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Une forme de «touris¬ me» devenue courante dans le quotidien, vu que la loi n'est pas appliquée partout de la même façon

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(1)

REVUE BIMENSUELLE 10 AVRIL 1992

Reminiscences des Pâques d'autrefois La Broyé et son économie

(2)

de CérardBourouenoud

AVORTEMEJVT:

le droit de choisir

Une réalité qui s'est confir¬

mée encore récemment lors de l'assemblée de l'Association suisse pour le droit à l'avorte- ment et à la contraception, dont le siège social est à Lau¬

sanne. Une institution qui a sa raison d'être puisque le nom¬

bre de femmes et d'hommes ayant besoin d'un tel service est en constante augmenta¬

tion. Ce qui est d'autant plus frappant, c'est qu'à l'heure actuelle il y a trois fois plus d'hommes que par le passé qui sollicitent les services du Centre de planning familial.

Dans le canton du Valais, par exemple, une telle situation psychosociale est peu à peu prise en considération pour obtenir une interruption de grossesse Malgré une libérali¬

sation toujours plus accen¬

tuée et une information adap¬

tée et développée, les femmes doivent s'accorder le temps de prendre une décision objecti¬

ve. A cet effet, la permanence téléphonique «Le droit de choisir» est au service de cha¬

cun depuis onze ans déjà et cela sans interruption. A titre d'information, elle détient une brochure fort intéressan¬

te que vous pouvez obtenir auprès de l'ASDAC, CP 38,1000 Lausanne 9.

En 1989, Genève a enregistré 2460 interruptions volontai¬

res de grossesse (IVO, dont 20% d'entre elles ont été prati¬

quées sur des femmes venues d'autres cantons ou même de France. Une forme de «touris¬

me» devenue courante dans le quotidien, vu que la loi n'est pas appliquée partout de la même façon. Dans le peloton des cantons qui laissent une certaine liberté à l'IVG il y a Genève, Vaud et Neuchâtel.

Ceux-ci sont suivis depuis une décennie par les cantons de Fribourg et du Jura qui enre¬

gistrent une vingtaine d'IVG par année La plupart de ces interventions se font à Lau¬

sanne ou Genève

Pour ce qui est de la notion de mise en danger de la santé de la mère, elle peut être con¬

sidérée au sens strict et au sens large En effet, l'Organisa¬

tion mondiale de la santé (OMS) admet que le terme

«santé» englobe des éléments sociaux et psychiques Une situation qui a surtout pour effet que les ressortissantes des cantons jugés les plus

«durs» se déplacent vers les plus «généreux». Une réaction normale du point de vue humain, mais qui pose un

nombre croissant de problè¬

mes, tels que les déplace¬

ments qui peuvent retarder l'intervention qui se situe à la limite des 12 semaines

Les articles 118 à 120 du Code pénal suisse suivent celui qui traite de «l'homicide par négli¬

gence». Et la loi prévoit l'em¬

prisonnement pour la femme qui aura pratiqué une IVG sans autorisation. Certains crient au scandale en ce qui concer¬

ne cet article de la loi pour la raison qu'il est impardonnable de punir une femme qui se trouve dans une telle situa¬

tion.

Ne serait-il donc pas plus serein que les médecins de notre pays s'alignent sur l'atti¬

tude de l'un de leurs confrères neuchâtelois qui estime que

«le rôle du médecin n'est pas de juger, mais d'aider la femme».

-y

(3)

SOMMAIRE 10 AVRIL 1992 N° 7

La Broyé et son économie

Ce district est, après la Veveyse, celui qui a connu le plus fort développement industriel depuis 1985. lise doit malgré tout d'améliorer encore son équipement, lequel pourrait être financé par une élévation des res¬

sources fiscales. Et comme le précise M. Jean-Luc Baechler, nouveau préfet de la Broyé, dans son message qu'il a fourni en exclusivité à notre revue, la vocation des communes devra être, elle aussi, orientée en fonction des besoins régionaux et des potentialités locales.

ENVIRONNEMENT Pollution par le chauffage _ PROPOS DE TABLE Ùne fondue entre ciel et terre

TERRE DE FRIBOURG

Un millier de défenseurs du gruyère NOUS LES JEUNES

Adolescents aux champs 10 NATURE

Des jardins personnalisés 13 SITES ET MONUMENTS

Le Chaffa sur Riaz 17

OMBRE ET LUMIÈRE

Réminiscences des Pâques d'autrefois 18 SPORTS EQUESTRES

Pour tous les amis du cheval 21

Des jardins personnalisés

Nous vivons dans un mon¬

de en évolution où l'on parle quotidiennement d'environ¬

nement, d'écologie et d'es¬

paces verts. Le jardin public ou privé est donc devenu une source de détente et de relaxation pour l'être humain stressé par la socié¬

té actuelle sans cesse à la recherche de nouvelles for¬

ces vitales.

Actifs dès i'âge de douze ans L'Association cantonale des jeunes musiciens est au¬

jourd'hui satisfaite de ses démarches auprès de la Société cantonale des musi¬

ques, dont les délégués ont décidé, à l'unanimité, d'ac¬

cepter les jeunes en qualité de membres actifs de la Cantonale dès l'âge de dou¬

ze ans. Une initiative qui sera bénéfique à bon nom¬

bre de fanfares dont l'effectif devient inquiétant.

PATRIMOINE

Vive les mariés! 23

NOTES MUSICALES

Actifs dès l'âge de 12 ans 24 HUITIÈME DISTRICT

Amis fribourgeois de Montreux 28 PAYS DE FRIBOURG

La Broyé et son économie

Estavayer-le-Lac: cité de la rose 31 CROQUIS DE SAISON

C'est encore loin, le printemps? 44 Hockey:

Association fribourgeoise des sports 46 « » rnt'; \e e

NOS AINES ,

Le droit de succession 50

NOTRE COUVERTURE:

Ombre et lumière de Pâques

Chaque victime, l'immolé, le massacré, est le Christ crucifié. 1945. Oeuvre de l'artiste pein¬

tre Armand Niquille tirée de son propre livre, en vente aux Editions Fragnière, Fribourg.

(4)

ENVIRONNEMENT ( *a îutr

La teneur en soufre des combustibles

Il est dans la logique des cho¬

ses qu'un combustible qui pré¬

sente des traces de soufre va donner des produits de com¬

bustion sous la forme de dioxyde de soufre ou d'acide sulfureux.

Par ailleurs, il est vrai que le gaz naturel provenant de sour¬

ces acides est désulfuré sur place et qu'il présente par con¬

séquent tous les avantages d'un combustible pauvre en soufre. Mais vu les possibilités des installations d'épuration des gaz de combustion par la¬

veur à gaz et catalyseurs desti¬

nées aux installations de chauffage à mazout, cet avan¬

tage perd de son poids.

La pollution par le dioxyde de soufre est à présent combattue et réduite efficacement de deux manières:

- par l'utilisation de qualités de pétrole brut pauvre en soufre et par les processus de raffinage;

- par la condensation des gaz de combustion et la sépara¬

tion du soufre dans la chemi¬

née ou l'installation de chauffage même (par ex. par des catalyseurs).

Les valeurs limites pour les émissions résultant de la pro¬

duction de chaleur sont et se¬

ront essentiellement réduites par des solutions techniques particulières au niveau du brû¬

leur, de la chaudière et de l'évacuation des gaz de com¬

bustion ainsi que par la ges¬

tion informatisée du proces¬

sus de combustion.

Dans les conditions actuelles, aucun combustible proposé sur le marché n'est en mesure de se présenter comme «com¬

bustible propre» ni même d'assurer une «combustion propre».

Evolution des émissions nocives du chauffage domestique

En l'espace de 20 ans, les pro¬

grès techniques ont permis, par l'amélioration des brû¬

leurs et des chaudières, de ré-

Pollution par tes installations de chauffage au mazout et au gaz Par Ernst W. Haitiner, ing. conseil, Zumikon/Suisse

Chaudière de 3 600 000 kcal/h équipée d'un brûleur modu¬

lant gaz/mazout.

