ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP Corrigé proposé par:
M. Afekir - École Royale de l’Air CPGE Marrakech
cpgeafek@yahoo.fr
Microscopie
Première partie OEil1
1 . 1
.
Champ latéral et champ en profondeur1 . 1 . 1
.
Φ
FF
d α
Ftan Φ
F2
= α
F2d ⇒ Φ
F= 2d tan α
F2
Application numérique :
Φ
F= 1 . 1
. 2 .
P = 1
f
i; p = A
oO = − OA
o, ;
et; p = OA
Pour que
A
oB
o soit vu nettement, il faut queA
(image deA
o ) coïncide avecF
(∈ ( E )
) ; soit :OA = d
z F
oF
iA
oB
oA
i≡ F B
iO
( E )
La relation de conjugaison avec origine au centre appliquée à( L )
:1 f
i= 1
OA
o− 1 OA = 1
d + 1 p
soit :P (p) = 1
d + 1
p
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP
P P
p
10
p0
1 d
− d
1 . 1 . 3
.
Punctum proximumP
max= P (P
p) ; P
p= − OP
p soit :P
min= 1
d + 1 P
pApplication numérique :
P
max= 62, 8 δ 1 . 1
. 4
.
Punctum remotumP
min= P (P
r) ; P
p= − OP
p∼ ∞
soit :P
min= 1
d
Application numérique :P
min= 58, 8 δ
1 . 1 . 5
.
Amplitude maximale d’accommodationA A = P
max− P
min= 1
P
pApplication numérique :
A = 4 δ
1 . 2
.
Défaut de l’oeil et correction1 . 2 . 1
.
Myopied
m= 17, 5 mm
1.2.1.1. Position de l’image d’un objet très éloignéP
min= 1
d ⇒ d = 1
P
min= 17 mm < d
m= 17, 5 mm
L’oeil myope n’est, donc, pas capable de former l’image de tel objet sur la rétine (l’image se forme avant la rétine).
1.2.1.2.
P = 1 d + 1
p ;
on pose :OPp
= p
pOPr
= p
rP
max′= 1
p
p+ 1
p = P
max etP
min′= 1 p
r+ 1
p = P
min Soient :p
p= d
md
mP
max− 1
etp
r= d
md
mP
min− 1
Applications numériques :p
p= 17, 7 cm
etp
r= 60, 3 cm
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP 1.2.1.3.
Absence d’anomalie si et seulement si :
P
mintot= 1 d
mP
tot= P + P
m avecP
m= 1
f
m le signe def
mdétermine le type de lentilleP
mintot= P
min+ P
minm= 1
d
mou
P
minm= 1
d
m− P
minApplication numérique :
P
m= − 1, 68 δ < 0
etf
m= OF
im= − 59, 5 cm < 0
Il s’agit, donc, d’une lentille divergente.1 . 2 . 2
.
Hypermétroped
h= 16, 5 mm
1.2.2.1.
d
h> 17 mm
: L’image se forme au dela de la rétine, d’où possibilité d’accommodation.La puissance :
P
n= 1
d
h= 606, 06 δ
1.2.2.2. D’après la question 1.
2.
1.
2.
:p
p= d
hd
hP
max− 1
etp
r= d
hd
hP
min− 1
1.2.2.3.P
mintot= P
min+ P
minh= P
n= P
min+ 1
f
h= ⇒ f
h= 1
P
n− P
minApplication numérique :
f
h= OF
ih= +59, 5 cm
il s’agit, donc, d’une lentille convergente .1 . 2 . 3
.
PresbytieP
maxpresbytie= 1, 14 δ
vision sans accommodation :
P
max= 1 d + 1
p
p ou :P
maxpresbytie= 1
d
presbytiemin+ 1
p
p⇒ d
presbytiemin= p
pp
pP
maxpresbytie− 1 = 85, 94 cm
1 . 3
.
Limite de résolution angulaire de l’oeil1 . 3 . 1
.
