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Essai de présentation, à l'usage des biologistes, d'un critère de légitimité pour l'analyse de variance dans le cas des expériences en blocs casualisés (test de Tukey-Weiling)

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(1)

J OURNAL DE LA SOCIÉTÉ STATISTIQUE DE P ARIS

P H . M ANCHON J. H ALLARD

Essai de présentation, à l’usage des biologistes, d’un critère de légitimité pour l’analyse de variance dans le cas des expériences en blocs casualisés (test de Tukey-Weiling)

Journal de la société statistique de Paris, tome 110 (1969), p. 131-143

<http://www.numdam.org/item?id=JSFS_1969__110__131_0>

© Société de statistique de Paris, 1969, tous droits réservés.

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(2)

CRITERE DE LEGITIMITE POUR L'ANALYSE DE VARIANCE 1 3 1

IV

ESSAI DE PRÉSENTATION, A L'USAGE DES BIOLOGISTES, D'UN CRITÈRE DE LÉGITIMITÉ POUR L'ANALYSE DE VARIANCE

DANS LE CAS DES EXPÉRIENCES EN BLOCS CASUALISÉS (Test de Tukey-Weiling)

INTRODUCTION

Les méthodes de l'analyse de variance portant sur un ensemble de mesures partent de l'hypothèse que cet ensemble est conforme à un certain nombre de modèles mathéma- tiques. Si cette conformité n'est pas réalisée par les données expérimentales, les calculs effectués lors de la mise en œuvre de ces méthodes ne sont pas légitimes et peuvent aboutir à des conclusions erronées.

Nous avons présenté certaines méthodes de l'analyse de variance [1], sans insister sur les conditions qui devaient être remplies par l'ensemble des données. Celles-ci sont définies comme valeurs d'une variable aléatoire : n'importe laquelle de ces valeurs peut être considérée comme la somme algébrique d'une moyenne théorique et de différents écarts par rapport à cette moyenne. Chacun de ces écarts peut être rattaché, soit à l'appartenance à tel groupe, soit à l'appartenance à tel bloc casualisé (dans le cas de répétitions) soit à tout autre effet, soit à une erreur expérimentale ou d'échantillonage. Chacun des écarts est constant alors que l'erreur, elle, est véritablement-aléatoire. On ne peut l'attribuer à aucun effet et elle représente la fluctuation propre de la grandeur mesurée.

Un tel modèle mathématique suppose que soient remplies les conditions suivantes (cf. notamment Lison [2]) :

1° Les effets doivent être additifs.

2° Les écarts, ou fluctuations propres, doivent être normalement distribués et indé- pendants; c'est-à-dire que les résultats, compte tenu de leur appartenance à tel groupe ou à tel bloc, doivent former une population dont la loi de répartition est celle de Laplace-Gauss.

3° Les écarts doivent avoir une variance commune; c'est-à-dire que les erreurs, trou- vées pour tous les groupes ou tous les blocs d'analyse, séparément, doivent elles-mêmes former une population soumise à la loi de Laplace-Gauss. C'est l'objet du test Bartlett [3]

que de chercher l'homogénéité de l'ensemble des variances.

On a : xy = x + gt + bj + eu

Valeur d'une mesure = moyenne générale + effet du traitement (appartenance à tel groupe) + effet de l'appartenance à tel bloc (l'une des répétitions) + fluctuation propre de xy.

(3)

1 3 2 CRITÈRE I>E LÉGITIMITÉ POUR L'ANALYSE DE VARIANCE

Dans le cas d'une expérience organisée en blocs casualisés, il est nécessaire de tester l'indépendance des effets et de l'erreur. Cela est réalisé dans le test de Tukey-Weiling qui se résume en une décomposition en quatre postes de la variation totale de l'ensemble des mesures : variation due à l'effet des traitements (appartenance d'une mesure aux groupes), variation due à l'effet des répétitions (appartenance d'une mesure aux blocs), variation due à l'effet combiné des traitements et répétitions (effet supplémentaire d'interaction éven- tuelle dû à l'appartenance d'une mesure, à la fois à tel groupe et à tel bloc), variation aléatoire vraie ou fluctuation propre à cette mesure. Notre modèle devient :

xy = % + gt + bj + au + ey

gi et bj gardant le même sens que dans la formule précédente, leur interaction pour une mesure se traduit par l'addition d'un nouveau terme a%j.