Production de vapeur: 6,5 t/h.

duire à des quantités négli¬

geables les émissions toxiques de CO, d'hydrocarbures non brûlés ainsi que l'indice de noircissement résultant de la combustion de mazout de chauffage. La réduction de la teneur de N02 est quant à elle passée d'un facteur 2 à un fac¬

teur 3.

Bref, les brûleurs de concep¬

tion moderne (brûleurs à flamme bleue) à gazéification et prémélange du mazout ga¬

rantissent :

- une combustion stable sans suie (indice de noircissement égal à zéro);

- des hydrocarbures non brû¬

lés pratiquement indécela¬

bles;

- une réduction de 10 à 90%

des émissions de CO par rap¬

port à la valeur limite impo¬

sée par les dispositions sur la pollution atmosphérique (LRV);

- une réduction des émissions d'oxyde d'azote à moins d'un tiers de la valeur limite du LRV;

- une amélioration du degré d'efficacité des techniques de combustion, passé à 95%.

La technologie du chauffage La société Klöckner Wärme¬

technik GmbH de Stuttgart a mis au point une nouvelle technique de chauffage com¬

pacte («Rotron»), qui est le résultat de plusieurs années de recherches et d'expérimenta¬

tions. Ce nouveau type d'ins¬

tallation, qui repose sur le principe de vaporisateur rota¬

tif, permet une combustion du mazout qui produit les plus faibles teneurs connues de produits de combustion. Il a également permis d'abaisser la puissance minimale de l'ins¬

tallation à 6 kW.

Le vaporisateur rotatif écologique

Plus la vaporisation du mé¬

lange carburé est fine, plus la combustion est propre et meil¬

leur est le rendement du com¬

bustible. Le système Rotron applique une technologie de combustion qui repose sur une vaporisation et une nébu- lisation par rotation simulta¬

née du mazout. Rotron corres¬

pond au système «Blue Fan Füllemann», breveté en Suisse.

La pureté de la combustion se vérifie à la couleur bleutée de la flamme, presque transpa¬

rente. Les oxydes d'azote résul¬

tant de la combustion sont ainsi réduits à la limite des possibilités techniques actuel¬

les.

Les avantages pratiques sont:

- un démarrage plus souple;

- une combustion plus propre dès le début;

- une flamme plus silencieuse;

- une charge thermique moin¬

dre du tube de flamme.

Une première comparaison entre les émissions de NOx des installations Rotron et au gaz naturel donne ceci:

- installations à gaz atmo¬

sphérique: 200 à 350 mg NOx/m3;

- brûleurs à mazout à air pui¬

sé: 180à250mgNOx/m5; - système Rotron: 80 mg

NOx/mJ.

La suite dans notre prochaine édition.

(5)

POINTS DE REPÈRE

UN PARFUM DE CALCUTTA

Benoît Lange, photographe, expose à la Galerie Avry-Art, à Avry-Centre, quelque septante photos noir-blanc du plus bel effet. Celles-ci ont été réalisées à Calcutta, une ville de 15 millions d'habitants, où l'artiste a par¬

couru les ruelles, quartiers et bidonvilles pour «voler ces quelques ins¬

tants à l'éternité pour ne jamais les oublier». Une passion qui se lit sur ces œuvres et dont l'exposition inspire des sentiments autres que la tris¬

tesse et la pitié.

G. Bd

CÉRAMIQUES ET VÊTEMENTS

SOUS LE MÊME TOIT

Installés à Montet depuis l'été dernier, la coutu¬

rière Rahel Hofkunst et le céramiste Peter Fink ont ouvert un magasin le 1e' avril dernier.

Elle, réalise sur commande le chemisier, les pantalons, le tailleur, la tenue de travail aussi bien que la robe de soirée dont vous rêvez depuis si longtemps. Ainsi que tous les travaux de couture dont vous avez besoin.

Lui, confectionne les assiettes, vases, théières, plats et tasses qui égaieront votre table. Sur commande, en grande série comme par exem¬

plaire unique, il tournera et décorera le cadeau personnalisé et durable qu'il vous faut.

Tous deux aiment les formes simples, les colo¬

ris raffinés. Le travail bien fait, au plus près des désirs du client.

EXPOSITION «POUSSINS 1992»

Jusqu'au 3 mai 1992

Pour la première fois, le Musée d'histoire naturelle exposera quelques représentants de la famille des faisans, ^exposition sera ainsi agrémen¬

tée de faisans vivants, soit un mâle et trois femelles. Des couveuses per¬

mettront à nouveau d'observer des éclosions échelonnées d'œufs de poules, d'oies et de canards pendant l'exposition. De plus, pour le plaisir de chacun, de magnifiques lapins vivants tiendront à nouveau compa¬

gnie à nos poussins, oisons et canetons fraîchement éclos.

Tous les jours de 14 h à 18 h.

Spécialement pour les écoles: du lundi au vendredi de 8 h à 12 h.

Entrée libre.

Le 17 avril, \fendredi-Saint, le musée sera fermé.

(6)

1680 ROMONT Tél. 037/52 ZI 21 AU RESTAURANT:

Spécialités à la carte Truite du vivier Scampis à l'indienne Tournedos aux morilles Fondue bourguignonne ou chinoise

Toutes autres spécialités sur commande

Tous les jours MENU DE SAISON TOUS LES SOIRS DÎNER AUX CHANDELLES Salle pour sociétés et banquets

AU DANCING: tous les soirs orchestre ■ attractions - danse

★ ★ ★ ★ ★ La recette

du mois

★ ★ ★ ★ ★

LA TRUITE AU PINOT NOIR

4 truites, 2 dl de Pinot Noir, dépouilles de poisson, 1 poi¬

reau, 50 g de carottes, 50 g de céleri, oignon piqué d'un clou de girofle, feuille de laurier, 40 g de beurre, 30 g de farine.

Préparer un fumet de poisson en mettant les dépouilles de poissons et les légumes dans de l'eau. Après 30 minutes de cuisson et de réduction, passer le liquide. Ajouter un volu¬

me identique de Pinot Noir. Ranger les truites dans une cocotte, les unes contre les autres. Mouiller de la prépara¬

tion tiède qui doit à peu près les recouvrir. Porter à ébulli- tion en prenant soin de bien fermer la cocotte. Lorsque l'ébullition se déclarera, retirer du feu et laisser la cuisson se poursuivre pendant 5 minutes dans la cocotte toujours cou¬

verte. Par ailleurs, monter un roux brun en rôtissant 30 g de farine dans 40 g de beurre. Lorsque le mélange a pris une belle teinte brune, le mouiller du fond de cuisson. Travailler au fouet pour lier la sauce. Saler et rectifier l'assaisonne¬

ment. En napper les truites préalablement rangées sur un plat.

Tirée de «Recettes valaisannes»

UVT - Provins Valais A

Hôtel de la Gare Grandvillard 1666 Villars-sous-Mont Fam. Cl. Pochon-Morel Tél. 029/8 11 26

Menu du jour, carte SPÉCIALITÉS:

Charbonnade Jambon

Truites de Neirivue Salles rénovées pour banquets et sociétés (300 pl.)

Installation de sonorisation avec micro portable dans tous nos locaux Fermé le mardi

itôtel ütglt ~J2otr Plat du jour, carte

Spécialités:

Filets de perche Aigle-Noir (au gratin)

Filets mignons de porc Mets au fromage Fondue au vacherin Autres spécialités sur commande

Restauration à toute heure Salles pour sociétés et banquets de 20 à 500 personnes

M. Perrin - Tél. 037/3711 51 Grand parking - Fermé le lundi

HOTEL DU LION-D'OR SAINT-MARTIN

sur Oron Choix de menus Fondue bourguignonne et chinoise

Jambon à l'os Pizza maison

SPÉCIALITÉS SUR PIERRE DE GRANIT Grande salle pour banquets et sociétés Jeux de quilles Famille Albert Oberson-Repond Tél. 021 /907 87 85

$ôtel bu "VJauil iîoir GRANDVlLLARD Vacances de Pâques dans le calme serein de la Gruyère

Idéal pour couple du 3e âge Entièrement rénové et agrandi

Menu de fête dimanche et lundi de Pâques Restauration soignée

Spécialités: jambon de campagne, truite Actuellement: asperges fraîches

Splendide terrasse - Chambres tout confort

Il est prudent de réserver au 029/8 11 51 JO BORCARD

(7)

■pwr; PROPOS DE

Savourer une fondue • entre ciel et terre

En plus des sports d'hiver pour lesquels la station vaudoise est bien équipée, Les Diablerets offrent aujourd'hui de multiples distractions à ceux qui ne pratiquent aucune discipli¬

ne sportive. Ce site monta¬

gnard à la fois grandiose et familier est à même de combler les désirs de cha¬

cun. Vivre une soirée au coin du feu en compagnie de Gérard Schmidt et de sa charmante épouse.