α
=lα
lg g
d
d
Application numérique :
α
l= 3 × 10
−4rad
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP
1 . 3 . 2
.
Soit :p
o= OA
o la position de l’objet.P
max= 1 p
o+ 1
d ⇒ p
o= d
d P
max− 1 = − 25, 14 cm
Deuxième partie Microscope composé
2 . 1
.
Mise au point2 . 1 . 1
.
Conditions de gauss L’approximation de gauss consiste à ce que les rayons incidents, arrivant sur un instrument optique, soient :(rayon paraxiaux !)◦
faiblement inclinés par rapport à l’axe optique de l’instrument.◦
peu inclinés sur l’axe optique2 . 1 . 2
.
L’objectif du microscope ne fonctionne pas dans les conditions de gauss, car les rayons sont loin d’être faiblement inclinés sur l’axe optique (α
m= 70
o).2 . 1 . 3
.
Grandissement transversalG
t1z F
o1F
i1A
oB
oA
1B
1H
o1H
i1I J
K L
Objectif
N 1
◦
Considérons les triangles :( F
i1\A
1B
1)
et( F
\i1H
i1J) A
1B
1A
1F
i1= H
i1J
H
i1F
i1= A
oB
oH
i1F
i1⇒ G
t1= A
1B
1A
oB
o= A
1F
i1H
i1F
i1= A
1F
i1f
i1◦
Considérons les triangles :( F
o1\A
oB
o)
et( F
\o1H
o1I) A
oB
oA
oF
o1= H
o1K
H
o1F
o1= A
1B
1H
o1F
o1⇒ G
t1= A
1B
1A
oB
o= H
o1F
o1A
oF
o1= f
o1A
oF
o1 En utilisant les deux expressions du grandissementG
t1 , on retrouve la relation de conjugaison avec origine aux foyers pour deux points conjugués par l’objectif (Relation de Newton) ; soit :G
t1= A
1F
i1f
i1= f
o1A
oF
o1⇒ F
o1A
oF
i1A
1= f
o1f
i12 . 1
. 4
.
Pour une observation sans accommodation, l’image définitive doit se trouver à l’infini.Pour que cette condition soit réalisée il faut, donc, que l’image intermédiaire
A
1B
1 se trouve dans le plan focale objet de l’oculaire.ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP
2 . 1 . 5
.
F
o1z
F
i1A
oB
oA
1≡ F
o2B
1H
o1H
i1F
i2Oculaire Objectif
O
2N 1
2 . 1 . 6
.
Position de l’objetA
oB
oLa relation de Newton appliquée aux conjugués
A
oetA
1≡ F
o2 par l’objectif ( Cf. la relation (4) en2.1.3), donne :F
o1A
oF
i1F
o2= f
o1f
i1 avec :F
i1F
o2= ∆
f
o1= − N f
i1⇒ F
o1A
o= f
o1f
i1∆
soit :F
o1A
o= − f
i12∆ N 2 . 1
. 7
.
Grandissement transversalG
t1 : D’aprè s la question 2.
1.
3.
:G
t1= − f
o1F
o1A
o= A
1F
o1f
i1= N f
i1F
o1A
osoit :
G
t1= − ∆
f
i12 . 1
. 8
.
Application numérique :F
o1A
o= − 0, 12 mm
etG
t1= − 50
2 . 2
.
Cercle oculaire2 . 2 . 1
.
z F
o1F
i1A
oA
1≡ F
o2H
o1H
i1F
i2Oculaire Objectif
O
2N 1
α
mα
1m plan focal imagel’objectifde
F
2 . 2 . 2
.
