N° 42
11 OCTOBRE › 17OCTOBRE 2014 | LE PROGRAMME TV D’ARTE ARTEMAGAziNE.fR
l’origine du capitalisme Capitalisme , une magistrale série documentaire
pour comprendre notre système économique Mardi 14 octobre
reCtify
sauvé du Couloir de la mort
karambolage
fête ses 10 ans
un événement soutenu par les actions culturelles d’arte
les grands rendez-vous sAMEDi 11 OCTOBRE
›VENDREDi 17 OCTOBRE 2014
“C’est une fin
vraiment heureuse : il a battu le russe. ”
reagan, dans Rocky IV – Le coup de poing américain samedi 11 octobre à 22.10
FÊte ses
10 ans !
Pour souffler ses dix bougies, le magazine franco-allemand d’ARTE s’offre une émission spéciale de 40 minutes avec une kyrielle d’invités venus des deux côtés du Rhin. Alors Alles Gute zum Geburtstag/Bon anniversaire ! dimanche 12 octobre à 20.00lire pages 7 et 14
capitalisme
Tournée dans vingt-deux pays, la magistrale série documentaire d’Ilan Ziv restitue des débats historiques et offre des clefs de compréhension du système capitaliste avec, pour guides, des anthropologues, des historiens et des économistes renommés comme Robert Boyer ou Thomas Piketty.
mardi 14 octobre à 20.50lire pages 4-6 et 18-19
© BLAkE TyERs
rectiFY
Libéré du couloir de la mort après vingt ans de détention, Daniel Holden tente de reconstruire sa vie, dans l’atmosphère pesante d’une ville du sud des États-Unis.
Une série tout en subtilité et en violence contenue. Jeudi 16 octobre à 22.40lire pages 9 et 23
en couverture
Auteur de nombreux documentaires événements dont six jours en juin, Ilan Ziv revient sur la série Capitalisme
qu’il a écrite et réalisée. Tournée dans vingt-deux pays,
cette captivante épopée décrypte l’ADN d’un système
qui pense et gère notre monde globalisé,
en restituant les débats historiques .
ilan ziv
l’illusion de l’économie
c
omment est née cette série ?Ilan Ziv : C’est Bruno Nahon qui m’a pro- posé ce projet. À l’origine, il s’agissait de revisiter les grands penseurs du capitalisme et ses théories fondatrices. Et l’idée – déchirer le voile qui le recouvre pour raconter un capitalisme inconnu dans ses réalités humaines et politiques – m’a immédiatement fasciné. J’appartiens à une génération qui a beaucoup débattu de ces ques- tions – économiques, politiques et sociales – à la fin des années 1960, ce qui a imprégné ma for- mation intellectuelle. Mais, depuis la chute du communisme, et alors que le capitalisme n’a cessé de se complexifier, nous sommes tenus à l’écart de la compréhension critique du système,
réduits à subir une avalanche de chiffres incom- préhensibles, sans pertinence pour appréhender le monde réel. Pour autant, la plupart des activi- tés économiques de ces quarante dernières années nous ont été légitimées par des concepts et des termes issus des grands théoriciens : Adam Smith, David Ricardo, John Maynard Keynes ou Friedrich von Hayek.
En quoi peuvent-ils nous aider à appréhen- der le monde contemporain ?
D’abord, n’étant pas économiste, je me suis plongé dans leurs livres pour découvrir que nombre de ces présumées références, citées par des experts économiques qui nous les assènent
ilan ziv
© zADiG
PROD uCTiONs
5
n° 42 – semaine du 11 au 17 octobre 2014 – arte magazine
p
ensez-vous que les écono- mistes sont les nouveaux prophètes de nos sociétés ? Thomas Piketty : Je me considère davantage comme un chercheur en sciences sociales que comme un économiste. Je pense que les frontières entre les différentes sciences sociales – économie, sociologie, histoire, science politique, anthropologie, etc. – sont beaucoup plus floues que ce que l’on prétend.Si les chercheurs veulent être utiles à la société (à défaut d’être des prophètes !), ils doivent surtout tenter de dépasser ces barrières artificielles.
Depuis plusieurs décennies, les décideurs ont érigé l’économie en science exacte. Quel est le futur de cette conception ? Elle n’a aucun avenir. Si l’on veut faire quelques progrès en économie et dans les autres sciences sociales, il faut partir du principe que l’on part de très bas parfois. Quant aux décideurs, ils sont, comme de juste, prêts à tout pour justifier leurs choix erronés en évoquant leurs supposées compétences. On en paie le prix en France aujourd’hui même.
Que pensez-vous qu’une série comme Capitalisme puisse apporter au débat public ? Les questions économiques et financières, les questions de classes sociales et d’inégalités appartiennent à tout le monde. Elles sont au cœur du débat démocratique et une série comme Capitalisme peut permettre au plus grand nombre de se les approprier.
Pourquoi comparez-vous le monde d’aujourd’hui à celui de Marx ? Il y a beaucoup de points communs entre la “première” mondialisation financière et commerciale, celle des
années 1870-1914, et la période actuelle. Par exemple, il faut attendre le début du XXIe siècle pour retrouver la capitalisation boursière – exprimée en années de produit intérieur brut – que l’on observait déjà à la veille de la Première Guerre mondiale.
Les économistes du XIXe siècle avaient un immense mérite : ils posaient souvent les bonnes questions, en interrogeant le monde social qui les entourait, et perdaient beaucoup moins de temps que leurs confrères d’aujourd’hui en d’inutiles complexi- tés mathématiques.
* Auteur du Capital au XXie siècle, publié au Seuil
interview de thomas pikettY
économiste et intervenant dans la série “capitalisme” *
comme des vérités, avaient été sorties de leur contexte pour nous abuser à des fins politiques.
La révolution industrielle serait ainsi une applica- tion quasi physique des idées d’Adam Smith. Mais le capitalisme est né plus de deux siècles avant, dans la violence et les luttes de pouvoir, avec la conquête du Nouveau Monde, le commerce trian- gulaire et l’esclavage. Adam Smith a observé les phénomènes en cours à son époque, il ne les a pas “inventés”. On attribue à son livre la richesse des nations, présenté comme la bible du libéra- lisme, des notions comme “la main invisible”, devenue l’un des fondements de l’économie de marché, qui n’avaient absolument pas le sens qu’on veut bien leur donner. Autant
Mardi 14 octobre à 20.50
capitalisme
lire pages 18-19
›››lire la suite page 6
© z AD iG PROD
uCT iON
s © CORBis
en couverture
d’interprétations erronées pour tromper le public. Idem avec Ricardo et “l’avantage compa- ratif”, détourné pour justifier la logique de mar- ché de notre économie mondialisée.
