• Aucun résultat trouvé

Le secteur bio résiste à la crise

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Le secteur bio résiste à la crise"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

La Lettre régionaLe de L’agricuLture bioLogique en Midi-Pyrénées - 1er triMestre 2013 - n°2

« L’agriculture biologique résiste bien à la crise et elle a encore un potentiel de croissance considérable.

Pour poursuivre son développement la filière doit optimiser sa structuration.

La multiplication des débouchés notamment des circuits courts de proximité, la recherche et l’expérimentation sont des axes fortement soutenus par nos politiques régionales. » Martin Malvy,

Président de la Région Midi-Pyrénées

Rétro

Chiffres

Octobre 2012 : Ariège en Bio

10e édition de cette foire bio désormais bien installée dans la région. 135 exposants dont 60 % de locaux ont attendu le public qui a été au rendez vous : au total environ 7000 visiteurs. Le thème des semences a eu du succès avec la présence de nombreux spécialistes du sujet.

Février 2013 : Biofach

Salon mondial des produits agro-alimentaires Bio, il a accueilli tous les acteurs du secteur à Nuremberg sur 4 jours. Pas moins de 17 entreprises du sud-ouest dont 6 de Midi- Pyrénées ont pu prospecter des marchés à l’export. Elles étaient réunies sur un stand Bio Sud-Ouest France de 190 m2 organisé par INTERBIO Midi-Pyrénées et ARBIO Aquitaine.

Dossier

Réglementation

Etiquetage des produits en conversion

Le nom du produit et l’indication de sa conversion sont désormais séparés. Par ex : «courgette en conversion vers l’agriculture biologique» devient «courgette» et «produit en conversion vers l’agriculture biologique». Les étiquettes déjà validées peuvent être utilisées.

p. 2

Stratégie collective

Création de SUD OUEST France

Sur la base d’une identité et d’une histoire partagées, les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ont décidé en 2012 de se réunir sous une bannière commune, SUD OUEST France. Si la démarche est inédite, l’enjeu n’est rien moins que de promouvoir ensemble le secteur économique de l’agriculture et de l’agroalimentaire qui est le premier employeur des deux territoires. BIO SUD OUEST France, marque à la fois d’animation et de produits, est le volet spécifique au secteur bio.

p. 2

Le secteur bio résiste à la crise

© Laurent Moynat © Matthieu Sartre

A la fin 2012, le marché national de la consommation bio à domicile est estimé à 3,920 milliards d’€ soit une croissance de près de 4,5 % contre 10,9 % en 2011. Cette moyenne masque une disparité entre points de vente, rayons et familles de produits. Ainsi, malgré un ralentissement, les produits bio résistent à la crise en France puisque la progression des produits alimentaires de grande consommation n’a été dans le même temps, que de 1,6 %. Par ailleurs, ils progressent sur nombre de marchés à l’export.

Quoiqu’il en soit, la confiance des consommateurs ne faiblit pas et le bio continue de s’affirmer comme une tendance de fond..

p. 3 & 4

Abonnez-vous à la lettre

sur midipyreneesagribio.fr 2,3 %

part de la consommation des produits bio à domicile dans le marché alimentaire total contre 1,3 % en 2007

64 %

des français ont consommé bio en 2012

75 %

des parents veulent du bio à l’école

(2)

Le régime d’importation des produits bio change

Jusqu’à lors, sauf pour les pays tiers reconnus équivalents, l’autorisation d’importation passait par une procédure d’attribution délivrée par les Etats Membres. Cette dernière prend fin le 1er juillet 2014.

En juillet 2012, la Commission Européenne a publiée une liste des organismes certificateurs

« agréés » pour chaque pays (RUE 508/2012).

C’est-à-dire que leur cahier des charges est reconnu équivalent et l’accès au marché se fait sans autorisation d’importation, sauf aux conditions particulières d’importation à respecter.

suite de la p. 1

Stratégie collective

Arrêt d’émission des licences depuis le 1er janvier

Délivrée aux opérateurs en début d’année par les organismes certificateurs, elle attestait de leur engagement à respecter les règles de production biologique, et de leur aptitude à produire, préparer, importer ou distribuer des produits biologiques.