Expression du rayonR
R = | F
i1F |
tel que :tanα
1m= F
i1F
∆ ∼ α
1mL’objectif du microscope est rigoureusement stigmatique : tout rayon issu de
A
o émerge en passant parA
1. Ces rayons sont, donc, délimités par le cercle de rayonR
centré surF
i1.la condition d’aplanétisme pour l’objectif :
N A
oB
osinα
m= A
1B
1α
1m= A
1B
1F
i1F
∆
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP
= ⇒ F
i1F = N ∆ A
oB
oA
1B
1= Ω
n∆
G
t1= − Ω
nf
i1(Ω
n= N sinα
m)
soit :R = | F
i1F | = Ω
nf
i12 . 2 . 3
.
z F
i2Oculaire O
2α
1mρ
A
1F
o2K
tanα
1m= O
2K
F
o2O
2= O
2K
f
i2∼ α
1met | α
1m| = R
∆ ⇒ ρ = | O
2K | = f
i2R
∆
Soit :ρ = Ω
nf
i1f
i2∆ 2 . 2
. 4 .
2.2.4.1.
z F
o2F
i1A
1F
i2Oculaire O
2C K
′R ρ
crayon non dévié
K
Disque oculaire◦ C
est l’image deF
i1 à travers l’oculaire. La relation de conjugaison de Newton entreC
etF
i1 par l’oculaire :F
o2F
i1F
i2C = f
o2f
i2= − f
i22avec F
o2F
i1= ∆
Soit :F
i2C = f
i22∆
◦
Ledisque oculaire centré surC
est l’image du disque centré surF
i1 à travers l’oculaire.◦ ρ
c est, donc, l’image deR
à travers l’oculaire. La relation de grandissement entreρ
c etR
par l’oculaire :| G
t2| =
F
i1F CK
′= ρ
cR = ⇒ ρ
c= R | G
t2| G
t2= F
i2C
f
i2,
voir 2.
1.
3.
Soit :
ρ
c= R F
i2C
f
i2= R f
i2∆ = Ω
nf
i1f
i2∆ = ρ
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP Pour recevoir le maximum de lumière, on doit placer l’oeil au point
C
: centre du disque oculaire.2.2.4.2. Application numérique :
ρ
c= 0, 569 mm et F
i2C = 2 mm
2 . 3
.
GrossissementG
G = θ
′θ
avec :θ
′:
L’angle sous lequel l’objet est vu à travers le microscopeθ :
L’angle sous lequel l’objet est vu à l’œil nu2 . 3 . 1
.
z
B
1B
oA
oA
1≡ F
o2F
i2Oculaire O
2θ
′θ
positiondel’oeil
δ
θ
′∼ A
1B
1F
i2O
2= A
1B
1f
i2et θ ∼ A
oB
oδ
Soit :
G = θ
′θ = G
t1δ
f
i2= − δ∆
f
i2f
i1 Application numérique :G = − 625
2 . 3 . 2
.
Rayon du cercle oculaireρ
cρ
c= Ω
nfi1∆fi2et
G = −
fiδ∆2fi1⇒ ρ
c= − Ω
nδ G
2 . 3 . 3
. ρ
o : rayon de la pupille de l’oeil.ρ
o= − Ω
nδ
G
e⇒ ρ
c= − Ω
nδ
G G
e= − Ω
nδ ρ
oApplication numérique :
G
e= − 142 2 . 3
. 4
.
Pur recevoir le maximum de lumière, on doit placer l’oeil au centre du cercle oculaire (Cf. 2.
2.
4.
1.
) : le rayon utileρ
u est, par conséquent, égal àρ
c ; soit :ρ
u= − Ω
nδ
G = − N sinα
mδ
G
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP
G ρ
uρ
oG
e0
2 . 4
.
Pouvoir de résolution2 . 4 . 1
.
