pistr.
LIMITED
E/CN.14/VJP, 1/108
7 fevrier 1977
NATIONS UNIES francais
CONSEIL tiCONOMIQUE ET SOCIAL
COMMISSION J0X3QHOKIQUE POUR LfAFRlQUE]
ETUDE SUR LA FUTURE CREATION D'UN FOKDS BE COMPENSATION AU PROFIT DES PAYS SAjWS LITTORAL MEMBRSS
DU CONSEIL AFRICAIN DE L'ARACHIDE
M77-245
e/cn.h/wp. 1/108
RESUME
Le present rapport est une e"tude sur les posslbilites de creer un fonds de compensation au profit du Mali et du Niger, pays sans littoral menibres du Conseil afrioain de lfaraohide et de les aider a surmonter le ootlt du transport des
arachides sur des distances assez longues jusqu'aux ports d'expedition.
Les deux pays ont accorde une haute priorite au developpement agricole et
tous les efforts sont deployes pour aooroitre la production d1arachides. L'arachide est l*un des prinoipaux produits dfexportation du Mali et du Niger.
Les ports de Dakar (Senegal) et d'Abidjan (C8te d*Ivoire) sont utilises par le Mali pour les exportations dlarachides. En utilisant le premier port, les arachides sont transporters par ohemin de fer du Mali jusqu'a Dakar. Lorsque le deuxieme port est utilise, les produits sont transporters par la route et par ohemin de fer« Le Niger utilise les ports de Lagos (Nigeria) et de Cotonou (Benin) oomme ports d1 exportation. Dans ces deux oas, les arachides sont transporters a la fois par la route et par chemin de fer.
Les reoherohes ont fait apparaltre trois obstacles prinoipaux. Le premier, o'est qu'il existe des defioiences dans les voles d'aoheminement et les proce'de's utilises pour exporter les arachides, et le second obstacle o'est que les longues "
distances sur les<juelles les arachides sont transportees jusqu'aux ports d'exporta- tion repr^sentent un cotlt ^leve. Enfin, ces pays etant sans littoral, ils doivent assumer des frais supplementaires de transport pour leurs exportations et leurs importations. Ces cotlts de transport supplementaires repre"sentent une grande partie de leurs maigres ressources en devises.
L'ampleur de oes cotlts semble justifier la creation d'un fonds de compensation pour les aider a assumer oes defenses. Le present rapport indicjue diverses solutions ooncernant la creation et le financement de ce fonds de compensation.
e/cn. 14An?. 1/loa
Introduction .
1. Le present rapport a ete etabli en repoftse a la demande presentee par le Conseil africaln de l'arachide a la Commission economique pour 1'Afrique pour qu'elle effectue une etude sur lea possibilites de creer un fonds de compensation qui beneficierait aux deux pays sans littoral membres du Conseil, a savoir le Mali et le Niger. .
Mandat
2. La Commission 6conomique pour l'Afrique, en collaboration avec le Conseil africain de 1'arachide et ses membres, devait entreprendre une etude sur la
creation .d'un fonds de compensation qui beneficierait aux pays sans littoral membres du Cdnseil, a savoir le Mali et le Niger.
3. L1etude devait porter notamment sur les points suivants :
i) Une evaluation des conditions existantes relatives au mouvement des arachides ou de leurs derives du point d'origine au port d'embarquettnent sur la cote africaine, y compris, le cas echeant, les autres itineraires possibles;
ii) Les conditions d'acheminement par le ou les pays de transit et les . ^ frais encourus;
iii) La possibility de creer un fonds de compensation dans 1'interet des pays sans littoral et pour les aider a assumer les frais de transport sur les distances assez longues requises jusqu'aux ports d1expedition.
M^thode . . ■
4. La methode utilisee dans I1etude a etS directe. Elle a consiste dans la
collecte de renseignements au. sein du secretariat de la CEA et dans des consultations avec les divers fonctionnaires des gouvernements et les fonctionnaires des divers organismes des pays du Conseil.
5. La presente etude comprend deux parties :
I. LES COOTS ET LES CONDITIONS DES TRANSPORTS DANS LES PAYS SANS LITTORAL
MEMBRES DU CAA . , r
II. CREATION D'UN FONDS DE COMPENSATION " .■ ' .:.'■■' ■ ■ ' I
E/CN.14/WP.1/1O8
Page 2
CONDITIONS DES TRANSPORTS DANS LES PAYS SANS Situation de la production d'araohidas,et importance des arachides par
l.d'autres produits d1exhortation des pays6. Six pays consUtueiit le Coriseil de l>arachide, dbnt,le siege est situe a Lagos (Nigeria), II s'agit des pays suivants :, Gamble, Soudan, Mali. Nigeria,
Sttrtgal et Niger. II convient de noter que ces pays, sauf le Soudan, sontmembres de la Communaute' economique des Etats de l'Afrique de l*Ouest YeC
reoemment oreee \
reoemment oreee,
la plupart de ces P^3* les arachides constituent soit la source
un, ou 2 ou 3, de devises, une exception, etant ,le Nigeria/ pu l'huile
est la pnnoipale source de devises^ Les tableaux 1, 2f 3 et 4 indiquent les liriflcipalesexportations de ohacun des pays membres, sauf le Mali et le Niger, ■-
qui seront traites dans une autre section.
8. Des problemes tels que les parasites, la secheresse, la mediocrity des installations de stockage, le ooftt elev^ du transport et la diffioulte d'obtenir des oapitaux entravent I'aocroissemen-b de la production,, En raison de.oes
prolJleines et d'autres, divers gouverneraents se lancent dans deS;programmes atafeitieux-et iouables visant a les surmdnter. Au Senegal, par exemple, des capitaux ont ete fournis pour l'achat d'un materiel agricole moderae et de plusieurs milliers de tonnes d'engrais. Au Soudan, des plans ont e*te etablis pour faire passer la superfioie cultive"e pour la production d»arachides de
37 000 a 600 000 acres. Ce Gouvemement prevoit egalement d1 installer une machine
^ ^n1^^6 dS triage hautement perfeotionn^e, ce qui aboutira a 1 • exportation de>'50-000 tonnes df arachides* Ii est impressionnant de noter que le pouroentage des exportatibnsd1arachides par rapport aux exportations totales est passe de 8,1 p0 100 en 1971 a 32,1 p. 100 au cours de la campagne
% Eh Gambie, le volume des exportations d1arachides doit atteindre 135 000 tonnes au oours de la prochaine campagne. Le transport constitue un probleme crucial pour le Conseil de oonunercialisation des produits gambiens, Cependant,
-oe Conseil a evalue le probleme et a elabore une solution favorable. Plusieurs -camions seront achetes et ils releveront de l'autorite de la Gambia River Transport Company Ltd* Des recherohes sont effectuees dans tous ces pays "aHnT de"trouver~ ' des solutions approprie*es & oes problemes. Dans tous ces pays, un Ponds de . .
stabilisation des prix est Stabli, qui assure uh prix'minimum garanti a laproduotion pour les agriculteurs, pour chaque campagne, dans un.marche mondial en fluctuation, 30. n faut noter qu'il existe plusieurs pays importants producteurs d'araohides.
afrioains et non africains, qui ne sont pas membres du Conseil africain de I'arachide, L evolution de la production dans ces pays affecte naturellement les prix des
exportations d»arachides dans les pays du Conseil. II est toutefois encourageant
de oonstater que les prix a la production ont eu generalement tendanoe a augraenter
(voir tableau 5). Les prix a la production varient d?un pays a 1*autre. ainsi <ru»il
ressort de ce tableau. II faut noter que dans la plupart de oes pays les arachides
E/CN.14/WP.1/108
Page 3
doivent Stre transporters sur de lon;jues distances depuis la zone de production jusqu'aux ports d1expedition. D'une raaniere generales. la,production d'araohides a generalement eu tendance % augmenter, sauf au oours de-la periode de secheresse
(voir le tableau 6).