Capitalisme se décline comme une passion- nante épopée à travers le temps et l’espace...
Pour moi, il s’agissait aussi d’un extraordinaire voyage intellectuel. L’objectif était de réexaminer ces théories-clés à la lumière du monde contem- porain, et de les rendre accessibles aux téléspec- tateurs sous une forme vivante et inédite. Cette enquête s’appuie ainsi sur un dialogue perma- nent entre l’histoire des idées et des civilisations et les réalités de nos sociétés, en compagnie d’économistes renommés, auxquels j’ai tenu à ajouter la voix indépendante et originale de ceux du courant hétérodoxe, dont Ha-Joon Chang, pro- fesseur à Cambridge, Robert Boyer et bien d’autres.
La série bouscule nombre d’idées reçues...
Oui, car sous couvert de la “science” économie, on évacue un débat qui a toujours été politique.
Les économistes voudraient que leur science soit
exacte, arguant du prétexte qu’ils savent et nous pas. Mais ils mentent, parce qu’encore une fois, il ne s’agit en réalité que de luttes politiques.
L’opacité du système – renforcée par un torrent d’informations superficielles et des clichés récur- rents – cache des enjeux simples. Si elle a bien sûr ses méthodes et ses lois, l’économie en tant que “science”, séparée de l’étude des autres acti- vités humaines, est la grande illusion des der- nières décennies.
Que retenez-vous de cette immersion dans la mondialisation ?
Elle m’a rendu très humble... Nous n’avons pas de feuille de route pour le futur. Nous savons juste ce qui marche et ce qui ne peut plus conti- nuer, parce que c’est destructeur. L’avenir nous appartient à condition que nous cherchions à comprendre. Tout mérite d’être discuté, et l’éco- nomie ne doit pas être abandonnée à une mino- rité. C’est trop dangereux, car elle détermine nos vies et peut détruire nos sociétés. Nous devons nous engager, et le savoir est le meilleur moyen de résister.
Propos recueillis par Sylvie Dauvillier
retrouvez l’intégralité de cet entretien sur artemagazine.fr.
›››
Mardi 14 octobre à 20.50
capitalisme
lire pages 18-19
parution de la série en coffret deux dvd le 5 novembre
© zADiG
PROD uCTiONs
7
n° 42 – semaine du 11 au 17 octobre 2014 – arte magazine
magazine
Jacques BonnaFFé à la mode allemande
Capable de chanter l’hymne das lied der deutschen * au débotté dans l’émission
spéciale consacrée aux 10 ans de karambolage, le comédien et metteur en scène
Jacques Bonnaffé se prête ici à un portrait chinois très
allemand.
s
i vous étiez... une habitude allemande ? Jacques Bonnaffé : Je serais une manif grün [NDLR : écolo] ! Je ne pense pas uni- quement à l’aspect militant mais aussi à une manière de vivre. Par exemple, je partagerais volontiers un repas au marché sur une des grandes tablées que j’ai vues à Stuttgart, au milieu des légumes et des vendeurs. Ou j’irais manger avec mes voisins, comme cela se pra- tique, m’a-t-on rapporté, à Berlin. Mais c’est vrai qu’en France, il existe la fête des voisins. On se donne de bons exemples d’un pays à l’autre.... un mot allemand qui n’a pas d’équivalent français ?
Heu... je vais choisir un terme que j’ai appris grâce à karambolage : eierpieker, ce petit objet qui sert à piquer les œufs et qui permet à la
coquille de ne pas se fendre dans l’eau bouillante.
Le mot m’a plu mais je n’utiliserais pas forcé- ment l’objet. J’aime bien le risque dans la cuisson de l’œuf à la coque, le côté aléatoire. On peut aussi mettre du vinaigre dans l’eau, cela évite à l’œuf de se vider complètement !
... une œuvre ?
Je peux être une mise en scène de Thomas Ostermeier ? Il faut qu’on arrête d’être intimidé par son travail mais ce qu’il fait est tellement for- midable ! Il propose à chaque fois des relectures totalement actuelles d’œuvres du passé, comme cet ennemi du peuple de Henrik Ibsen que j’ai vu l’an dernier. En France, on s’enivre un peu trop de classicisme. On se représente le théâtre comme un anachronisme charmant.
... un événement qui a marqué les relations entre les deux pays ?
J’adore les “bisous-bisous” des chefs d’État ! Plus sérieusement, je pense que la contre-culture née dans les années 1960 continue d’essaimer dans les deux pays, qui s’influencent mutuellement.
Outre-Rhin, je suis frappé par le tempérament rock’n’roll de la jeunesse, cette capacité à rompre avec une vie monotone, à se dissocier sans être en marge. Si je me promène dans une ville alle- mande, je suis à peu près sûr d’assister à des événements culturels alternatifs ahurissants.
Propos recueillis par Noémi Constans
* L’hymne national allemand
Dimanche 12 octobre à 20.00
“karamBolage”
FÊte ses 10 ans !
lire page 14
Jacques Bonnaffé joue, par ailleurs, monseigneur poileaux dans la saison 2 d’Ainsi soient-ils, actuellement diffusée par arte.
weB
marion montaigne
croque les péchés capitaux pour “personne ne Bouge !”
Tout nouveau sur le site de Personne ne bouge ! : les planches exclusives et hilarantes de la bédéiste Marion Montaigne. Et, toujours, des rubriques aussi incontournables que pratiques qui permettent de revoir l’émission par module ou de se tailler la barbe comme dans un blockbuster.
Personne ne bouge ! fait sa rentrée avec une série de sept émissions à l’antenne autour des péchés capitaux. Le site du magazine enrichit le sujet en proposant à un auteur de bandes dessinées de livrer sa version des faits. En cette rentrée 2014, c’est Marion Montaigne qui s’y colle, succédant ainsi à Manu Larcenet (Le combat ordinaire, Blast) et à Lewis Trondheim (Lapinot), dont les planches sont toujours visibles sur le site de Personne ne bouge !.
chaque semaine, l’auteure de la Bd
de vulgarisation scientifique Tu mourras moins bête livre une planche exclusive pleine d’humour autour des sept péchés capitaux. Après un premier numéro exposant un inspecteur Derrick puni par le diable, à cause de sa paresse, les feux de l’enfer se braquent cette semaine sur Jack et Rexella Van impe. Ces télévangélistes américains à l’orgueil exacerbé se répandent en prédictions apocalyptiques au moindre fait préoccupant : crise pétrolière, bug de l’an 2000, élection de françois Hollande…
retrouvez aussi sur le site de Personne ne bouge ! la rubrique Tutotal qui refait l’actualité cinéma à sa sauce à travers l’analyse déjantée d’une
bande-annonce sous forme de détournement de tutoriel vidéo (beauté, bricolage, sport, cuisine etc.). On y apprend à personnaliser son débardeur comme Marion Cotillard dans Deux jours, une nuit des frères Dardenne, à customiser un uniforme de beau gosse façon Brad Pitt dans Fury ou à entretenir sa barbe comme dans Hercule de Brett Ratner.
