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Plus précisément, voici les activités réalisées … 1. Les aliments 1a. Des goûts et des couleurs…

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Academic year: 2022

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Plus précisément, voici les activités réalisées …

1. Les aliments

1a. Des goûts et des couleurs…

Dessin individuel : en début d’année, lors d’une activité pour faire connaissance, chacun dessine et présente ce qu’il aime manger et ce qu’il n’aime pas manger.

Les enfants constatent qu’un même aliment peut être aimé par certains et détesté par d’autres. Les frites sont par contre souvent appréciées : les enfants font remarquer qu’elles sont faites à base de pomme de terre.

1b. La pomme de terre, un aliment de base

Atelier créatif et culinaire : nous participons à un concours intitulé

« Laissez-vous inspirer par l’extraordinaire pomme de terre ! ». Les élèves créent des figurines (vaches, moutons, cheval, chien et armaillis) en pommes de terre et les placent sur le support qu’ils ont préparé la semaine précédente. Le support représente un paysage de désalpe : à la fin de l’été, tout comme les enfants retournent sur les bancs d’école, les animaux retournent en plaine. Notre projet s’intitule :

« La rentrée pour tous : on a la patate ! »

Nous prenons notre travail en photo (panneau annexe), puis, avec ces patates, les élèves préparent une délicieuse soupe aux légumes.

L’occasion pour les enfants de développer, entre autres, leur vocabulaire, leur aptitude à respecter une marche à suivre et à collaborer.

Après le rangement, il reste quelques emballages, des bouts de figurines en patate non utilisés (épingles ou cure-dents à l’intérieur trop difficile à enlever…), et une bonne quantité d’épluchures. Ces déchets sont rassemblés dans un seau, mais les enfants se questionnent : que vont-ils devenir si on les laisse dans ce seau ? Nous décidons d’en faire l’expérience (voir sous le chapitre 2 : « Les déchets »).

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2 Investigation : « A part les frites, quels autres plats nous offre la pomme de terre ? »

Les enfants répertorient sur un panneau tous les « repas » qu’ils connaissent à base de pomme de terre. Pour compléter la liste, les enfants proposent spontanément de solliciter leur entourage. Ainsi, les jours suivants, le panneau s’enrichit de leurs découvertes. Mmmmh c’est bien bon tout ça… Les enfants découvrent qu’avec la patate, on peut préparer des plats typiquement suisses, mais aussi des spécialités d’autres pays.

Mais, finalement, d’où vient la pomme de terre ? Nous allons approfondir nos connaissances sur cet aliment.

Histoire et origines de la pomme de terre

Jeu : les enfants font un jeu avec pions et dés sur le voyage de la pomme de terre, découvrant ainsi la provenance de cet aliment.

Visionnement du documentaire « C’est pas sorcier » les enfants regroupent sur le tableau interactif les éléments importants tirés du documentaire. Ils font notamment des liens avec ce qu’ils ont appris durant le jeu.

Fiche d’application : sur la carte du monde (fiche individuelle), les enfants tracent le chemin de la pomme de terre (de son lieu d’origine jusque chez nous).

Visite de la centrale de Bercher : notre projet de désalpe « La rentrée pour tous : on a la patate ! » a séduit le jury ! En guise de prix, les enfants ont la chance de visiter la centrale de conditionnement de pommes de terre, dans l’entreprise Fenaco de Bercher. Ils y découvrent le traitement de la pomme de terre : le contrôle, le tri ainsi que son chemin, depuis la livraison des producteurs jusqu’à la mise en sachet pour les grands magasins. Les enfants sont impressionnés par les grandes machines… La visite se termine par un atelier de bricolage durant lequel chaque élève crée « Monsieur Patate ».

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3 Trace écrite : après la visite, nous retraçons en classe le parcours de la pomme de terre, de sa production à sa livraison dans les magasins. Par groupes de 4, les enfants dessinent et écrivent les étapes en fonction de ce qu’ils ont retenu de la visite. Puis nous créons en commun un document récapitulatif et l’illustrons avec quelques photos.

Origine végétale ou animale ? Activité de manipulation et de tri : divers aliments sont présentés à plusieurs groupes d’élèves, dont une tomate, du pain, un yaourt, des œufs, une pomme de terre, du riz, des pâtes, du jus d’oranges et du lait. Dans un premier temps, les élèves trient selon leurs propres critères (la couleur, la forme…). Dans un 2ème temps, on leur demande de classer les aliments en 2 nouvelles

catégories. Après de nombreux essais et échanges, un élève fait remarquer que certains aliments, comme le lait, proviennent d’un animal, et d’autres pas. Une discussion s’ouvre sur la provenance des aliments (on profite de faire un rappel de ce qu’ils ont appris sur la pomme de terre).

Finalement, chaque groupe est invité à classer les aliments

proposés selon leur provenance (animale ou végétale). Une correction en commun permet d’approfondir les origines de certains produits. Les enfants sont finalement évalués à l’aide d’une fiche d’application.

1c. Une tradition bien d’chez nous : la Bénichon

En ce début d’automne, difficile de passer à côté de la fête de la Bénichon ; les enfants attendent avec impatience la traditionnelle balançoire, les carrousels et auto-tamponneuses…

et tout le monde se réjouit déjà du fameux menu de Bénichon.

