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F a b r i q u e s d e m o n t r e s . Le 19 mars courant, le* Syndicat des

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·.'

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Troisième année. — N0 25

P r i x du numéro IO centimes

Mercredi 27 mars 1889.

B u r e a u x : R u e de l'Union, 2

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 Ir.

Union postale . 12 » G »

On s'abonne à tous les bureaux de poste

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Provenant de la Suisse . . 20; et. la ligne

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Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne Les annoncei, se p aient d'avance

O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e et d e s S y n t l i c a t s i n d u s t r i e l s .

S Y N D I C A T S

F a b r i q u e s d e m o n t r e s . Le 19 mars courant, le* Syndicat des

V fabriques de montres s'est constitué défi- nitivement; son comité est composé de MM. Francillon, conseiller national;

Dinicherl, directeur de la fabrique de Montilier; Varnery, de la maison Japy frères et Cie. Le secrétaire général sera nommé ultérieurement.

Il a été décidé de reprendre l'étude du projet de loi fédérale sur le courtage.

M o n t e u r s d e b o i t e s . Dimanche, 24 courant, b bureau du Comité central de la Société suisse des patrons monteurs de boîtes avait con-

voqué, à Bienne, des délégués des Comi- tés patronaux de la Chaux-de-Fonds et du Locle; à l'ordre du jour figurait l'exa-

• men d'un projet du statuts pour le Syn- I dicat des monteurs de boîtes or, élaboré

par M. F. Iluguenin, secrétaire de la Société.

Ce projet, déjà examiné par le Comité de, la section patronale de la Chaux-de- Fonds, a été discuté â fond et admis en principe, après quelques modifications de détail. Une fois adopté par une assemblée générale de la section de la Chaux-de- Fonds, — qui a reçu pour mandat de préparer l'organisation du Syndicat — il sera adressé a tous les intéressés chefs d'ateliers et chefs de fabriques, qui seront invités à formuler leur adhésion ou leurs observations.

La constitution du Syndicat des patrons monteurs de boîtes en or va donc faire un pas décisif, caries ateliers de la Chaux- de-Fonds, qui représentent près de la moitié des intérêts généraux de l'industrie de la boîte or, ont pris la décision una- nime de former le Syndicat, même dans le cas où ils ne seraient pas suivis par

tous les ateliers des autres centres indus- triels, et quoique les trois fabriques de boîtes or de la Chaux-de-Fonds parais- sent vouloir rester en dehors du mou- vement.

Nous avons déjà eu l'occasion de faire, à différentes reprises, l'historique du con- flit des fabriques et des démarches infruc- tueuses tentées pour fé régler; nous n'y reviendrions pas aujourd'hui, si ce mal- heureux conflit, qui semble devoir se perpétuer sans espoir d'une solution acceptable pour les parties, ne consti- tuait pas pour le Syndicat, une difficulté sérieuse, dans ce sens que les fabriques considèrent sa solution comme devant précéder leur entrée dans le Syndicat.

Tandis que les chefs d'atelier le la Chaux-de-Fonds sont décidés de marcher de l'avant, avec ou sans les fabriques, on hésite dans les autres centres, et parti- culièrement au Locle, à donner l'adhé- sion demandée à un Syndicat laissant en dehors de lui, une catégorie importante d'intéressés; c'est du moins ce qui a été dit par le délégué loclois à l'assemblée de dimanche.

Qui a raison de l'optimisme chaux-de- fonnier ou du pessimisme loclois?

Sans-doute, il serait désirable à tous les points de vue, que le Syndicat ρ dsse, dès le début, grouper autour de lui tous les membres de l'industrie boîtière; mais il n'en est pas ainsi et il nous semble que le mieux est de prendre la situation telle qu'elle est et d'en tirer le meilleur parti possible.