un minijeu, disponiBle sur faceBook et arte.tv, permet, pour sa part, de déterminer lequel de Bonnaud, Collin ou Mauduit bondit le plus gracieusement. Pour le découvrir, il suffit de se lancer à la poursuite de monsieur Lambda et de contourner lestement les obstacles qui surgissent en chemin.
enfin, le site propose toujours de voir ou de revoir l’émission de la semaine sous formes de séquences vidéo, correspondant aux différentes rubriques de l’émission :
“supercocktail”, “scandale !”, “Personne ne lit”
et “Clipologie”.
arte.tv/pnb
© GETTy
9
n° 42 – semaine du 11 au 17 octobre 2014 – arte magazine
ils sont sur arte
BanksY
un nouveau documentaire sur son travail va Être diFFusé cet automne par la chaîne
HBO. utilisant des images filmées par des pas- sants, Banksy does New York retrace la résidence de l’artiste-activiste, l’année dernière à Big Apple, qui a fait pleuvoir pendant trente et un jours les couleurs du street art sur plusieurs quartiers de la ville. “Get Banksy !” (“Attrapez Banksy !”), avait titré en une le New York Post, faisant écho aux réactions mitigées suscitées par les interventions du plus célèbre des graffeurs anonymes. Faites le mur !, samedi 11 octobre à 23.05
sYlvester
stallone
cette Fois, c’est la Bonne : le tournage de RAmbo 5, reporté de nombreuses fois, commence le mois prochain en Louisiane. Mais s’il s’agit du dernier volet de la série musclée, cela n’empêchera pas sylvester stallone (68 ans) de continuer à jouer les gros bras : on annonce The expendables 4 et Creed en 2015. De quoi se languir du film sur la vie d’Edgar Poe, un projet que syl- vester stallone médite depuis des années sans parvenir à le monter. Qu’on se rassure : il ne tiendrait pas le rôle principal. Rocky IV – Le coup de poing américain, samedi 11 octobre à 22.10
aden
Young
il pensait arrÊter le métier d’acteur, lorsqu’un ami l’a appelé pour lui dire qu’on le pressentait pour le rôle principal de la série Rectify. Tête d’affiche à 18 ans dans la super- production historique Black robe (1991), Aden young, Australien né au Canada, s’était ensuite tourné vers un cinéma plus confidentiel, jusqu’à perdre le goût de la comédie et à s’es- sayer à la réalisation. Mais le personnage de Daniel Holden, condamné pour meurtre et libéré après vingt ans dans le couloir de la mort, lui a donné un second souffle. Aden young l’incarne de manière instinctive, avan- çant à tâtons comme lui, et affirmant ignorer s’il est réellement innocent du crime dont on l’accuse. Alors que la deuxième saison de la série vient de s’achever aux États-unis, une troisième est annoncée pour 2015. Rectify (1 & 2), jeudi 16 octobre à 22.40
© siPA
© LE PACTE
sAMEDi 11 OCTOBRE
15.10LM les plus Beaux parcs nationaux d’asie
inde, l’arche des grands animaux Série documentaire
15.55LM les plus Beaux parcs nationaux d’asie
sur les volcans du Japon Série documentaire
16.40LEM les aventures culinaires de sarah wiener en asie
le riz au viêtnam ; les rouleaux de printemps au viêtnam Série documentaire
18.10LM cuisines des terroirs maastricht Série documentaire
18.35
arte reportage le temps perdu Reportage multidiffusion le 13 octobre à 6.50
soirée
19.30L le dessous des cartes quel avenir pour l’asean ? Magazine
19.45 7 arte Journal
20.00L7 R 360°-géo
costa rica, le sanctuaire des paresseux Reportage
20.457 ER tout est vrai (ou presque) kurt cobain Série d’animation
20.50L7 E L’AVENTURE HUMAINE calamitY Jane, légende de l’ouest Documentaire multidiffusion le 18 octobre à 11.55
22.10L7 POP CULTURE rockY iv
le coup de poing américain Documentaire
23.05L7 E
Faites le mur ! Documentaire multidiffusion le 17 octobre à 2.25
0.25L7 tracks Magazine multidiffusion le 17 octobre à 2.55
1.10L introducing : kiesza in concert Concert
Réalisation : Stefan Mathieu (2014, 1h) Sur la lancée de son tube “Hideaway”, Kiesza distille une électro-pop pleine de peps, aux sonorités nineties.
2.15L
nuit karamBolage Magazine
Journée
5.10EM de l’art et du cochon les grottes de lascaux Série documentaire
5.40 M
square nous sommes tous des immigrés Magazine
6.05 M
personne ne Bouge ! spécial avarice Magazine
6.40LEM dans tes Yeux Île de vancouver Série documentaire
7.107 R x:enius
la médecine médiévale a-t-elle sa place dans la médecine moderne ? pourquoi la
pharmacovigilance est-elle nécessaire ? Magazine
8.05LM 360°-géo taïpan, le serpent le plus venimeux au monde ; les pur- sang de Jordanie ; l’archipel d’Åland et ses postiers Reportage
10.35LMEM la valse des continents les origines de l’asie ; l’asie d’aujourd’hui Série documentaire
12.05LMEM prisons ouvertes : un pas vers la réinsertion ? Documentaire
13.30LE Future Magazine multidiffusion le 17 octobre à 7.10
14.00L Yourope projets de famille Magazine multidiffusion le 14 octobre à 7.15
14.30LEM entre terre et ciel chili, le désert des astronomes Série documentaire
13.30
Future
Diffusé chaque samedi à 13.30, future explore les promesses offertes par les dernières découvertes et inventions. Au sommaire : reportage au Brésil où, pour la première fois, on combat le paludisme avec des moustiques génétiquement modifiés, et décou- verte des monnaies locales complémentaires, un phénomène en vogue, boosté par la crise.
Magazine - Réalisation : Rémi Fourneau, Élisabeth Scherrer (France, 2014, 30mn) - Coproduction : ARTE France, Effervescence Label, L’Académie des Technologies
14.00
Yourope
proJets de Famille
Si, jadis, la famille devait se composer d’un père, d’une mère et d’un enfant, sa définition est aujourd’hui plurielle. Les tribus recomposées font partie du paysage ; on accepte (un peu) mieux les parents gay, et de nouveaux modèles apparaissent, comme le coparenting : plusieurs “parents” s’asso- cient pour élever un enfant.