Brainstorming (évaluation diagnostique) : les élèves disent tout ce qu’ils savent sur la Bénichon ; leurs connaissances sont rassemblées sur un panneau collectif.

Visionnement d’un film : les enfants visionnent le film « La petite histoire animée de la Bénichon », proposé sur Friportail. Grâce à ce film, les élèves approfondissent leurs connaissances sur cette fête et ses traditions et peuvent compléter le panneau.

Dans le film, les personnages sont Hamburger le râleur, Mami Cuchaule, Lili la poire à Botzi, Léonard la moutarde, Grand-papi jambon. Le lien avec la pomme de terre, dont nous avons beaucoup parlé, est facile : la patate, que nous appelons Agathe, a-t-elle sa place dans le traditionnel menu de bénichon ?

Pour y répondre, les élèves listent les aliments du menu qu’ils ont mémorisés suite au film.

Effectivement, Agathe a sa place dans le menu : en purée, elle accompagne le gigot d’agneau !

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4 Le menu de Bénichon

Classement : de mémoire, les enfants nomment la composition du menu : au fur et à mesure, l’enseignante présente les images correspondant aux différents plats cités. Elle complète le menu avec les étiquettes restantes, et les enfants sont priés de remettre les images (respectivement les plats) dans l’ordre.

Application : à l’aide d’images à coller, les élèves illustrent une carte présentant les différents mets du menu de Bénichon.

La cuchaule

Devinette par le toucher : sans parler, les yeux fermés et les mains derrière le dos, les enfants touchent à tour de rôle une cuchaule présentée par l’enseignante. Puis les enfants échangent sur leur ressenti, et devinent l’objet, avant de le découvrir.

Dégustation de pains et comparaison : les enfants échangent sur les pains qu’ils connaissent, puis 3 pains achetés à la boulangerie leur sont présentés. A l’aveugle, les enfants dégustent, et comparent les différents pains, avant de les nommer.

Film : les élèves visionnent le film « Moutarde et Cuchaule » proposé sur Friportail. Ils découvrent les ingrédients locaux de base et les gestes nécessaires de la ménagère ou du boulanger pour la confection de la traditionnelle moutarde de bénichon et de la cuchaule. Ils comprennent que l’industrie alimentaire s’y est mise aussi et se rendent compte que des machines peuvent parfois remplacer les mains des hommes.

Atelier cuisine : les élèves rappellent d’abord les ingrédients et ustensiles nécessaires pour réaliser la recette de la cuchaule. Puis ils mettent la main à la pâte ; selon le principe du « lire pour agir », chacun confectionne sa propre cuchaule, qu’il emporte la maison.

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5 La moutarde

Dégustation : les élèves dégustent et comparent 3 moutardes (moutarde de cuisine, moutarde à gros grains, moutarde de Bénichon). Ils répertorient leurs observations et sensations sur un tableau récapitulatif.

Elaboration d’un panneau récapitulatif : les enfants s’étant familiarisés avec le thème de la Bénichon, nous récapitulons leurs connaissances sur un panneau (annexe) en guise de synthèse.

1d. Un menu pas d’chez nous : le Happy Meal

Après avoir exploré un menu typique de chez nous, les élèves vont se confronter à un

« menu » non traditionnel, pourtant bien ancré dans les habitudes de certains enfants.

Le lien est facile : patates ˃ frites ˃ MacDo !

Brainstorming (évaluation diagnostique) : les élèves disent à quoi ils pensent quand ils entendent le mot « Happy Meal ». Leurs idées sont rassemblées sur un panneau collectif. En faisant quelques recherches sur internet pour trouver les origines du MacDo, nous tombons sur un titre accrocheur : « 14 substances cachées dans les frites McDonald’s ». Le reportage vidéo, tourné en France, dénonce notamment l’ajout d’huile de silicone dans la cuisson des frites McDonald’s. Cette information (qu’il a fallu relativiser : « non les enfants, tous les restaurants ne mettent pas d’huile de silicone dans leurs frites ! ») ouvre la voie vers la problématique des additifs.

Observation, analyse d’un Happy Meal : les enfants « démontent » un Happy Meal, le but étant d’isoler chaque élément du menu. Cette analyse débouche sur la mise en évidence des principales familles d’aliments : féculents (pain), viandes (steak haché), légumes (concombre), produits laitiers (fromage), graisses (frites), produits sucrés (Ketchup, glace) …

Avec l’aide de l’enseignante, les enfants élaborent un panneau ; après diverses discussions et recherches sur le sujet, ils complètent les en-têtes des familles d’aliments (« viande + poissons, œufs », « légumes + fruits »…) et ajoutent des images pour les illustrer.

