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[PDF] Documentation pour apprendre l'analyse technique forex | Cours Finance

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Academic year: 2021

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A - Les horizons d’investissement

1. L’investissement à très long terme 2. L’investissement à long terme 3. L’investissement à moyen terme 4. Le trading à court terme

5. Le trading à très court terme

B - Investissement et trading

1. L’horizon de temps 2. L’aversion au risque

3. La gestion des positions et du risque

C - Le money management

1. L’accompagnement de la tendance

2. La gestion des positions avec une cible et un stop

3. Le ratio de rendement/risque ou risk reward ou risk reversal 4. Le réajustement du stop

5. Le suivi des positions

L’analyse technique

et le money management

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A - Les horizons d’investissement

Il existe cinq grands styles d’investissement qui sont : - l’investissement à très long terme ;

- l’investissement à long terme ; - l’investissement à moyen terme ; - le trading court terme ;

- le trading très court terme.

1. L’investissement à très long terme

L’investissement à très long terme correspond à un horizon de placement qui s’étend au-delà de deux ans. Les graphiques sont dans ce cas paramétrés sur des périodes hebdomadaires, voire mensuelles. L’investissement à très long terme repose à la fois sur l’analyse technique et l’analyse fondamentale.

L’analyse fondamentale choisira les valeurs qui possèdent un fort potentiel de croissance et s’inscrivent dans des cycles économi-ques en expansion. Parallèlement, l’analyse technique identifi era quelles sont les valeurs qui évoluent sur des tendances de fond (ou principales) saines et durables. L’analyse technique permet-tra également à l’investisseur de saisir les meilleures conditions d’entrée et de sortie sur le marché.

On peut noter que les positions gérées à long terme sont majori-tairement des positions acheteuses qui sont conservées pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.

Pour générer des graphiques dans votre logiciel d’analyse technique, il est nécessaire de posséder un histori-que des cotations d’au moins 10 ans pour une étude à long terme.

Ces histori-ques de cours réunis dans une base de données, sont constitués pour chaque valeur : du plus haut, du plus bas, du cours d’ouverture, du cours de clôture ainsi que des volumes de tran-saction.

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Illustration graphique

©Waldata

2. L’investissement à long terme

L’investissement à long terme correspond à un horizon place-ment qui s’étend de six mois à deux ans. Tout comme le trading à très long terme, l’investisseur appliquera les fi ltres de l’analyse fondamentale et de l’analyse technique. Les graphiques sont paramétrés sur des périodes hebdomadaires. L’investisseur sera alors en mesure de détecter certaines confi gurations chartistes que nous aborderons ultérieurement.

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Illustration graphique

©Waldata

Ces confi gurations peuvent s’étaler en effet sur plusieurs mois et s’inscrivent ainsi dans une logique d’investissement à long terme. Les indicateurs techniques de tendance pourront égale-ment être utilisés. Il faudra cependant augégale-menter leur période afi n de limiter l’apparition de faux signaux. De manière géné-rale, on note que les positions gérées à long et à très long terme sont généralement des positions acheteuses conservées plusieurs mois. En effet, peu d’investisseurs se positionnent à la vente à découvert sur des horizons long et très long terme.

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L’objectif de l’investisseur à long et à très long terme peut se résumer à la détection de valeurs à fort potentiel haussier, qui composeront un portefeuille avec un faible taux de rotation des actifs. On parlera d’ailleurs de placement ou d’investissement plutôt que de trading. Ce type d’investissement ne nécessite pas un suivi assidu des valeurs. L’investisseur devra consulter ponctuellement l’évolution et la valorisation de son portefeuille de titres.

3. L’investissement à moyen terme

L’investissement à moyen terme correspond à un horizon qui s’étend de deux à six mois. Les graphiques sont paramétrés avec des unités de temps quotidiennes, voire hebdomadaires sur des horizons d’un an et plus.

Pour ce type de trading, l’analyse technique devient indispen-sable. Ainsi, l’investisseur recherchera des valeurs qui évoluent selon des tendances secondaires pouvant s’étaler sur plusieurs semaines. Les indicateurs techniques et les chandeliers fourni-ront également d’importants renseignements quant à l’élan et la force de la tendance secondaire.