Magazine présenté par Andreas Korn (Allemagne, 2014, 26mn)
18.35
arte reportage
le temps perdu
projet bimédia, Réfugiés donne carte blanche à des artistes pour raconter les camps de réfu- giés. aujourd’hui : pierre schoeller au kurdistan irakien.
Pendant dix jours, le cinéaste Pierre Schoeller a filmé les réfugiés syriens du camp de Kawergosk et partagé ses caméras avec eux. Sans voix off, une immersion brute dans le quotidien des familles.
l’exploration de kawergosk se poursuit tout le mois d’octobre. en novembre et décembre, Réfugiés témoignera de la réalité des camps au liban et au tchad.
en partenariat avec
sur arte.tv/refugies, un reportage interactif permet aux internautes de se glisser dans la peau d’un journaliste envoyé en mission par arte.
Magazine présenté en alternance par Andrea Fies et William Irigoyen (2014, 52mn) - Avec un documentaire de Pierre Schoeller (France, 2014, 48mn) - Production : ARTE GEIE E sous-titrage pour sourds
et malentendants
D audiovision pour aveugles et malvoyants
L diffusion en haute définition
7 disponible sur internet durant sept jours après la diffusion
M vidéo à la demande
M multidiffusion
R rediffusion
VF/V0STF version française
version originale sous-titrée en français
V0STF version originale sous-titrée en français
© uNiVERsAL MusiC
© zERO ONE fiLM © PiERRE sCHOLLER
n° 42 – semaine du 11 au 17 octobre 2014 – arte magazine
11 11
s AMED i
11
OCT OBRE
19.30
le dessous des cartes
quel avenir pour l’asean ?
L’Asean (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) est une actrice importante de la mondialisation, dont le poids devrait croître dans les prochaines années. le des- sous des cartes se penche sur le fonctionnement de cette organisation qui tente d’assu- rer la cohésion de l’Asie du Sud-Est.
Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor - Réalisation : Didier Ozil (France, 2014, 12mn) Production : ARTE France
20.45
tout est vrai (ou presque)
kurt coBain
la série quotidienne qui raconte les grandes per- sonnalités avec de petits objets revient pour une nouvelle salve de portraits jubilatoires.
À la fois complément et anti- dote au déluge quotidien d’in- formations, cette série pleine d’astuce et d’ironie croque les célébrités de manière décalée, mais toujours rigoureuse. Ce soir : Kurt Cobain.
Série d’animation d’Udner (France, 2014, 40x2mn30) - Coproduction : ARTE France, La Blogothèque (R. du 11/9/2014)
d
eadwood, Dakota du Sud, 1903. Une foule d’anonymes se presse aux funérailles de Martha Jane Cannary, plus connue sous le nom de Calamity Jane. Qui était cette femme, dispa- rue prématurément ? Comment a-t-elle acquis son statut d’héroïne américaine ? Des grandes plaines de l’Ouest aux villes champignons, des convois de pionniers aux premières lignes de chemin de fer, du cowboy solitaire des frontières aux premiers journa- listes reporters, ce documentaire retrace l’émou- vant parcours d’une femme hors normes dont on n’a voulu retenir que le mythe. C’est alors une autre histoire de l’Ouest américain qui se révèle : plus intime, vue de l’intérieur et à hauteur de femme.villes Fantômes
Par le biais d’évocations filmées dans des décors naturels, notamment dans d’étonnantes villes fan- tômes, d’images d’archives inédites, de témoignages de biographes et d’historiens, le film retrace l’émouvant parcours d’une femme hors du com-
mun. Il nous entraîne des grandes plaines de l’Ouest américain aux montagnes Rocheuses, des réserves apaches aux faubourgs de Deadwood, à l’arrière des convois de pionniers ou sur la selle des desperados.
Documentaire de Gregory Monro (France, 2014, 1h22mn) Coproduction : ARTE France, Temps noir
20.50
|L’AVENTuRE HuMAiNE
calamitY Jane,
légende de l’ouest
Par-delà la légende, une évocation exaltante de Calamity Jane, dont la vie épouse tous les grands moments de la conquête de l’Ouest.
© MONRO
© PHiLiPPE DE BEukELAER
sAMED i OCT OBRE
11 d
ans les armes du président américain Reagan contre l’Empire soviétique, il en est une essen- tielle : le soft power. Moqué à sa sortie, le qua- trième opus de la saga Rocky se révéla un succès. Il fait partie de cet arsenal invisible et va – avec ses codes – conquérir la jeunesse du monde. La victoire du gentil Américain qui se bat en terre hostile contre l’homme- machine soviétique en cache une autre : celle de l’homme contre le système, celle de la volonté indivi- duelle contre l’organisation liberticide. Près de trente ans après sa sortie, en 1985, ce blockbuster apparaît comme le porte-drapeau cinématographique d’une délégation de super-héros musculeux (Schwarzenegger, Van Damme) qui valorisent l’individu.des gants sous le manteau
À l’ouest, on hurle dans les salles de cinéma en man- geant son popcorn ; à l’est, on se repasse le film sous le manteau en rêvant à cette liberté magnifiée par le cinéma hollywoodien. Les Américains maîtrisent à la perfection cette histoire du héros contre le groupe, un motif vieux comme le monde. Ils connaissent les codes qui font de la culture et du divertissement des armes essentielles dans les relations internationales.
C’est à cette double lecture, à la fois amusée et histo- rique, que le réalisateur Dimitri Kourtchine nous invite. De Moscou à Los Angeles, de Kiev aux marches du musée d’Art moderne de Philadelphie, rendues célèbres par Rocky Balboa, le réalisateur a rencontré les protagonistes de cette aventure cinématogra- phique, maintes fois raillée, mais en réalité inscrite au Hall of Fame de la culture populaire.
lire aussi page 9
Documentaire de Dimitri Kourtchine (France, 2012, 52mn) Coproduction : ARTE France, La Générale de Production
23.05
Faites le mur !
haletante virée nocturne dans les arcanes du street art, le premier film du mys- térieux graffeur Banksy tourne le monde de l’art en dérision, grâce à une ingé- nieuse mystification.
Le premier film de Banksy, qui, depuis toujours, protège son anonymat, est déroutant à plus d’un titre. L’artiste bri- tannique n’apparaît que mas- qué et la voix trafiquée au cours de brèves interventions où il n’évoque que sa relation à un inconnu du nom de Thierry Guetta. Passé en quelques années de l’état de marchand de fripes à celui de coqueluche du marché de l’art, ce dernier est le véritable héros du film.