Aussi, malgré tout le regret que nous avons éprouvé de devoir constater qu'il n'était pas possible, dans le moment pré- sent, de concilier les intérêts mis en pré- sence dans le conflit, nous n'en concluons pas moins, qu'entre deux maux dont l'un consiste à faire un Syndicat incomplet mais dont l'autre consisterait dans le

maintien d'un statu quo désastreux pour les intérêts de la partie, il faut choisir le moindre.

Nous espérons donc que les efforts du Comité de la Chaux-de-Fonds seront cou- ronnés de succès et qu'il se trouvera, au Locle, à Bienne et à Fleurier, une majo- rité d'ateliers adhérents au Syndicat.

Une fois celte majorité obtenue, une action commune du Syndicat et de la Fédération ouvrière fera le reste.

E m p l o i d e s m é t a u x d ' a l l i a g e e t n o n m a g n é t i q u e s d a n s l ' h o r l o g e r i e . Sous ce titre dans votre numéro du 6 mars 1&89, votre correspondant, M. Z., en parlant du palladium etde ses alliages dit : « influence qui se traduit par une dilatation irrégulière et beaucoup plus forte que elle que subit l'acier.»

Or, on lit dans le rapport du Directeur de l'Observatoire deNeuchâtelpourl'année 1887, page 18 : « La satisfaction avec laquelle nous constatons cet important progrès, est mal- heureusement bien diminuée par le fait que nous ne devons pas passer sous silence, savoir que le défaut récent du réglage de la compensation, qui consiste dans un manque de parallélisme entre la marche de la tem- pérature et celle correspondante du chrono- mètre s'est rencontrée en 1.887 bien plus souvent encore que dans les 2 années précé- dentes » Et plus loin, môme page:

« La cause doit probablement être cherchée dans un état moléculaire défectueux des lamelles d'acier employées par les fabricants actuels de balanciers compensés. La dilata- tion de l'acier est du reste une des plus irré- gulières de tous les métaux, dont les déter- minations varient de 0,00001075 à 0,00001190 et pour l'acier trempé de 0,00001225 à 0,00001375. La solution sera peut-être le remplacement de l'acier par un autre métal d'une dilatation plus régulière et pour lequel le coefficient du second terme de dilatation soit moins considérable. »

L'Annuaire du Bureau des longitudes *)

') Publication annuelle et officielle de Gouvernement français.

(2)

122 LA FEDERATION HORLC 3ERE SUISSE

donne les chiffres suivants pour la dilatation de l'acier et celle du palladium :

Dilatation pour Variation ilu 1* cenligade aeflicient

de dilatation

Acier français, recuit 0,000OHOl 1,24

» » trempé 0.L0001322 3,99

» anglais, recuit 0,00001095 1,52 palladium 0,00001176 1,32 Gomme on le voit par ce tableau, c'est l'acier trempé qui a la plus forte dilatation et la plus forte variation.

Votre correspondant ne paraît passe douter qu'avec les métaux ou alliages on peut obtenir dés duretés et résistances bien différentes selon la manière dont ils ont été traités ; ainsi, avec le fer on obtient :

1° de ia fonte, 2° du fer doux, 3° de l'acier,

cela sans que la composition chimique soit sensiblement différente. Il en est de même avec les alliages de métaux ; en particulier certains alliages de palladium peuvent acqué- rir une dureté et élasticité qui ne le cèdent en rien à l'acier trempé et revenu bleu.

En faisant balanciers et spiraux avee ces alliages, on obtient de bons résultats comme le prouvent les concours de réglage des chro- nomètres, celui de Genève 1887entre autres où tous les premiers et seconds prix ont été obtenus avec des chronomètres à balanciers et spiraux en palladium. En 1888, un second prix et plusieurs mentions ont été obtenus aussi à l'Observatoire de Genève.