Les attractions proposées par cette station étant trop lon¬

gues à énumérer dans ce reportage, nous allons pour cette fois vous suggérer de découvrir uniquement la der¬

nière nouveauté: la téléfondue qui nous a fait vivre une mer¬

veilleuse soirée en janvier der¬

nier, grâce à la sympathique invitation de Gérard Schmidt, l'homme à la petite barbiche grise qui, en compagnie du tenancier du restaurant d'Ise- nau, nous a réservé un accueil très chaleureux.

Pour vous faciliter cette excur¬

sion très agréable que vous devez vous offrir au moins une fois dans votre vie, nous vous proposons de vous rendre d'abord aux Diablerets en voi¬

ture ou en train et de prendre la télécabine pour Isenau. Là- haut sur la montagne, face aux sommets enneigés, vous serez émerveillés par le décor et le coucher de soleil à l'horizon.

Le seuil du restaurant franchi, vous serez accueillis par Gérard Schmidt qui a lancé la téléfondue et qui a réalisé

l'installation intérieure de chaque cabine, soit la table pour quatre personnes, l'éclai¬

rage et la musique champêtre.

Lorsque vous êtes installés, le chef de cuisine du restaurant d'Isenau vous apporte le caquelon et sa fondue au gruyère de L'Etivaz, avec le pain, une bouteille de «derriè¬

re les fagots», le kirsch, le poi¬

vre, etc. Aucun ustensile ne bouge durant le parcours qui s'effectue au pas d'un homme, d'Isenau aux Diablerets et retour à Isenau, soit trente- cinq minutes, temps qui s'avè¬

re suffisant pour savourer votre fondue. Arrivés au som¬

met, vous bénéficierez encore d'un dessert, d'un café et

d'une soirée animée par un orchestre champêtre.

Je renonce à vous en dire plus, car je préfère vous laisser découvrir vous-mêmes ce magnifique site enchanteur en savourant une fondue entre ciel et terre. Et dailleurs, je suis presque sûr de vous rencontrer demain déjà... aux Diablerets.

Texte et photos G. Bourquenoud Pour la téléfondue qui a lieu une fois par mois, la réserva¬

tion se fait au 025/53 12 93.

Télécabine, fondue, vins, coup du milieu, dessert et café, le tout pour 55 francs par per¬

sonne.

7 Gérard Schmidt (à gauche), initiateur de la téléfondue aux Diablerets, en compagnie du chef de cuisine du restaurant d'Isenau.

Ferez-vous l'expérience de savourer une fondue dans une cabine?

(8)

Csfi-fjafound à font Dans un cadre sympathique et chaleureux

Possibilité de banquets de 25 à 70 personnes NOS SPÉCIALITÉS:

• Fondue chinoise (sauces chaudes et froides)

• Assortiment de viandes sur marbre (sauces chaudes et froides)

• Rognons de veau flambés et riz au poireau

Menu du jour (avec carte de fidélité) ^ Sur demande, PRESQUE RIEN NE VOUS SERA REFUSÉ!

Fermé dimanche soir et lundi soir Réservez vos tables: <jd 029/2 71 26

Rue Sciobéret 19 -1630 Bulle

"■»s. -M

Edition d'un dictionnaire patois-français Une œuvre des patoisants de la Gruyère

HOTEL-RESTAURANT GRUYERIEN 1638 MORLON -*,•>

(à deuxmin.de Bulle) MENU DU JOUR CARTE VARIÉE SPÉCIALITÉS:

FILETS DE SANDRE Filets mignons aux morilles Jambon de campagne

Café et dessert avec la véri¬

table crème de la Gruyère Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires

Chambres tout confort Fam. Yerly - 029/2 71 58

TU' ,. 33

Demandez notre menu gastronomique

du dimanche

— LES HALLES — RESTAURANT BRASSERIE CAFÉ

SPÉCIALITÉS: Jambon à l'os, Filets mignons aux champignons, Entrecôte aux morilles, Filets de perche ou de sandre FRAIS, Fondue moitié-moitié, ASPERGES AUX 3 SAUCES

I:am. Passerini-Marbacher Promenade 36 - 1630 BULLE

Au travail depuis le 10 janvier 1986, la Société des patoisants de la Gruyère, que préside M.

Norbert Brodard, de Marsens, a réalisé une œuvre exception¬

nelle en ce sens que ce diction¬

naire patois-français com¬

prend un millier de pages et quelque 25 000 mots. Tiré à 3000 exemplaires, son coût se monte à 210 000 francs.

Pour assurer la promotion et la diffusion de ce dictionnaire dans le canton et au-delà de nos frontières, le comité de la Société des patoisants de la Gruyère, qui l'a réalisé béné¬

volement, a fait appel à une commission que préside M.

Placide Meyer, préfet de la Gruyère, qui, lors de la confé¬

rence de presse, a précisé que le cahier des charges de sa fonction comme représentant de l'Etat dans un district men¬

tionne que le préfet doit con¬

tribuer au développement cul¬

turel de sa région.

Ce qui fait la force de ce dic¬

tionnaire, c'est l'orthographe du patois. D'autre part, com¬

me l'a relevé M. Jean-Marc Brodard, responsable de l'édi¬

tion de cet ouvrage auprès de l'Imprimerie Fragnière, à Fri- bourg, laquelle a prévu de le sortir de presse en septembre 92, il se présentera comme un livre aéré qui facilitera la lectu¬

re à ceux qui ne connaissent pas cette langue de la campa¬

gne.

Etant donné que la Société des patoisants n'est pas en mesure d'assumer à elle seule une telle charge financière, des démar¬

ches ont été entreprises auprès de la Fondation «Pro Helve¬

tia», de l'Etat de Fribourg, de la Loterie romande, des ban¬

ques, des industries, etc. La commission de promotion et de diffusion va également lan¬

cer ces prochains jours une souscription de ce dictionnai¬

re que tous les amis du patois du canton de Fribourg et de l'extérieur se doivent de possé¬

der dans leur propre bibliothè¬

que.

G. Bourquenoud 029/ 2 72 56

Salles pour SOCIÉTÉS et BANQUETS 200 pl.

RESTAURANT

LA PIERRE-À-CATILLON

molésonQnuyEnES

Grande terrasse

Site idéal pour un moment de détente GRILLADES, SALADES

POULET AU PANIER METS AU FROMAGE

SPÉCIALITÉS: LA LUGE DU MOLÉSON À TOUTE HEURE,

LE MÂT DE COCAGNE Salles de 10 à 80 personnes pour banquets, noces et sociétés Fermé le lundi

Fam. MICHEL SEYDOUX-MICHAUD - Tél. 029/6 10 41

Emblème de la jaquette du dic¬

tionnaire.

PHOTO

J.-L. DONZALLAZ ROMONT

A'iTAIJÀ J j

i J 3»^ 1

vr

(9)

JERRE DE FRIBOURG

Confrérie romande du gruyère

Un miUier de compagnons et 240fromagers

Vue partielle de cette assemblée pendant le rap¬

port de M. Placi¬

de Robadey, gouverneur de la Confrérie du gruyère.