La combinaison de ces trois analyses permet de détecter les premiers signaux de retournement de tendance. De cette façon, l’investisseur sera en mesure de clôturer ses positions au meilleur moment.

La gestion des positions sera plus active que le trading à long et très long terme. Elle nécessitera un suivi plus fréquent des valeurs. Les positions seront conservées plusieurs semaines. La fréquence des interventions restera cependant limitée à un ou deux ordres par mois.

Votre base de données stocke l’ensemble des historiques de cours. Elle vous permettra de visualiser vos graphi-ques à court, moyen ou long terme.

La base de données doit être entretenue et mise à jour régulièrement afi n de pouvoir affi cher des graphiques cohé-rents et fi ables.

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Illustration graphique

©Waldata

L’investissement à moyen terme est couramment utilisé pour dynamiser des placements à long terme. De manière générale, les positions détenues sur ce type d’investissement sont struc-turellement acheteuses. En effet, les investisseurs vont « jouer » principalement des titres qui évoluent selon des tendances haus-sières. La vente à découvert associée à ce type de trading est relativement rare. L’analyse technique constitue le meilleur outil pour optimiser les conditions d’entrée et de sortie sur le marché.

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4. Le trading à court terme

Le trading à court terme correspond à un horizon d’investisse-ment qui s’étend de quelques jours à plusieurs semaines environ. Les graphiques sont paramétrés avec des périodes d’une séance, voire de l’heure ou de la minute. Ils utilisent un horizon de temps qui s’étale de plusieurs semaines à quelques mois. Le trading à court terme se positionne sur des mouvements haussiers ou bais-siers qui peuvent durer plusieurs séances. La vente à découvert est fréquemment utilisée pour profi ter des mouvements baissiers sur le marché.

Illustration graphique

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Ce type de trading est beaucoup plus dynamique que les métodes d’investissement vues précédemment. Il nécessite un suivi et une attention toute particulière. L’investisseur devra consulter et va-loriser quotidiennement son portefeuille de titres. Il pourra être amené à intervenir en intraday. La fréquence des interventions sera de plusieurs passages d’ordre par semaine. L’analyse char-tiste, celle des chandeliers, et celle des indicateurs deviennent alors indispensables pour ouvrir et clôturer les positions.

Pour le trading à court terme le trader devra sélectionner des va-leurs très liquides à forte volatilité. La liquidité permet à l’inves-tisseur de trouver à tout moment une contrepartie sur le marché pour exécuter son ordre. Le trading de titres faiblement liquides peut devenir rapidement dangereux lors d’un retournement de tendance. Une volatilité élevée indique que le titre effectue des variations importantes au cours de la séance.

5. Le trading à très court terme

Le trading à très court terme (ou intraday) correspond à un hori-zon d’investissement qui s’étend de quelques minutes à quelques jours. Il nécessite un fl ux en temps réel ainsi qu’un bon logiciel d’aide à la décision. Le tick, la minute ou l’heure sont donc les périodes les plus appropriées ici pour des graphiques dont l’hori-zon de temps s’étale sur quelques séances. Le trading à très court terme est une activité à plein temps qui requiert du sang froid, de la patience et de la rigueur.

Le trading à très court terme regroupe plusieurs styles de tra-ding :

- le scalping ; - le day trading ; - le swing trading.

Le scalping consiste à réaliser des gains sur de petites variations, en traitant une quantité importante de titres. Le scalper peut ef-fectuer jusqu’à 50 opérations par jour. Il spécule avec l’objectif de gagner quelques dixièmes de pourcent par transaction. Les

Effectuez l’analyse de vos graphiques en vous assurant de la confor-mité de votre base de données.

Les « décisions et avis » des sociétés cotées, publiés par les organismes de place et nécessitant des réajus-tements, doivent être pris en compte dans les historiques de cours.

Lorque vous travaillez avec une base de données réajustées, celle-ci doit répercuter toutes les modifi cations liées à vos valeurs.