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6 Mais durant ce travail, les enfants ont aussi relevé la grande quantité d’emballages générée par ce menu. Leur remarque très pertinente est prise en considération et servira pour la suite du travail…

Conclusions : après discussion et divers échanges, les enfants relèvent les points suivants : - « Le MacDo, c’est bon, mais il y a beaucoup de graisse et de sucre. Si on mange trop

de graisse et de sucre, on peut devenir très gros ou avoir des soucis de santé. » - « Ce qui est bien au MacDo c’est qu’on est servi rapidement. On peut aussi manger

des salades. Il y a des fois un fruit pour le dessert. Et surtout il y a un jouet dans le Happy Meal. »

- « Parfois ils rajoutent des substances dans la nourriture (comme pour les frites sur la vidéo), et ce n’est pas très bon non plus pour la santé. »

- « Il y a beaucoup de déchets. Parfois, les gens les jettent par la fenêtre de la voiture.

Ça reste au bord des routes et ça pollue. »

- « Ceux qui passent au MacDrive peuvent faire un accident s’ils n’arrêtent pas la voiture pour manger. C’est mieux de s’arrêter pour manger. »

- « Il y en a qui vont au MacDo car ils n’ont pas vraiment le temps de manger. Ils mangent vite et ce n’est pas bon pour la santé. C’est mieux de prendre le temps de manger. »

1e. … et ma santé ?

Les enfants aiment le MacDo, mais aussi… les bonbons ! Les petites têtes blondes sont une proie facile pour les fabricants de produits industriels, et il nous paraît important qu’ils soient sensibilisés aux dangers potentiels d’une alimentation inconsciente et/ou industrielle.

Discussion autour des bonbons : divers bonbons sont présentés aux enfants. L’enseignante leur pose la question : « Qui en veut ? ». Evidemment, toutes les mains se lèvent. Quand on leur demande : « Pourquoi en voulez-vous ? », la majorité répondent « parce que c’est trop bon. Ça m’fait envie. » Et pourquoi cela fait-il envie ? Parce que « ils sont jolis. C’est tout mou.

Quand on met ça sur la langue, ça pétille. Il y a du chocolat/du sucre, c’est bon. Il y a des gags sur l’emballage. »

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7 Expérience avec des M&M’s

Questionnement : « Que va-t-il se passer si on plonge des M&m’s dans l’eau ? »

Hypothèses : les élèvent écrivent leurs idées. Certains pensent qu’il ne va rien se passer, d’autres que les bonbons vont fondre, ou que les couleurs vont se mélanger dans l’eau…

Observation : l’enseignante regroupe sur une feuille les observations des élèves (couleurs qui partent, m qui flotte…)

Constat : l’expérience permet de constater que les bonbons sont composés de plusieurs éléments (couleurs, enrobage, chocolat, « m » en papier comestible…). Il y a des composants qui sont « cachés », comme l’enrobage sous les colorants… mais aussi tous les mots compliqués indiqués au dos de l’emballage sous « ingrédients ».

Pourquoi mange-t-on ?

Identification de nos besoins vitaux : les enfants tentent de répondre oralement à la question

« pourquoi mange-t-on ? », et rapidement ils comprennent qu’il s’agit d’un besoin vital, tout comme boire, respirer, bouger, dormir, se protéger.

Ensuite, les élèves sont invités à découper leur journée en différentes étapes et à mettre en évidence les besoins vitaux du corps à chacune d'entre elles.

Les enfants remarquent qu’on mange normalement 3x par jour. Ils relèvent qu’il nous arrive de manger parfois en-dehors des repas, quand on n’a pas faim, juste parce qu’on en a envie (par exemple les bonbons, le chocolat…). D’où l’importance de les rendre attentifs à leurs véritables besoins et aux méfaits de certains produits qu’ils peuvent rencontrer dans les rayons des magasins.

Sucre, additifs et autres ingrédients cachés…

Visionnement d’une vidéo : dans « Les immangeables : La vérité sur les bonbons" Corinne Gouget explique les stratégies des fabricants de bonbons pour nous donner envie d’en manger. Les enfants découvrent notamment que les bonbons « mous » sont fabriqués avec de la gélatine de porc. Ils apprennent également que le sucre et certains additifs cachés dans les bonbons peuvent influencer notre comportement.

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8 Interprétation-conclusion : les enfants comprennent donc que les bonbons sont des produits

« transformés ». Qu’ils ont tout pour nous donner envie d’en manger : couleurs, goût sucré, textures et formes rigolotes, emballages super funs. En regardant de plus près les ingrédients écrits en tout petit au dos de l’emballage, on voit bien que les bonbons contiennent des graisses, du sucre, et des additifs (E…) qui peuvent abîmer notre santé et influencer notre comportement.

L’enseignante propose alors aux enfants de faire les détectives…

Chasse aux additifs : en guise d’exemples, plusieurs additifs sont présentés aux enfants, afin qu’ils comprennent de quoi il s’agit et les différents rôles qu’ils sont sensés jouer (conservateurs, exhausteurs de goût…) Munis de loupes, les enfants cherchent, par petits groupes, toutes les annotations du type E… qui se trouvent au dos de divers emballages. Ils se rendent très rapidement compte que les additifs concernent tous types de produits alimentaires, et qu’il peut y en avoir beaucoup dans un même aliment. Un élève s’exclame : « Il y en a même dans les fruits ! »

Après avoir joué aux détectives, les enfants sont invités à relever un défi : fabriquer des bonbons… mais des bonbons qui peuvent « soigner », adoucir les maux de gorge typiques de l’hiver… et ceci avec 3 ingrédients seulement !!! Un exemple où le sucre devient un ingrédient indispensable.