En testant la signification du troisième poste, on détermine si le fait que les mesures appartiennent à la fois aux diverses répétitions et divers groupes rend, ou non, l'analyse invalide. Si cette interaction ne se révèle pas, l'analyse de variance en blocs casualisés peut s'appliquer telle quelle. Si cette interaction introduit un effet additif aux effets simples, on étudiera la répartition entre les divers blocs de la Variation due aux groupes. L'analyse de variance en blocs casualisés sera encore possible, soit en tenant compte de l'effet supplémen- taire, soit en faisant subir aux données une certaine transformation aboutissant à norma- liser la variance. Le choix de cette transformation résultera précisément de l'étude précé- dente.

Sans vouloir faire la théorie mathématique de ce test, nous avons voulu montrer brièvement quels calculs il suppose. Ceux-ci sont extrêmement fastidieux, même avec une machine à double totalisateur telle que l'employait Rives [4], Cet auteur a donné, à notre connaissance la seule présentation en français de ce test (1). Elle est difficilement abordable par des biologistes et c'est pourquoi nous la reprenons. En outre, nous avons réalisé un programme qui permet de l'exploiter sur calculatrice électronique de bureau à programmes enregistrés (Programma 101, Olivetti).

PRATIQUE

A — Analyse de variance en blocs casualisés

Soit les valeurs x%j appartenant à nG groupes et nB blocs casualisés. Les groupes sont d'indice i, les blocs d'indice j . Les totaux seront t±, t2, £3, . . . , tj, . . . tnB pour les blocs, et u±, u2, u3, . . . ut, . . . Una pour les groupes.

Pour commencer on dresse un tableau avec les x%j, les u\ et les tj, puis l'on calcule : les paramètres de l'analyse de variance en blocs casualisés : [cf. 1].

ST = 2J X% (variation totale)

*i nB x MQ

s C = — =- (terme de correction)

nB X nQ v '

SG = ^ ^-^- — C (variation due aux groupes) S B = 2-» ^ - — C (variation due aux blocs)

(4)

CRITÈRE DE LÉGITIMITÉ POUR L'ANALYSE DE VARIANCE 133

— la moyenne de chaque groupe xi9 de chaque bloc Xj et la moyenne générale x prennent également place dans le tableau (tableau I).

Les variations calculées permettent de déduire SE, variation de l'erreur aléatoire :

S E = S T ( S B + SG)

Ces variations sont portées dans le tableau d'analyse (tableau II) avec le nombre de degrés de liberté qui leur est afférent.

TABLEAU I

Disposition des données et des calculs

* \ ^ R é P é t l t i a n s Traitements S ^

1 2 3

...

i

na

Totaux des blocs Moyennes x~j

1

«u ttn Xn

Vil

3 nGi

«i

x\

2

« i i

X„

Vu

« I l

* nGi

U

Xt

3

g »

£ »

«M

U

!..

...

i

xxt

Xtf

Xtf

Xli

U

Xj ...

* B

« 1 »B

X»nB

«anB

œ» G » B

S

XnB

Totaux des groupes

« i

« t

«»

tt*

«»G

2«<j

x

Moyennes

Xi

«i

xt

x*

~Xx

XnQ

H

R«/«n

Rl/«1

RI/U.

R./u,

...