Cette organisation de pro¬

motion et de défense de l'authentique fromage de gruyère a tenu récemment son assemblée ordinaire à l'Hôtel de Ville de Vuip- pens, sous la présidence de M. Placide Robadey, gouverneur, et en présen¬

ce de quelque cinquante compagnons venus de tous les coins de Roman- die. Ses 1020 compagnons intronisés durant sa pre¬

mière décennie d'existen¬

ce, parmi lesquels il y a 240 fromagers, confirment que la Confrérie du gruyè¬

re n'est pas une associa¬

tion professionnelle, mais bien le rassemblement des amoureux et défen¬

seurs du gruyère prove¬

nant de toutes les classes sociales.

La charte du gruyère

Le conseil, composé de quinze membres, a jugé qu'il était du devoir de la confrérie de faire connaître sa position dans les démarches entreprises pour préserver l'authenticité du gruyère. Pour atteindre cet ob¬

jectif, il est intervenu auprès de la Fédération des sociétés d'agriculture de Suisse roman¬

de, organe compétent pour re¬

présenter les cantons dans les démarches visant à l'accepta¬

tion d'une charte du gruyère, laquelle prévoit de fixer une zone historique de production et le maintien d'une fabrica¬

tion qui assure au gruyère sa qualité et la saveur de son ter¬

roir. Le gruyère doit rester un fromage à pâte dure fabriqué avec du lait cru provenant de régions déterminées qui lui as¬

surent des saveurs originales.

Et le gouverneur Placide Robadey d'ajouter ceci: «A vouloir lout pasteuriser, tout stériliser, tout mélanger, tout banaliser, on finira par servir à nos descendants des aliments de cosmonautes qui les con¬

duiront tout droit dans la salle d'attente d'un médecin».

Activités 92

Vu le nombre de candidats an¬

noncés à l'intronisation en qualité de compagnon et de défenseur de l'authentique

gruyère, le Conseil de la con¬

frérie est contraint d'organiser le chapitre de la «Cape au Moine» sur deux soirées, soit les vendredi 15 et samedi 16 mai, au château de Gruyères.

En septembre, il y aura les quatre heures du fromager dans un chalet d'alpage et le 31 octobre le chapitre de la

«Saint-Martin» en Ajoie. La confrérie sera également pré¬

sente au marché folklorique de Bulle durant la saison esti¬

vale dans le dessein de pro¬

mouvoir encore et toujours ce produit de la terre. Quant au chapitre prévu dans le canton du Tessin, le conseil a décidé de faire ce déplacement au cours de l'année 93, ceci afin de lui permettre de prendre toutes les dispositions et con¬

tacts nécessaires.

Nouveau membre au conseil Etant donné que la plupart des membres du conseil sont à leur poste depuis la fondation de la confrérie, que la plupart des têtes sont grisonnantes et que dans deux ans il y aura le renouvellement du conseil, un nouveau membre a déjà été élu au cours de cette assem¬

blée. Il s'agit de Jean-Fidèle Esseiva, sous-directeur de l'Institut agricole de Grange- neuve, lequel sera probable¬

ment appelé à la fonction de chancelier de la confrérie, vu que le secrétariat de cette orga¬

nisation se trouve depuis le 1er

janvier 92 dans cette haute école du canton de Fribourg.

G. Bourquenoud Texte et photos

A gauche de cette tablée de compagnons nous voyons Mme Jeanine Chenaux, nouvelle secrétaire de la confré¬

rie, et M. Jean-Fidèle Esseiva, nouveau membre du conseil

(10)

Adolescents aux champs Des vacances

pas comme tes autres!

Grâce au Service volontai¬

re agricole, les adoles¬

cents ont la possibilité de passer quelques semaines de leurs vacances dans une ferme. En échange de leur travail, ils sont logés et nourris. Et ils reçoivent aussi quelque argent de poche.

En 1991, pendant leurs vacan¬

ces scolaires - d'été surtout - plus de 200 petits Suisses romands ont passé quelques semaines à travailler dans une ferme. Accueillis par des fa¬

milles paysannes, ces garçons et filles, âgés de 14 à 18 ans, ont participé aux travaux agri¬

coles, appris à s'occuper des animaux et, pour ceux d'entre eux qui se sont rendus outre- Sarine, à se débrouiller en suisse allemand. Ils ont aussi découvert une nouvelle région du pays et d'autres gens, et gagné un peu d'argent. Pour la plupart de ces adolescents, c'était la première fois qu'ils partaient seuls en vacances.

Celles-ci furent donc pour eux une véritable expérience de vie, qui leur a permis de mieux se connaître et de faire l'apprentissage de l'autono¬

mie.

Pour l'ensemble de la Suisse, ce sont près de 2000 jeunes garçons et filles que l'Associa¬

tion suisse du service agricole a placés, en 1991, dans des familles paysannes. Cette as¬

sociation, qui a principale¬

ment pour but de favoriser les rencontres entre les jeunes des régions urbaines et les gens de la campagne - entre les con¬

sommateurs et les producteurs - a son siège central à Zurich et une antenne dans chaque can¬

ton.

Contacts Siège central

Office central du service agri¬

cole, case postale 728, 8025 Zurich (01/261 44 88).

Antenne cantonale - Fribourg c/o Office cantonal du tra¬

vail, M. Ignaz Jungo (037/25 24 71).

Pratique Age limite: 14 ans.

Durée de l'engagement: 10 jours au minimum.

Travail: au maximum 48 heures par semaine (l'agricul¬

teur doit tenir compte du degré de robustesse du volon¬

taire et l'initier progressivement aux différents travaux).

Congé: un jour au moins par semaine (le dimanche).

Rémunération: selon l'âge, de 12 à 20 francs par jour au minimum ( + les frais de voyage, le logement et la nourri¬

ture).

Familles bienvenues!

Le Service volontaire agricole est mieux connu et plus actif en Suisse alémanique qu'en Suisse romande. Cha¬

que année, sur dix adolescents qu'il place, huit sont des Alémaniques. Ce déséquilibre est le même en ce qui con¬

cerne les familles d'accueil. UAssociation suisse du servi¬

ce agricole cherche à intensifier son action en Suisse romande. Elle est donc aussi à la recherche de familles paysannes intéressées à engager un volontaire pendant les vacances scolaires 1992 (printemps, été ou automne).

(11)

POINTS DE REPÈRE

La fête au village pour te doyen

d'Arconciel

Il y a cinquante ans, à Villarsel-le- Gibloux, Hercule Fragnière et Agnès Bugnon échangeaient des regards langou¬

reux, puis des mots d'amour d'une fenêtre à l'autre, sévèrement surveillés par des parents méfiants. Et le 6 avril 1942 ils se mariaient pour le meilleur et pour le pire.

Le couple émigra au canton de Neuchâtel où il vit encore présentement. Il exploita un domaine agricole aux Pommeys, puis à La Rochetta et finalement aux Ponts- de-Martel. Que de belles choses vécues depuis le jour où ils se sont passé l'anneau au doigt et que de soucis aussi pour élever une famille de sept enfants qui leur ont donné vingt-six petits-enfants. Ce qui, en plus, est remarquable, c'est que ce couple a su, par un travail acharné et une entente parfaite, triompher de la fragilité des êtres et donner au mariage tout son sens, sa plénitude.

Un demi-siècle après leur union, Hercule et Agnès Fragnière-Bugnon sont restés attachés à cette terre neuchâteloise où, aujourd'hui, ils coulent, sereins, des jours heureux dans un havre de paix.

Aux compliments reçus par sa belle et grande famille le dimanche 5 avril, Fri- bourg Illustré et sa rédaction expriment à ce très sympathique couple de Fribour- geois «hors les murs» ses plus sincères félicitations et lui souhaitent de vivre encore longtemps en si belle harmonie.

G. Bourquenoud

Dimanche 15 mars dernier, toute la popu¬

lation de cette localité sarinoise était réunie sur invitation des autorités com¬

munales pour fêter son doyen Maxime Trinchan, âgé de nonante ans. Au cours d'un apéritif agrémenté par les presta¬

tions du chœur mixte et de la fanfare, ain¬

si que par une allocution de Pierre Telley, syndic, il fut gratifié d'un fauteuil offert par la commune d'Arconciel.