PAYS SANS LITTCEAL
NIGER _
11. Le Niger a une population d1 environ 4 476 000 habitants, repartie sur une superfioie de 1 I89 800 kilometres carres* La plus grahde partie du territoire septentrional du Niger est constitute par des zones desertiques.
Les principales ressources minerales du pays sont 1'uranium, la cassite'rite et le gypse.
Situation de la production d'araohides
12* Tout, oomme le Mali, le Gouvernement nigerien aooorde une haute priority au dSveloppement agrioole. Les problemes des parasites ont entrav§ la oroissance de la production d'arachides mais,. grace aux efforts conjoints du kigeria et du
Niger, le probleme a et^ resolu temporairement, \
13* La oonsoramation looale dlarachides se situe entre 15 et 20 p. 100« Le Niger est re"parti entre plusieurs zones de production d'arachides et la Societe d*EH;atf SCWAEIA, est exclusivement responsable de Isamelioration1, de l'aohat, du traitement et de 1"exportation de3 arachides. Cette societe distribue les \' graines d'arachide aux agriculteurs interesses et maintient des liens etroits aveo eux juscju'au moment de la recolte. Pendant la reoolte, la Societe" achete ■ les arachides aupres des agriculteurs* La societe est responsable du transport des arachides depuis les exploitations jusqu'aux dep3ts de 3tookage et aux usines
de traitement. ■ - -~--m-.
14* Uh facteur qui affecte l'accroissement de la production, d'araohides estI ■ *■>'.
le niveau des prix % la production. Toutes proportions gardees, les agriculteurs sont encourages a cultiver davantage, si le prix de vente. des arachides est eleye*
Le Gouvernement s'en est rendu'cpmpte, et la production et les prix & la production ont augments d'annee en annee (voir les tableaux 7 et 8)« Comme culture d'exportation, les arachides oocupent une position favorable par rapport au reste des cultures
d1exportation (voir le. tableau $). (Oonditions d'acheminement des arachides de^-pays sans littoral vers les ports d'exportation).
Itinerai.res de transit et modes de transport
15, II existe cinq moyens par lesquels le Niger peut exporter ses araohides.
Deux de ces mpyeus spnt,,bien' etablis et d'autres peuvent Stre designes comme autres solutions. Les deux moyens bien etablis sont les itineraires passant ' x
par le F&iin, et.l.e Nigeria : .
E/CN.H/WP, 1/108
Page 4
1. De Niamey a Cotonou : L'itineraire se repartit corame suit i Niamey-Gaye-Parakou-*Cot6nou . •
Le voyage de Niamey a Parakou s'effectue par la route, tandis que le voyage
a partir de Parakou s'effectue par oherain de fer«2. Be Niamey a Lagos :
Niamey-Maradi-Kitsina-Kano-Lagos
Le voyage de Niamey a Kano s'effectue par la route et de Kano a Lagos
par chemin de fer, , . ; ■
Les autres itineraires sont les suivants :
3. De Niamey a Abidjan : L'itineraire se repartit oomme suit : Niamey-Ouagadougou-Bobo Dioulasso-Abidjan
De Niamey a. Bobo Dioulasso le voyage s'effeotue par la route et le reste ■
■„ par chemin de fer# . ... ..-.:.
4t De Niamey a Lome : L'itineraire se repartit comme suit :
Niamey-Lama-Kara-Lome ■
Tout le voyage s'effeoiiue par la route. .
5* De Niamey a Alger : L'itineraire se r^partit comme suit ': . Niamey-Agadez-In Sallah-Alger . ;■.;
-. Tout le voyage s'effeotue par la route-
Etat des itineraires preferes
!?• De Niamey a Gaye, la route repond aux normes Internationales et il en est de
m8me entre Gaye et Parakou sur a peu pres la moiti^ du paroours.1T» Les arachides sont ohargees sur des1 camions pour le voyage de Niamey a-
Parakou oh. elles sont dechargees et: reoharg^es sur les wagons pour la fin duvoyage jusqu'au port du Benin0
1&« La route de Niamey a Kano a des rev§tements divers, allant d'un bon revStement
d'asphalte a un revStement d'asphalte mediocre0 Environ deux tiers de la longueur de oette route sont d'un niveau eleve. Sur oet itineraire, les sraohides vont par.
la route de Niamey a Kano, ou elles sont d^ohargees et rechargees sur des wagons de
chemin de fer.
19» Le transport par chemin de fer est assez satisfaisant, mis a part les panne's ' p^riodio^ies des locomotives, et l'absenoe occasionnelle du'nombre de wagons requis*
M9me lorsque les arachides sont transportees par camion, les pannes ne sont pas
exceptionnelles.
E/CN.14/WP.1/1O8
Page 5
20. Les arachides non decortiquees .sont transporters en sacs et sont de inanutention facile tandis que le transport de 1'Indie et des tourteaux d'araohide est une
operation salissante et exige beaucoup de soin dans l'emballage et la manutention.
21-# Chaque pays de transit a Tine re^lementation et des conditions (telles que les T&glieSmentations douanieres, sanitaires, etc) auxquelles doivent se conformer les autorite"s nigeriennes* Aux points de dechargement et de rechargement (Parakou et Kano), de nombreux problemes se posent : retards, brie des arachides, embauch,e-
d'effebtifs supplementaires de travailleurs et de personnel, vols et frais supple- mentalfes. : Le Niger paye deux fois les frais de transit au Nigeria, a savoir a- Kano
et a Lagos* ■
22» Mis a part les produits importes par la voie aerienne, le reste des importations est transports sup. les m§mes itineraires, selon lee mSmes modes et conditions. Le tableau 10 indique^M groupe seleotionne de produits qui utilisent le mSme itin^rairet II Jr^JiSs^t^^^wd^impc^r.1^tixllls-que d1 exportatibns au Niger, tant du ^otnt^ae'^Me""
du prlx que du point de vue du volume* Par exemple, un total de l65'-0O0 t^ttn^s^de* "
produits a ete transporte de la c8te vers le Niger, tandis que les arachides de>orti»
qufies, 1'huile d'arachide et les tourteaux ont represents environ deux tiei*s de^
ee volume.
MALI ' '
23* Le Mali est un pays dont la plupart des regions sont seohes, sauf pendant environ cinq mois de l'annee, lors de la saison des pluies. Le pays oopupe
une superficie de 1 250 000 fcm2, avec une population d1 environ 5 millions et demi dfhabitants* Le Mali a d'importants eohanges intra-africains avec la C8te d'lvoire.
le Ghana, la Haute-Volta et le Senegal.
Situation ooncernant la produotion d1arachides
24* Les arachides sont produites*£ar des centaines de petits exploitants,
II exists 13 zones de production >6Tassifiees dans le pays et elles sont divis^es
a leur tour en troia zones d1operation.
A* Zone do 1'operation arachides : oet organisme distribue gratuitement les graines d'arachide aux exploitants. Depuis la plantation des graines jusqu'2t la r^colte, I1organisme donne des directives aux agriculteurs. Pendant.la , reoolte, il aohete les arachides aux agrioulteurs et les revend a une sooiete d'Etat appelee la SCMIHX,
B'. Zone de I1 operation Haute Vallee : Lf operation Haute VallSe effectue les me^nes activites que oelles qui ont ete indiquees sous A* Elle aussi achete
et vend les arachides %, la SOMIEX* ,
C* Zone diffuse : II sfagit d'une zone d!operation buverte. La SCMIEX a la responsabilite exclusive de l'achat des arachides aupres des agrioulteurs dans cette zone* La SCMIEX est responsable de la commercialisation de toutes les arachides. Cette socie"te est egalement la seule societe* mii importe au
Mali.