Influence de la diffraction 2.4.1.1. Phénomène de diffraction :La diffraction est le phénomène observé lorsqu’on s’écarte de l’approximation de l’optique géométrique. C’est à dire lorsque un faisceau lumineux (de longueur d’onde
λ
) est masqué par des diaphragmes (pupilles) dont les dimensions voisins deλ
(ondes lumineuses matériellement limitées).2.4.1.2. Intensité lumineuse
I
d(θ)
I
d(θ) = a
2d(θ) = 4I
oJ
1(2π̺) 2π̺
2
tels que :
̺ = Rθ
λ
et :I
o= a
2o 2.4.1.3. Figure de diffraction :̺ I
d(θ)
0 I
o2.4.1.4. Rayon angulaire :
̺ = Rθ
λ ⇒ ̺
1= Rθ
dλ ≃ 0, 61
(tache centrale )soit :
θ
d≃ 0, 61 λ
R ≃ 0, 61 λ
f
i1Ω
nConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP 2.4.1.5. Critère de Rayleigh :
Soient :
◦ d :
distance des centres des taches de diffraction.◦ r
d:
rayon d’une tache de diffraction.◦ S
d:
plus petite distance de deux points séparables.◦ S
d est le conjugué der
d par l’objectif.Les deux point objets
A
o etB
o sont séparables si :r
d∼ d
D’une part, on a :tanθ
d∼ θ
d= r
d∆ = 0, 61 λ
f
i1Ω
n⇒ r
d= 0, 61 ∆λ f
i1Ω
nD’autre part, on a d’après 2
.
1.
7.
:| G
t1| = r
dS
d= ∆ f
i1 Soit :S
d= r
d∆ f
i1= 0, 61 λ Ω
nS
d= 0, 61 λ N sinα
m= S
d(λ , N , α
m)
Améliorer le pouvoir séparateur, c’est agir sur les trois paramètres dont elle dépend
S
d. Pour diminuerS
d, il suffit :−
d’augmenterα
m (àλ
etN
,donnés).−
de diminuerλ
(àα
m etN
,donnés)..−
d’augmenterN
(àλ
etα
m , donnés).2 . 4 . 2
.
Influence pouvoir séparateur de l’oeilα
l= 3 × 10
−4 2.4.2.1.2.4.2.2. Distance minimale
S
s: D’après 2.
3.
1.
; le grossissementG = α
lα
otel que :
α
o= S
sδ
soit :S
s= α
lG δ 2 . 4
. 3
.
Discussion2.4.3.1. Valeur minimale
G
d deG
le grossissement minimal
G
d= α
lα
o tel que :α
o= S
dδ
soit :
G
d= α
lS
dδ = α
lΩ
n0, 61λ δ
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP 2.4.3.2. application numérique :
S
d= 0, 21 µm
etS
s= 0, 12 µm
S
s< S
d= ⇒
La diffraction limite le pouvoir de résolution du microscope étudié !Troisième partie Microscope électronique
3 . 1
.
Principez
K A
−
→ E
−
→ f
ev
K<< v
A= v
oV
K= 0 V
A= V
c> 0 3 . 1
. 1
.
Vitessev
o des électrons accélérésdes forces subies par chaque é lectron :
−
→ P = m
e− → g
−
→ f
e= − e − → E
telles que :−
→ P
<<
−
→ f
e−
→ f
e= − e − → E = +e −−→ gradV
Théorème de l’énergie cinétique appliqué à l’électron :∆
AKE
c= W ( − → f
e)
avec :
∆
AKE
c= 1
2 m
ev
A2− v
K2≈ 1 2 m
ev
2oW ( − → f
e) =
Z (A)
(K)
−
→ f
e. − dz → = +e
Z (A)(K)
−−−→ grad V. − → dz = +e
Z (A)(K)
dV = e (V
K− V
A) = eV
csoit :
1
2 m
ev
oe= +e V
c ouv
o=
r
2eV
cm
e3 . 1
. 2
.
Longueur d’onde associée à l’électronλ
e= h
m
ev
o= h
√ 2m
eV
c3 . 1 . 3
.
Application numérique :v
o= 5, 77 × 10
7m.s
−1et λ
e= 1, 2 × 10
−10m 3 . 1
. 4
.
Les limites en longueur d’onde du spectre de la lumière visible sont telles que :0, 4 µm ≤ λ
visible≤ 0, 8 µm
On remarque que la longueur d’onde associée à l’électron
λ
e< λ
visible : le pouvoir de résolution du microscope électronique est, donc, meilleur à celui du microscope optique !3 . 2
.