Depuis plusieurs années, un grand nombre de prix de réglages ont été obtenus avec des chronomètres munis de spiraux en palladium dans les concours de Neuchâtel, Genève, etc.

comme il est facile de s'en convaincre en lisant le rapport de ces concours. Les spiraux en palladium sont presque exclusivement employés pour les chronomètres de la marine française et ils tiennent le haut de l'échelle dans les concours. (Voir le rapport du Ser- vice hydrographique de la marine française, concours du 2 janvier au 31 mars 1888, inséré dans le numéro du 12 janvier 1889 et quel- ques numéros précédents de la Fédération horïogère.)

Un autre point, qui à lui seul serait suffi- sant pour faire adopter l'emploi des balan- ciers et spiraux en palladium, c'est que, à part leur qualité de ne pas être influencés par le magnétisme, ils sont complètement à Vabri de la rouille, cette autre cause si grave de détérioration et de destruction de ces

pièces si délicates. A.

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NOUVELLES DES ASSOCIATIONS Nous recevons la circulaire suivante, avec prière de la publier:

Syndicat des fabricants de pignons.

M

J'ai l'honneur de porter à votre connais- sance qu'une réunion comprenant la grande majorité des fabricants de pignons de la Sa- voie, les plus importants, a eu lieu à la mairie de Martiaz, le 10 courant, pour entendre les membres de la Commission nommée le 17 février dernier, pour préparer les statuts et la tarification concernant le Syndicat. La réunion a approuvé dans son ensemble ce travail préliminaire, en a ordonné l'impres- sion et l'envoi ci-joint à chaque intéressé qui pourra ainsi l'étudier; elle a en outre fixé la réunion générale des fabricants de la Savoie, du Doubsetde la Suisse au dimanche 14 avril prochain, à trots heures du soir, à Genève, Hôtel de Genève, rue du Mont-Blanc, (vue sur le lac).

L'ordre du jour de la réunion sera le sui- vant:

1° Arrêter les statuts et la tarification, les signer ;

2° Prendre une délibération ad hoc, sur timbre, pour approuver le traité conclu et la tarification ;

3° Nommer la Chambre syndicale ; 4° Nommer l'inspecteur.

Les fabricants de la Savoie, que je repré- sente plus particulièrement, ont, dans la der- nière réunion, exprimé l'avis que le groupe- ment de nos intérêts industriels devait se baser sur l'union des fabricants de pignons et des fabricants d'ébauches et finissages qui font eux-mêmes leurs pignons ; ils ont aussi manifesté le désir de voir contribuer à notre organisation le Syndicat des fabriques d'ébau- ches et finissages ; c'est pourquoi nous con- vions à notre assemblée générale du 14 avril prochain, tous les établisseurs fabricants de pignons, une délégation de la Chambre syn- dicale des fabriques concordataires, une délé- gation de l'Union horïogère des fabriques de montres suisses, une délégation du syn- dicat en voie de formation des fabricants d'horlogerie, et tous les industriels qui ont bien voulu donner leur adhésion à la for- mation de notre Syndicat.

Si, pour un motif quelconque, on ne pou- vait assister à la réunion projetée, on est ins- tamment prié de m'en donner avis avant la date précitée du 14 avril.

Veuillez agréer, M , avec l'assurance de tout mon dévouement, mes fraternelles salutations.

Sconzier (Haute-Savoie), le 16 mars 1889.

J. LACROIX-FAVRE.

NOUVELLFS DIVERSES E x p o s i t i o n u n i v e r s e l l e , P a r i e I 8 S 9 . Nous rectifions, en le complétant comme suit, le compte-rendu que nous avons donné dans notre dernier numéro, de la réunion des exposants bernois et des cantons environ- nants :

Les vitrines planes ont 17 cm. sous glace et M. Francillon a recommandé d'en relever le fond de 5 cm., ce qui donnerait une hau- teur sous glace de 12 cm ; il serait extrême- ment désirable que tous les exposants bernois et des cantons environnants acceptassent cette hauteur, ce qui donnerait à leur grou- pement un excellent effet d'ensemble.

Les cartons remis aux exposants ne doi- vent être retournés à M. Francillon que par ceux des exposants qui renoncent à la dispo- sition plane pour adopter le plan incliné ou des gradins à élever sur le fond des vitrines.

