exprimés

dans le système C. G. S. X io-!.’3.

Les biréfringences observées ne manifestent aucune

dispersion dans le domaine visible.

2. Sulfate de Nickel hexahydraté. - Ce cristal

appartient également au système tétragonal. Nous

avons obtenu :

On n’observe aucune dispersion de la biréfrin- gence dans le domaine visible où le cristal est trans-

parent.

Manuscrit reçu le 20 novembre I954.

[1] CARPENTER. - Thèse, Harward, I95I.

[2] WEST et MAKAS. 2014 Polaroïd Corporation, Communi-

cation privée.

CRYOSTAT A TEMPÉRATURE VARIABLE Par Mme A. JOHANNIN-GILLES et M. P. JOHANNIN,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

Le cryostat est destiné à stabiliser la température

d’un corps à une valeur comprise entre + 15 et - 35o

pour permettre l’étude des vapeurs de ce corps à la tension de vapeur correspondante. Ce dispositif

a été utilisé pour maintenir des tensions de vapeur

connues en vue d’études spectrographiques et pour des mesures de tensions de vapeur. La substance à étudier est placée dans un tube communiquant avec

une enceinte vidée où a lieu l’étude de la vapeur.

Le principe de l’appareil est le suivant : on compense par chauffage électrique variable un refroidissement constant par azote liquide ou tout autre réfrigérant.

Ceci le différencie du cryostat de Menzies et Mills [1]

qui opéraient uniquement par refroidissement variable.

On introduit ainsi par rapport au réglage mécanique

tous les avantages de maniabilité et de précision

d’un réglage électrique.

Le cryostat est constitué d’un corps massif d’alu- minium B dont la base est entourée d’un enroulement chauffant et d’une pièce de cuivre C vissée à l’extré- mité inférieure de la pièce d’aluminium et qui plonge

dans l’azote liquide.

B est percé d’un trou central dans lequel est intro-

duit le tube contenant la substance à étudier avec

lequel on réalise un bon contact thermique par serrage au moyen d’un clinquant de cuivre. B est isolé thermiquement avec de la laine de verre. L’en- roulement chauffant n’est isolé du corps d’aluminium

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001602016202

(3)

163

que par une mince feuille de mica huilé, pour assurer

également un bon contact thermique et un bon-

isolement électrique en présence d’humidité.

La pièce C se compose d’une partie inférieure cylindrique d’une section telle que l’influence du niveau de l’azote liquide dans lequel elle plonge

soit pratiquement négligeable et d’une partie supé-

rieure en forme de serpentin maintenue hors de l’azote liquide.- B est percé de trous latéraux dans lesquels on introduit soit un thermomètre de pré-

cision pour la mesure et un thermomètre à contact

ou à résistance pour la régulation, soit un thermo- couple de mesure et un thermocouple de régulation

(tous deux cuivre-constantan) suivant le mode de

régulation utilisé. Le thermocouple (ou thermomètre)

de mesure est placé contre la base du tube où se

trouve l’échantillon. Le thermocouple (ou thermo- mètre) de régulation est placé à la base du bloc d’aluminium juste au-dessus de l’enroulement chauf- fant. Cette disposition a pour but de réduire la

période des fluctuations de température et leur gran- deur au niveau de l’échantillon.

La température est maintenue constante au moyen, soit d’un régulateur électronique [2] à réglage continu

commandé par un thyratron dans le cas du thermo-

mètre à résistance de platine, soit d’un thermomètre à contact, soit d’un système de régulation par thermo-

couple et potentiomètre commandant un amplifi-

cateur à courant continu.

En raison de leur faible capacité calorifique, de

leurs petites dimensions et de leur contact thermique

étroit avec le corps de l’appareil, les meilleurs résultats

sont obtenus au moyen des thermocouples. Dans

ce cas, on arrive à une période de l’ordre de quelques

secondes pour les fluctuations du thermocouple de régulation et à des fluctuations de température du

thermocouple de mesure indiscernables par nos

appareils (moins de o,oi OC).

Étant donnée la position de ce thermocouple

(cuivre-constantan) soudé sur le clinquant de cuivre

entourant le fond du réservoir, si l’échantillon n’occupe qu’une faible hauteur, la précision n’est pratiquement

limitée que par la précision d’étalonnage du thermo- couple.