En accord avec l’INAO et pour simplifier les échanges commerciaux, il a été décidé de cesser l’émission des licences. Le certificat est désormais le seul document de garantie biologique à fournir aux clients.

Aujourd’hui, SUD OUEST France a pris forme : les cahiers des charges produits sont presque achevés. Des réunions ont eu lieu dans chaque département pour informer les entreprises. Dès 2012, la bannière a accompagné les produits et entreprises sur les salons : Biofach, Salon International de l’Agriculture, Foire de Bordeaux, SISQA. De même, un projet d’ouverture d’une Maison du Sud Ouest en Chine dans la province de Hubeï devrait être finalisé courant 2013.

BIO SUD OUEST France pour le secteur bio

Marque d’animation et de produits, BIO SUD OUEST France (BSOF) est le volet spécifique Bio de SUD OUEST France. Les interprofessions INTERBIO Midi-Pyrénées et ARBIO d’Aquitaine en sont les artisans avec une vraie expérience en la matière car elles communiquent ensemble sous la marque collective BIO SUD OUEST depuis 2006, notamment avec des stands communs sur les salons. La gestion de BSOF leur a été confiée. Un comité de validation des demandes d’utilisation de cette marque est en place. Premier à mettre en place l’étiquetage produit, le secteur bio est le plus avancé dans la démarche SUD OUEST France.

La Région soutient les actions de communication et de promotion des produits Bio et la représentation des entreprises régionales sur les salons (Natexpo, Biofach, …) via INTERBIO, entre autres, sous l’égide de BSOF.

Depuis 2008, 733 000 € ont été consacrés à des actions de promotion et de communication en région conduites par les différents partenaires de la bio.

Réflexion des professionnels Ouverte aux opérateurs bio des 2 régions, la marque BIO SUD OUEST France (BSOF) se veut porteuse de sens et reliée au territoire, pour aider à développer nos filières Bio interrégionales.

Tout adhérent des 2 régions peut participer aux salons BSOF organisés par les associations interprofessionnelles.

La marque est accessible aux produits : - bruts issus du Sud Ouest

- transformés, préparés dans le Sud Ouest, et dont 95 % du poids des ingrédients agricoles productibles dans le Sud Ouest , de même que les ingrédients figurant dans la dénomination de vente sont issus du Sud Ouest.

Procédure :

- Demander un dossier d’inscription sur www.

sudouestfrance.fr (contacter Interbio en attendant la mise en ligne)

- Engager le contrôle auprès de l’OC

- Attendre la validation par le comité d’agrément

suite de la p. 1

Réglementation

© Fric Lancelot

SUD OUEST France a vocation à guider la communication collective des entreprises et la promotion des produits en créant un repère clair et une garantie d’origine et de savoir-faire issus du Sud Ouest. Cette identification territoriale devrait améliorer le résultat économique des filières agricoles et agroalimentaires en Aquitaine et en Midi- Pyrénées, et maintenir, voire faire gagner des parts de marchés. En pratique, l’approche commune permet de mutualiser les moyens des deux Régions pour les opérations de promotion conjointes.

Création de SUD OUEST France

Marie Delagnes

(3)

En distribution spécialisée, le chiffre d’affaires a progressé de 4,5 % en 2012, avec des résultats individuels variables, reflets d’un secteur en pleine mutation. La concentration amplifie la concurrence. Les chaînes et réseaux spécialisés se développent mieux que les indépendants, qui souffrent. Cette année en France, ces derniers ont subi 80 % des fermetures alors que les réseaux trustent 70 % des créations. De même, la taille des magasins augmente avec un seuil critique de 250 m

2

 : en 3 ans, le nombre de « petites » superficies s’est érodé (-10 %) alors que les plus de 250 m

2

sont devenus plus nombreux (+30 %). Côté famille de produits, la situation est également contrastée. Si les fruits et légumes ont la part belle avec 10 à 12 % de croissance, le rayon frais affiche modestement +5 à 6 % et l’épicerie sèche + 2 % alors que le non alimentaire, qui inclut la cosmétique et les compléments, est en recul de 12 %.