Atelier cuisine ► « bonbons médicaments » : par petits groupes, les enfants préparent le mélange eau, sucre, miel, puis le chauffent jusqu’à 160°. Selon la recette, ils laissent refroidir la masse sur une plaque puis la façonnent en boudin de manière à pourvoir découper de petits berlingots. Attention aux brûlures ! Ensuite, ils saupoudrent les bonbons de sucre-glace et c’est terminé ! Dans une jolie boîte confectionnée par leurs petites mains, voilà un joli cadeau pour la famille à déposer sous le sapin de Noël !

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9 Dégustation et classement de boissons

Le sucre est présent partout : même quand on boit, on avale du sucre ! Cinq boissons bien connues des enfants leur sont présentées : Coca Cola, jus d’orange, oasis, lait chocolaté, thé froid.

But : les classer de la moins sucrée à la plus sucrée ! Après une dégustation bien appréciée, les enfants font des propositions. La discussion est bien animée. On vérifie ensemble en relevant les chiffres inscrits sur les étiquettes des emballages (contenance pour 100 ml). Pour mieux se rendre compte de la quantité de sucre pour un verre de 2 dl, les enfants doublent le nombre inscrit (avec l’aide de la maîtresse !), écrivent le résultat sur une étiquette et préparent la quantité de sucre correspondante dans le verre à l’aide d’une balance.

Le résultat en étonne plus d’un : le berlingot de cacao possède à peu près autant de sucre que le coca, et le jus d’orange, bien que provenant de fruits, a aussi beaucoup de sucre ajouté !

« Mais quand on a soif, on est bien obligé de boire ! » En effet, les enfants ont déjà découvert que boire fait partie de nos besoin vitaux. Mais comment éviter le sucre ? La réponse vient naturellement : en évitant les sodas et autres boissons sucrées, et en privilégiant l’eau. Pour les encourager, les enseignantes attribuent à chaque enfant un gobelet réutilisable. Ces gobelets sont placés près de l’évier de la classe ; les élèves peuvent ainsi librement de servir d’eau tout au long de la journée.

Elaboration d’une échelle

Les enfants ont envie de partager ce qu’ils ont appris sur les boissons sucrées ; l’idée de fabriquer une sorte d’échelle à boissons apparaît. Leurs camarades (d’une autre classe par ex.) pourraient essayer d’y placer les boissons de la moins sucrée à la plus sucrée. La quantité de sucre serait représentée sur le support à l’aide de carrés de sucre. Ce « jeu » pourrait aussi devenir un objet exposable dans le corridor de l’école pour sensibiliser l’ensemble des élèves du bâtiment.

Ainsi, dans le cadre des ACM, les enfants participent activement à la création de ce support en bois. Par petits groupes, ils mesurent, tracent, scient, poncent, peignent, collent, vissent, pèsent, annotent, comparent …

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2. Les déchets

Au cours des activités présentées au chapitre 1, des remarques pertinentes au sujet des emballages/déchets ont été relevées à plusieurs reprises par les élèves. En voici quelques exemples :

- Confection de la soupe de patates : « On met où les épluchures et tout le reste ? » - Etude autour du MacDo : « ça fait beaucoup de papier », « des fois on voit des déchets

de MacDo au bord des routes ».

- Chasse aux additifs : « Il y a plein de sortes d’emballages ! »

- Comparaison du taux de sucre dans les boissons : « Le jus d’orange, ça existe aussi en bouteille », « on peut acheter de l’eau dans des bouteilles, mais je bois l’eau du robinet », « chez nous on met toutes les bouteilles en plastique ensemble dans un bac, et le verre dans un autre. »…

- Les activités en lien avec les bonbons ont aussi suscité d’intéressantes remarques et prises de conscience par rapport aux emballages et au suremballage.

Parallèlement, plusieurs élèves de l’école se sont plaints chez leurs enseignants, disant que les poubelles de la cour de récré étaient vite pleines, qu’elles débordaient souvent… en effet, on observait beaucoup de papiers, d’emballages en plastique qui traînaient par terre dans la cour…

D’un commun accord entre toutes les classes, un tournus pour le ramassage des déchets à la fin des récréations a dû être mis en place.

Ces observations et ces réflexions nous mènent à un constat : manger engendre des déchets.

Puisque cette problématique a été relevée par les enfants, elle mérite d’être approfondie.

C’est ce que nous allons faire dans la suite de notre projet.

Expérience 1 : « épluchures et compagnie »

Situation initiale : après la réalisation de la soupe de patates en début d’année (voir sous chapitre 1), il reste des emballages en plastique, des bouts de figurines en patate non utilisés (épingles ou cure-dents à l’intérieur trop difficile à enlever…), et une bonne quantité d’épluchures.

Questionnement : « Que deviendront ces déchets ? »

Dispositif expérimental : les élèves rassemblent en vrac les déchets dans un grand seau, qu’ils laissent à l’extérieur pendant 5 mois.

Hypothèses : les élèves essaient d’imaginer ce que vont devenir ces déchets. Leurs hypothèses sont conservées.