Digne descendant des situa- tionnistes, Banksy a exposé, en toute illégalité, ses toiles à la Tate Gallery. Sur le mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens, il a peint au pochoir une petite fille emportée par des ballons.
Avec ce long métrage sorti en salles en 2010 et nominé aux Oscars, il fait de brillants débuts au cinéma à travers une initiative conceptuelle, dans la lignée de celles de Duchamp ou de Warhol.
Hybridation entre documen- taire, comédie et canular, le film génère autour d’une question centrale – “Qui est Thierry Guetta ?” – une mul- titude d’interrogations sur l’art d’aujourd’hui. Il se livre de plus à une haletante explo- ration nocturne du quotidien acrobatique des street artists.
lire aussi page 9 Documentaire de Banksy (Royaume-Uni, 2010, 1h27mn) Production : Le Pacte
0.25 tracks
dirty dike
battle de gros mots avec le rappeur Dirty Dike qui atteint des millions de vues sur Youtube avec ses clips affreux, sales et méchants, très
“second degré”.
le “case modding”
Les “gameurs” veulent que leur machine soit la plus belle pour aller jouer ! Ils ont donc mis au point leur version du tuning : le case modding.
Bettye lavette
Portrait d’une grande dame de la soul music de 69 ans, qui, cet été, s’est donnée à fond sur la scène du Cabaret sauvage de Paris.
christeene
Soutenue par ses deux gogo danseurs, la “dragterrorist”
Christeene fait son show queer sur tracks.
Jirí Barta
La star de l’animation tchèque Jirí Barta donne à tracks un cours de stop motion, au Festival du film de La Rochelle.
golden teacher
Golden Teacher, la nouvelle pousse écossaise de la musique house, s’essaye au traditionnel test “psychovi- nyle” de tracks.
en partenariat avec Magazine culturel (France, 2014, 43mn) - Coproduction : ARTE France, Program 33
22.10
|POP CuLTuRE
rockY iv
le coup de poing américain
Qui aurait cru que le quatrième opus de la saga Rocky contribuerait à ébranler le bloc soviétique ? De Moscou
à Los Angeles, Dimitri kourtchine en fait la démonstration punchy.
© LE PACTE
13
n° 42 – semaine du 11 au 17 octobre 2014 – arte magazine
DiMANCHE 12 OCTOBRE
11.20
metropolis
helsinki
metropolis visite la capitale finlandaise en compa- gnie de deux écrivaines, Rosa Liksom et Johanna Holmström. Une ville pleine de contrastes et de sur- prises culturelles, berceau d’un changement radical dans l’identité nationale.
la Finlande à Francfort
Invitée au salon du livre allemand, la Finlande pré- sente sa nouvelle génération d’auteurs : notamment, des jeunes femmes qui se penchent sur l’histoire de leur pays lors de la Seconde Guerre mondiale.
Magazine culturel (Allemagne, 2014, 43mn)
17.00
personne ne Bouge !
spécial colère
Personne ne bouge ! continue de passer à sa moulinette les péchés capitaux.
story
Retour sur les coups de gueule homériques du cinéaste Claude Sautet.
archétype top Un portrait décalé de Hulk.
clipologie
“Fuck you”, le cri de colère de Lily Allen.
supercocktail
Suivez la recette de la star qui pète un plomb ! story
L’ascension du rappeur Eminem, héros d’une jeunesse qui s’est reconnue dans ses allusions rageuses à la société américaine.
scandale !
En voyage en Israël en 1996, Jacques Chirac s’énerve devant les caméras dans un savoureux franglais…
perle rare
Sur le plateau du cultissime discorama, Jacques Brel a la colère juste et chaleureuse.
en partenariat avec lire aussi page 8
Revue culturelle de Philippe Collin, Xavier Mauduit et Frédéric Bonnaud (France, 2014, 35mn) - Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo
Journée
5.00 M
court-circuit n° 712
Magazine
6.10LMEM Yéti, Y es-tu ? Documentaire
7.05LM animaux médecins Documentaire
8.00L7 arte Junior Programmes jeunesse Les grandes dates de la science et de la technique ; Pianotine ; Passe me voir ! ; Captain Club ; ARTE Journal junior
9.30LEM entre terre et ciel galilée, le messager céleste
Série documentaire
9.55LEM entre terre et ciel arizona, la route des météores Série documentaire
10.25LMEM ouragan (1) prévoir l’imprévisible Série documentaire
11.20L metropolis Magazine multidiffusion le 13 octobre à 2.50
12.00EM de l’art et du cochon pieter Bruegel et les noces paysannes Série documentaire
12.30L philosophie amour
Magazine (2014, 26mn) Raphaël Enthoven reçoit Luc Ferry pour un dialogue avisé autour du sentiment amoureux.
13.00 7 square Magazine
13.45LM 360°-géo
costa rica, le sanctuaire des paresseux Reportage
14.40LMEM ouragan (2) la nature sous influence Série documentaire
15.30LMM monuments éternels
sainte-sophie dévoilée Documentaire
17.00
personne ne Bouge ! Magazine
multidiffusion le 15 octobre à 6.55
17.35L saint louis à la lumière de la sainte-chapelle Documentaire
18.30L7 MAESTRO
lionel Bringuier, renaud capuçon et le philharmonique de radio France multidiffusion le 17 octobre à 5.05
soirée
19.15L7 R cuisines des terroirs la lycie
Série documentaire multidiffusion le 15 octobre à 10.25
19.45 7 arte Journal
20.00L7
“karamBolage”
FÊte ses 10 ans ! Magazine multidiffusion le 14 octobre à 6.35
20.407 ER tout est vrai (ou presque) Johnny depp Série d’animation (2014, 40x2mn30)
20.45 V0STF
CINÉMA tous en scène Filmmultidiffusion le 15 octobre à 13.30
22.30M7 let’s dance ! à poil !
Série documentaire
23.25L7 lacSpectacle
1.00L7 R daniel BarenBoim et le wedo Jouent Beethoven (3) Concert - Réalisation : Jonathan Haswell (2012, 1h40mn) Les Symhonies n° 8 et 9 de Beethoven par le West-Eastern Divan Orchestra dirigé par Daniel Barenboim, captées aux BBC Proms en juillet 2012.
2.507 R hangtime Téléfilm (VF)
4.20LM philosophie amour Magazine
© HANs HiLLEwAERT © M. VALENTiN MENkE
D iMANCHE OCT OBRE
12
17.35
saint louis à la lumière de la
sainte-chapelle
l’histoire croisée d’un chef-d’œuvre de l’art gothique et de son pieux bâtis- seur : louis ix, qui s’est vu comme une incarnation vivante de Jésus-christ.
