• Aucun résultat trouvé

Théorème relatif aux circuits linéaires ramifiés

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Théorème relatif aux circuits linéaires ramifiés"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238128

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238128

Submitted on 1 Jan 1883

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Théorème relatif aux circuits linéaires ramifiés

L. Thévenin

To cite this version:

L. Thévenin. Théorème relatif aux circuits linéaires ramifiés. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1),

pp.418-419. �10.1051/jphystap:018830020041801�. �jpa-00238128�

(2)

418

Li1ues,.

il suffit

d’appliquer

sur la surface

dui

doit

réfléchir,

une

glace parallèle

que l’on fixe avec de la cire

molle, après

avoir es-

su;é

les surfaces pour les faire bien

plaquer.

Cette

disposition pourrait

être utilisée dans la confection des calibres de

précision

dans des cas divers.

Tous ces

appareils

sont

rustiques

et les

réglages

très réduits.

On

peut

les mettre instantanément au o; ils

indiquent

alors

d’un coup d’aeil et sans

fatigue

le sens de l’erreur et sa

grandeur

sans toucher à une vis.

Chaque appareil

se contrôle par lui-même. Au moyen du re-

tournernent à

1 So°,

on double encore toutes les erreurs

déjà trou-

vées.

Aussi, parmi

les

pièces

à examiner au moyen de ces appa-

relis,

y en a-t-il peu

qui n’indiquent

pas d erreur.

THÉORÈME RELATIF AUX CIRCUITS LINÉAIRES

RAMIFIÉS;

PAR M. L. THÉVENIN.

~HÉORÉME. -

_Étc~~2t

donné zrn

systèn2e quelconque

de con-

ducteurs Ztnéutl~es reliés de n2a~2ièt~e

qu’aux

e.xtnén ZLtés de chacun d’eux ej2 aboutisse Clulnoins uj2

second,

et

~em~f’ernzant

des

forces

électi°omotrtces

quelconques E" E2,

...,

En répcLf~-

ties d’uj2e n1anière

quelconque,

oj2 considère dezcx

points A

et .Ar

appartenant

au

systètne

et

possedaizt

actuelle/nent des poteJ2- tentiels V et V’. Si l’on vient il réunir les

points

A et

_A’ ¡Jar

un

fil

ABA’ de résistance 1’, jze contenant pas de

force

électnojno- ~

trice,

les

potentiels

des

points

A et A’

prennent

des valeurs

diflërentes

de V et

V~,

n’lais le courant i

qui

circule dans ce

fil

est

donné par laforrnule

i

= ~T ~p ,

~’ -r 11 dans

laquelle

R .

~°epl°ésen te

la résistance dit

systènie .pj~imiti~

mesuoée entre les

points

A

et

A’,

considénés comn2e électrodes.

Ainsi la formule d’Ohnl est

applicable,

non seulement aux cir-

cuits électromoteurs

simples

et

présentant

des

pôles

bien

définis,

comme une

pile

oLl une machine 1 à courant

continu,

mais à un

réseau

quelconque

de conducteurs que l’on peut dès lors considé-

rer comme un électromoteur à

pôles arbitraires,

dont la force électromotrice est, dans

chaque

cas,

égale

à la diflérence des po-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020041801

(3)

419 ten tiels

préexistant

aux deux

points

choisis pour

pôles.

Cette

règle, qui

ne semble pas avoir été

indiquée jusqu’à

ce

jour,

peut être d’un usage très commode dans certains calculs de théorie.

Au

point

de vue

pratique,

elle permet d’évaluer

ilnmédiatement,

au moyen de données faciles à obtenir

expérimentalement,

l’in-

tensité du courant

qui

traversera un branchement que l’on vien- drait à

greffer

sur un réseau

quelconque

de

conducteurs,

sans que

l’on ait à se

préoccuper

autrement de la constitution intime de ce

réseau.

Pour démontrer le

théorème,

supposons

qu’on

introduise dans le conducteur ABA’ une force électromotrice

-E, égale

et op-

posée

à la différence de

potentiel V - V’ ;

il est clair

qu’aucun

courant ne traversera le conducteur AbA~. Ainsi le

système

des

forces électromotrices -

E, E1, E2,

...,

En

donne lieu à une dis- tribution de courants,

parmi lesquels

celui

qui

1 traver se le col-

ducteur ABA’ est nul.

Supposons

rnaintenant que, dans ce même

conductemr,

on in-

troduise, conjointement

avec la

premiére,

une seconde force élec- tromotrice

-!-E, égale

à la différence de

potentiel

V-V’ et de même

sens. En vertu du

principe

de

l’indépendance

des forces électro-- motrices

simultanées,

la force électromotrice -;-- E donne nais-

sance à une nouvelle distribution de courants

qui

se superpose

simplement

à la

précédente.

Parnli ces nouveaux courants, celui

qui

traverse le conducteur ABA’ est

précisément

le courant cherché

i, puisque

les effets des forces

--k- E

et

-E, égales

et

opposées,

s’annulent. Ce courant 1 étant dû à la seule force -I- E

= V -V’,

dont le

siège

est dans la

branche r, on

peut

poser,

d’après

la loi

d’Ohm, 1 V-VI

et la si-

i ; R

gnification

de la

quantité

R

apparait immédiatement;

c’est la ré-

si s tance d’un fil

pouvant remplacer,

entre les

points

A et

A’,

le

réseau

primitif

de

conducteurs,

sans que le débit propre d’une

source constante d’électricité

qui

existerait dans la branche 1 en soit modifié. La

quantité

R a donc une

signification physique pré- cise,

et l’on

peut l’appeler la

résistance du réseau

primitif

mesurée

entre les

points

A et

~~-1.’,

considérés comme électrodes. L’énoncé du théorème résulte immédiatement de cette définition.

Références

Documents relatifs

c'en est l'image directe K-théorique f^ F- 1 ([P]^), après une compactifîcation topologique convenable de / et F, liée à l'ellipticité (bien que tout à fait naturelle la

En remarquant: i° que (A — B) est la partie de la droite comprise entre les points A et B; 2° que la multiplication d'une droite par ^ signifie que la droite tourne de n angles

Si deux sommets A, A 4 du triangle AA 4 M glissent respective- ment sur deux circonférences de centres C, C t la courbe décrite par le sommet M ne peut avoir avec sa tangente

Si une fonction continue de deux variables prend, pour tous les points situés à l'intérieur d'un contour fermé, des valeurs qui demeurent comprises entre deux nombres H et K,

(La formule de Thomas Young est étudiée dans les Traités d'Op- tique géométrique; elle figure en particulier dans le Cours de Physique de Fernet et Faivre-Dupaigre, pour la classe

La ligne des centres de chaque couple passe par- le centre radical des trois cercles, et le rapport des distances de ce point aux deux centres égale le rapport des rayons

"X, [X, v étant les cosinus des angles que la génératrice fait avec les trois axes de coordonnées rectangulaires, avec la condition SX 2 == i, s une variable auxiliaire

- Ce travail a pour objet d’étendre la méthode de démons- tration utilisée par Wagschal [W] pour résoudre un problème de Cauchy généralisé (i.e. problème de