E/CN.14/WP. 1/108
6
Une nouvelle zone de production est en.vole d'amenagemeht et elle devrait''''"
commenoer a exporter d'ioi deux ans.
25. Les arachides sont une source importante de devises pour le Mali. C'est ' pourquoi la production d* arachides figure en priorite dans le programme agrieole- '
du Gouvernement. , ■ ■ :
26.- Les prix a la production et la production d'arachides sont naturellement
interdependants et les prix ont augments ohaque annee. Cela a eu des reperoussions
sur la production des arachides, ainsi qu»il ressort du tableau 11. Comme on1 a indique plus haut, les arachides oocupent une place importante dans les exportations totales du Mali. Le tableau 12 indique Importance relative :
des arachides par rapport au reste des profits df exportation.{Conditions d1 acheminement des, araoliides aDartir des pays sans littoral vers les
JEOrts, dT exportation) " ... 1 ' 1 i»Ti ■. -
Itineraires de transit et modes de transport : ' ■
27* II existe deux itineraires bien etablis par lesquels le Mali exporte ses
arachides. Ges itineraires sont les suivants :
1. De Bamako a Dakar : l'itineraire est le suivant : '
j. , Bamako-Kayes-Kidira-Kaolaok-Bckar - ' ' "" ,.TQut le voyage se fait par-chemin defer. : . '
2. De Bamako a Abidjan : L'itineraire est le suivant :Bamako-Sikasso-OuangolodougOTi-Bouake-Siidjan
Le voyage de Bamako a Ouangolodougou s*effedtue par la route et celui . *
de Ouangolodougou a Abidjan par ohemiri de fe'r. ; 'L'Stat des itineraires
2^«, La route de Bamako a Ouang.olodougou est utillsable par tous les temps. Les
arachides doivent. §tre dSchargees des oamions a Ouangolodougou, ou elles sont
reohargees sur les wagons pour le transport par chemin de fer.29, L1 operation par chemin de fer peut §tre oonsider^e comme satisfaisante
mises a part, oomme dans le cas du Niger, des pannes de locomotive ocoasionnelles
et un nombre insuffisant de wagons.30. Leg arachides sont transporters par chemin de fer de Bamako a Dakar.
La Vitesse moyenne, du train de Kayes a Dakar est de 45 km/neure..
Page 7
31* Les arachides decortiquees sont transportees en sacs et les tourteaux d'ara- ohide et I'huile d,'arachide sont *fcransportes dans des conteneurs* ■:/.
32* Les axaohides destinees a 1■exportation passent par deux pays, le
Senegal et la C8.te d'lvoire. Les arachides transportees par chemin de fer ' ' :
jusqu'au Senegal sont placees dans des wagons scelles. Les araohides transitant par la C8te d'lvoire doivent §tre dechargees des camions a Ouangolodougou et rechar- gSes sur les' trains. Les problemes 'qui se posent sont les m§mes que pour-le Niger, a savolr le bris des arachides, des retards et l'embauche d'effecfifs supplemen- taires de travailleurs et de peraonnel.
33* Sauf pour les produits d1importation qui ont une haute valeur et qui sont transport's par avion, les exportations et importations totales du Mali sont transporters par les mSmes itinSraires et dans les raSmes conditions* Le tableau 13 indique certains produits qui utilisent les mSmes itineraires. En 1971f environ 80 000 tonnes de produits ont ete* exportees, tandis que I4S 000 tonnes ont e"te"
import^es. : ■ - ' *
EJCAMEW DES DBTERS GOUTS MSthode auivie
34» Les deux probl,emes fondamentaux sont tout d'abord que le Mali et le Niger, sont des pays sans littoral et ont le desavantage de devoir assumer des frais de transport supplementaires pour acheminer leurs arachides jusqu'aux ports d1 exportation. Le deuxieme probl^eme, o'est que oes deux pays transportent .les
araohides sur de longues distances jusqu'aux ports d1exportation. II faut hoter cependant qu'il s'agit de deux prbbleraes distinots, c'est-a^dire le fait d'8.tre
sans littoral et le fait d'etre eloigne des ports. , T.
35* On envisage deux methodes. L'une consiste dans de breves analyses de la., situation locale des transports, l*autre consiste dans des analyses du cotlt
suppl^mentaire de transport, etant donne que oes deux pro"bl^mes soxit lies . ■,■
aux exportations ''df arachides. La premiere methode est ceperidant liee a , la seconde etant donne qu'elle concerne lea distances de la frontiere des pays sans littoral jusq^aux ports des pays de transit.
36* Par ooflts supplementaires d§ transport, on entend les cou"ts encourus a partir de la frontiere deg, deux pays jusqu'aux ports de transit, Dans le cas du Mali,
les ports de transit sont Dakar au Senegal et Abidjan en C8te d'lvoire. Pour .
le Niger, les ports de transit sont Lagos au Nigeria et Cotonou au Benin.
Les me"thodes .utilisees pour calouler les transports supplementaires sont analogues a celles qui sont utilisees pour 1'etude entreprise par le secretariat
de la Conference des Nations Unies pour le commerce'et le developpem£nt if e^'pbur
l/ Mesures speciales relatives aux besoins particuliers des pays developp^s sans littoral* (A/10203)
Page 8/
llartiole de Beokerman 2/» L'Stude de la CNUCED a porte* sur 18 pays en de*veloppemenf
sans littoral, parmi lesquels le Mali et le Niger. Dans oette e*tude, le cofttsupplSoentaire du transport a ete etudie pour toutes les exportations et importations, 38» L'un des principaux objectifs de l'etude de la CMJCED est 1'adoption d'uhe V
me"thode spe"oiale pour calouler les cou"ts supple"raentaires de transport. II o;' f est- apparu qu'il n*existait pas de methode simpleet lejst auteurs ont finalement ''"" ''^decide* de calouler oe oou"t dans une large raesure d'apres les differences d*un.
volume particulier d* exportation et d1 importation. On gst prie de se reporter a oette
^td pour lfappreciation des diverses considerations.
39* Alors <-[ue dans 1 * etude de la C3SUCED on utilise une me*thode generals,
on a tenu Obmptede tous les problemes particuliers au transport et a
I1 exportation ties *araohides," qui pourraient ou non influer sur le ooftt du ."ll::'\"'"'
transport; : .
40* En derniere analyse, les facteurs suivants ont ete* primordiaux pour le oaloul des ootlts suppl^mentaires du transport :
- Le oou*t du transport lie* au transport des araohides des frnntifcres __ du Mali et du Niger jusqu'aux ports des pays de transit; ;:
- Les coftts lies au chargement et au dechargement des arachides au point ou s'effectue un ohangement dans le mode de transport pour lfacheminem.ent final du produit jusqu'aux ports? . . ■ , ■'... , „ - Diverges depenses ;encouruea dans les ports d1 exportation. On a pretendu :
que oes ootlts devaient Stre exclus en principe, oomme dans :le oas de 1'^tude de la CNUCED, etant donne que ces depenses sont des depenses
normales quo les pays de transit payent et qui seraient Sgalement des
depenses normales si les pays sans littoral devaient po3seder leurs propres ports* .