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11 Résultats et constats : au bout de 5 mois, Les élèves remarquent que le

seau est encore rempli, mais que le niveau a baissé. On verse le tout et on compare leurs hypothèses avec la réalité ; ça sent mauvais et il y a quelques petites bêtes qui s’échappent… Les pommes de terre et les épluchures ont changé de couleur ; certains morceaux de patates ont pourri (« c’est mou,

ça coule… ») Par contre, les cure-dents n’ont pas changé, ni les épingles en métal. L’emballage en plastique est toujours pareil.

Interprétations-conclusions : les élèves constatent que les déchets peuvent rester longtemps sans disparaître. Il y a plusieurs sortes de déchets : ceux qui changent beaucoup avec le temps, notamment ceux qui viennent de la nourriture (les aliments sèchent, pourrissent, se colorent, se décomposent) et ceux qui ne changent pas (notamment les emballages, le plastique).

Pour illustrer le fait que les déchets ne mettent pas tous le même temps à se décomposer, les élèves reçoivent une fiche avec quelques exemples. Ils constatent que la décomposition peut aller de quelques jours à des milliers d'années. La discussion autour de cette fiche amène logiquement à la problématique de la pollution : les enfants comprennent facilement que les déchets n’ont rien à faire dans la nature et qu’ils ont leur place ailleurs. Mais… où ?

Expérience 2 : « les déchets de nos récrés »

Contexte initial : les poubelles débordent. On pourrait donc inciter les enfants à réduire leurs déchets. Afin de faire le lien avec la thématique des aliments préalablement travaillée en classe (chapitre 1), les enseignantes vont plonger les enfants dans une expérience basée sur les récréations.

Questionnement : « Quels sont les déchets que la classe produit en 2 semaines avec les récrés ? »

Expérience : durant 2 semaines, à chaque récréation, les élèves déposent leurs éventuels déchets/emballages dans un sac en plastique. Evidemment, la raison de cette collecte ne leur a volontairement pas été explicitée. Ainsi chaque enfant apporte ses

récréations habituelles, sans influence quant aux déchets engendrés.

Résultat : après 2 semaines, l’enseignante explique aux enfants les intentions qui l’ont poussée à mettre en place cette expérience. On pèse le sac : 200 gr.

Les enfants vident le sac, trient et classent les déchets collectés : papier, plastique, restes de nourriture…

Interprétations-conclusions : avec les récrés, nous produisons des déchets. Il y a des emballages en plastique, mais aussi un peu d’alu et du papier. Il y a des restes de nourriture (matière organique) qui représentent du gaspillage. En 2 semaines, 16 élèves produisent 200 gr de déchets. Cela ne semble pas beaucoup. Mais si on extrapole à une année scolaire, cela représente beaucoup… Imaginons si on ajoute les autres classes… !!!

Les déchets à diminuer en priorité sont les emballages en plastique.

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12 Expérience 3 : « la durée de conservation »

Nous tentons l’expérience de garder en classe trois produits à l’air libre (tomate, pain, bouteille en PET). Nous les observons chaque jour, nous formulons et notons nos observations (ce qui change) sur un tableau.

Nous constatons que la tomate pourrit et ne sent pas bon ; le pain durcit rapidement, mais la bouteille en pet ne change pas. Chaque produit a donc une durée de conservation différente, selon sa matière, sa fraîcheur… Et nos sens nous permettent d’identifier quand un produit n’est plus consommable.

Nouvelles questions : ces expériences suscitent quelques questions chez les enfants, qu’on pourrait reformuler ainsi :

- Les déchets : qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? - Où mettre les déchets ? Que deviennent-ils ? - Comment diminuer nos déchets ?

Les déchets : qui sont-ils ? D’où viennent-ils ?

Définition collective d’un « déchet » : individuellement, en écriture spontanée, les élèves écrivent ce qu’est un « déchet ». Puis chacun exprime son idée à haute voix ; on constate que le groupe est d’accord sur le fait qu’un déchet, c’est ce qu’on jette. Pour affiner leur perception de la notion de « déchet », la classe parcourt « Le site de Tom » (https://sitetom.syctom- paris.fr/les-dechets.html). Finalement, la classe se met d’accord sur la définition suivante :

« Un déchet, c’est tout ce qui ne nous est plus utile et que nous décidons de jeter. »

Ecoute-compréhension : lors d’une séquence de lecture-plaisir, les élèves découvrent qu’il n’y a pas toujours eu autant de déchets qu’aujourd’hui. A travers la lecture d’un magazine pour enfants illustré, l’enseignante leur présente la façon dont nos ancêtres géraient leurs déchets ainsi que l’évolution des déchets à travers la société. Les termes « consommation » et

« suremballage » sont explicités par l’enseignante et exemplifiés par les enfants.

Découverte de l’auteur-illustrateur Christian Voltz : durant les séquences de français, les élèves découvrent les albums de Christian Voltz. Pour en savoir plus sur sa façon de travailler, ils visionnent quelques vidéos de présentations de l’auteur-illustrateur. Le lien entre sa façon originale d’illustrer ses albums avec de vieux objets et la thématique des déchets est vite tracé.