En grande distribution, la situation n’est pas plus homogène. La croissance a été de 1,5 % en rayons dédiés au bio, où près de 40 % du chiffre d’affaire est généré par les marques de distributeur, contre 3,4 % hors rayons bio soit une croissance totale des ventes bio en GMS de 2.9 %. Sur ce secteur, il y a aussi une grande disparité en terme de familles : +16,2 % pour les liquides, +1,9 % pour les produits frais en libre service, stagnation voire régression pour les volailles…

Le secteur bio résiste à la crise

suite de la p. 1

Dossier

Témoignage-Florence Picili Éleveuse - Graines de Terroir

« Réunis à 20 fermes bio, nous vendons nos produits en direct sur la zone nord est du Tarn et Garonne via un site internet www.grainesdeterroir.com remis à jour chaque semaine. Les clients commandent en ligne sans obligation de régularité, ni de montant minimum et sont livrés chez le producteur de leur choix. Ce système, plutôt économe en temps pour nous, progresse et offre un débouché très local, créateur de lien entre producteurs et avec les consommateurs. »

La vente directe a le vent en poupe en Midi-Pyrénées

En 2011, elle représentait 20 % des ventes de produits bio contre 11 % au national et les producteurs concernés croient ferme à son développement. Il est vrai que les circuits courts innovent beaucoup. On observe de nombreuses initiatives originales dans une approche mutualisée le plus souvent bio et non bio : tournées organisées, offre traiteur collective pour des événements, points de vente regroupée… Les AMAP aussi ne cessent d’augmenter depuis 2001.

Selon le Réseau AMAP Midi Pyrénées, on en compte 160 dans la région, mais la progression ralentit dû au manque de producteurs, au brouillage du concept par d’autres systèmes paniers et à la difficulté des consommateurs à faire des projets en temps de crise.

Les consommateurs veulent du local

Elément très encourageant, le baromètre de l’Agence Bio établi fin novembre 2012 révèle que le sérieux, les exigences, la démarche environnementale et les qualités portées par la bio sont bien reconnues par les français. Les consommateurs bio réguliers sont toujours plus nombreux. 82 % d’entre eux ont maintenu ou augmenté leur

© Guillaume Riviere

Répartition des ventes de produits bio en 2012

Grandes surfaces alimentaires 1893 M € / 48,3 % Ventes directes

466 M € / 11, 9 %

Distribution spécialisée 1387 M € / 35,4 % Artisans commerçants

174 M € / 4,4 %

budget achat d’aliments bio et la majorité n’envisage pas de le réduire. Ce baromètre révèle aussi que 91 % de la clientèle bio est sensible à l’origine des produits.

Ce constat est partagé par Mireille Lizot, Directrice de communication de Léa Nature dont fait partie le traiteur gersois Bio Par Cœur. Elle constate que les consommateurs réclament clairement du local mais à des prix acceptables, voire plus bas et avec une qualité maintenue. Depuis 2009, le groupe travaille à relocaliser tous ses achats en France. Pour les entreprises engagées dans cette voie, c’est un travail de longue haleine. Mais le processus est en cours dans les filières. En témoigne la part des importations de produits bio, ramenée en France à moins de 30 % en 2012 contre 39 % en 2009. Cette tendance est à relier aussi à l’essor des productions hexagonales : lait, légumes, céréales…

(4)

Témoignage - Michel Moles, Gérant de Aux saveurs du

Quercy

« Nous vendons des fruits et légumes bio du Tarn et Garonne en gros et demi-gros. L’origine locale est appréciée mais la concurrence est difficile avec des prix jusqu’à 30% plus bas. 2012 a été déficitaire pour les fruits et légumes bio français et s’est bien passée pour nous avec des prix stables. L’équilibre reste fragile car la production peut croître très vite. De plus, on exige plus de qualité. Les variations de calibre dans les caisses sont moins tolérées. Il faut du plateau avec sticker, ce qui complique et augmente les coûts. »

Surcoût pour les entreprises ?