Si l'on peut gene*ralement accepter oe point de vue en principe, il n'en reste pas moins que, du .fait rae*me que oes pays sont sans littoral, ils ne possedent pas de ports.
Les depenses enoourues dans les pays sans littoral, qua, sont attribuables aux preparatifs "partioiiliers" pour 1!exportation dans les pays de transit, ne sont pas normaleraent encourues pour I1 exportation des araohides a partlr.
des pays qui possfedent des ports*: .. ,-, ^
41» Pour 1.'analyse du coUt de la production, des arachides au Mali et au Niger, les J#
facteurs suivants presentaient un inter^t ■part^oulier : intrants agricoles (engrais;, insecticides, etc.), main-dToeuvref location des terres, mode appropriS de transport
a l'int^rieurde lfexploitation, terres non produotives et propriete de la terre.II n*a pas ete facile d'otitenir un chiffre precis, Les ohiffres suivants indiquent le coftt moyen pour le Mali et pour le Niger,
2/ Beokerman, W. Distance and the pattern of intra-European trade Review of Eoonomics and Statistics, volume 3S> p. 31-dOT IQ'S^
Page 9
. .1.;■-.■■-■ ;,-CoUt:.sioyen;-de production des araphidesi ii inn inn "- r-T*~- -,'-'-- - »— ■ "" " '" ■ ■-—™ ■ ■ - . , .
. - t ';••:■■ ■<-*■-,.,. ■ -
■■■■■■■■ - ■ •* ■ . \. .■''■■-. . . ,
'■■"■ '' .■tfcilp.T's/aCT'fl■■*■ . ■ Dollars/hectare . . ; ...
30,02 7OfO6 ■' ' ■=
42/l On ;peut suivre les.'divers aspects relatifs au cout du transport de la^zone ' de production jus^'aux usines de decorticate ou aux depots- de stockage et/oudes
stations de cheniin do fer et finalement ju.squ1 aiur frontieras des pays sans littoral*
f43-"' La marge de' transport Qst incluse dan-s les ;pri:x"a7Ta production^/.^La base' sux laquelle cette marge est calculee ou determinee n*a pas ece indiquee tr%s - clairement jj/«
/;4P Le Eali exporte ses arachides par Abidjan et Dakar<> Las frais totaux de ----—
transport enoourus au cours do la derciere campagne se sont chiffres a. environ
868 000 dollars. Les frais de stockage ont represents 32 p. 100 des depenses totales des exportation d'arachides. Les frais de transport encourus pour I1exportation
et les frais d«-transport locaux ont represents 31 P- 100 du coSt global d& transport, a. partir du Mali vers Abidjan et I>akar«
. i. ■
450 Le ootlt du transport par tonne de Bamako a, Kidira a ete de 14^09 dollars--——
et le court du.; transport par chemin de fer de Kidira a Dakar a ete de 25,21 dollars.
Comme on peut le.oonstaterj le cout par tonne sur les chemins de fer du Senegal a prescjue double, Du Mali jusqu5a Abidjenr le cout du transport par tonne a e"te" de 32,76 dollars. Dans lfensemble, en utilisant le port de Jlakarf 1% cout du transport par tonne a''<te de 39?2 dollarso Pinalement, le oout du transport par tonne pour: 1"exportation des arachides en utilisant a. la fois le port de Dakar et le port d'Abidjan a ete de 38,24 dollars,, Les tableaux 14 et 16 dbnnent
un apercju des frais portuaires a Dalcar et Abidjan- .. ■ #v 46.- Pour le Niger le cout du transport' par tonne d'arachit 3 jusqufa- Lagos
a ete de 45,40 doj-xdi-s, -l* ui.llibc*al. a la x:ois le i±i+iiapoi;i pai' la route et, par ohemin de fer? et le cout du transport des arachides jusqufa la station "de1
ohemin de fer a ete de 10,20 dollars* par tonne. Le tableau 16 ;donne un aper'9U
des frai-s portuaires a. Lagos* . . -
47., Le cout du transport <§tait de 13 p-» *!00 du prir des araohides S leur
arrivee en Europe, soit 3,9 p. 100 du prix a la produotione (Cest-a-dire _ ( de la aone de production jusqu'a, la t@te de ligne)» II est interessant de..;hx3±an,^-.
que:le/co0ir.c!,es, arachides non_.decortiquees etait a peu pres equivalent au ootlt du transport par tcnne* Les frais de stockage representaient 15 p0 100 du total des frais portu&ires, soit 13 P<> 100 du priy des arachides en Europe*
3/ En Gambie, o'est maintenant un point dedivergence ehtre la Gambia
Produce Marketing Board (qui determine la marg* du transport) et les socie"tes
cooperatives e Ces dernieres ne sont pas tres satisfaites, samble-t-il, de la maniere dont la marche de transport a ete determinee.
Page 10
48. Les ohemins de fer sont aux mains de lfEtatf qui en fixe les tarifs.
Les frais ne sont pas toujours proportionnels au cou"t« Une estimation prudente du coCtt dutransiex-i. par tonne est de 0,30 cents (des camions jusqu'a la tSte de ligne)*
49 On trouvera ci-apres un resume des categories d1arachides exportees en 1971«
On indique egaleraent le pourcentage de conversion des noix d'arachide en huile*
Categories .Valeur
"eft arachides (Valeur en millions de francs maliens)
Volume
(Volume en milliers de tonnes)
Mali
Arachides deoortiquees Graines et tourteaux
d'arachide Huile d'arachide
2 264 701
Niger
(Valeur en millions de francs OFA) Al'aohides deoortiquees 3 413 Graines et tourteaux
d'arachide . : 265
Huile u'araohide 907
2Ot26 14,4
5,4
(Volume en milliers de tonnes)
93,3
..'.." 9,5
10,4
50* On. trouvera oi-apr^s une estimation des frais de transport pour le Mali
et le Niger payes pour la campagne 1975/76. . ;. : . .
Mali * "840 000 dollars des Etats-Unis " - Niger - 1,93 million de dollars des Etata-Unis.
SI. Les tableaux 17 et 18 donnent un apercu des ooftts de transit pour toutes les exportations ainsi que pour les arachides*
Prohlemes
52.r ,Au cours de 1'enquSte #enee au Mali, on a observe les problemes ci-apres : a) Le chargement et le rechaxgement sur les itineraires utilises
actuellement exigent une double manutention de la reoolte. Cel* entralne
d'importants delais, des bris de noix,lfembauche des travailleurs a temps partiel et une superficie de stockage supplementairo» ,
Pa-e 11
■■■'.f.l.T\;'.Ui::v,;'.
T>> Dans les ports, deux problemes a3 sont poses, a savoir les delais d ordre
administratif et les obstacles d'ordre materiel. Les fonctionnaires nigeriens
ySSl; plai^nent generalement du fait que la plupart du temps les fonctipnnaxres des^nes utilSnTdef tactiques de retardement dans le traitement de la documen-
?"i"^re! Sn autre pro^ieae, o-eet que les ports des pays en «£ gW
naturellement des difficulty a servir un pays tiers avec rapidite et
o^ Les vols dans les ports constituent un.probleme generalise qui.se produit dans tous les ports du monde. Le Mali et le Niger ne jouent cependant aucun rOle
effioaoe dans Vadministration des ports, pour resoudre ce probleme; ,crt Les effets desastreux de la secheresse au Mali et au Niger sont evidents.