En ce qui concerne les incriptions, il est rappelé que le nom de l'exposant est peint sur un tableau en dehors des vitrines, les in- scriptions à l'intérieur des vitrines auront pour objet d'indiquer aux visiteurs les noms de représentants ou de correspondants, les médailles obtenues dans de précédentes expo- sitions, les brevets, les marques de fabrique ou la désignation des genres, etc. ; il faut donc éviter de faire double emploi et de ré- péter à l'intérieur des noms qui seront sur le tableau au-dessus des vitrines.

Les indications nécessaires concernant les inscriptions intérieures doivent être transmi- ses à M. Francillon, sur une feuille de pa- pier de la grandeur du carton, portant leur texte exact et l'espacequ'ell^sdaivent occuper;

l'envoi du carton n'est donc pas nécessaire!

Le Commissariat général rappelle aux expo- sants, que toutes les montres destinées à l'exposition doivent être expédiées à la maison Danzas et Cie,àBàle, etleursignale le danger qui résulterait pour eux d'apporter directe- ment à Paris, dans leurs effets ou dans leurs poches, des montres destinées à l'Exposition.

L'ouverture solennelle de l'exposition uni- verselle de 1889 a été définitivement fixée au lundi 6 mai.

L'Amérique à Γ exposition.

Actuellement, il est presque impossible aux Américains du Sud qui veulent venir en France de s'assurer des places à bord des paquebots faisant un service régulier.

Les navires marchands à vapeur qui dispo- sent de cabines de passagers sont déjà très recherchés.

Au Brésil et dans la République Argentine, les départs pour la France seront en nombre si considérable que, dès maintenant, les contf- pagnies de navigation ne garantissent le re- tour des voyageurs dans une période de six mois qu'à la condition que ceux-ci s'inscri- vent à l'avance.

Les fontaines lumineuses.

On s'est occupé de l'exposition universelle à l'académie des sciences. M. Troost a fait à ses collègues une intéressante description des fontaines lumineuses que l'on doit cons- truire au Champ-de-Mars et qui semblent appelées à un grand succès L'eau de ces fon- taines sera poussée avec une forte pression entre deux troncs de cône disposés de telle sorte qu'en jaillissant elle formera des tubes creux qu'éclaireront les lampes électriques placées dans des chambres sous les bassins.

La lame liquide cylindrique sur laquelle se produiront les réflexions n'aura pas plus de deux ou trois millimètres d'épaisseur, ce qui permettra d'éclairer le jet d'eau jusqu'à une hauteur de quatre à cinq mètres. Celle-ci prendra successivement toutes les teintes, grâce aux verres colorés par lesquels passe- ront les faisceaux de lumière.

Les fontaines lumineuses du Champ-de- Mars passent pour bien supérieures à celles qui figuraient^ l'exposition coloniale de Lon- dres et qui, malgré leur imperfection, ont obtenu un si grand succès.

Les fêtes pendant Vexposition.

Le conseil municipal vient d'être saisi du projet des fêtes qui seront données pendant l'exposition. En voici le programme :

Le 5 mai, fêle de la Fédération à Versailles, donnée par l'Etat.

Le 6, inauguration de l'exposition. Grande fête de nuit dans l'exposition. Les édifices publics et les places publiques seront pavoises et illuminés. Fête nautique. Feu d'artifice à la pointe de l'IIe-Saint-Louis et delà Cité.

Le 14 juillet, jour de la fête nationale, illu- mination générale du bois de Boulogne, du bois de Vincennes et des avenues qui les r e - lient.

Du 16 juillet à la fin d'août, banquets, bals et concerts au palais de l'Industrie. Les con- certs seront donnés par l'exposition, les ban- quets et bals organisés par les exposants et à leurs frais. A la suite d'un des bals, un bal populaire sera donné aux ouvriers de l'expo- sition et aux syndicats.