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13 Collecte de « déchets » : l’idée de créer des personnages à la manière de Christian Voltz est présentée aux élèves. Ces derniers sont tout de suite enthousiasmés. Pour pouvoir réaliser ce projet, les enfants apportent en classe toutes sortes d’objets destinés à être jetés. Un appel auprès des parents permet de récolter une multitude d’objets hétéroclites, de quoi inspirer les enfants ! Et les maitresses aussi, qui profitent de l’occasion pour faire réfléchir les élèves en leur proposant d’y mettre un peu d’ordre…

Tri/classement des objets selon leur matière : donc, avant de créer, les élèves sont invités à trier les objets qu’ils ont apportés, selon leurs propres critères. La discussion est animée... certains proposent de catégoriser selon leur taille : petits, moyens, gros objets. En même temps apparaît les critères cassé/pas cassé, et brille/ne brille pas. D’autres élèves proposent de mettre ensemble

tout ce qui est en fer… Du coup, on peut faire quoi avec le reste ? rapidement, la famille

« papier » apparaît. Peu à peu, avec l’aide de l’enseignante, tous les objets sont regroupés en fonction de leur matière et les enfants écrivent un « titre » pour chaque famille. Les matières ont désormais un nom.

Création de personnages « A la manière de Voltz » : le tri a permis aux enfants de bien s’imprégner de la variété des objets à disposition. Ils sont maintenant prêts à créer. Ainsi, par petits groupes, les élèves se mettent dans la peau de l’illustrateur Voltz, le temps de 2 leçons d’ACM. Au final, 5 personnages sont créés à sa manière. Ils deviendront plus tard les héros d’histoires.

Création d’histoires : chaque enfant va se mettre maintenant dans la peau d’un auteur. Par demi-classe et en ayant recours à l’écriture spontanée et à la dictée à l’adulte, les enfants donnent peu à peu vie aux personnages qu’ils ont créés en écrivant 2 histoires. Ils veulent faire comprendre à tout le monde qu’on ne peut pas jeter n’importe quoi n’importe où et que les objets peuvent avoir un autre destin que de devenir de vulgaires déchets.

Projet FRI-TIC ► création de films : pour un résultat encore plus ludique et original, les enfants vont imager leurs histoires avec des photos. Ils créent des décors et y placent leurs personnages en fil de fer. Au fur et à mesure que les personnages évoluent dans le décor, les élèves prennent des photos.

Puis, avec le logiciel d’animation Stop Motion, ils créent un film avec chaque histoire. Comme pour les dessins animés, c’est la juxtaposition rapide des photos qui permet aux personnages de bouger. On passe ensuite à l’enregistrement, chaque enfant prêtant sa voix à l’histoire de son groupe.

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14 Découverte des matières premières par des devinettes

Christian Voltz l’a dit, les objets ont une vie antérieure, une histoire. C’est ce qui le passionne.

Maintenant que les enfants sont capables de reconnaître quelques matières (papier, carton, métal, verre, plastique), ils vont partir à la découverte de leur vie antérieure. L’enseignante lit des devinettes du type « Qui suis-je ? » Il s’agit de matières premières qui se présentent sous forme d’indices. Les élèves cherchent collectivement la bonne réponse. Ils découvrent ainsi 4 matières premières : le pétrole, le minerai, le sable et le bois. Ensuite, l’enseignante lit plusieurs histoires relatant le chemin des matières premières jusqu’à leur transformation en objets. Tout en écoutant ces histoires, les élèves reconstituent en images les différentes étapes de la fabrication d’une bouteille en plastique, d’une bouteille en verre, d’une canette et d’un cahier.

Durant ces séquences d’enseignement, les enfants sont aussi sensibilisés au caractère limité des matières premières et prennent conscience de l’impact de notre consommation sur leur épuisement.

Création de mini-livres pour le support à boissons

Au fur et à mesure que les enfants enrichissent leurs connaissances sur les matières, le projet du support à boissons évolue. Pour lui donner un côté encore plus didactique, les enfants créent un mini-livre en bois pour chaque contenant. Ils formulent, écrivent, tapent à l’ordinateur… scient, poncent, assemblent…

En parcourant ces mini-livres, on apprendra par exemple que le sable est la matière première à partir de laquelle les hommes fabriquent le verre, que c’est avec du pétrole qu’on obtient une bouteille en plastique, etc.

Notre échelle à boissons

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15 Discussion sur les magasins : « Où avions-nous acheté les ingrédients pour la cuchaule ? et les boissons pour l’échelle ? » Les enfants répertorient certains magasins qu’ils connaissent, puis, à partir des réponses, nous listons ceux dans lesquels ils se rendent le plus souvent avec leur famille. Constat : ce sont Migros et Coop qui ressortent le plus souvent… étonnant non ? De là, nous décidons de partir à la découverte d’un supermarché : comment ça se passe ? Qu’est-ce qu’on y trouve ? Les élèves font part de leurs représentations (« il y a des vendeurs, des acheteurs, du pain, de la viande, des produits nettoyages… et à la sortie on doit payer »)

Préparation d’une interview : pour en savoir plus, nous souhaitons explorer le Denner, qui est le magasin du village. Avant de nous y rendre, nous préparons une série de questions à poser aux vendeurs (exemple : comment faites-vous venir la marchandise ? est-ce qu’il y a toujours les mêmes produits ? ...). L’idée de faire un plan de ce supermarché émerge. Pour pouvoir représenter les différents endroits du magasin sur le plan, les élèves devront être très attentifs lors de la visite, et mettre à profit leur sens de l’observation. De plus, ce support visuel pourra servir de base de discussion en classe.