A la question du coût du local, les réponses sont variables. Pour l’ensemble du groupe Léa Nature, la facture matières premières se monte à + 50%. Chez Bio par Cœur, Valérie Gevaert, Responsable Marketing confirme que les prix sont souvent plus élevés, mais avec un écart qui reste insuffisant pour impacter le prix de revient. Pour elle, il faut des partenariats sur le long terme pour avoir des prix et des volumes suffisants et réguliers. De son côté Cyril Baland, gérant des Petits Chefs du Bio, travaille uniquement les produits frais et préfère le local même s’il y a des contraintes. Il contient ses coûts en achetant des produits de saison notamment lorsqu’il y a surproduction.

« Les jolis produits sont pour le marché de frais et notre rôle d’industriel est aussi de valoriser tout ce qui est hors calibre » explique t il. C’est dans cet esprit qu’il achète une partie de ses légumes à CABSO, la plate-forme sud-ouest de Biocoop, qui est également son client. Il a aussi établi un catalogue produits modulable avec la saison et des recettes adaptées aux matières premières bien présentes en région : un travail dans l’esprit de son métier de cuisinier ! Par ex, pour ses samoussas, la proximité de Gers Bœuf l’a amené à opter pour le bœuf et à exclure la volaille, en l’absence pour l’instant de filière pour les transformateurs dans le Gers.

Opter pour le local : un défi pour les transformateurs…

Directeur du Moulin du Pivert, biscuiterie bio dans l’Aveyron, Jean-Michel Cayla, travaille depuis plusieurs années à relocaliser au

maximum ses achats et pour le reste, il opte pour du bio équitable. Pour lui, la démarche est cohérente avec la vocation initiale de son entreprise. « La farine provient de variétés spécifiques pour la biscuiterie et qu’il a fallu implanter dans la région » confie t il.

Aujourd’hui, l’entreprise finit de remplacer la très controversée huile de palme, par de l’huile de tournesol du sud ouest. « Il nous fallait du tournesol oléique dont les caractéristiques sont proches de l’huile de l’olive c’est-à-dire supportant la cuisson, à la différence du linoléique. En outre, la mise au point des produits a nécessité 2 ans de travail car la plasticité avant cuisson se trouve modifiée.

Les difficultés techniques se sont résolues avec l’achat de nouveau matériel. »

Comparée à l’huile de palme, celle de tournesol renferme 30 % d’acides gras saturés en moins, un avantage nutritionnel qui peut être valorisé sur l’étiquetage. Par contre, elle est 15 à 20 % plus chère.

© Jean-Jacques Ader

Dossier (suite)

Et des avantages…

Pour les transformateurs, le coût n’est pourtant qu’un paramètre parmi d’autres à prendre en compte. Au plan technique, l’enjeu est de gagner en traçabilité, qualité et sécurité.

C’est aussi un bilan carbone réduit, des coûts de transport moindres, des achats fréquents donc moins de stockage, une fraîcheur des matières premières optimisée et la possibilité de livraison en vrac donc moins d’emballage. Et la démarche va encore plus loin. En participant à la valorisation du travail des producteurs bio régionaux et au développement de l’agriculture bio, les entreprises renforcent leur ancrage sur leur territoire. « On est partenaires, et on progresse ensemble sur la qualité. On construit aussi des projets et les relations humaines sont très importantes » explique Cyril Baland.

Promouvoir toutes ces initiatives

Pour satisfaire la quête d’informations des consommateurs sur l’origine des produits et soutenir toutes ces démarches d’achats locaux qui renforcent les liens sur le territoire, des actions se mettent en place telles la marque BIO SUD OUEST France (voir stratégie collective) qui permettra à terme d’identifier facilement les produits locaux qu’ils soient agricoles bruts ou de transformation. Citons aussi la campagne nationale « Bio et local, c’est l’idéal » dont la 2e édition a eu lieu en septembre avec de nombreux rendez-vous en Midi-Pyrénées avec les consommateurs : visites de fermes, animations en magasins…

(5)

...