En septembre, grandes fêtes musicales avec concours d'orphéons et de musiques mili- taires. Inauguration, sur la place delà Nation, du monument de la Bépublique de Dalou.

Fin septembre, fête ae la distribution des récompenses, calquée sur celle de l'inaugu- ration.

A des dates diverses, grandes fêtes de nuit.

Un crédit de trois millions sera affecté à ces réjouissances, payées par portions égales, par l'Etat, l'exposition et la ville de Pans.

G o t l i n r d . — Le chemin de fer du Got- hard a transporté en février 50,000 person- nes et 49,800 tonnes de marchandises. Les recettes ont été de 750,000 tr. (833,533 en 1888) et les dépenses de 390,000 fr. ^467 mille 557 en 1888). L'excédent des recettes est ainsi de 360,000 fr.

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

123

G r u t l i . — Le comité central ordonne dans les sections une votation sur les points sui- vants : 1° La société du Grutli veut-elle une révision de la constitution fédérale dans le sens d'une extension des droits du peuple (initiative, référendum obligatoire, élection du Conseil fédéral par le peuple)? 2° La so- ciété du Grutli veut-elle prendre sur elle de réunir immédiatement les 50,000 signatures pour demander la révision et veut-elle sup- porter les frais de ce pétionnement? 3° Ou bien la société du Grutli veut-elle attendre le résultat des pétitions adressées à la com- mission du Conseil national et aux Chambres fédérales.

P o s t e s . — En 1888, les postes suisses, avec leurs 6350 employés, dont 760 dames, ont expédié dans le service interne, UO mil- lions 195,703 lettres, 11,531,357 cartes pos- tales, 17,000,491 imprimés, 751,708 échan- tillons, 68,076,584 journaux, 1 million 113,924 lettres recommandées.

De l'étranger, il a été reçu 12,929,117 let- tres, 2,449,694 cartes et 7,395,635 imprimés.

Les postes suisses ont expédié à l'étranger 11,485,062 lettres, 3,268,486 cartes et 5,143,011 imprimés.

T r a i n d e n u i t . — Le nouvel indicateur des chemins de fer pour la saison d'été pré- voit un important changementdans la marche du train de nuit Zurich-Genève. Le départ de Zurich aurait lieu à 7 h. 15 du soir au lieu de 8 h. 50, le passage à Lausanne vers minuit au lieu de 4 heures, et l'arrivée à Genève à 2 h. 35 du matin au lieu de 6 h. La Nouvelle Gazette de Zurich s'élève contre ce change- ment, qui aurait, d'après ce journal, de grands désavantages pour la Suisse orientale.

l l l i n e s d ' o r . — Des placers d'or d'une fabuleuse richesse viennent d'être découverts au Mexique.

Ils se trouvent à Santa-Tarenta, dans le district mexicain de Santa-Clara, au nord du golfe de Californie et à 300 kilomètres du port américain de San-Diego.

Dans cette ville, la fièvre de l'or s'est em- parée des habitants à un tel point que l'émi- gration prend les proportions les plus inquié- tantes. Le personnel des hôtels et des res- taurants, les employés des postes et des che- mins de fer parlent en masse.

Ce mouvementest encoreplusaccentuéàla Encinada, port de la Basse-Californie qui se trouve également à 300 kilomètres des nou- veaux gisements. Toute la population mâle a émigré et les navires eux-mêmes sont aban- donnés par leurs équipages.

A la Banque commerciale de San-Diego, un gentleman est venu déposer un sac de poudre d'or représentant une valeur de qua- torze mille dollars et récolté par lui en moins de sept heures de travail. Suivant l'usage, les chercheurs d'or font eux-mêmes leur po- lice et se montrent sans pitié pour les voleurs.

Huit de ces derniers ont déjà été lynchés.

F a b r i q u e s . — Messieurs Favre frères, fabricants d'horlogerie à la Neuveville, se pro- posent de construire une fabrique d'ébauches sur l'emplacement du moulin incendié appar- tenant à M. Geissbùhler.