Louis IX, dont on célèbre cette année le huit centième anniversaire de la nais- sance, n’aura jamais atteint son but ultime : reconquérir Jérusalem et vider la Ville sainte des impies. Les deux croi- sades qu’il entreprit en 1248 et 1270 furent deux échecs retentissants – la pre- mière aboutissant à sa capture, la seconde à sa mort –, mais lui assurèrent la considération du pape. S’il marqua l’histoire de la chrétienté, ce fut dans son propre royaume, en plein cœur de Paris.
En 1248, il fit édifier à son usage quasi exclusif une chapelle afin d’abriter la Sainte Couronne d’épines de Jésus cruci- fié. Chef-d’œuvre de l’art gothique, l’édi- fice servit surtout de catalyseur religieux pour son peuple qui vit dans ce roi cou- ronné à 12 ans un protecteur et un ras- sembleur. À défaut de pouvoir y pénétrer, les fidèles lui étaient reconnaissants de pouvoir approcher le plus prestigieux reliquaire du monde. Le film de Martin Fraudreau raconte la passion mystique de ce souverain martyr puis canonisé.
Servi par de somptueuses images de la chapelle et de ses mirifiques vitraux, il établit un parallèle foisonnant entre l’ambition architecturale et l’engage- ment christique d’un ascète qui, par son exemple, tenta de moraliser la vie publique.
Documentaire de Martin Fraudreau (France, 2014, 52mn) - Coproduction : ARTE France, Gedeon Programmes
18.30
|MAEsTROlionel Bringuier, renaud capuçon et le
philharmo- nique
de radio France
pour leur traditionnel ren- dez-vous d’automne avec l’orchestre de radio France, les deux musiciens interprètent camille saint- saëns et paul dukas.
Chaque année, en novembre, depuis 2010, l’Orchestre phil- harmonique de Radio France réunit Lionel Bringuier et Renaud Capuçon pour un concert événement autour d’un programme choisi par eux seuls. Une rencontre au sommet entre deux musiciens plébiscités dans le monde entier, qui se croisent souvent mais ont peu l’occasion de jouer ensemble. Violoncelliste
et chef d’orchestre courtisé, Lionel Bringuier prend la tête de l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, pour la saison 2014-2015. Son ami Renaud Capuçon est un violoniste vir- tuose bardé de récompenses internationales. Pour ce concert exceptionnel, le choix des deux compères s’est porté sur l’apprenti sorcier de Paul Dukas ainsi que sur le Concerto pour violon n° 3 de Camille Saint-Saëns.
en partenariat avec
Concert - Réalisation : Christian Leblé (France, 2014, 43mn)
Coproduction : ARTE France, Camera Lucida, Radio France
F
idèle au ton humoristique et léger de karambolage, cette émission festive réunira des personnalités allemandes et françaises, qui se prêteront au jeu des onomatopées, une rubrique récurrente du magazine. Jean-Pierre Bacri, Yannick Noah, Jacques Bonnaffé, Mathilda May, Philippe Katerine, Julie Depardieu, Jeanne Balibar, Bruno Salomone, Lilian Thuram et Natacha Régnier expliqueront par exemple comment gazouille l’oiseau français ou comment on chante la gamme dans l’Hexagone. Les comédiens Katharina Thalbach, Marie Bäumer, Jana Pallaske, Peter Lohmeyer, Stefan Kurt, la célèbre restauratrice Sarah Wiener, le directeur du festival de Berlin Dieter Kosslick ou le réalisateur Volker Schlöndorff feront de même côté allemand. Karambole, jeune personnage ingénu, sert de fil rouge à l’émission.Dessinée par la jeune graphiste berlinoise Olivia von Pilgrim, elle comparera avec candeur les mœurs de part et d’autre du Rhin.
lire aussi page 7
un florilège d’émissions sera diffusé durant la nuit du 11 au 12 octobre.
sur arte.tv/karambolage et les réseaux sociaux : découvrez des bonus vidéo de l’émission spéciale, un quiz, un concours de gâteaux d’anniversaire, des portraits de voyageurs dans les trains reliant la France à l’allemagne et, sur la chaîne Youtube arte, la playlist “karambolage 10 ans”.
Magazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2014, 40mn) - Production : Atelier de Recherche d’ARTE France
20.00
“karamBolage”
FÊte ses 10 ans !
Pour souffler ses dix bougies, le magazine franco-allemand d’ARTE s’offre une émission spéciale de 40 minutes, avec une kyrielle d’invités venus des deux côtés du Rhin.
© GÉDÉON PROGRAMMEs © CAMERA LuCiDA PROD.
15
n° 42 – semaine du 11 au 17 octobre 2014 – arte magazine
D iMANCHE
12
OCT OBRE
t
ony Hunter, star hollywoodienne sur le déclin, se rend à Broadway pour jouer dans une version de faust montée par un metteur en scène en vogue. Sa partenaire est une danseuse classique. Les répétitions commencent, mais Tony se dispute avec tout le monde...la vie est un songe
Dans tous en scène, tout commence dans le chaos et finit par des chansons. Le film raconte comment deux corps a priori étrangers finissent par s’accor- der pour faire naître la magie d’un spectacle. Le spectateur est convié à la célébration de l’harmonie, dans un univers où la liberté s’affirme par la danse.
L’invention est constante, aussi bien dans le scéna- rio que dans les numéros musicaux. C’est le dernier grand rôle de Fred Astaire. L’acteur vieillissant retrouve sa grâce en dansant avec Cyd Charisse dans Central Park : c’est “Dancing in the dark”, une des plus belles scènes du cinéma.
entrez dans le rythme et épatez vos amis ! sur le web, arte.tv vous offre vos premiers pas de breakdance, de flamenco, de danse indienne ou de claquettes !
(The band wagon) Film de Vincente Minnelli (États-Unis, 1953, 1h47mn, VOSTF) - Scénario : Betty Comden et Adolph Green Avec : Fred Astaire (Tony Hunter), Cyd Charisse (Gabrielle Gerard), Oscar Levant (Lester Marton), Nanette Fabray (Lily Marton), Jack Buchanan (Jeffrey Cordova) - Image : Harry Jackson, George Folsey - Direction musicale : Adolph Deutsch Chorégraphie : Michael Kidd - Production : Arthur Freed, MGM (R.du 19/12/2004)
20.45
|CiNÉMA
tous en scène
un danseur en fin de carrière retrouve les joies de la scène et rencontre l’amour... Humour, émotion et numéros d’anthologie : Tous en scène est une invitation à la danse, un film jubilatoire.