Par example, avant la secheresse au Niger, environ 90 220 tonnes d'araohides ont to* produites, contre 3 758 tonnes seulement pendant la.secheresse, oe qui a reduit
le volume des exportation a un niveau negligeablej
e) Ainsi «m»onl»a fait remarquer plus hautf les prix a la production varient d'un pays a 1'autre, II est apparu olairement qu'environ 3 | 4 p. 100
IS Sachides to Niger avaient ete introduites en contrebande au Nigeria 1'annee
derniere, ce qui est normal;
f) Les axachides constituent une reoolte passable ayeo .de^periodes fUes ae oroissance et de reoolte, ce qui rend le stockage saisonnier. Etant donne qu'il
t^fCL pfirlBBAle, les installations de stockage fournies decent gtre
.t j
franohe en attendant leur expedition;
g) On a constate que les maladies etaient encore un reelfleau dans ces
pays;
h} Les deux pays possedent des usines de decorticage. On a cependant eu .
^impression qu'un nombre beaucoup trop eleve ^^ailleur| sent utilises dans- ces usines, les capacites de broyage se situant entre 50 et 75 P. 100,
i) Les arachides sont produites par des oentaines de petits exploitants crui sent des agriculteurs pratiquant le mode de semi-subsistance et qui sont des non-professionnels. Gette situation affebte le niveau de la P^*^*
aveo la possibility d»un aceroissemeni de la production.de 20 a 26 p. 100 si la
situation ohange;
j) On a fait les constatations suivahtes : . . " ,
- La. plupart du temps on ne peut pas se fier aux camions transports
les arachides et ils tombent souvent en panne;
- Les trains ont des pannes frequentes;
- Le cotlt excessif du carburant est un fardeau financier;
- L'etat mediocre des routes ocoasionne de nombreuses reparations,
oe qui reduit le nombre dfheures de travail..1/108
Page 12
CONCLUSIONS ET REGCffiONDATIONS ; : : :
53» L'enquSte a abouti aux conclusions suivantes :
a) Le Mali et le Niger doivent transporter leurs arachides stir de longues
distances jusqu*aux ports d1embarqueraent :
i) Mali ■ • -■ ,
Bamako - Dakar : 1 214 km
Bamako - Kidira : 573 km . . ■ •
Kidira - Abidjan : 643 km . • ■
Bamako - Abidjan : 1 146 km '
Bamako - Ouangolodougou : 558 km Ouangolodougou - Abidjan : 588 km
ou
Bamako - Abidjan : 1 318 km Bamako - Bobo Dioulasso : 558 km Bobo Dioulasso - Abidjan : 760 km
li) Niger ■
Niamey «■ Lagos : 2 O49 km
Niamey - Kano : 1 004 km .
■ Kano - Lagos : 1 045 km
Niamey- Port-Haroourt : 2 056 km Niamey - Kano : 1 004 km
Kano - Port-Hareourt : 1 O46 km Niamey - Cotonou ; 1 045 km Niamey - Parakou % 608 lem Parakou - Cotonou : 436 km
II oonvient de noter que dans la plupart des cas les arachides sont achemine"es sur de longues distances jusqu'a la station de chemin de fer ou jusqu'au dep8t des camions, ce qui entralne des kilometres suppleraentaires, Le kilometrage utilise dans oes
oalculs est approximatife
b) En ce qfui concerne les voies d'acheminement et les prooedes utilises.,
pour I1 exportation des arachides, on a constate. qu»il existait des deficiences " r
dans les domaines suivants : . . . , .
- Retards dans les ports dfexpedition;
- Retards dans les stations de cherain de fer des pays de transit, ou les arachides 3ont chargees sur les wagons de chemin de fer;
- Problemes de stockage;
E/CN.14/WPil/lO8
Page 13
- Desequilibre ehtre le trafic d1exportation'et le trafic d1 importation utilisant les m§raes itiheraires;
- Depenses supplementaires, bris des arachides, pex^tes de produits en raison des vols dans les stations de chemin de fer des pays de ' transit oh les arachides sont chargees sur les wagons de chemin de
fer 4/?
c) Les couts de: transport eleves dans les pays de transit, Au Senegal, en C8te d'lvoire, au Nigeria et au Benin, le coflt par. tonne du transport des arachides pour les pays sans littoral etait presque deux fois plus eleve;
d) Le Mali et le Niger payent des frais de transport supplementaires ppur-leurs exportations et leurs importations du fait qu'ils sont tous deux sans littoral•
54. Ce sont la les principaux problemes qui se posent au Mali et au Niger et qui justifient la creation d'un fonds de compensation qui les aidera a
alle*ger leur fardeau financier. A cet egard, il estsouhaitable que les points ; ■"■
suivants soient pris en consideration dans lfutilisati6n des ressources provenant - du fonds*
55. Les pays eux-m§mes peuvent remedier dans une certaine mesure amc deficienees constatees dans les conclusions et rccommandations, etant donne qu'il existe de vastes possibilites de reduire les ctepenses occasionnees par les retards et les depenaes de personnel en:particulier» Les couts de transfert des arachides des"
camions vers les wagons ont ete estimes comme repr^sentant 0,30 cents des Etats- Unis par tonne.
56. lies autres itineraires possibles pour exporter les arachides peuvent constituer une solution. Deux possibilites sont offertes :
a) Puur le liali, on a etudie la possibilite d*exporter les araohides par le port de Banjul (Gambie). II est possible qufune ligne de deviation puisse 8tre
construite a partir du chemin de fer existant Senegal-Mali. Cette ligne irait de Kouinguel. ville du Senegal, jusqu*a Kantaur, en Gambie. Kantaur poesedaif deja un grand depSt de produits pour le Gambia Produce Marketing Board. De Kantaur. les produits seront expe"dies jusqu'a Banjul par le fleuve ^/. Cette
^/ Ce n'est pas telleraent une deficience en soi, mais plutSt une perte
financiere.
^ D'apres les informations recues de l'Administrateur directeur de ' 1'Autorite portuaire gambienne, cette possibilite a fait 1'objet d'une reunion
entre les autorites maliennes et gambiennes. Les resuitats de cette iSeunion
n'ont pas ete reveles. Cependant, on estime que la construction de oette ligne de chemin de fer ooutera 260 000 dollars par mille, non compris le materiel et lfentretien-
E/CNa4/WP.l/lQ8
Page 14
possibilite prSsente de nombreux avantages; par exemple des frais do transport fluvial peu Sieves, des frais portuaires pOu sieves a Banjul (les plus faibles
de l'Afrique de V-^ost); . ■b) Pour le Niger, la possibilite de prolonger la ligne de chemin de fer
du Benin jusqu'au Niger presente un reel avantage 6/.
5T« Tl faut cependant reconnattre en fih de compte que les frais de transport payes par le Mali et le Niger pour les exportations des araohides ne constituent
qu un aspect des oofUs: de transport supplementaires qu'ils payent pour toutes lesexportations et les importations. On peut dire que toute mesure prise doit tenir compte de oe fait. A la longuef il doit gtre plus avantageux et plus efficace
dsnvisager le probleme corapte tenu du volume total des exportations et des importations
plutot que compte tenu dfun seul produit.
53, Cependant, les araohides constituent une source importante de devises
pour oes pays et les problemes des frais de transport sont graves, etant donne"
qu ils oonjeomment vn volume substantiel d£ devises, C'est pourquoi il faut de
toute urgence resoudre le probleme.59» Compte tenu de ce qui precede, et oomme mesure interimaire, un financement international devrait Stre recherche et utilise pour assumer ces frais ainsi <rue
pour lVetude detaillee envisagee. . ... ,^-6Q0 Les chiffres de 840 000 et 1 930 000 dollars, pour le Mali et le Niger (1974~1975) devraxen* ^tre pris comme base pour la creation du fonds de compensation.