Né le 13 mars 1902, Maxime Trinchan a toujours vécu dans ce village. En 1930, il se mariait à Claire Bays, de Senèdes, qui lui donna cinq enfants, lesquels ont agrandi la famille de onze petits-enfants et douze arrière-petits-enfants. Veuf depuis 1984, le jubilaire vit dans la mai¬

son de l'un de ses fils.

Très adroit de ses mains, Maxime exerça le métier de maçon, puis de menuisier. Dans le village d'Arconciel, il fut conseiller communal de 1930 à 1938, agent d'assu¬

rances et sacristain. D'un esprit vif et

ouvert, appréciant le contact avec la population, il bénéficie d'une santé qui lui permettra certainement de devenir centenaire. Durant toute sa retraite il est resté actif, ce qui lui vaut d'avoir bonne mine. Dans son appartement transformé en petit musée, on y découvre une collec¬

tion de coupures de journaux, des pierres, des fossiles, de la monnaie, des timbres, de vieux livres et j'en passe.

Au fil des heures de cette merveilleuse journée vécue avec sa famille, la popula¬

tion, les autorités communales et parois¬

siales, Maxime Trinchan a été largement complimenté et entouré d'affection. La rédaction de Fribourg Illustré, qui se sou¬

vient d'une sympathique visite à son domicile lors du reportage réalisé sur Arconciel, lui exprime ses félicitations et lui souhaite de vivre encore de longues années sur ce coin de terre que pour rien au monde il ne voudrait quitter.

G. Bourquenoud

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personnalisés par des paysagistes de métier

Dans ce monde en pleine évolution où l'on parle bien souvent d'environnement et d'écologie, le jardin public ou privé est devenu une source de détente, de relaxation pour l'être humain.

Une pergola.

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din: la paire professionnelle qui permet une maîtrise totale des aménagements extérieurs, de la conception initiale à la réalisation finale, une collaboration destinée à satisfaire les plus exigeants. Avec une telle complicité professionnelle et une entente réciproque, la réussite d'un jardin est garantie à la satisfaction du client comme du paysagiste.

Raoul Mutter,paysagiste à Villars-sur-Glâne

Désireux d'en savoir un peu plus sur la conception et la réalisation d'un jardin, la rédaction de Fribourg Illustré a rencontré un paysagiste de Villars-sur-Glâne qui lui a décrit l'espace d'une heure une des principales facettes de son métier.

Fondée en 1948 par feu Henri Muller et reprise en 1977 par son fils Raoul, l'entreprise

«JARDINS HENRI MUL¬

LER & FILS SA», à Villars- sur-Glâne, occupe entre quin- Dallage

mosaïque.

ze et vingt personnes à plein temps: paysagistes, pépinié¬

ristes, machinistes, aides-jar¬

diniers et apprentis.

Forte de son expérience acqui¬

se dans la création et l'aména¬

gement de jardins pour villas, immeubles et collectivités publiques, cette entreprise a toujours mis l'accent sur la conception de jardins person¬

nalisés, une des facettes d'acti¬

vités dont l'entreprise Muller attache beaucoup d'impor¬

tance.

(14)

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Dans le domaine des maté¬

riaux vivants, le jardin n'exclut pas, bien au contraire, ceux qui, pris isolément, ne sont que matières inertes et froides, invariables ou qui peuvent seulement se dégrader sans renouveau possible.

Mur moellons de grès.

*<

Ces matériaux naturels (pier¬

res, sable, rochers et dalles) peuvent, par leur aspect et leur mise en œuvre, conférer au jardin un aspect déterminant.

Ils interviennent par leurs couleurs en procurant des contrastes souvent intéres¬

sants. La forme des éléments utilisés permet de souligner ou d'affirmer davantage le carac¬

tère du jardin. Ainsi, un muret de moellons taillés inscrit dans l'ensemble des lignes nettes un tracé volontairement rigide ou régulier. Au contraire, la pierre sèche, la rocaille, le dallage

Un arrangement de rocailles en calcaire blanc.

irrégulier «Opus incertum»

s'allie à une nature libre.

L'emploi modéré et approprié de la pierre naturelle apporte de la personnalité et du carac¬

tère au jardin. Cependant, il faut se garder d'un emploi abusif, car il irait à rencontre de l'effet recherché.

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L'horticulture suisse en bref

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Les perce-neige sont les premières fleurs du jardin. Elles se plantent par groupe et s'épanouissent là où on les laisse tranquilles, l^es emplacements ombreux sont meilleurs que les emplacements ensoleillés.

PHOTO IZB

On dénombre, en Suisse, 3500 exploitations horticoles, dont 200 sont des services des parcs publics, 350 des jardins d'asi¬

les ou d'hôpitaux et 100 des jardins d'hôtels ou de maisons de maître. Ces exploitations occupent environ 25 000 per¬

sonnes en permanence et 3700 personnes à titre occasionnel.

Parmi la main-d'œuvre per¬

manente, 8600 personnes ont fait l'examen de fin d'appren¬

tissage et 1200 ont également passé l'examen de maîtrise.

La surface des exploitations sans la forêt mesure 3700 ha.

Elle se répartit en 500 ha de terrains improductifs, 3000 ha de cultures horticoles et agricoles de pleine terre (y compris les tunnels bas et les surfaces couvertes de film plastique) et 350 ha de serres, tunnels élevés et couches. Par¬

mi les cultures de pleine terre, 2000 ha sont de nature horti¬

cole; le reste se répartit com¬

me suit:

- légumes et plantons de légu¬

mes: 222 ha;

- cultures fruitières: 135 ha;

- vignes: 37 ha;

- céréales, pommes de terre et autres terrains de culture:

358 ha.

La part relativement impor¬

tante de cultures agricoles est due au fait que les horticul¬

teurs sont contraints d'exploi¬

ter une partie du sol disponi¬

ble selon un mode de travail extensif; et, chez les pépinié¬

ristes en particulier, l'assole¬

ment a aussi son rôle à jouer.

Pour sa part, l'Association des horticulteurs de la Suisse romande regroupe 242 entre¬

prises, dont 147 sont principa¬

lement occupées dans l'amé¬

nagement de jardins et une vingtaine produisent des plants de pépinière. La main- d'œuvre y est d'environ 2500 personnes.

(17)

SITES ET MONUMENTS

LE CHAFFA SUR RIAZ

Chacun se demande encore ce qui a pu pousser le proprié¬

taire du terrain de supprimer les dernières traces de la tour du Chaffa? Les raisons invoquées sont douteuses: la place ainsi libérée n'a pas considérable ment agrandi la surface cultiva¬

ble; quant au danger d'acci¬

dent, une simple clôture en fil de fer barbelé, avec un écri- teau, devait permettre d'éviter des problèmes de responsabili¬

té? De plus, le service des mo¬

numents historiques aurait pu venir en aide en cas de problè¬

me coûteux.

Les dégâts sont hélas irréversi¬

bles: un témoin intéressant du passé de la Gruyère disparaît sans nécessité.

Mais en fait, de quoi s'agit-il? La ruine anéantie faisait partie d'un ensemble de défense avancée pour le territoire de la ville de Bulle. Il dominait la plai¬

ne de la basse Gruyère et se trouvait au-dessus de l'ancien¬

ne voie romaine longeant les Monts de Riaz.

Bulle comme Riaz furent jadis terres épiscopales: propriétés de l'évêque ou de son Chapitre cathédral. En 1195, à la suite d'un différend entre l'évêque de Lausanne et le comte Ro¬

dolphe de Gruyère, il est passé la convention suivante: le comte renonce à son marché de Gruyères; l'évêque est seul maître de la ville de Bulle et le marché de la cité épiscopale est confirmé.

Pour Riaz, son territoire est cédé en 1011 par Rodolphe IV du second Royaume de Bour¬

gogne à son épouse Irmengar¬

de; celle-ci le donne à son fils Hugues de Bourgogne, évê- que de Lausanne. Hugues en fait don à son Chapitre qui le lui

rétrocède en 1291.