BREVETS D'INVENTION

LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS

c o n c e r n a n t l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e .

Cl. 118, n° 597. 14 mars 1889, 31A h. — Fi- lière pour mesurer les pivots et joyaux pour l'horlogerie.— JiInOiI9AoUiS E d o u a r d , Lucens, canton de Vaud (Suisse).

Cl. 123, n» 560. 13 février 1889, 8 h. — Per-

fectionnement apporté au mécanisme des montres munies d'un remontoir à bascule.

— F a b r i q u e d ' é b a u c h e s d e S o n c e - b o z , Sonceboz, canton de Berne (Suisse).

Cl. 123, n» 566. 21 février 1889, 8 h. — Nou- velle montre pouvant marcher de huit à quatre-vingt-dix jours, sans être remontée.

— A m a r o n , Auguste,horloger, Denens, canton de Vaud (Suisse). Mandataire : Bourry-Séquin, Zurich.

Cl. 123, n» 573. 13 février 1889, 3>/a h. Méca- nisme pour montre sans aiguilles. — J a e - c a r d , H e n r i , Pasquart, 78, Bienne (Suisse).

Cl. 123, n°575. 28 février 1889, 5»/Î h. — Per- fectionnement apporté aux mises à l'heure par le pendant. — A n c i e n n e f a b r i q u e V a c b e r o n e t C o n s t a n t i n , s o c i é t é a n o n y m e , Genève (Suisse). Mandataire : Imer-Schneider, E., Genève.

Cl. 123, n°576. 28 février 1889,6h. —Montre bracelet simplifiée. — B e r t h o l e t , A I b . , fahricant d'horlogerie, Bienne (Suisse).

Mandataire : v. Waldkirch, Ed., Berne.

Cl. 123, n° 592. 16 février 1889, 8 h. — Nou- veau système de seconde indépendante. — JTeannot, P a u l , ayant-cause de Perre- noud, Aimé, inventeur, Genève.(Suisse).

Mandataire: Imer-Schneider, E., Genève.

Cl. 123, n° 593. 16 février 1889, 8 h. — Nou- veau mécanisme de montres pour être exé- cuté en toutes dimensions. — S a n d o z , E d . «fc J . , Locle (Suisse). Mandataire : Imer-Schneider, E.; Genève.

Cl. 124, n° 542. 8 février 1889, 4 h — Nou- veau mécanisme de chronographe-comp- teur. — S t a u l f e r , H e n r i - O n é s i m e , Ponts-de-Martel, canton de Neuchâtel (Suisse). Mandataire : Imer-Schneider, E., Genève.

Le rédacteur responsable: Fritz HUGUENIN.

SYNDICAT DES FABRICANTS D'HORLOGERIE

ASSEMBLÉE GENERALE

Dimanche 31 mars 1889, à 2 heures de l'après-midi, au Ruschli, à Bienne ORDRE DU JOUR:

R a p p o r t de l a Commission «le propagande R a p p o r t financier.

Formation des groupes.

lia. €tommissicn 3'initicttiYE.

N . B . — L e s p a r t i c i p a n t s à l ' a s s e m b l é e s o n t p r i é s d e s e m u n i r d e l a c a r t e d e l é g i t i m a t i o n N o m i n a t i o n d e s c o m i t é s d e s g r o u p e s .

P r o p o s i t i o n s i n d i v i d i d u e l l e s . 641

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124 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

AVIS IMPORTANT

Une importante fabri- que de finissages

d e m a n d e u n V I S I T E U R c a p a b l e d e d i r i g e r l a p a r t i e d u m é c a n i s m e r e m o n t o i r .

D e s c e r t i f i c a t s d e c a p a c i t é e t d e m o r a l i t é s o n t e x i g é e . E n t r é e i m m é d i a t e s i p o s -

s i b l e . 640 P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s -of-

f r e s a u b u r e a u d u j o u r n a l .

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