6/ Ces possibilites, ainsi que les problemes de stockage, extgeront
ime analyse et une etude d^taill^es. Le temps disponible pour^es reoherohes
nJa pas etf rsuffisant aux fins du present document, -. ■
Tableau 1 : Principales exportations relative des arachides (en
Arachides deoorti-
quees
Huile d*arachide brute
Huile d'arachide raffinge
Farines d'arachide Phosphates de chaux Phosphates alumino—
oaloique
Engrais phosphates Poissons en bottes Farine de froment Son
Chaussures Cuirs et peaux Tissus et couvertu-
ree de coton Gomme arabique Ciment
Sel
a/ Estimations.
Source : Donnees i
1967
7 718 11 943 2 464 4 137 2 396 176104 1 501
330158 161 183
30237
millions
1968
8 11
2 25
1
ioonomiques
217
169
118 400 424 313151 559581 148 325159
664363
du SenSgal,
; de- francs
1969 "
4 044 7. 590 1 586 3 868 2 493 222 320
1 844
615
330339339
807828
-
E/CN.14,
, indiquant I1importance
CFA)
1970 -
2 691 10 410
2 566 4 594 3 076 225367 1 735 736 312623 343 1 830 1 392 349
resumees, CEA., numero 2*
1971
1 785
5 202 2 207 3 138 3 587 198 2 788707 186
250
619 24?
1 428779 355365
1972
958 16 087
■ 4 298 7 392 4 408 210818 2 570
; 18 264 866 408 1 193 443 :624595
/WP. 1/108 Page 15
1973
290
5 727 2 597 6 532 . 4 70cW
2432/
2 519831
321
859 191
809 1 545 503143 493Note : 254 francs CPA - 1 dollar des Etate-Unis,
Tableau 2 i Principles exportation du Soudan indiquant 1*importance relative dee arachidea '■ \ * a (en millions de*. litres soudanaises) ); * ! [ ' T ' \ -r $ ^ 1967/68 1966/69 19^9/70 1970/71 1971/72 1972/73 1973/74
Cotonbrut 40,91 1,04 8,33 6,51 — 6,53 2rt0 1,45 4,14 10,8048,48 0,89 7,80 4,60 1,07' 6,22 2,10 1,51 4,49 0,91
49,45 1,50 8,70 5,99 '■'-.'~ 8,02 2,30 1,80 3,88 0,77
64,70 1,72 9,00 5,47 0,10 6,72 2,10 1,60 5,56 1,86
69,00 1,42 8,36 9,33 :1,14 7,99 1,96 1,81 4,64 4,50
74,33 0,^3 9,08 9,21 i1,69 i8,76 2,t2 3,20 i4,28
80,10 .P,60
! 7,84
13,05 ■3,10 10,88 2,90 5,40 6,00 ;1,50o Grainesdecoton1.04o.fiQmnatoh^«^,«^^m Gomaearabique Araohides Dura(millet) Grainesdesesame Bovinsetovins Cuirsetpeaux Alimentspourbetail Huilev^getalenontraitee SouroetDonneos^oonoiniquesresumees,nunero37. Notej0,3976livresoudanaise-1dollardesBtats-Unis.
rtationsduNigeriaindiquant1!inportanoerelativedesarachid.es ©p uou
}
Unitede volume lesi19 Milliers detonnes 13£ 43 100 271 8 9 l'\{699 242 26 51 22 98 8 223
71 Valeur 24^2 12,8 6,8 143,2 8,2 2,2 953^0 26,0 6,2 12,4 11,0 6,2 24,8 7,0
i1972 Milliers detonnes 106 40 99 228 10 8 85860 212 34 41 1 62 7 232
Valeur 19*1 10-9
5^9
101,1 10.1 2,1 I176,2 15,7 5,5 7,4 0,6 2,7 19,1 8,11973' Milliers detonnes 199 111 135 211 \C 94302 137 40 49 8 Q 5 370
Valeur 45i5 23,6 18,0 112,4 15,0 5,5 ■893,5 18,9 7,7 19,4 4,7 0,7 12,5 14,3
1974 Milliers detonnes 30 24 31 180 11 14 96227' 185 38 59 _ 11 5 911
Valeur G.8 10,4 4:8
159.0 20,2 6,7 5359,1 23,7 21.* 33{2 - 0,9 10,5 13,7
1975(6aois) Milliers,T, ,,Valeur detonnes
a/
7 198 9 10 5343T 173 19 62 — — 3 107_ 0,2
180^9
20,4 4,5 4047,5 18,5 6,6 15,2 — 6,8 4,8 sasnfc roep ua :nbInternalTrade,I974 'iceofStatisticsTradeTabulation,1975 .igeable dollardeeEtais-Unis. suos M h MO •O00 diV
icipalesesportationsdelaOambieindignant1'inportanoerelativedesaraohides de'dallasis):')"~".gm
196^1970 1970-1971 1971-1972 1972-1973 1973-1974 1974-197S ur Voluae Vale*r Voluae Valeur Volume Valeur Volume Valeur Volume Valeur Volu
9739741974197S ValeurVolumeValeurVolumeValeurVolume iara- poie-aux) 17. 925 2223 035 15 836. 2 110,835-25 073 413 554 42 706 987 372 86 977 1 633 957 £9 276 1 694 125
des18197 4 470 065 12 800 3,348. 290 ,14 280 3 009 9t$ 20 158 493 477 21 333 4 490 356 29 492 7 691 032 37'521 15 324 885 30 518 14 964 650 42 729 19 379 358 26 951 13 699 705 42 182 21 541 316 53 165 46 651 417 15-745 11465 945 14 032 10 495 065 13 8r?V -11 060 614 16 &2C 11 922 462 17 305 21 541 316 16 622 26 126A*2 1 .132- 50 780 1409 80 800 1 878 10T 451 1618 142 337 j 698 ??9 517 1 W 79 619 1 556 505 090 2 208 737 310 2 100 454 691 2 409 502 434 \) 361 £09030 975 667271
tistiosDivision*OfficeofthePresident,Banjul(Gaabie)e■ iallasis*1dollardeeEtate-Unist...O no
E/CN.14/WP.1/108 Paae 19
Tableau 5 t Evolution des prix a la production dans trois pays menbres du Conseil
Pays 196^1969 1969-1970 1970-1971 1971-1972 1972-1973 1.973M974
Ganibie (dallasis) 160 170 180 1,80 115 180
Senegal & (francs
GPA) . 16 598 16 598 17 600 2 310 2 310 2 550
Niger (francs
CFA) .,, 17 835 20 000 21. 000 23 000 24 000 28 QQO
■ ' ■ 1.
a/ II slagit d'un chiffre repreeentatif pour les sept zones de production et
d'achat au Senegal. ;-<
Note : 1 dollar des Etats-Unis - 2f37 dallasis.
1 dollar des Etats-Unis ■ 245 francs CPA. -r-r.
E/CN.14/WP.1/10&
Page 20
Tableau 6 r: Evolution de la production dsaraohides en Qambie, au Klgajria, au Se*rie''g&l-ei-aur-gondan' — ■■ ■■" '" : *"'■ :'* "' ' """
Rendement en kg/ha? _ ,. „ .
"Produotibn' "".' en milliers T96I-65"" 1973 . 1974 1975
':- ; _ de tohnW _^ . _.. . .." '_. _.,».