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positions sont tenues sur une période de temps très courte, pou-vant aller de quelques secondes à plusieurs minutes. Le scalping nécessite cependant un capital de départ important. En effet, compte tenu du nombre de transactions effectuées, les frais de courtage générés deviennent rapidement conséquents et peuvent grever de manière importante les performances réalisées quoti-diennement. De plus, le scalping est le style de trading le plus éprouvant psychologiquement et nerveusement. Il nécessite une bonne maîtrise de soi et une bonne résistance au stress. Seuls les traders professionnels pratiquent de ce mode de trading.

Le day trading consiste à réaliser des gains sur une période allant de plusieurs minutes à quelques heures. Les positions sont ouver-tes et clôturées dans la même journée. Le portefeuille de titres se trouve ainsi entièrement liquide à la fermeture du marché. Le day trader pourra gérer jusqu’à une dizaine de positions par jour au maximum. Son objectif de gain est en moyenne de 0.5% par transaction. Le day trading est réservé aux initiés et semi-pro-fessionnels, ayant un plan de trading structuré et préalablement testé.

Le swing trading consiste à profi ter de mouvements du marché qui peuvent se développer sur 1 à 2, voire 3 séances de cota-tion. Les positions sont conservées overnight, c’est-à dire d’une séance à l’autre. Le swing trading est l’une des activités les plus lucratives, si la tendance sous jacente à court terme est très forte. Ainsi, sur peu de transactions et en quelques jours, vous pouvez obtenir des résultats tout à fait honorables. Le swing trading est également réservé à des investisseurs initiés qui possèdent une méthode de trading robuste.

De manière générale, plus l’horizon d’investissement se réduit et plus le nombre de positions gérées simultanément diminue, essentiellement pour des raisons pratiques. En revanche, la fré-quence des interventions ira en augmentant.

Par exemple, lors d’une aug-mentation de capital de la société cotée, l’émission d’actions nouvelles aura pour conséquence de modi-fi er tous les historiques de cours de la valeur.

Après une telle opération, votre base de données doit prendre en compte les nouveaux cours réajustés.

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B - Investissement et trading

Il convient d’introduire une distinction entre les termes « inves-tissement » et « trading ». Il s’agit de deux approches totalement différentes, que cela soit en termes d’horizon ou bien en termes de profi l d’investissement. Ces profi ls sont fonction d’une appro-che spécifi que en termes de rendement et de risque.

1. L’horizon de temps

L’investissement s’inscrit davantage dans une optique de moyen à long terme, où l’analyse technique permet de sélectionner des valeurs qui se situent sur des tendances de fond claires et robus-tes. Le trading se joue plus à court terme. Le trader recherche des opportunités d’achat ou de vente à découvert sur des horizons de temps plus courts. Il pourra, dans les situations extrêmes, être amené à détenir une position quelques minutes.

2. L’aversion au risque

La seconde différence fondamentale entre l’investisseur et le tra-der se pose en termes de risque. Chaque intervenant a une aver-sion au risque plus ou moins importante. Certains privilégient la recherche absolue de plus-values, alors que d’autre préfèrent des rendements plus faibles mais sécurisés, voire garantis. Le trader, comme l’investisseur arbitre donc, de façon consciente ou non, entre le rendement et le risque.

L’investisseur et le trader doivent être en mesure de se fi xer des objectifs qui restent cohérents avec leur tolérance au risque. En effet, au-delà des perspectives de gains, il faut être avant tout conscient du montant prêt à être perdu. Ainsi, chaque individu doit déterminer sa propre stratégie selon son horizon d’investis-sement mais également en fonction de son aversion au risque. Plusieurs profi ls peuvent alors êtres mis en évidence :

- l’investisseur sécuritaire a pour objectif principal de la sécurité de son capital et utilise principalement des produits de trésorerie monétaires ou des valeurs de bon père de famille ;

La différence entre l’inves-tissement et le trading réside dans le degré d’activité que vous voulez avoir sur le marché.

Avantages de l’investisse-ment par rapport au trading : - risque limité ; - pression psychologi-que réduite ; - coûts de transaction bas ; - surveillance du mar-ché limitée.

