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Submitted on 1 Jan 1952
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Remarques sur les modes de vibration entièrement
symétriques de l’éthylène (substitué ou non substitué),
principalement de molécules du type 2R-C=C-2R
C. Manneback, J. Lecomte
To cite this version:
428
REMARQUES
SUR LES MODES DE VIBRATIONENTIÈREMENT
SYMÉTRIQUES
DEL’ÉTHYLÈNE
(SUBSTITUÉ
OU NONSUBSTITUÉ),
PRINCIPALEMENT DEMOLÉCULES
DU TYPE
RR>C=C>RR
Par C.MANNEBACK,
Université de Louvain,
et J.
LECOMTE,
Laboratoire de Recherches physiques à la Sorbonne.
On sait que les molécules du
type
R>C-CCR,
R R où Rcorrespond
à un atome ou à ungroupement
simple,
considéré commeponctuel,
possèdent
troisvibrations entièrement
symétriques,
dutype
Alg,
qui
sont données par les racines d’une
équation
du troi-sièmedegré.
Ellescorrespondent
à des raies Ramanpolarisées (vibrations
interdites
enabsorption)
et ellessont
représentées
par les schémas de vibrationsui--
vants,
danslesquels
nous avons donné des ampli-tudes arbitraires aux masses vibrantes.D’après
unOuvrage
récent[1],
l’attribution se fait aisément « par continuité » avec les nombres d’ondes suivants :,v, VI V.
Pour
l’éthylène
ou letétradeutéroéthylène, ’11
et V3représentant respectivement
des vibrations de valenceet de déformation CH ou
CD,
dont on retrouve bien les nombres d’ondes connus. Pour letétrachloréthy-lène,
v3correspond
à une vibration de déforma-tion C,-CI : il est donc naturel de trouver une fré-quence basse.On remarquera que, dans la vibration nl,
l’ampli-tude de
vibration
des substituants R diminue àmesure que leur masse
augmente
et le contraire a lieu pour les atomes de carbone. Alors que, pourl’éthy-lène,
les atomesde . carbone_
restaient presqueimmo-biles,
pour letétracbloréthylène,
ils’agit
principa-lement d’une vibration de deux atomes de carbone
« doublement liés ».
La
vibration ’12
restetoujours
principalement
unmouvement des deux
parties
de la moléculeCR2 CR2,
l’une parrapport
à l’autre et il est normalqu’elle
éprouve
unegrande
variation enpassant
del’éthy-lène au
tétrachloréthylène.
Dès
lors, lorsque
l’onrapproche
les deux nombresd’ondes 16z3 cm-1 de
l’éthylène
et157I
cm-1 dutétrachloréthylène,
en disantqu’ils
sontcaractéris-tiques
d’une « double liaison »C=C,
on ne commetpratiquement
pas une trèsgrande
erreur; maisl’analyse,
que nous venons dedonner,
montrequ’ils
procèdent
de « vibrations différentes » dont nousavons pu
préciser
la nature.Divers
auteurs,
enparticulier
W. R.Angus
[2],
indiquent,
pour une forte raieRaman,
correspondant
à des molécules où les substituantsR, R’,
R",
R"" sont autres queCOOH, OH,
Cl, Br,
H et où il n’existe pas deconjugaison
avec C=C, parexemple,
les nombres moyens suivants :On
explique,
de la même manièreque
précé-demment,
en suivantpar
continuité ledéplacement
des
fréquences
devibration,
comment lerempla-cement d’un ou
plusieurs
atomesd’hydrogène
dansl’éthylène
conduit à une élévation defréquence,
caril ne
s’agit
pas du même mode d’oscillation de lamolécule.
-La même
méthode,
qui
consiste à comparer entreeux les
spectres
de moléculespossédant
une struc-tureidentique,
mais avec diverses masses vibranteset des constantes de force
différentes,
estapplicable,
avec moins derigueur,.pour
lacomparaison
d’édificespossédant
dessymétries
variables. Parexemple,
lechangement
desymétrie
lève lesdégénérescences
(dérivés halogénés
du méthane[3])
et l’onpeut
suivre les modes de vibration dans leremplacement
d’unhalogène
par un autre et par un atomed’hydrogène;
ou bien encore, le nombre des vibrations reste le
même,
mais lasymétrie
de la molécule se modifie etl’on
obtient
des « encadrements defréquences » qui
permettent
une identificationplus
sûre des modesde vibration
(dérivés
deutérés del’éthylène [4]).
Manuscrit reçu le 10 mai 1952.BIBLIOGRAPHIE.
[1]
HERZBERG G. - Molecularspectra and molecular
struc-ture, Van Nostrand, New-York, I947, p. 329. [2] ANGUS W. R. - Proc. Indian. Acad.
Sc., I938, 8,
529-565.
[3]
LECOMTE J. - Ann.Physique, I94I, 15 et G. HERZBERG,
loc. cit., p. 3I9.
[4]
MANNEBACK C. - Ann. Soc. Sc. Brux., B,I936, 56, 349;
I937, 57, 33 et I20.
RÉSONANCE
PIÉZOÉLECTRIQUE
DUQUARTZ
JUSQU’A
5 000 ATMPar J. P. PÉREZ et P.
JOHANNIN,
Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.
En collaboration avec A.
Michels,
l’un de nous acommencé une étude de la variation de la