Rendement 706 847 64O 778
Gambie Production 98 112 150^/ 4
Rendement 1 009 361 412 304
Nig^ria Production 1 858 85O 400
Rendement 945 658 926 1 027
Senegal - - p^uction f'oixT " 675 '"" $p 1 130
1c- -..i.;'::,. ■. ■ - Behd^ment " J; " ""1 051 ' 876 ■'.1 180 1 294S0Udan Production 329 635 991 1
Source : PAO, Bulletin mensuel d'^conomie et de statistiques agricoles,
mai
a/ Estimation.
E/CN.14/S*P. 1/108
s ■■' Page 21
Tableau 7 : Evolution de la production d'araohides au Niger
Annee 1961-65 1973 1-974- ' 19T5
Rendement (kg/ha •) 442 212 504 | 250
(milliers de tonnes) ■ 210- 77 •' 329 | -MOO
, ,., • ' • ■ t
Source : FAO, Bulletin mensuel - Econoaie et statistiques agriooles, i
mai 1975- ' ■ .
Tableau 8 ; Evolution et prix a la production des arachides au Niger ;
(en francs CPA) ■
™" " i ■; ~z :■■ .x "' T*"~ I |
1970-71 1971-72 1972-73 1973-74 1974-75 '■ }
Prix a la production . ; ■
des arachides non < • ; .<..'■< t\ : . \
1 " ) ? j',
decortiquees par ! "~ i \:
tonne 21 060 23 000 24 000 28 000 54 00b 155 OOb
—^^——— . ^ ■ .„ : i
Source : Bulletin de la statitstique (ooE3Qeroe ezterieur) i ~*■ 1 ; ■
Note i 245 francs CPA =* 1 dollar des Etats—Unis»
Tableau9sComaeroeexterieurduNigerindiguanta3!'importancerelativedesaraohidesj (enmillionsdefrancsCFA) Principaleeexportations
1967 ^
1968197119721973 Arachidesdeoortiquees Huiled'araohides Parined'arachides Aniciaux(deboucherie) Cuirsetpeaux Ooton Viande Haricots Cignons Concentred'uraniun5707 531, 108;
;844:
p89; 3614513 330 78 863 88 398
4614
i 5J25
356 2517: 4311 194 110 182 23701 1 2 5844 165 262 311 289 88 120 1 112 428 Source:CEA,Donneeseoonoraicru.esresumees,nmnero Note1245francsCPA-1doliariesEtats-Unis.;
E/CN.14/WP.1/108 Page 23
Tableau 10 ; ^elcpies prdduits dHnporEatiori utilisant ies"m&aes ifIneraires'que.
les produits d1 xportation (en- rrdllxers de tonnes)
__ _ - _ NIGER " : ~~ ' ~~~
•— - -- ■- ■ 1211 1972 ■
Semoule 8t farine de fronent 3?38 4t55
Sucre et miel 6,89 7»22
BoiSsons alooolisees 1,01 0,83 v
Huile vego,taXe/brute 1f56 -
PStrole laanpant et ">diite spirits" 3*16 2,60
QQl.lea legires 37,59 37(35
Bar.res.en fer et en acier , 2f42 0,87
Voitures de tourisnje , 1|02 -
Voitures automobiles narchandises 2,46 2,66
Source : Rations Unieg, Annuairo statistigue pour l'Afrique
Tableau, 11 ":' ^vb'Xu^iorf'd'e la produoiiori d'aracMdes au' Kali
'-, . \ ■■■ xr:- :
Annees
Rendement, kg/ha•
En milliers de tonnes
Source : FAO. Bulletin
-813:
136
□ensuel - Economie 500
1005/
..- 1974 r ■,
500
120
et statistiau.es asricoles
1202/
f mai
a/ Estimations*
E/CN.14/WP.1/108 Page 24
Tableau 12~; Erincipales ezportations .du Mali indiguant l'importanfce aracHides "ten"Wiltons'
Prinoipales exportations
Animaux sur pied
Poiseon (seche et fume)
Arachides
Autres graines oleagi-
neuses
Huiles Vegetales Farine d'araohide
Cot on
Cuirs et peaux
fiafft,
Gonme arabiques
de fHK
1966
858 727 299
56
14 94 766 72
• ..
a/ Chiffres privisoires*
Source : CEAf Bonnees
/S □ai.itJiit
19S7
1 001
558
411)
130 121 I87 1 214 86
...
1968
818
691 962)
)
166 150 2 101
94
b/ Estimations.
1969 4 315 1 259 803
604 190
4 t14^
110
80
1970
6 759
1 521 1 470
585 748 423 4 794 67
165
relative
1971 5 365 1 214 2 264
1 1982/
1 116)
701)
4 726 36 143 211
c/ Prinoipalement des
de karite.
Bconoiaiaues resuraees» nunero 33«
des
-— ■ ■ ■■■
4 700
96O/;
2 150 -
• * 0
1 85O&/
7 900
•••
600
aaandes
Note : 490 francs malien «• 1 dollar des Etats-Unis*
E/CN.14ATP-1A08 Page 25
Tableau 13 : Quelques produits d*importation utilisanx les mgmes itineraires gue
1971
Lait «t crene
Semoule et farine de fronent Snore et niel
TiiT"et mate
Boissons alccoliseos Bois equarri ou degrossi 'MSrtiei'e's trutee dTorigine
Easence
Petiole lampant Huiles legeres
Matieree chimiques i ?4Y
Barres en fer et en aoier 4)^9
Larges plats et tSles en fer ou en acier 2,33
Voituros de tourisme . 3»C6
Voitures automobiles marohandises I.37
Source s Nations Unies, Annuaire statistique pour FAfrique, 1974^
(en milliers de tonnes)
1,2'i 11,92
26,31 9,91 . 1,77 2,80
9,49
26,21 ■ ; -~
E/CN.14/WP.1/108 Page 26
Tableau 14 s Depenses-encouraes au port de Dakar" pour t^exfaoriifttion des arachides "-
Mali (en franog Qaliens) . ~ ^ ■ ■'.'. ... ...
Taxes d1exportation . 32 049 000
Prais de fumigation 44 512 500
Pret maritime 204 880 000
Prais de stookage 22 256 250
Pertes au oours de l'expedition 26 707 500
Assurance maritime 4 451 250 : ■"iJ->-
Note : 490 francs raaliens « 1 dollar des Btats-Unis.
Tableau 15 : Depenses enoourues au port d'Abid.ian pour 1'exportation des araohides, «
Mali (en francs maliens) . - ... >■■ -\ f
Prais portuaires supplSmentaires 8 901 000
Prais de fumigation 12 362 500
Prais de stockage 6 181 250
Pret maritime 79 120 000
Pertes au cours de l'exp^dition . 7 417 50b
Assuranoe maritime 1 236 250
Note : 490 francs maliens « 1 dollar des Btats-Unis» .„ ..
Apergu
■—
Frais portuaires
Taxes et statistiques Assurance -"^
Fret maritime,.,.^. ■ Frais de transport a
partir du Niger
Droit d'exportation , : unique
Frais de courtage
Tableau 16 a) NIGER" ■■"■ ■-"■■
des frais_portuaire pour diverses d'arachides exportees via La#os
a)
Achats d'arachides :
■„ , non decoftiguees Ventes d'arachides decortiquees
2 157 863
.. ;." . 5 880 ..
10 880
2 250 _
3 890
E/CN.U/WP. 1/108
Page 27 f
categories
. . Aohatp d'araohidfls decorticjuees
Ventes d'araohides decortiouees
1 825
730
. 5 800
10 880
... . j ■■ .; ,.
2 250/f . *;/ 1.: ■■
3 890 ., . i:: : .