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- l’investisseur prudent privilégie un rendement minimum tout en maîtrisant son niveau de risque. Il préfère les produits à revenu fi xe de type obligataire, garantissant rendement et sécurité. L’in-vestisseur prudent investit également sur des valeurs de rende-ment, distribuant de forts dividendes et non cycliques. Son hori-zon d’investissement est généralement le moyen et long terme ; - l’investisseur dynamique affectionne les valeurs de croissance, cycliques, offrant de fort potentiels de gains avec un profi l assez risqué. Son horizon d’investissement est plutôt le court terme ; - le trader recherche le profi t à court terme et affi che couramment un profi l très risqué. Il affectionne les valeurs à forte volatilité, de croissance et offrant un rendement potentiel élevé.

3. La gestion des positions et du risque

Dans le cas d’investissement au sens large du terme, l’investis-seur appliquera les principes de la diversifi cation afi n de réduire le risque de son portefeuille. La diversifi cation interviendra en termes de classes d’actifs (monétaire, obligataire, actions, con-trats à terme, produits dérivés ...), en termes de secteur, de géo-graphie, mais également en terme de nombre lignes présentes dans le portefeuille ainsi qu’en terme de taille respective.

Lorsque les principes de diversifi cation sont tout à fait applica-bles dans le cas de l’investissement, ils le sont diffi cilement dans le cas du trading pour des raisons de fi n et de moyen. En effet, compte tenu de la fréquence des interventions et de la durée de détention des titres, le trader pourra diffi cilement appliquer les principes de diversifi cation à son portefeuille. Il devient en effet rapidement problématique de suivre plusieurs positions sur des périodes pouvant être très courtes. A l’exemple d’un day-trader, qui ne détient pas plus d’une ou deux positions simultanément. Le principe de diversifi cation ne sera donc plus suivi.

Avantages du trading par rapport à l’investisse-ment :

- fréquence des oppor-tunités sur le marché et, de fait, une espé-rance de gains plus élevés ;

- gestion des positions sans contrainte de diversifi cation.

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de règles pour gérer les risques inhérents aux positions détenues dans son portefeuille, bien au contraire.

C - Le money management

Le « money management » est la méthode par laquelle tout in-vestisseur doit commencer. Elle intervient au niveau de la prise et de la gestion de vos positions. L’une de vos ambitions naturelles est de maximiser votre espérance de gain avec le minimum de risque possible. Pour ce faire, le « money management » fournit un cadre rigoureux à travers certaines règles qu’il faudra suivre scrupuleusement sur le marché. Ces règles vous permettront de maximiser vos chances de réussite en bourse et amélioreront les performances globales de vos portefeuilles.

1. L’accompagnement de la tendance

Sur le marché, les gains les plus importants se font sur les ten-dances, à la hausse comme à la baisse. L’investisseur qui accom-pagne la tendance maximise son espérance de gain. Son objectif premier sera donc de travailler en tendance.

Pour ce faire, il faut préalablement déterminer dans quelle ten-dance le marché se situe. Le marché peut en effet évoluer selon trois états différents : en tendance haussière, en tendance bais-sière ou sans tendance.

Chaque tendance va subir à un moment donné, une correction technique ou prise de bénéfi ce. Cette correction, qui vient à l’en-contre de la tendance, est de faible amplitude et de courte durée. Elle ramène la valeur qui s’est écartée de sa droite de tendance sur cette dernière. La correction technique agit comme une force de rappel sur la droite de tendance.

« Le money management est la clef d’un trading rentable, en tous points aussi important qu’un bon système de trading ».

John Murphy

« Trend is your friend » (La tendance

est votre alliée). Dicton populaire

Allez toujours dans le sens du marché.

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Illustration graphique

©Waldata

L’intérêt d’accompagner la tendance réside dans le fait que les mouvements qui sont dans le sens de la tendance ont des ampli-tudes supérieures aux corrections techniques qui sont à contre tendance. De ce fait, l’investisseur devra toujours se positionner à l’achat dans une tendance haussière et à la vente dans une ten-dance baissière et cela quel que soit l’horizon d’investissement. Un trader à court terme s’attachera à repérer des tendances de quelques jours, ou quelques heures, alors qu’un investisseur qui intervient sur des horizons de temps plus longs cherchera à tra-vailler sur des tendances de moyen et long terme.