Lentille électrostatiqueConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP
3 . 2 . 1
.
Champ électrostatique dans la lentille( R ) z R O
z = − ℓ z = +ℓ
x
y
−
→ u
r−
→ u
θ⊙− → u
z3.2.1.1. En un point
M
de coordonnées cylindriques(r, θ, z)
, le champ électrostatique s’écrit :−
→ E = − → E (r, θ, z)
•
Invariance de− → E
La source du champ est invariante par rotation autour de l’axe
Oz
:− → E
est, donc, indépendant deθ
.−
→ E = − → E (r, z)
•
Symétrie de− → E
Tout plan contenant l’axe
Oz
et la pointM
(soit( − → u
r, − → u
z)
) est un plan de symétrie pour la source du champ :− → E
appartient, donc, à ce plan.−
→ E =
−
→ u
r. − → E (r, z)
−
→ u
r+
−
→ u
z. − → E (r, z)
−
→ u
zOn pose :
F (r, z) = − → u
r. − → E (r, z)
G (r, z) = − → u
z. − → E (r, z) ⇒ − → E (r, z) = F (r, z) − → u
r+ G (r, z) − → u
z 3.2.1.2. Le planz = 0
(soitΠ
o≡ (xOy)
) est, aussi, un plan de symétrie pour la source du champ électrostatique : en tout pointN
de ce plan, le champ électostatique appartient, donc, à l’intersection deΠ
o et le plan( − → u
r, − → u
z)
définit en 3.
2.
1.
1.
, et contenantN
. L’intersection entre ces deux plans est− → u
r , soit :−
→ u
z. − → E (r, z = 0) = G (r, z = 0) = 0
3.2.1.3. Équations locales vérifiées par
− → E
(Équations de maxwell en régime électrosatique)div − → E = 0 et −→ rot − → E = − → 0
3.2.1.4. Équations aux dérivées partielles
−→ rot − → E (r, z) = − →
∇ ∧ − → E (r, z) =
∂F (r, z)
∂z − ∂G (r, z)
∂r
− → u
θ etdiv − → E (r, z) = − →
∇ . − → E (r, z) = 1
r
∂ (rF (r, z))
∂r + ∂ (G (r, z))
∂z
= 1 r
∂ (rF (r, z))
∂r + ∂ (rG (r, z))
∂z
D’après les équations locales établie en 3
.
2.
1.
3.
, on en déduit les équations suivantes :
∂F (r, z)
∂z − ∂G (r, z)
∂r = 0
∂ (rF (r, z))
∂r + ∂ (rG (r, z))
∂z = 0
(8)
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP 3.2.1.5. La source du champ électrostatique impose :
F (r, z) = βr = 2U
oR r
D’après la question précédente :∂ (rF (r, z))
∂r = − ∂ (rG (r, z))
∂z = − 4U
oR r
⇒ G (r, z) = − 4U
or R z + 1
r f (r)
Or la fonction
G (r, z) = 0
dans le planz = 0
d’où :f (r) = 0
= ⇒ G (r, z) = − 4U
or
R z = β
′z avec β
′= − 2β
3.2.1.6. Potentiel électrostatiqueΦ
−
→ E (r, z) = F (r, z) − → u
r+ G (r, z) − → u
z= βr − → u
r− 2βz − → u
z Le potentielΦ
est tel que :− → E (r, z) = − −−→
gradΦ
ou− → E (r, z) . − → dr = − dΦ
−
→ dr = dr − → u
r+ rdθ − → u
θ+ dz − → u
z⇒ − → E (r, z) . − → dr = βrdr − 2βzdz = d
β r
22 − βz
2+ C
soit :
Φ (r, z) = − β r
22 + βz
2+ C ; C :
constante d’intégration ou :Φ (r, z) = 2 U
oR
2− r
22 + z
2
+ C ; C :
constante d’intégration 3.2.1.7. Surface équipotentielleLe potentiel de la surface passant par l’origine est :
Φ
o= Φ (0, 0) = C
. Donc l’équation de cette surface équipotentielle est telle que :− r
22 + z
2= 0 ⇒ r = z √ 2 3 . 2
. 2
.