G/««G

c

S E ,

B — Cas <£un effet d'interaction

Dans ce cas le SE, précédemment calculé, peut se décomposer en deux postes additifs dont l'un est dû à l'effet d'interaction entre les blocs et les groupes et l'autre à l'erreur rési- duelle aléatoire. Dans la pratique, pour calculer l'interaction, on procède ainsi :

1° On calcule d'abord, pour chacun des groupes, la somme des produits des valeurs Xij par le total du bloc auquel chacune appartient :

Ri R*

u2

= XX1 t± + X12 t2 + #13 *3 . . . + Xjj

= X21 t± + X22 t2 + #23 h • • • + X2l ty

+ xinB tnB,' X2nB tnB, etc.,

d'une manière générale

5f-Çtof)

(5)

134 C R I T È R E D E L É G I T I M I T É P O U R L ' A N A L Y S E D E V A R I A N C E

Le produit de ces sommes par les u% correspondants permet de calculer les R< pour chacun des groupes et leur somme pour tous les groupes, Z! R*. Cette somme sert au calcul de la variation due k l'additivité (interaction) :

SA =

[ZR

t

-(I^)(S

G

+ S

B

+ C)]

2

MB X llQ X S G X S B

Cette variation peut être considérée comme une covariance (multivariance) entre les valeurs individuelles et les valeurs des totaux marginaux; elle a 1 degré de liberté [6].

On peut alors compléter le tableau II. En tenant compte des degrés de liberté attachés à chacune des sources de variation, on peut juger de la signification des variations pour les groupes (FE(G)), pour les blocs (FE(BJ) OU pour l'additivité, en calculant une variation réduite de Vadditivité : SERA = SE — SA puis une variance (ou carré moyen) pour Verreur réduite de Vadditivité : (S|RA)-

D'où : FA =

*ERA

(en effet : s\ = SA, puisque DLA = 1)

Si la variation due à l'additivité n'est pas significative, le test est terminé; l'analyse de variance en blocs casualisés est légitime, SE n'est pas décomposable et l'on peut considérer

5EEA comme la variance de l'erreur aléatoire.

TABLEAU II

Tableau d'analyse

Source de variation

Totale

Groupes

Blocs

Erreur

Additivité

Reste

Vanation

ST

SG

SB

SE

SA

SERA

Degrés de liberté

D L T

DLG

D LB

D LE

D LA

D LEB A

Carré moyen

x

'l <«

- 4 <«'

•; «)

t \ (8)

» U

(9

>

F calculé

^ ^

ÏB<a) (5)/(7)

F | (B) (6)/(7)

^ ^

FA (8)/(9)

^

F Théorique

0,05 0.01

M-E F

Mo F

*iu»

M »

K*J>

C — Cas où Vadditivité de Vinteraction est significative

Non seulement on est en mesure de décomposer SE, mais on va pouvoir déterminer quelle transformation éventuelle des données il faut réaliser pour que l'analyse de Variance devienne possible, conformément à ses conditions d'application. On procède à l'aide d'un test graphique en déterminant pour chaque bloc, la part p; qui lui revient, de la variation due aux groupes SQ.

(6)

C R I T È R E D E L E G I T I M I T E P O U R L ' A N A L Y S E D E V A R I A N C E 135 Les pj sont, pour chaque bloc d'indice j la somme des produits des valeurs xy contenues dans ce bloc par la différence obtenue en retirant la moyenne générale x de la moyenne du groupe auquel appartient cette valeur :

Pj = Z [Xij (xi — x)]

_ g

La moyenne des pj, pj, sera égale à — puisque, comme l'a démontré Snedecor, nB

Ç W = SG [5]

Pour établir le graphique on portera, en coordonnées cartésiennes, soit les pj en fonc- tion des moyennes par blocs, soit les produits MB PJ en fonction des tj (totaux des blocs) (tableau III) [7].