Groupe Front de Gauche PCF-PG-GU

« une véritable démarche de nos territoires liant la qualité des aliments servis à une agriculture respectueuse de la juste rémunération des hommes. » Texte intégral…

Contact : rmp.fdg@cr-mip.fr

...

Osons Midi-Pyrénées

L’agriculture biologique doit échapper aux idéologies et aux dogme s. S’engager ré solument pour son développement, pour la mise en œuvre de filières courtes, pour une meilleure prise en compte des cycles naturels et de la microbiologie des sols ne doit se traduire ni par un effondrement de la production, ni par le reniement des nouvelles technologies, ni par le renoncement à une amélioration de la compétitivité, ni par une remise en cause de la place de l’agriculture dans le commerce extérieur de notre pays.

Osons Midi-Pyrénées

L’opposition régionale UMP, UDI, MPF, divers droite www.osonsmidipyrenees.fr

...

Groupe Républicains et Territoires

OGM : pour un débat serein

Face au défi de l’alimentation dans un contexte de changement climatique, posons sereinement la question du recours aux OGM dont les scientifiques nous disent qu’ils sont plus résistants et moins consommateurs d’eau et d’engrais.

Christiane PIETERS

www.republicains-et-territoires.fr

...

Groupe Parti Socialiste et Républicain

Un soutien sans faille à l’agriculture bio

Sous l’impulsion du groupe socialiste, la Région Midi-Pyrénées a mis en place un plan Bio dès 2007. Ce plan s’attache à répondre à tous les enjeux identifiés : modernisation des entreprises et exploitations, expérimentations, animation, communication et débouchés de proximité. Les résultats ne se sont pas fait attendre et sont aujourd’hui très probants au regard du nombre d’agriculteurs affiliés bio et de la surface agricole cultivée en bio.

Midi-Pyrénées compte, en effet, 2 428 exploitations bio, notre Région est la première en surface concernée avec 118 754 hectares, soit 5.2 % de la surface agricole utile, un troupeau de 9 189 vaches, 50 094 brebis et 3 255 chèvres.

L’enjeu pour le futur est de structurer les filières bio au côté des filières traditionnelles, et dans le cadre de la réforme de la PAC de veiller à une prise en compte spécifique de l’agriculture bio.

Actuellement, nous renforçons notre action dans le domaine bio avec plusieurs mesures : la prise en charge à 80 % de la certification des exploitations agricoles, l’aide à l’acquisition de matériels agricoles…

Vincent Labarthe, vice-président en charge de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’enseignement agricole.

Denis Ferté, Président de la commission agriculture et agroalimentaire.

www.groupe-psr-midipyrenees.fr

...

Groupe Europe Ecologie

L’agriculture biologique, une démarche exemplaire que la Région doit soutenir plus fortement !

L’agriculture dite « conventionnelle » pose d’indéniables problèmes environnementaux et sociaux : pollution de l’eau, diminution de la biodiversité, dégradation de la fertilité biologique des sols, circuits longs déconnectés du territoire, agrandissement déshumanisé, consommations d’énergie dépassant l’énergie produite par les aliments… Lire la suite François Calvet, Marie-Françoise Vabre,

membres de la Commission Agriculture Pour le Groupe EELV

www.ee-crmip.org 05 61 33 53 86

Les groupes politiques

du Conseil régional s’expriment sur l’agriculture Bio

Les textes qui sont publiés dans cette rubrique relèvent de la seule responsabilité des groupes politiques signataires. Ils ne sauraient en aucun cas engager

la responsabilité du Conseil régional Midi-Pyrénées.

à venir

(6)

Lettre régionale de l’Agriculture Biologique n°2 - 1er trimestre 2013 ISSN en attente. Dépôt légal Pour nous écrire :

Directeur de la publication : Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées Directeur du Cabinet : Philippe Joachim

Directrice de communication : Marie-Christine de Zeeuw

contacts

Vos contacts à la Direction de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Espace Rural :

Région Midi-Pyrénées 22 bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9.