Pour se protéger de ses voisins ainsi que des seigneurs rôdeurs et pilleurs, l'évêque Boniface, entre 1230 et 1239, fait fortifier Bulle. La Chronique dit qu'il

«fecit fieri muros». Ainsi, dès le premier tiers du XIIIe siècle, les anciennes défenses en bois sont remplacées par des murs d'enceinte. Le rectangle du noyau ancien de la ville est en¬

fermé par des murs de pierres.

De l'ancien château situé sur le tertre où se trouve l'actuelle église, jusqu'au château pré¬

fectoral, une ville florissante a fait la richesse de ses habitants et de son suzerain. Notons que, à Bulle aussi et sans néces¬

sité, on a abattu les derniers vestiges du rempart de la citél Pourquoi, en plus des murailles de la ville, fut-il nécessaire de construire tout un système dé- fensif, à distance? La réponse est simple si l'on prend la peine de monter au Chaffa, situé à 837 m d'altitude. C'est un mer¬

veilleux poste d'observation permettant d'observer tout ce qui se passe dans la région: de

Vaulruz à Pont et à Bertigny;

de Gruyères à La Roche, sans compter Vuippens, Everdes, Corbières et Montsalvens.

Le Chaffa paraît avoir été formé d'une tour carrée accompa¬

gnée d'une enveloppe forti¬

fiée: une tour avec un mur de 2 mètres d'épaisseur; une mai¬

son forte complétant au sud l'enceinte heptagonale.

Le notaire Comba, dans ses pé¬

régrinations à travers le can¬

ton, en a relevé les ruines et imaginé l'aspect d'origine: une tour massive avec une maison pour la garde. Il a omis de si¬

gnaler le mur d'enceinte dont il était facile de deviner les traces, encore en 1958.

Que reste-t-il aujourd'hui de tout ce passé intéressant? Uni¬

quement le nom de la famille de BULLE à qui l'évêque avait inféodé la tour. Cette famille de chevalier connut des heures de gloire jusqu'au XIVe siècle où son dernier représentant, Christin, était curé de Treyvaux.

La famille faisait partie de la pe¬

tite noblesse de Bulle.

Après la disparition desdits chevaliers, la tour passa aux de PREZ puis aux seigneurs d'EVERDES. On connaît l'hommage des de Prez: «Item confitetur medietatem turris casalis, domus fortis de Chaffa, alias Chaffalo siturum supra Rias» (octobre 1483). La fin de la reconnaissance (usque ad fundum vallis) pourrait expli¬

quer l'enclave du bois S. Michel qui fait partie de la commune d'Echarlens, avec le lieu dit La Salette, sur la route romaine menant à Ste-Apolline? La fin de la famille d'Everdes est une toute autre affaire. Nous en re¬

parlerons peut-être une autre fois? •

(18)

OMBRE ET LUMIÈRE

PÂQUES ET SES OEUFS TEINTS Pâques ne serait pas Pâques

sans les œufs teints.

Pour en expliquer la coutume, observons le comportement d'un chrétien au XVe siècle en période pascale. Choisissons un paysan nommé ou plutôt surnommé Casse-Museau. Il n'est plus serf, il possède sa terre, mais il reste tout de même très pauvre, son gain étant lourdement grevé par les redevances. Le jour de Carê- me-Prenant ou Mardi gras, avant de livrer son âme et son estomac au jeûne obligatoire des quarante jours, il se diver¬

tit comme tout le monde sans ménager les bouffonneries et goinfreries de Carnaval...

ensuite, «Caro vale», adieu la chair ! Adieu aussi le beurre et les œufs.

Malheur à qui rompra le jeû¬

ne! Si d'aventure Casse- Museau s'oublie à exposer un morceau de bœuf sur un étal de marché, il se retrouvera exposé lui-même au pilori, sa viande en carcan autour du col. Casse-Museau doit empi¬

ler ses œufs dans un retrait, puisque les poules n'entendent point le langage de l'Eglise et continuent à pondre. S'il est vrai que notre paysan ne man¬

ge d'ordinaire que les entrail¬

les ou le lard de ses bêtes de boucherie, les meilleurs mor¬

ceaux appartenant de droit au château, il faut pourvoir à les remplacer. Le crieur de marée offre en abondance l'anguille, le rouget, la sole et autres pois¬

sons délicats.

Casse-Museau ne peut accom¬

pagner sa purée de fèves que d'un huileux morceau de cras- pois, une chair de baleine, empuantie par le voyage et qu'une cuisson ne parvient pas à attendrir. C'est le pois¬

son du pauvre.

Casse-Museau resserre de quelques crans sa ceinture en gros cuir, et se distrait en regardant s'écouler dans les ruelles le long serpentin des pénitents qui s'écorchent le dos à coups de fouet. Fin de la première étape: le jour des

Rameaux, qu'on appelle aussi le jour des Palmes.

Casse-Museau promène son buis, le fait bénir et le section¬

ne en plusieurs rameaux. Le premier brin, il ira le piquer sur le tertre qui abrite la dépouille de son père, le deuxième est accroché à la porte de l'étable, le troisième à la ruche. Il y en aura égale¬

ment un brin au-dessus du berceau de son dernier-né.

Enfin le solde sera soigneuse¬

ment mis au coffre, destiné à être jeté au feu d'un éventuel incendie, car il a le pouvoir de l'éteindre.

Casse-Museau va traverser la

«Semaine peineuse» ou Semaine sainte, endeuillée par le crêpe des églises, désertée par les cloches qui sont, on le sait, en voyage pour Rome. Le temps est long, Casse-Museau est impatient de se «décarê-

mer», il lui tarde d'aller bra¬

conner un lièvre en forêt, à la barbe du seigneur et au risque d'avoir le poing tranché.

Voici venir le «Vendredi aou- ré» (Vendredi-Saint):

Casse-Museau va à l'église baiser les reliques, suivre le chemin de croix, attentif à s'allonger sur la dalle, le ventre épousant étroitement la pierre du sol, car en ce jour d'ultime tristesse, la génuflexion habi¬

tuelle ne suffit pas.

Il faut encore honnir et lapider le mannequin d'osier qui représente l'Iscariote.

Enfin, les cloches du Samedi- Saint carillonnent leur retour avec démesure. Les clercs et les écoliers font le tour des cam¬

pagnes, agitant leurs crécelles, pour la quête des œufs.

Bon gré mal gré, Casse- Museau doit piller ses réser¬

ves, et gare à son ovaille s'il en profite pour se délester de ses œufs pourris. On priera pour que le renard vienne dévorer ses poules et la fouine tous les poussins à venir.

Vient le jour attendu: Pâques.

Les cloches sonnent à branle, on a jonché le parvis d'herbes nouvelles et odorantes, on a placé sur l'autel des œufs d'autruche sertis d'une bague d'argent.

C'est le jour du grand miracle:

le roi a pouvoir de guérir les écrouelles en les touchant et en prononçant ces mots: «Le roi te touche, Dieu te guérit».

Casse-Museau, s'il en avait les moyens, irait bien jusqu'à la capitale pour se trouver sur le chemin du roi car il est affligé de plaies scrofuleuses qui le tourmentent malgré quelques consultations secrètes en sor¬

cellerie.

Il se console à l'idée qu'il a mis de côté les œufs pondus le Vendredi-Saint, qui ont été bénis le Samedi-Saint. Il les fera consommer par toute sa famille afin de la mettre à l'abri des fièvres durant l'année.

Sa femme a teint une bonne partie de ces œufs en jaune, violet, et surtout en rouge qui

(19)

OMBRE ELLUMIÈRE

-üb LA PAROLE À...

est la bonne couleur de PÂQUES, même si le roi fait distribuer à ses gens des œufs dorés.

Pour bien clore le jour de la Résurrection, Casse-Museau se joint aux poudreux de son

espèce pour plonger dans l'eau encore glacée de la mare le marchand de morue qui se laisse maltraiter, c'est la tradi¬

tion.

(SPS) Gisèle Ansorge

Oeufs de Pâques

Oui, ce sont les œufs qui, aux dires de Fleurop, tiennent l'avant de la scène également dans les magasins de fleurs.