22.30
let’s dance !
à poil !
une histoire inédite de la danse au xxe siècle, racontée à partir du corps des danseurs. un panorama en trois temps trois mouvements, centrés sur le pied, la nudité et les corps atypiques.
Se dénuder sur scène, montrer sa peau et son sexe, oser danser avec un corps qui ne colle pas aux canons, envoyer val- ser la pointe classique pour danser pieds nus... La danse elle aussi a vécu ses révo- lutions politiques, morales, esthétiques ou techniques. let’s dance ! témoigne de ces bouleversements en regardant par- tout où la danse a fait bouger les corps et les lignes : sur scène, dans la rue, au cinéma, dans la publicité, la mode, etc.
Du pied nu d’Isadora Duncan aux talons aiguilles Louboutin, de la discrimination raciale à la conquête du droit à un corps différent, let’s dance ! regarde un siècle de danse.
2. à poil !
Ce volet s’intéresse à la nudité dans la danse, une pratique presque commune aujourd’hui. Elle n’est pourtant pas une fin en soi mais un outil dont disposent chorégraphes et danseurs. La nudité est affaire de morale, de politique, de sexe, de pudeur, de provocation, bref de révo- lution. S’y intéresser, c’est donc voir ce que les corps nus ont à nous raconter.
let’s dance ! c’est le pied
Dimanche 5 octobre à 22.25 à poil !
Dimanche 12 octobre à 22.30 ceci est mon corps Dimanche 19 octobre à 22.55 en partenariat avec
Série documentaire de Florence Platarets et Olivier Lemaire (France, 2014, 3x52mn) - Réalisation : Olivier Lemaire - Coproduction : ARTE France, Agat Films & Cie
23.25
lac
une relecture passion- nante du Lac des cygnes par le chorégraphe Jean- christophe maillot.Actuel directeur des Ballets de Monte-Carlo, Jean-Christophe Maillot livre sa vision du lac des cygnes. Le chorégraphe tourangeau a pensé ce spec- tacle durant plus de dix ans. Il s’est adjoint les services de Jean Rouaud (Goncourt 1990 pour les champs d’hon- neur), pour offrir à ce monu- ment du répertoire classique une nouvelle dramaturgie. Ils se sont approprié l’histoire intemporelle de Siegfried et Odette pour révéler son carac- tère moderne. Le plasticien Ernest Pignon-Ernest, colla- borateur de longue date de Jean-Christophe Maillot, signe la scénographie de ce laC. La partition de Tchaïkovski est interprétée par le Saint Louis Symphony Orchestra, dirigé par Leonard Slatkin.
Chorégraphie de Jean-Christophe Maillot (France, 2012, 1h35mn) Dramaturgie : Jean Rouaud Coproduction : ARTE France, Telmondis
© wARNER BROs © ANGELA sTERLiNG 2011
© AGAT fiLMs & CiE
17.20
x:enius
dans les coulisses d’un hôpital (1)
toute la semaine, X:enius explore le célèbre hôpital de la charité à Berlin.
Plus de la moitié des lauréats allemands du prix Nobel de médecine ou physiologie ont travaillé au centre hospitalier universitaire de La Charité, à Berlin, institution tricentenaire qui emploie 13 000 personnes. X:enius en rencontre les “héros” du quotidien : des cancérologues, des neurochirurgiens, des sages-femmes...
Magazine présenté par Dörthe Eickelberg et Pierre Girard (Allemagne, 2014, 26mn)
17.50
le Bonheur
est dans l’assiette
en France avec alexandre gauthier
des chefs européens inventent la gastronomie du futur. la série gourmande d’arte est de retour avec quinze épisodes dont dix inédits.
Alexandre Gauthier a repris l’auberge familiale de La Madelaine-sous-Montreuil dans le Pas-de-Calais, qu’il a transformée avec la complicité de l’architecte Patrick Bouchain. Décalée, généreuse et pleine de saveurs inédites, sa cuisine lui ressemble.
Série documentaire - Réalisation : Philippe Allante - Auteurs : Nathalie Cuman et Camille Labro (France, 2014, 15x26mn) Coproduction : ARTE France, Petit Dragon
19.00
l’évolution en marche
quand les BaBouins adoptent des chiens
trois espèces saisies à un point de bascule- ment de leur évolution. une série aux images saisissantes, à suivre jusqu’à mercredi.
Dans la péninsule arabique, des babouins se sont mis à élever des chiots. Comment les deux espèces évolue- ront-elles ? Jean-François Barthod, spécialiste du film animalier, part à leur rencontre en Arabie Saoudite.
Série documentaire - Réalisation : Jean-François Barthod et Frédéric Febvre (France, 2014, 3x43mn) - Coproduction : ARTE France, Les Films en vrac
LuNDi 13 OCTOBRE
15.15LEM entre terre et ciel les canaries, le soleil sous surveillance Série documentaire
15.45L7 R mYanmar – la vie au Fil de l’eau (1) de Bhamo à mandalay Documentaire multidiffusion le 23 octobre à 11.35
16.25LMEM le sarcophage glacé de mongolie Documentaire
17.20LM x:enius dans les coulisses d’un hôpital (1) Magazine
17.50L7 E le Bonheur est dans l’assiette en France avec alexandre gauthier Série documentaire multidiffusion le 20 octobre à 6.00
18.15LM un Billet de train pour...