Visite du Denner : en premier lieu, nous visitons le magasin et, tout de suite, les enfants semblent attirés par les produits. Ils font des remarques telles que « oh, ce chocolat est trop bon ! », « cet emballage, il est beau ! », « ça donne envie ». Ensuite, nous prenons des notes des produits que nous voyons dans les rayons afin de pouvoir réaliser notre plan. Puis la vendeuse répond aux questions des enfants.

Synthèse et réalisation du plan : de retour en classe, les enfants résument ce qu’ils ont appris grâce à la visite. L’enseignante transcrit en utilisant la dictée à l’adulte. Sur la base des notes prises durant la visite, la classe réalise un plan 2D du magasin.

Réalisation d’une maquette : pour plus de réalisme, l’enseignante propose de faire une maquette 3D du magasin. Les enfants dessinent, modèlent, peignent la nourriture, les produits de nettoyage et les jouets pour la maquette. Ils scient, assemblent et collent le bois pour les étagères du magasin. Ils veulent que leur projet ressemble au mieux au Denner du village.

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16 Jeu d’orientation

Par la suite, nous utilisons la maquette pour un exercice d’orientation très ludique. Les enfants s’amusent à déplacer un playmobil dans le magasin. Par exemple, leur bonhomme voudrait acheter du lait. L’enfant fait entrer le jouet dans le magasin, le fait avancer pour se rendre au rayon du lait, et termine en direction de la caisse pour « payer ». Après plusieurs passages d’élèves, nous remarquons que quand le playmobil se rend aux caisses pour payer, il passe obligatoirement devant le rayon « friandises ». Pourquoi ? La réponse est unanime : nous donner envie, au dernier moment, sans réfléchir.

Jeu symbolique ► le magasin

Nous transformons notre classe en magasin : les bureaux deviennent des caisses avec de faux billets, les étagères sont des rayons où sont disposés une multitude d’aliments et de produits. Les élèves deviennent acheteurs, caissiers, magasiniers

ou vendeurs. Ils se plaisent à imiter les adultes et se familiarisent ainsi avec le thème du supermarché ; ils développent notamment leurs notions spatiales, mathématiques et langagières.

Discussion, constatations et propositions d’alternatives

Ces activités autour du supermarché suscitent diverses constatations. Par exemple :

- « Les friandises sont placées aux caisses pour qu’on les voit bien, pour donner envie aux clients au dernier moment, c’est un peu un piège »

- « Il y a beaucoup d’emballages qu’on pourrait éviter, comme pour les fruits » - « Nous pouvons acheter tous les jours »

Les enfants prennent conscience qu’avec les supermarchés, nous sommes soumis au risque de surconsommation : trop de choix, trop de tentations, trop de produits emballés… En sensibilisation, nous échangeons des idées pour acheter de façon plus « responsable ». Les enfants racontent leurs expériences personnelles : achats en vrac avec maman qui utilise un bocal, sac en tissu dans la voiture…

Nous décidons de joindre nos constatations et propositions à la maquette.

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17 Où mettre les déchets ? Que deviennent-ils ?

Visite de la déchetterie

Nous avions récolté beaucoup de vieux objets pour notre thème autour de Christian Voltz. Cependant, bon nombre d’entre eux n’ont pas trouvé leur place dans le projet. Leurs propriétaires n’ayant pas souhaité les récupérer, nous décidons de les apporter à la déchetterie communale. Avec une charrette ! Car, pour l’occasion, chaque enfant a aussi apporté quelques déchets domestiques.

La visite est organisée sous forme d’ateliers. Très enrichissante, elle permet notamment aux élèves de :

- faire connaissance avec le lieu et quelques employés de la commune - vivre une nouvelle expérience sensorielle

- observer différents types de déchets (y compris des déchets nécessitant des traitements spécifiques, comme les piles, les capsules de café…) - observer l’intérieur d’un ordinateur (« wouahou ! il y a même de l’or !!! ») - être sensibilisés au vocabulaire spécifique (encombrants, métaux lourds,

incinération, énergie grise…)

- découvrir les traitements existants (recyclage, compostage, incinération, biométhanisation)

- trier ses déchets et les déposer dans les bennes correspondantes - comprendre que le recyclage, même s’il permet de préserver les

ressources naturelles, sollicite des processus industriels polluants (ils ont d’ailleurs vu le camion venir chercher la benne des encombrants)

- conclure que la meilleure solution pour avoir moins de déchets, c’est de consommer moins !

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18 Comment diminuer nos déchets ? alternatives et plan d’action !

Discussion

Dans un premier temps, les enfants listent les déchets à éliminer en priorité dans notre classe.

Ils relèvent principalement le papier qui déborde souvent de notre poubelle ou qui traîne par terre ainsi que les déchets des récrés.