Mouvement de l’électron dans la lentille( R ) z
I
oO
R I
2ℓ
−
→ v
o− → v
I3.2.2.1. Théorème du moment cinétique :
−
→ σ = − → r ∧ − → p r = r − → u
r+ z − → u
zet − → p = m
edr
dt − → u
r+ r dθ
dt − → u
θ+ dz dt − → u
z
−
→ σ = m
e
r 0 z
∧
dr dt r dθ
dt dz dt
=
− zr dθ dt z dr
dt − r dz dt r
2dθ
dt
(
−→ur,−→uθ,−→uz)
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP Le théorème du moment cinétique appliqué à l’électron dans le repère d’étude :
d − → σ dt = − →
M − → f
e= − → r ∧ − → f
e= (zF (r, z) − rG (r, z)) − → u
θ−
→ u
z. d − → σ
dt = d ( − → u
z− → σ )
dt = 0 ⇒ − → u
z− → σ =
constante= r
2dθ dt
soit :r
2dθ
dt = r
o2dθ
dt
o
= 0 ⇒ dθ
dt = 0 ou θ =
constante 3.2.2.2. Théorème de la résultante cinétique−
→ f
e= − e − → E (r, z) = +e −−→ gradΦ (r, z) = − e (rβ − → u
r− 2β) − → u
zLa composante :
f
ez= − → f
e. − → u
z= 2eβ − → u
zPour que le mouvement de l’électron soit confiné au voisinage de l’axe
Oz
, il faut que :β > 0 soit U
o> 0
Le théorème de la résultante cinétique appliqué à l’électron dans le repère d’étude :
−
→ f
e= m
e− → a avec − → a = d
2r
dt
2− → u
r+ d
2z
dt
2− → u
zcar dθ dt =
0Par projection, de l’équation vectorielle ainsi obtenue, suivant
− → u
r et− → u
z ; on obtient deux équations différentielles :
d
2r
dt
2+ eβ
m
er = 0 d
2z
dt
2− 2eβ m
ez = 0
soit :
d
2r
dt
2+ ω
2r = 0 d
2z
dt
2− 2ω
2z = 0
avec :
ω =
reβ
m
e=
r
2eU
om
eR
23.2.2.3. Expression de
z(t)
L’équation différentielle en
z(t) : d
2z
dt
2− 2ω
2z = 0
Solutionz(t) = A cosh
ω √ 2t
+ B sinh ω √
2t
A
etB
: constantes d’intégration ;sinh
etcosh
sont le sinus et le cosinus hyperbolique respectifs tels que
coshx = 1
2 (exp(x) + exp( − x)) coshx = 1
2 (exp(x) − exp( − x))
Conditions initiales :z(t = 0) = − ℓ et
dz dt
t=0
= 0 ⇒ A = − ℓ et B = v
oω √ 2
soit :z(t) = − ℓ cosh
ω √ 2t
+ v
oω √
2 sinh ω √
2t
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP 3.2.2.4. On suppose satisfaite la condition
ωℓ << v
oz(t) ∼ v
oω √
2 sinh ω √
2t
or
| z | ≤ ℓ ⇒ sinh ω √
2t
≤ ℓω v
o√
2 << 1 ⇒ ω √
2t << 1 ⇒ sinh ω √
2t
∼ ω √ 2t
Complément mathématique: la fonctionsinh
est strictement croissante dans R ! !D’où :
z(t) ∼ v
ot
ou :dz dt = v
o La duréet
1 est telle que :z (t
1) = 2ℓ
soit :
t
1= 2 ℓ v
o3.2.2.5. Expression de
r(t)
:L’équation différentielle en
r(t) : d
2r
dt
2+ ω
2r = 0
Solutionr(t) = A
ocos (ωt) + B
osin (ωt)
A
o etB
o: constantes d’intégration Conditions initiales :r(t = 0) = r
oet
dr dt
t=0
= 0 ⇒ A
o= r
oet B
o= 0
soit :r(t) = r
ocos (ωt)
Par hypothèse, la coordonné
r
o deI
o (Cf.3.
