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Promesse d'éternité au Chalard

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: halshs-01540837

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01540837

Submitted on 16 Jun 2017

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Promesse d’éternité au Chalard

Manon Durier

To cite this version:

Manon Durier. Promesse d’éternité au Chalard. Fête de la Science, 2016, Poitiers, France. Fête de la Science 2016 [Poitiers], 1 page, 2016. �halshs-01540837�

(2)

F

ondé au XI

e

siècle près de Limoges, le prieuré

du Chalard est exceptionnel par la richesse

de son patrimoine funéraire : près de 70 pierres

tombales médiévales sont conservées dans le

cimetière qui entoure encore sa belle église.

Une étude pluridisciplinaire a été mise en

place pour comprendre ce qu’elles révèlent de

l’histoire du lieu et des manières de penser au

Moyen Âge.

L

a première étape de l’analyse consiste à documenter

précisément les pierres tombales médiévales, afin de permettre leur étude loin du terrain : photographies, re-levés et descriptions textuelles alimentent une base de données.

Relevé d’une pierre tombale sur du papier millimétré. © A. Marty

Pierre tombale avec ses arcades trilobées et son décor de chevrons

Manon Durier Chercheuse associée au CESCM

U

ne recherche en archives prouve ensuite que ces

sculptures ont été remployées sur de nouvelles sé-pultures jusque dans les années 1930 ! Si cette évolution a permis la conservation des pierres, elle a détruit l’as-pect du cimetière initial : les archéologues ne peuvent donc ni fouiller les tombes qui leur étaient associées, ni étudier l’organisation spatiale du lieu d’inhumation.

D

ater les pierres tombales médiévales est souvent très

difficile. Comme elles ne précisent généralement d’année, il faut les comparer entre elles à la recherche d’indices. On obtient ainsi des estimations à un ou deux siècles près (voire plus !), car les mêmes formes et dé-cors ont perduré pendant de longues périodes.

e- e s.

e- e s.

e- e s. e- e s.

e- e s. e- e s.

Périodes de fabrication

des différentes formes de pierres tombales du prieuré du Chalard

I

l reste enfin à comprendre leur signification. Bien que

toutes différentes, elles ressemblent souvent à des églises miniatures, ornées de croix, d’arcades, de tuiles et/ou de chevrons. Les textes théologiques permettent de les interpréter comme des allégories, chaque chrétien étant considéré comme une « petite église », c’est-à-dire une pierre (spirituelle) du paradis. L’iconographie funé-raire réussit ainsi à dépasser la singularité des défunts pour montrer aux vivants l’unité de la communauté reli-gieuse, par-delà les générations.

Cette recherche a été menée en collaboration avec l’association ArchéA

Périodes de fabrication des différentes formes de pierres tombales sur le site étudié

Clichés et DAO ©M. Durier

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