Les fleuristes sont de vérita¬

bles artistes lorsqu'il s'agit de confectionner des bouquets et des arrangements à base de fleurs printanières, de pous¬

sins, de lapins ou d'œufs de Pâques. A propos des œufs, savez-vous que la coutume de peindre les œufs nous vient d'Ukraine et que l'œuf est le symbole de la fécondité et de la victoire de la vie sur la

• ••

mort? La couleur des œufs n'est pas non plus laissée au hasard. Alors que le jaune signifie l'aspiration à la sages¬

se et que le rouge symbolise le sacrifice du Christ, le blanc est la couleur de la pureté et le vert celle de la jeunesse et de l'innocence. L'orange, finale¬

ment, représente la force, l'endurance et l'ambition ainsi que la flamme éternelle. C'est dans ce sens que nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de Pâques !

liiilöiiiiliiife

PAQUES!

Je suis en réminiscences des Pâques d'autrefois. Parce qu'il s'agis¬

sait d'un événement. Non que l'époque préludât à une vacance.

Au contraire! Le travail allait commencer. Avec ardeur! Le temps des semis, des labours. Celui des graines jetées dans le sillon.

Mais il s'agissait d'un événement parce que l'on entrait dans le printemps. Le vrai ! Celui de l'âme et du cœur. Ce n'était pas le calendrier qui faisait alors la saison. Mais Pâques ! La résurrec¬

tion des couleurs. La nature déboutonnant ses bourgeons. Les ceps mouillés de sève dans les vignes. La forêt ample aux saveurs âpres.

Après un long hiver d'attente, à la chaleur savoureuse du bois, on se nourrissait des veillées familiales, pleines de mots échangés dans la tendresse. Puis nous entrions dans le Carême. La contri¬

tion sans rechigner! Par goût du sacrifice librement consenti. Le devoir accompli nous rassurait dans notre foi. La Semaine sainte n'annonçait pas la débandade sur les routes mais le recueillement dans les maisons, ou la réflexion au long cours des chemins. On vivait avec la Bible. On se racontait le Christ. On voyait le Calvai¬

re. Les rosaires nous émouvaient. J'aimais ce murmure du soir dans cette atmosphère solennelle d'encens brûlé. Survenait le Vendredi! Un jour sombre. Sans lumière! Comme si, dans mon souvenir, ce Vendredi-là fût constamment sans nuages ni pluie...

Les deux à la fois! Deuil et linceul, je ne sais plus. Et, à trois heu¬

res, tout le monde s'arrêtait. Dans les champs. Les carrefours. Là où l'ouvrage se faisait. On se signait. Quelqu'un mourait pour tous! Nous en avions tellement conscience qu'à voir certaines femmes éplorées, nous, les gosses, pleurions de cette douleur mystérieuse qui, brusquement, paraissait accabler le monde. Dès lors, tous les clochers se taisaient. Plus de musique. Ni de réjouis¬

sances. Rien que le silence! La méditation. Les examens à l'inté¬

rieur de soi. Longs et profonds. Les confessions. Les rameaux et le charbon de bois bénis que nous emportions dans nos chaumiè¬

res. Comme des morceaux de prière. Et puis, soudain, Pâques ! La lumière. Plein soleil ! Le ciel éclaté, éclatant. Partout de la mu¬

sique ! En ruisseaux, en cascades. Les processions s'allongeaient à travers le village. Les retrouvailles égayaient les familles. On pré¬

parait un repas copieux. Les meilleures pièces de la boucherie hi¬

vernale. Somptueusement apprêtées! Les visages rayonnaient d'un bonheur reconstruit, récupéré. Curieusement, autant que je m'en souvienne, il n'y eut jamais de Pâques en orages. L'immense clarté qui nous habitait se répandait au-dehors, irradiant notre environnement. Nous existions dans la paix recouvrée. Après les pages noires, les roses ! Nous priions autrement. Dans l'allégresse.

Non plus de requiems. Des sonates ! Oui, j'ai faim de cette nostal¬

gie-là ! Et je l'avoue d'autant plus volontiers que, de nos jours, Pâ¬

ques ne représente, hélas, que des files de voitures remplissant les autoroutes, dans l'abrutissement, l'abêtissement et la pollution, alors que, jadis, Pâques peuplait les travées de nos églises dans l'espérance. Et le sein de nos familles dans la vraie chaleur humai¬

ne ! Aujourd'hui, dépouillée de spiritualité, la solitude s'empare d'un monde qui, livré à l'argent, n'a plus d'horizon de délivrance où poser son regard... Nous sommes devenus tellement pauvres de ces espoirs démesurés qui, hier, dans le paradoxe, enrichis¬

saient nos misères...

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CHEVAUX, PONEYS, ÂNES, MULETS L'assurance des chevaux et poneys est basée sur le même principe que celle des chiens et chats.

En risque décès, trois solutions existent:

- A décès à la suite d'accident.

- B décès à la suite d'accident ou de maladie aiguë.

- C décès à la suite d'accident, de maladie aiguë ou chronique.

Des risques complémentaires peuvent également être assurés. En cas de mort ou d'abattage d'urgence de l'animal, la société verse le 80% de la valeur de l'assurance déterminante.

Dans l'assurance des frais de traitements pour chevaux et poneys, il est possible d'assurer l'animal en fonction des nécessités afin d'obtenir la cou¬

verture optimale pour chacun. Les frais vétérinaires sont également rem¬

boursés à raison de 80% des montants assurés.

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CD^TC .ccmce

L'élevage du cheval et l'exercice du sport éques¬

tre ont toujours existé, car ils s'inscrivent dans les tra¬

ditions familiales de beau¬

coup d'entre nous, mais cette activité de loisirs n'a pas jusqu'à maintenant joui des faveurs qu'elle méritait.

Depuis une dizaine d'années seulement sa pratique a été mise en valeur et pour cela l'élevage a bénéficié de soins attentifs afin d'améliorer la race du demi-sang et l'amener au niveau de la compétition nationale et internationale.

Cheval de sport ou cheval de travail

Si les chevaux des Franches- Montagnes sont des exemples spécialement destinés au trait et plus particulièrement au train d'armée, encore que des animaux de sport commen¬

cent à s'y développer avec bonheur, ceux du canton de Fribourg, grâce aux efforts consentis, sont devenus des chevaux de selle d'excellente qualité capables de figurer aux côtés des meilleurs coureurs

La famille J.-J.

Fünf schilling.

Uéquitation, un sport

pour tous tes amis du chevat

Les sports éques¬

tres sont très pri¬

sés au canton de Fribourg.

PHOTOS G. DE SEPIBUS, GENÈVE

étrangers. Ce qui est une per¬

formance à relever, car nous n'avons pas de race demi-sang en Suisse: nous sommes en train d'en créer une et les résul¬

tats obtenus en concours montrent que les efforts ont été couronnés de succès.

Une sélection de plus en plus étroite

L'élevage du cheval est prati¬

qué chez nous avec soin et compétence, la plupart du temps par des professionnels, seul moyen d'obtenir des sujets de haut niveau. Le méri¬

te leur en revient presque uni¬

quement, car ils sont peu sou¬

tenus dans leurs efforts par les pouvoirs publics. Alors que les paysans bénéficient de sub¬

ventions importantes dans le domaine de l'agriculture tradi¬

tionnelle, il n'en va pas de même dans celui du cheval qui pourrait cependant devenir un moyen non négligeable de diversification agricole. Le syndicat d'élevage, par contre et heureusement pour nos éle¬

veurs, est une aide de grande valeur, car il contribue à la structuration des exigences de qualité des reproducteurs. Des sujets de grande classe, com¬

me Gaugin de Lully ou Fa¬

brizio du Moulin, y sont nés pour l'honneur de la Suisse, le premier ayant couru en compétition internationale et olympique, tandis que les per¬

formances du second ne sont encore qu'au niveau national.

Un travail de patience et de rigueur

Cependant, là encore l'impro¬

visation n'aurait permis que des résultats décevants pour ceux qui, imprudemment, se lanceraient sans expérience suffisante dans une activité nécessitant des connaissances pratiques très approfondies.