majorque Série documentaire
soirée
19.00L7 E l’évolution en marche quand les babouins adoptent des chiens Série documentaire multidiffusion le 18 octobre à 15.05
19.45 7 arte Journal
20.05L7 28 minutes Magazine
20.457 E tout est vrai (ou presque) Britney spears Série
20.50‹0.05
soirée red western
20.507 L
VF/V0STF
CINÉMA
les loups Blancs Filmmultidiffusion le 24 octobre à 13.35
22.307 L
VF/V0STF
CINÉMA Jo limonade Film
0.05L7 LA LUCARNE e agora ? lemBra-me Documentaire
2.50LM metropolis Magazine
3.35LM le passé est Futur l’allemagne vue par ses artistes Documentaire
Journée
5.05LM sir simon rattle dirige “l’oiseau de Feu” de stravinskY Festival de lucerne 2014Concert
5.55EM de l’art et du cochon Jean-léon gérôme et le dîner de louis xiv Série documentaire
6.50 M
arte reportage le temps perdu Reportage
7.45LEM planète glace (1) alpes – des glaciers sous haute surveillance Série documentaire
8.30L7 x:enius dans les coulisses d’un hôpital (1) Magazine
8.55LMM monuments éternels
sainte-sophie dévoilée Documentaire
10.257 M cuisines des terroirs l’andalousie ; la camargue Série documentaire
11.25LEM les aventures culinaires de sarah wiener en asie
les rouleaux de printemps au viêtnam Série documentaire
12.05L7 R 360°-géo
sur les ailes du condor des andes
Reportage
12.50L7 ER villages de France pesmes
Série documentaire
13.20 7 arte Journal
13.30LM
VF/V0STF
la dernière vague Film
E sous-titrage pour sourds et malentendants
D audiovision pour aveugles et malvoyants
L diffusion en haute définition
7 disponible sur internet durant sept jours après la diffusion
M vidéo à la demande
M multidiffusion
R rediffusion
VF/V0STF version française
version originale sous-titrée en français V0STF version originale
sous-titrée en français
© PROGREss/EBERHARD BORkMANN
© AVE/JONAs MAROwski© LEs fiLMs EN VRAC © DENEk DukáT © PETiT DRAGON
17
n° 42 – semaine du 11 au 17 octobre 2014 – arte magazine
Lu ND i
13
OCT OBRE
20.50‹0.05
CiNÉMA
soirée red western
un hommage en deux films à un genre méconnu et savoureux du cinéma de l’Est communiste : les westerns rouges qui reprenaient les thématiques américaines, pour les parodier ou rétablir une part de vérité historique.
20.50
les loups Blancs
quand “l’état des ouvriers et des paysans”
s’intéresse à la conquête de l’ouest et la revi- site avec une approche anticapitaliste.
Seuls survivants d’un massacre, le jeune chef des Dakota, Faucon agile, sa femme Cheveux bleus et deux compagnons cherchent refuge dans les Blackhills. Leur périple les amène à proximité de la ville de Tanglewood, où un conflit fait rage entre Collins P. Harrington, cupide propriétaire d’une mine, et Sam Blake, négociant doué en affaires. Pendant l’attaque d’un convoi destiné à Blake, Bashan – à la solde de Harrington – tue Cheveux bleus...
émulation
De 1966 à 1985, les studios est-allemands de la DEFA produiront une vingtaine de films inspirés par l’univers du western. Au début, ils souhaitent rivali- ser avec la République fédérale allemande, où la série des Winnetou connaît un succès fou. Ils mon- tent alors des coproductions avec des États frères du bloc communiste qui offrent des paysages gran- dioses pour figurer l’Ouest américain : Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Bulgarie et même Mongolie !
(Die weissen Wölfe (Wilder Westen und historische Wahrheit)) Film de Konrad Petzold, Bosko Boskovic (Allemagne/Yougoslavie, 1969, 1h37mn, VF/VOSTF) - Scénario : Günter Karl, Hans- Joachim Wallstein, Josip Lesic - Avec : Gojko Mitic (Faucon agile), Horst Schulze (Collins P. Harrington), Barbara Brylska (Catherine Emerson), Holger Mahlich (Pat Patterson), Slobodan Dimitrijevic (Renard rusé), Rolf Hoppe (James Bashan), Helmut Schreiber (Samuel Blake), Lali Meszchi (Cheveux bleus) Production : DEFA-Studio für Spielfilme, Bosna Film Sarajevo
22.30
Jo limonade
un western pour rire, où l’on pourfend en chansons l’alcoolisme, les gâchettes faciles et les mauvaises manières américaines.
1885, Stetson City, dans l’Arizona. Au Trigger Whisky Saloon de Doug Badman, beuveries et échanges de coups de feu vont bon train. Jusqu’à ce qu’Ezra Goodman et sa fille Winnifred – une beauté – arrivent pour prôner la tempérance. Les soiffards ne l’en- tendent pas de cette oreille et prennent le duo à partie.
Par bonheur arrive, dans une tenue d’un blanc imma- culé, Jo Limonade, qui sauve les deux malheureux.
L’homme en question, d’une sobriété parfaite, ne boit qu’un type de soda, le Kolaloka. Goodman ouvre bien- tôt un bar sans alcool, avec, en fond sonore, des chan- sons prudes interprétées par Winnifred.
opéra équestre
On trouve dans ce film une ironie, une légèreté, des clins d’œil politiques qui rappellent certaines comé- dies de la Nouvelle Vague tchèque. Doté d’une solide culture cinématographique, Oldrich Lipsky fait réfé- rence à des classiques de la fin du muet ou des débuts du parlant.
n coquille d’argent et prix Fipresci, saint-sébastien 1964
(Limonádovy Joe aneb Konská opera) Film de Oldrich Lipsky (Tchécoslovaquie, 1964, 1h35mn, VF/VOSTF) - Scénario : Oldrich Lipsky, d’après le roman éponyme de Jirí Brdecka - Avec : Karel Fiala (Jo Limonade), Rudolf Deyl (Dough Badman), Kveta Fialová (Tornado-Lou), Olga Schoberová (Winnifred Goodman), Bohus Záhorsky (Ezra Goodman) - Production : Filmstudio Barrandov, Produktionsgruppe K. Feix und M. Broz
0.05
|LA LuCARNEe agora ? lemBra-me
le journal vidéo du réali- sateur portugais Joaquim pinto, malade du sida. un film à la forme libre et diffractée, épousant sou- venirs et sensations.
Joaquim Pinto, ingénieur du son et producteur portugais – il a travaillé avec João César Monteiro et Raoul Ruiz –, se bat depuis plus de dix ans contre le virus du sida. En 2011, il entreprend un traite- ment expérimental dans un hôpital de Madrid, dont il va suivre le déroulement à tra- vers un journal vidéo.
du clinique à l’intime Dès le début de son récit en voix off, qui sera la seule ligne directrice du film, Joaquim Pinto s’excuse du caractère
“décousu” de ses propos. Il a l’esprit embrouillé par les médicaments et se sent déconnecté de son corps. Il éprouve des difficultés à res- pirer. Il constate qu’il doit faire “des efforts pour vivre”
face caméra, allongé dans son lit, et décrit les effets secon- daires du traitement. Cette frontalité donne son ton à cet autoportrait, tout comme l’état physique et mental confus de Pinto apporte son rythme au film. e agora ? lembra-me devient un col- lage impressionniste passant du clinique à l’intime, de la culture à la science, comme pour mieux épouser le rythme interne de l’organisme per- turbé du réalisateur.
n prix spécial du jury, Fipresci et du jury junior, locarno 2013 Documentaire de Joaquim Pinto (Portugal, 2013, 2h44mn) Production : C.R.I.M., Presente
© Rui GAuDêNCiO