2.
2.
) est telle quer
o<< R
: par conséquent la tra- jectoire de l’électron reste au voisinage de l’axeOz
. Cette conséquence a pour correspondance en optique l’approximation de gauss dont on s’intéresse aux rayons paraxiaux !3.2.2.6. Composantes de
− → v
I On rappelle l’expression du vecteur vitesse, en coordonnées cylindriques, de l’électron dans le repère d’étude :−
→ v = dr
dt − → u
r+ r dθ
dt − → u
θ+ dz
dt − → u
z= dr
dt − → u
r+ dz
dt − → u
z(θ =
constante)
Compte tenu des résultats obtenus en 3
.
2.
2.
4.
et 3.
2.
2.
5.
, le vecteur vitesse pourra s’écrire sous la forme :−
→ v = − r
oωsin (ωt) − → u
r+ v
o− → u
z EnI , t = t
1= 2 l
v
o= ⇒ − → v
I= − → v (t
1) = − r
oωsin 2ℓω
v
o− → u
r+ v
o− → u
zLa condition
ℓω << v
o étant encore satisfaite, d’où :− → v
I= − r
oω 2ℓω
v
o− → u
r+ v
o− → u
zsoit :
− → v
I
− 2ℓr
ov
oω
20
v
o
(
−→ur,−→uθ,−→uz)
ConcoursNationalCommun—PHYSIQUEI—Filière:MP 3.2.2.7. Principe d’inertie :
En dehors de la région
(R)
:◦
le champ électrostatique− → E
est nul, par conséquent− → f
e= − e − → E
est également nulle.◦
le poids− → P
de l’électron est toujours négligeable .◦
la résultante des forces auquelles es soumis l’électrons dans le référentiel d’étude est, donc,nulle.D’où le système (électron de masse
m
e ) est isolé. D’après le principe d’inertie (v
o6 = 0
), le mouvement de l’électron estrectiligne uniforme.Énoncé : Dans un repère galiléen, tout système isolé, est : soit au repos , soit animé d’un mouve- ment rectiligne uniforme.
3.2.2.8. Intersection de la trajectoire de l’électron avec l’axe
Oz
dans le régionz > ℓ
−
→ v
I= − r
oω 2ℓω
v
o− → u
r+ v
o− → u
zÉquation de la trajectoire de l’électron dans la région
z > ℓ
:−
→ v
I= dr
dt − → u
r+ dz
dt − → u
z⇒
dr
dt = − 2ℓr
ov
oω
2 etdz
dt = v
o⇒
r(t) = − 2ℓr
ov
oω
2t + r
o etz(t) = v
ot + ℓ
soit :r(z) = − 2ℓr
ov
o2ω
2(z − ℓ) + r
oLa trajectoire est, donc dans le plan
(r, z)
, une droite de pentenégative. Le point d’intersectionF
′ de coordonnéez
F′ est tel que :r z
F′
= 0
. soit :z
F′− ℓ = v
o22ℓω
2ou :z
F′= ℓ + v
o22ℓω
2= ℓ + m
eR
24ℓeU
ov
o2z
F′ est indépendant de la coordonnéer
o : par conséquentF
′ est indépendant deI
o . La puissance de la lentille électrostatique :P
e= 1 z
F′> 0 ⇒
lentille convergentez
trajet électroniquela régiondans
z < − ℓ
trajet électronique dans
la région
z > +ℓ ( R )
I
oO I F
′2ℓ
−
→ v
o− → v
ILe point
F
′ semble être le conjugué d’un objet à l’infini : d’où la nomination du foyer donnée àF
′ ; la distance focale estz
F′= OF
′z
F′= ℓ + R
2V
c2ℓU
oLa distances focale dépend de quatre paramètres :