Si le canton de Fribourg a réussi à se hisser au niveau le plus élevé dans la promotion du cheval, le mérite en revient en grande partie aux éleveurs- cavaliers qui, par leurs compé¬

tences, ont su sélectionner les sujets, et au syndicat d'élevage Fribourg demi-sang qui a réussi à coordonner les efforts pour valoriser une profession difficile mais non encore reconnue actuellement. D'où le danger provoqué par ceux qui voudraient se dire éleveurs et s'établir en tant que tels mais qui, par manque de for¬

mation, braderaient les résul¬

tats obtenus à force de travail et de rigueur.

J.S.B.

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OMBRE ET LUMIÈRE

Uéveil

t ivi ■ Tout est frémissement.

Et pourtant, les premiers mois de l'année sont généralement porteurs de gémissements. Le corps se rebiffe. L'âme a des bleus. Cette année, de surcroît, l'angoisse et la peur rôdent.

Mais la vie est ainsi faite qu'elle se moque des péripéties de l'homme. Elle va son bon¬

homme de chemin du début jusqu'à la fin. Point de rac¬

courcis. Quelquefois, des ani¬

croches pour faire mentir les statistiques. Imperturbable, elle avance au gré d'une ligne droite, continue, sachant, le moment venu, insuffler aux bêtes et aux choses la force créatrice de tous les printemps renouvelés. Nul besoin d'hor¬

loge! Le mécanisme s'enclen¬

che parce que telle est la loi.

Une vibration à l'ordre de je ne sais quel mystère... et la perce- neige se met à pointer le nez, le merle à siffler, le forsythia à éclater.

Que les nations ou les couples s'entre-déchirent, que les taux hypothécaires montent ou descendent, rien n'y fait. Tout est en place, même si la bran¬

che paraît nue et l'herbe enco¬

re jaune et détrempée par la neige à peine fondue.

Arrive alors le moment béni où le besoin d'ensemencer devient une nécessité. Vieil appel des origines que cette envie subite de travailler la ter¬

re. Rien à voir avec l'espoir de préparer un superbe jardin pour l'été. Non. Une pulsion primitive poussant l'homme à gratter, biner, sarcler ce sol encore dur pour l'amener à maturité. Comme l'enfant dans le sein de sa mère. Com¬

me le livre dans le cerveau de l'écrivain ou le sculpteur devant un bloc de marbre.

Le mot joie n'est pas trop fort dans ce moment-là. Ni ridicu¬

le. Ni exagéré. S'éloignent alors toutes les mièvreries con¬

sacrées au printemps, les uto¬

pies, les promesses trompeu¬

ses qui n'aboutissent qu'aux mêmes combats.

Il ne reste que l'évidence: un moment de bonheur unique se renouvelant à chaque prin¬

temps.

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SALUT À

QUELQUES PERSONNAGES

C'est le salut de l'ancien directeur de radio et de télévision, de l'homme de théâtre, à des personnages qui ont accompagné ses pas, qui ont rempli une page brève ou longue de sa vie.

C'est un devoir d'amitié, de fidélité accompli à l'égard de compagnons rencontrés dans l'exercice de métiers passionnants, métiers de vie Grands ou petits, ils sont les acteurs du théâtre du monde, comédiens dans leur espace enchanté, animateurs de la boîte sonore, montreurs de la lanterne magique, nés pour la belle qualité et la joie de la vie de ceux qui les reçoivent.

C'est aussi l'expression d'un humanisme par la recherche de vérité, la défense de l'homme et de sa dignité, la solidarité, la fraternité de l'hom¬

me pour l'homme, pour un seul peuple, l'humanité en marche Editions Cabédita, 1137 Yens.

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Si le mariage compte par¬

mi les grands événements de la société paysanne, le réussir n'est certes pas facile. En effet, les futurs époux doivent se plier à un rituel propre à se ménager les faveurs de la famille dans laquelle ils entrent, car, comme l'exprime fort bien le parler villageois, on se marie «dans une famille». En général, les noces se déroulent selon un schéma très religieux qui confirme l'obéissance persistante aux prescrip¬

tions du clergé. Cette sou¬

mission à l'Eglise n'est pourtant pas sans faille, notamment envers le neu¬

vième commandement, puisque plus du quart des mariages sont suivis de naissances précoces.

En principe, on se marie le lundi de carnaval, de Pâques, de Quasimodo, de la béni- chon, ou encore à la Sainte- Catherine, mais rarement au mois de mai, considéré com¬

me néfaste aux unions. Le matin des noces, les garçons du village tirent des salves de mortier qui résonnent aux quatre points cardinaux, tan¬

dis que les filles, entre elles, préparent des recettes pour conjurer la grande angoisse du futur époux, victime éventuel¬

le d'un rival jaloux prêt à payer des ensorceleurs pour paralyser son élan et l'empê¬

cher de «consommer». Heu¬

reusement, il y a des «leveurs de sort» capables d'arranger l'affaire, ou même, parfois on se rend près de certaines pier¬

res qui ont la réputation de rendre puissant et fécond.

Les farces aussi sont nom¬

breuses. Souvent du gypse mouillé est répandu sur les chemins auparavant emprun-

La vie rurale fribourgeoise au XIXe siècle

VIVE LES MARIÉS!

XV

Jeune couple de mariés singinois.

tés, dévoilant ainsi d'ancien¬

nes escapades amoureuses. Si la nouvelle épousée a connu plusieurs prétendants, ceux-ci sont gratifiés d'un mannequin posé sur le toit de leur maison ou attaché à un arbre du ver¬

ger; si c'est une veuve, elle bénéficie d'un bruyant chari¬

vari ayant pour but de chasser l'ombre du précédent mari.

Quelques instants avant la cérémonie religieuse, un cortè¬

ge se forme devant la maison de la jeune fille vêtue du magnifique costume régional de fête dont on voue une iné¬

branlable constance. Il ne faut pas croire que ces paysannes, malgré l'image de la pauvreté, ne soient guère sensibles à tout ce qui peut mettre en valeur le charme naturel de leur fémini¬

té. Elles sont coquettes dans l'espace autorisé par leur pudeur sur le champ laissé libre par une société attentive à ne point offusquer des mœurs austères. Il plaît à l'homme que sa compagne soit belle. Pour lui, elle a lon¬

guement préparé le trousseau, tissé le lin le plus fin, crocheté la dentelle la plus légère, brodé

le monogramme du drap de qualité définie en termes de durée. Ainsi, dans l'armoire offerte par la société de jeu¬

nesse et sur laquelle l'artisan a fixé les vœux et les conseils de la société, la jeune épousée y déposera le symbole de sa dex¬

térité féminine. Si l'armoire est gruérienne, elle est en cerisier marqueté de tout un prin¬

temps de cœurs, de fleurs et d'oiseaux; si elle est singinoi- se, elle est en bois tendre peint de couleurs vives, à sujet mul¬

tiple: rinceaux, bouquets, rubans, médaillons, person¬

nages et anecdotes.

A la sortie de l'église, les nou¬

veaux époux sont accueillis sur le parvis par la majorité de la population villageoise qui souhaite une belle prospérité en les aspergeant de graines de chanvre pour les garçons et de graines de blé pour les filles.

Puis, le repas de noce rassem¬

ble un nombre impression¬

nant d'invités chez les parents de la mariée qui ont «fait bou¬

cherie», réquisitionné toutes les marmites du village, monté les lits de la chambre commu¬

ne au grenier et placé en lieu et place une grande table faite de planches posées sur des tré¬

teaux. Mais, avant que les con¬

vives se soient attablés, on organise la «danse du bou¬

quet» destinée à connaître la parenté de chacun des époux.

Ensuite, l'aïeul découpe une miche de pain en tranches, et le premier morceau détaché, appelé communément «gou- signon», est déposé sur une assiette décorée de fleurs, laquelle est offerte à l'invitée appelée à se marier dans le plus proche délai.

Albert Jaquet

(A suivre) 23

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