Manuscrit reçu le 20 novembre 1954.

[1] MENZIES A. C. et MILLS H. R. - Proc. Roy. Soc., I935, 148, 407.

[2] AUMONT R. 2014 Rev. gén. Électr., I950, 59, I75.

LA MÉTHODE DIÉLECTRIQUE,

NOUVEAU PROCÉDÉ D’ÉTUDE DE L’ADSORPTION DE L’EAU

Par Jean LE BOT et Serge LE MONTAGNER,

Laboratoire de Physique, Faculté des Sciences de Rennes.

Dans une précédente lettre [1], nous avons montré l’existence d’une région de dispersion diélectrique

de l’eau adsorbée sur gel de silice, située dans le domaine des ondes centimétriques pour la tempé-

rature ordinaire. Nous avons entrepris de nouvelles

expériences, dans cette région, sur différents gels adsorbants, avec des teneurs variables en eau adsorbée.

La méthode des bâtonnets précédemment décrite [2]

se prête particulièrement à une telle étude. Le tube

contenant l’échantillon peut, en effet, être fermé par un robinet relié à un rodage en vue de contrôler

l’atmosphère au-dessus du produit. Le gel étudié peut donc être désorbé en place par chauffage à Iooo

sous vide de 10-4 mm de mercure. Le tube porte- échantillon est mis alors en contact avec une enceinte règne une pression de vapeur d’eau connue (obtenue

à l’aide d’une solution titrée d’acide sulfurique,

maintenue à température constante); l’équilibre établi, le tube est pesé (ce qui permet de connaître la quantité d’eau adsorbée) puis l’on procède à une

étude diélectrique en fonction de la température.

Répétant cette série d’expériences pour des pressions

de vapeur d’eau croissantes, il est possible d’obtenir

simultanément une isotherme d’eau du gel et une

courbe s" = f (T) pour chaque point de l’isotherme.

Nous avons ainsi étudié : Un gel de silice commercial

l’actigel Prolabo (qui nous avait déjà servi lors d’études

précédentes), trois gels de silice fournis par M. Imelik

(Laboratoire de Chimie générale, Paris) et deux gels

d’alumine fournis par M. Prettre (Faculté des Sciences de Lyon); ces cinq derniers gels ont fait l’objet de publications leurs propriétés sont décrites[3], [4], [5].

Les résultats obtenus pour ces différents gels sont comparables : les courbes présentent l’allure des

courbes d’absorption Debye avec un maximum pour

une température Tc- Au fur et à mesure que la teneur

en eau adsorbée augmente, la température Te du maximum diminue, l’amplitude de ce maximum

devenant d’ailleurs de plus en plus importante.

L’isotherme d’eau permet d’obtenir la pression rela-

tive d’équilibre h = p d’après la quantité d’eau

po

Références

Documents relatifs

Les élèves ne disposant pour l’instant que d’informations qualitatives sur l’énergie potentielle et l’énergie cinétique d’un système, le but de

En traction, torsion ou flexion il est possible de résoudre un système qui est hyperstatique et d’en déterminer sa déformation, ou la contrainte. Pour cela la même méthode pour

L'objet posé sur le sol ne pourra en aucun cas libérer de l'énergie par le travail de son poids. Son énergie potentielle de pesanteur est nulle. Pour définir une énergie potentielle

On rappelle qu’un fil ou câble de longueur L et de section S réalisé avec un matériau conducteur de résistivité  oppose une résistance au passage du courant

* Détermination de la graduation 100 : on plonge le réservoir du thermomètre dans de l’eau en ébullition sous la pression atmosphérique normale.. Le liquide dans le capillaire

Un régulateur est dit à action proportionnelle (P) lorsque la valeur de sa tension de sortie est proportionnelle à l’erreur détectée .Quand l’erreur a été corrigée,

Ce Guide (voir notamment le Chapitre 5) précise la façon dont ces principes fondamentaux, ainsi que ceux dont ils découlent, sont appliqués dans la pratique.

Ce Guide (voir notamment le Chapitre 5) précise la façon dont ces principes fondamentaux, ainsi que ceux dont ils découlent, sont appliqués dans la pratique.