Secrétariat de la Direction : 05 61 33 52 44

Les contacts des partenaires

de la Lettre Régionale de l’Agriculture Biologique en Midi-Pyrénées :

Interbio Midi-Pyrénées :

05 61 75 42 84 / www.biosudouest.com

Coop de France Midi-Pyrénées (FRC2A) : 05 61 75 42 82 / www.frc2a.fr

Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques de Midi-Pyrénées (FRAB) : 05 61 22 74 99 / www.biomidipyrenees.org

Chambre Régionale d’Agriculture Midi-Pyrénées : 05 61 75 26 00 / www.mp.chambagri.fr

focus (Plan Bio National) « Ambition Bio 2017 »

En octobre dernier, le Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt a annoncé un nouveau programme national « Ambition bio 2017 » pour donner un nouvel élan au développement à l’agriculture biologique et ses filières. Pour l’élaborer, il a engagé une large concertation régionale mise en œuvre par les Préfets de Région et co-pilotée avec les Présidents des Conseils Régionaux.

La réflexion porte sur les thèmes  : développement de la production, structuration des filières, consommation, recherche et développement, réglementation et gouvernance Elle est soumise aux acteurs régionaux pour dégager les pistes d’actions concrètes.

Cette consultation est capitale car elle débouchera sur le plan bio des 4 années à venir. C’est le moment de faire remonter les problématiques de la production et des intervenants d’aval. Dans ce contexte de crise, des mesures collectives sont nécessaires pour maintenir des filières bio dynamiques et fortes en région car les préoccupations économiques (viabilité des structures, valorisation de la production, compétitivité, ...) sont nombreuses.

[Pro]

05/03 : Restitution finale ou synthèse finale de la concertation régionale

« Ambition Bio 2017 »

24/03 - 26/03 : Prowein - Salon International des Vins et Spiritueux - Düsseldorf www.prowein.com 16/04 : Assemblée Générale de la FRAB

22/04 - 24/04: MEDFEL - Perpignan www.medfel.com

11/06: Rencontres professionnelles nationales Agence Bio - Toulouse www.agencebio.org 12/06 - 13/06: SIAD - Salon de l’Agriculture Durable - Boé www.salon-agriculture-durable.org Juin 2013: Publication du Plan Bio National « Ambition Bio 2017 »

[Grand Public]

01/03 - 03/03 : Vivre nature - Toulouse www.vivez-nature.com 08/03 - 10/03 : Fira Natura - Lerida www.firanatura.org 25/04 - 28/04 : Biocultura - Barcelone www.biocultura.org 19/05 - 20/05 : Biocybèle - Graulhet (81) www.nptarn.org 01/06 - 15/06 : Printemps Bio www.printempsbio.com

agenda

Références

Documents relatifs

Dans un garage, pour mesurer la qualité de l’accueil client, l’un des critères pris en compte est la durée d’attente au service réparation.. Pour un échantillon de 300 clients,

Le registre épique vise à impressionner le lecteur, à provoquer son admiration pour les exploits, parfois merveilleux, toujours extraordinaires, d’un héros individuel ou

Concernant le secteur mère - enfant, la consommation de vêtements ou de jouets ne vient compenser que temporairement la culpabilité des mères de famille, puisque,

Avec Schöck Isokorb®, vous créez une séparation thermique fiable des balcons et auvents, des garde-corps et des acrotères en béton armé.. Nous vous présentons ci- dessous

Horaires : Le dimanche 23 janvier 2022: 14h00-14h45 Détails : 25 places, mesures sanitaires en vigueur appliquées Accessibilité : Handicap moteur. Mise en mots et en musique

Pour chaque catégorie de Produit, les Produits expédiés par ManoMano sont mis en avant dans les résultats de recherche de la Plateforme, selon les règles décrites ci-après?.

Au fi nal, la focale de la recherche sur les expériences vécues de la crise du Chambon par les acteurs ordinaires du territoire (sans responsabilité de gestion de la crise) dessine l

L’autoreprésentation ironique que le Bavard construit de soi-méme, son discours infatué, son histrionisme, tout dans cette ironie tournée contre soi marque la crise dun sujet