L’investisseur tout comme le trader doivent être conscients du fait que les tendances n’ont pas une durée de vie infi nie. Ils de-vront prendre garde à ne pas entrer en position trop tard sur la tendance et donc à surveiller tout risque de retournement poten-tiel de cette dernière.

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nère des frais plus importants qu’une simple opération d’achat. Le vendeur à découvert est également redevable de l’équivalent du dividende lors de son détachement. De ce fait, l’opération de vente à découvert devient plus appropriée sur le trading à court terme.

L’analyse contrarienne

Il existe une catégorie d’investisseurs qui joue les contre tendan-ces. Ils sont à l’opposé du consensus général. Les contrariens anticipent le retournement du marché et de la tendance actuelle. Leur théorie repose sur le fait qu’un consensus ou scénario adopté par la plupart des intervenants est un non événement. Le potentiel du mouvement s’en trouve généralement limité et induit un retournement.

Le contrarien recherche des sommets dans une tendance haus-sière pour effectuer de la vente à découvert et des creux dans une tendance baissière pour se positionner à l’achat. Ainsi, dans une tendance haussière, le contrarien attendra une correction techni-que pour se positionner en vente à découvert. Inversement, il se positionnera acheteur pour jouer les rebonds techniques dans les tendances baissières.

L’analyse contrarienne est une tâche ardue du fait de la diffi culté de travailler à contre tendance. En effet, les corrections ou re-bonds techniques, qui sont généralement de faible amplitude et de faible durée par rapport à la tendance, génèrent le plus souvent des performances très décevantes, voire négatives.

2. La gestion des positions avec une cible et un

stop

L’un des premiers objectifs du « money management » est de pro-téger le capital initial. Propro-téger son capital consiste notamment à savoir encaisser des pertes. Pour ce faire, avant d’intervenir sur le marché, le trader ou l’investisseur doit préalablement défi nir le montant qu’il est réellement prêt à perdre sur la position. Peu

C’est la direc-tion des som-mets et des creux qui forment la tendance.

La vente à dé-couvert est le fait de vendre un titre que l’on ne possède pas encore pour le ra-cheter ultérieurement, si possible moins cher. Lorsqu’on vend à découvert une action alors qu’un dividende est détaché, le ven-deur à découvert doit acquitter un montant équivalent au dividen-de, montant qui sera perçu par l’acheteur. C’est un principe clef du fonctionnement du SRD (Service à Règle-ment Différé)

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importe son profi l d’investissement et la fréquence de ses inter-ventions. A toute position doit être associé un niveau limite de perte au-delà duquel la position sera clôturée. Ce niveau de perte par position ne doit pas excéder plus de 2% du capital initial. Ne pas savoir couper une position lorsque l’on est à contre sens du marché constitue l’erreur la plus couramment commise. Il faut donc apprendre à limiter ses pertes.

Parallèlement, à chaque prise de position, l’investisseur se doit de connaître son niveau de point mort. De manière générale, le calcul du point mort inclut les frais de courtage. Le point mort défi nit le niveau de cours à partir duquel une position commence à générer réellement des profi ts.

La détermination du stop

La détermination du stop constitue le meilleur moyen de pré-server votre capital. Le niveau de stop va déterminer la perte maximale pouvant être subite par la position. L’emplacement du stop doit être cohérent avec le niveau de cours où le scénario est invalidé et le niveau de risque encouru par la position maximum. Lorsque le stop est touché, la position devra être systématique-ment clôturée.

Plusieurs méthodes existent pour déterminer le niveau du stop : - la première consiste à calculer, en pourcentage, la perte maxi-mum tolérable au-delà de laquelle la position sera soldée ; - la seconde méthode, qui est plus pertinente, consiste à placer un niveau de stop correspondant à un niveau technique important. L’acheteur placera son stop de protection quelques centimes en dessous d’un support important. Réciproquement, le vendeur à découvert placera son stop de protection quelques centimes au dessus d’une résistance. L’intérêt de décaler de quelques centi-mes permet d’éviter à l’investisseur de se faire « sortir » inutile-ment du marché.

« Contrôlez vos pertes et les profi ts prendont soin d’eux-mêmes ».

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