Brainstorming

Par groupes, ils recherchent des actions/comportements qu’ils pourraient mettre en place pour diminuer concrètement la présence de ces déchets dans la classe. Une mise en commun permet une première liste que voici :

➢ pour moins de papier : écrire sur les ardoises, découper dans les bords pour pouvoir utiliser le reste de la feuille, garder les feuilles de brouillon pour utiliser le 2ème côté.

➢ Pour moins d’emballages de récréations : utiliser des gourdes et des boîtes réutilisables. Manger plus de fruits ou d’aliments non emballés. Une élève propose d’apporter une récré pour tous : l’idée de faire des collations collectives enthousiasme toute la classe.

Découverte et analyse d’alternatives

À l’aide de cartes imagées, les enfants découvrent d’autres alternatives encore, permettant d’éliminer ou de diminuer les déchets dans une école. Chaque groupe de 4 élèves reçoit une proposition illustrée. Les élèves décrivent ce qu’ils voient sur leur carte, formulent la solution sous forme d’action (par ex. « Boire de l’eau dans des gobelets réutilisables ») et relèvent les points positifs et négatifs en tenant compte du contexte de notre classe.

Choix collectif d’actions pour la classe et organisation

Lors d’une mise en commun, chaque groupe présente sa carte et sa réflexion. Ensuite, nous choisissons ensemble les alternatives les plus pertinentes pour notre classe (vote à mains levées), sans oublier celles que les enfants avaient déjà proposées lors du brainstorming. En conclusion, les enfants préparent une affiche regroupant les idées sélectionnées pour la classe (panneau annexe). Ils décident du matériel et des actions à mettre en place pour les réaliser.

Une lettre est envoyée aux parents pour leur soumettre l’idée de tester des collations collectives durant un mois. Verdict : tous sont d’accord de participer à l’action !

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3. Bilan

1er constat ► impact des collations collectives

Dès les premières récréations, les enfants se montrent ravis. Certains découvrent des goûts et des textures auxquels ils ne sont pas habitués.

Ils ont la chance de déguster par exemple du clafoutis aux pommes, de la compote, des biscuits, du yogourt, des brochettes de fruits, de légumes, du fromage et du jambon cru, du pain, des cakes, des barres de céréales, et la majorité du temps faits maison ! Quelquefois, la collation est préparée en classe avec la maîtresse. Grâce aux collations collectives, les enfants vivent de merveilleux

moments de partage et de convivialité. L’enfant qui apporte la collation du jour est remercié et applaudi. Il se sent fier et valorisé.

Après 2 semaines de collations collectives, on pèse les déchets engendrés : 150 g. Donc 50 g de moins que lorsque chacun apportait sa propre collation. Le défi est relevé ! et heureusement pour nos papilles, l’action (test) se poursuit encore sur deux semaines. Après quoi chaque élève aura apporté sa contribution.

2ème constat : tous ensemble, c’est mieux !

Pour arriver à faire moins de déchets, les actions collectives sont essentielles. Dans notre classe, depuis que nous travaillons sur le thème et que nous avons pris ensemble des mesures, non seulement les résultats sont plus flagrants (moins de papiers qui traînent, moins de plastique…) mais aussi la motivation grandit. Les enfants s’aident mutuellement, font des rappels s’ils constatent un laisser-aller. Et quand un enfant est en difficulté, il sait qu’il n’est pas seul, et il est encouragé à continuer !

Chaque élève détient désormais des pistes pour réduire les déchets. Mais il ne suffit pas que 16 élèves d’une classe agissent dans le bon sens. Dans l’idéal, c’est la conscience de chaque individu de la planète qui doit être ébranlée. Plus concrètement, pour diminuer les déchets dans les poubelles de notre école, c’est l’ensemble des élèves du cercle scolaire qu’ils faut sensibiliser. D’où l’idée d’organiser une exposition interactive en fin d’année, ouverte à tous, pour informer sur la problématique des déchets et proposer des alternatives.

Rappel de ce qui a été fait / exercice de visualisation

A la halle de gymnastique, les élèves sont invités à s’allonger sur les tapis et à fermer les yeux.

On remonte le temps et on raconte l’histoire du projet ; on retrace oralement les différentes étapes par lesquelles les élèves sont passés pour arriver à aujourd’hui.

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20 Elaboration d’un schéma heuristique

Les enfants expriment ce qu’ils ont appris. On se met d’accord sur les priorités, sur certains termes, puis leurs connaissances sont regroupées et illustrées, sous la forme d’un schéma heuristique. Les enfants essaient de mettre en relation les différents éléments appris. Le schéma met spécialement en évidence le lien entre l’être humain et sa planète (Annexe).

4. Et la suite ?

Il s’agira de faire une évaluation globale du projet et d’évoquer des pistes de continuation et de pérennisation du projet. Pour ce faire, on pourra se poser par exemple les questions suivantes :

• Avons-nous réussi à changer quelques habitudes ? qu’est-ce qui a été facile ? difficile ? pourquoi ?

• Quelles actions pourrions-nous tenter d’améliorer ou d’ancrer dans notre quotidien ? Comment ?

Mais ça, c’est encore une autre histoire !

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