E/CN.U/WP. 1/108 Page 28
Tableau 16 b)
Apercu des fraisd'exportation au port de Lagos
(en francs CFA par tonne)
•»:■ X*. ~ ~ ,„ .. T
Frais d1 exportation
Achat Arachides non decortiquees
Vente arachides decortiquees
2 250 2 250 500
863 3 890 5 000 25 540
Achat Arachides decortiquees
Vente arachides decortiquees
1 825
2 250 500 730 3 890
5 000 25 537 Taxes et statistiques
ftroit d1exportation Transit - Niger Assurance
Intervention du pays de transit Fret maritime
Transport F.O.B, a travers le Nigeria
CoQt du produit a son arrivee en Europe 111 820 98 524
Source: Sonara, Niamey.
E/CN.14/WP.1/108 Page 29
Tableau 17 s Resume des frais de transit pour les exportations en 1971 (en millions de dollars des Etats-Unis)
PROBUITS. VALEUR Pourcentage du
total
Frais de transit MALI
Coton . ■
Animaux sur pied Graines oleagineuses Poissons frais
Divers- ■ ■ '•■-'- ""■"■' ■• - Total
12 450 9 071 3 546 2rQ73
■9:585 36 720
33,91 . 24,70 9,65
26/6?5,65 100,00
1,45 0,77 0,51 0,06 0,59 3,38
NIGER
Graines oleagineuses Animaux sur pied Legumes frais
Hulles veg£fcales r ""*
Divers Total
18 283 9 971 945 6 043 19 071 54 313
33,66 18,36 1,74 11,13 35,11 100,00
1,98 0,45 0,19 0,42 0,70 3,74
Tableau 18 : Resume des frais d,e transit pour les arachides en 1971 (en millions de dollars des Etats-Unis) :
WALJ NIGER
0,45 1,91
. (r
Page 30
II. CREATION D'UN FOiMDS D2 CCfciP.ENSATION .,- ,,-. -
61. Une fois I1 accord realise parmi les pays membres du Conseil africain de l'arachide
sur le raontant qui doit faire l'objet d'une compensation, il restera naturellement a creer le fonds de compensation lui-m&ne. La premiere question qui se pose a cet egard
est celle des modalites suivant lesquelles le fonds pourrait Stre alimente. La seconde est celle du mecanisme institutional sur lequel le fonds envisage pourrait prendre appui.
A* 3iverses formules; ou combinaisons de formulas, v compris les suivantes. sont ;
envisageables pour le financement du fonds de compensation !1) Financement par les Stats membres du Conseil africain ae l'arachide autres
que les pays sans littoral
62. Suivant cette formule, les pays membres du Conseil africain de 1■arachide disposant d'une ouverture sur la mer supporteraient integralement lfalimentation du fonds. Une
ponction serait faite sur leurs ressources proportionallement a I1importance des reyenusqu'ils tireht de l'exportation d'arachides, ou de 1;ensemble de leurs exportations,' ou de 1'importance de leur produit interiaur brut, Suivant la grille retenue, les contri
butions s'etabliraient de la maniere inaiquee, au tableau 1, en prenant pour base lesannees 1970, 1972 et 1974 2/*
2) Financement par 1'ensemble des Etats membres
i^ Aux termes de cette formule> Jes pays cStiers membres du CAA suppo^teraient les deux tiers du fonds suivant les raan3s modalites que celles cii sont indiqiiees au para- graphe l) ci~des^usy taiidis que leurs parrtonaires saae liitoral prendraient a l_eur charge le tiers restant, suivant l'importance de leur part respective dans l'ensonble du montant qui doit faire l'objet d'une compensatione Les contributions s'etabliraient alors de la maniere indiquee au tableau 2 en prenant pour base les raetoes annees que precedem-
raent.
3« Financement exterieur
64* Theoriquement^ on pourrait egalement envisager d'alimenter le fonds uniquement a
partir de sources de financement exterieures au Conseil africain de l'arachide.
35, On notera a cet egard que, dans sa resolution 98(lV), la quatrieme Session de la
CNUCED qui s'est tenue a Nairobi en mai 1970 a demande aux "pays developpes, aussi bien les pays a economie de raarche que les pays socialistes d1Europe orientale, les pays en2/ On remarquera que le montant choisi comme base de calcul pour 1 • alimentation du fonds, soit 2 770 000 dollars des Etats-Unis, n'ijxslut pas les frais administratifs.
E/CN.14A?P.1/108
Page 31
developpement qui sont en mesure de le faire, les donneurs d'aiae multilateral© 8/%et les autres sources d'aide corame les programmes ue dons du secteurpriveet les "institutions benevoles", de "donner une priorite elevee a 1*accroissement de Xeur aide aux pays les
! v'moin&'avarices". "Les pays developpes et les.autres paysqui sont a menie de le faire
devraient aussi? qiiand leurs politiques specifiques^d1 ai.de le permettent( apporter sansre^afrd uri soutien financier yigoureux a un.fonds speaj-al en faveur des pays ,les moins
"aVancds et deyraient; apporter un soutien. financier. »°,cru aux pays les. moins avances au moyen des fonds et programmes existants particulierement adapted, aux besoins de ces pays",
*" 66. Toujourk atix termes de c'ette resoiuHon, "le Secretaire general de la CNUCED deyrait
^r^diger des propositions concernant les dispositions institutionnelles h prenare.aux, fins du" fdtias Special pour les pays en develpppemeni sans littoralf y compris un proje:t «de statut, conforniement a la resolution 35O4(XXX)' de l'Assembl^e generale du 15 decembre 1975". _ s_ ; . ... .. .. - . ,. ., , | .. . ;. : . T . -.
"^"o^. Enfin, la merae resolution demande aux "pays developpes. et autres pays qui sont a ' m^aie de'ie fa^fre11 de "prendre immediateQeni; des dispositions pour-^QHtriiuep ^ 90- ifonds
**"~spe^sial de fa^on qu'il commence a fbhctionner"n ... ,;. ..
/*(?. 3ur la base des indications qui precedent; la conuiunaute internationale (BAD? BADEA*
urtSO^ CSS, BIRD,. PKUDf Fonds special de l'OPSP, pays developpes- etc.) pourrait. done Stre priee de contribuer. a I1 alimentation iiu fonds de compensation^ Mais cette contribution aiirait sans( dbute plus de chances de se concretiser si. avant m«ne de la solliciter, les membres du Conseil africain de l'arachide marquaient nettement l^ur propre solidarite en fournissant les fonds necessaires jusqu'a concurrence d!un .tiers par exemple*
'"a; '.
• ^1a ". ■ '"a; . ■ ■ -.. ■ ■ ■ . ■ ■ . ■.*■■■''' . . • ■
03. A eel a, il convient d^jouter que? si la decision de if aire appel a un. financanent exterieur e^ait prise, celui-ci pourrait §tre recherche sous differentes formes *
— Aide non remboursable;
•■-'..■■ ■•*!■ PrUt sans interet ou quasiment sans interSt comme e'est le cas des prets*
consentis par l'Association internationaledu developpement:
Prets a faible taux dlinteret3
T0» belles sont quelquesrunes des principales formules auxquelles l'on peut songer
pour la constitution du fonds de compensation. II est a. peine besoin de souligjaer, d'une part, que l'eventail presente n'est aucunemetit limitatif, et que, d'autre partf e'est cx\
Conseil africain de l'arachide qu'il appartiant de se prpnoncer, en toute liberte, sur le choix de 1'une quelconque des formules presenteesF ou d'une combinaison quelconque de
8y "Le Groupe de la Banque mondialep plus particulierement l'Association inter—
nationale de developpement, le Programme des Nations Unies pour le developpement, les banques regionales de developpement et autres institutions multilaterales"a