L'intervalle de confiance pour p = 0,05 sera, dans le premier cas égal à : Pj ± 2 V £ (¾ — i )2 4 R A

Si l'on prend l'autre représentation graphique on multiplie les pj par ns, et l'inter- valle de confiance sera :

nB Pi ± 2 y nB • SG « I J ^ TABLEAU III

Éléments du test graphique

A : 1e r choix : pj =» / (oy)

Blocs

1 2 3

i

»B

XJ

Xt

i ta

Pi

Vi Vt Ps

Sw

PS

Pj (Xj — X)

VX ( « , — X)

VtiXt — X) V%txt—~x)

PiiXj—'x)

p

zJZlXi-*)»^

B : 2" choix : ne • » - / (0)

Blocs

...

fc

« Bsa

î 3o

« B 'PS

SnBw

» B - W

» (¾ — «)

P

zJnBQa « ^

(7)

136 C R I T È R E D E L É G I T I M I T É P O U R L ' A N A L Y S E D E V A R I A N C E

Le choix de la transformation à faire subir aux données pour que l'analyse en blocs casualisés soit possible est guidé par l'examen des points représentatifs de n>BPj = f(tj), de leur position par rapport aux limites de l'intervalle de confiance (p = 0,05) et du signe d'une grandeur P, relativement facile à calculer à partir des pj.

P = 1J pj (XJ — x)

Si les points du graphique sont dispersés à l'intérieur de l'intervalle de confiance, on a alors affaire à une additivité de l'effet d'interaction. L'analyse de variance se fait alors avec la décomposition en quatre postes et s^EHA est une estimation correcte de la variance commune après évaluation des trois variations traduisant les effets additifs.

Si les points représentatifs sont en dehors des limites de sécurité deux cas peuvent se présenter :

a) Ils sont à peu près alignés (il y a une corrélation, que l'on peut d'ailleurs évaluer par une étude de régression [cf. 1]). Les données doivent être transformées. Le choix de la transformation est basé sur le signe de P. Rives [4] donne le tableau IV.

b) Ils sont dispersés au hasard. Cela indique que les données ne sont pas compatibles avec l'analyse de variance, sauf au cas où l'on serait capable de déceler quelques données manifestement étrangères, dont l'élimination ramènerait l'ensemble des données à satisfaire aux conditions de conformité nécessaires (2).

TABLEAU IV

Transformations utilisables

Signe de P

> 0

> 0 - 0

< 0

Transformée à utiliser

(a; + k)» 0 < p< 1 log ix + k)

{x + *)» v - 1

{x + k)P p > 1

Transformation usuelle

V» V *+ 1

log as log (x + 1) x lui-même

a?» x*

1. Des chercheurs de l'École nationale d'Horticulture en ont fait une démonstration claire. Nous remer- cions le Professeur Laudansky de nous l'avoir communiquée.

2. Nous tenons à remercier M. Robert Lowy, qui nous a conseillés pour la rédaction de ce texte.

(8)

CRITÈBE DE LÉGITIMITÉ POUR L'ANALYSE DE VARIANCE 1 3 7

PROGRAMME DE CALCUL

Ce programme permet, en recopiant au clavier de la machine, 4 fois chacune des valeurs, avec un certain nombre de résultats intermédiaires, il est vrai, de venir à bout de ces calculs compliqués.

2r« piste (fig. 1)

Une première boucle de calcul permet d'obtenir pour chacun des groupes, la somme des carrés des valeurs de chaque groupe S x\, le total du groupe u%, la valeur moyenne ~x%.

Quand on sort de la boucle, avant de passer au groupe suivant, la machine met en place les calculs qui serviront à obtenir ST et SG. La deuxième boucle permet d'avoir pour chaque bloc le total t3 et la valeur moyenne x~3. Quand on sort de la boucle, avant de passer au bloc suivant, la machine met en place les calculs nécessaires pour obtenir SB- Quand on a fini les blocs, si l'on a bien inscrit les mêmes nombres dans la série des groupes et dans la série des blocs, on obtient la somme totale des valeurs E X(3, la somme totale des carrés des

%)

valeurs S x\, le terme de correction C, les variations ST, SG, S B . Sinon il faut examiner où v

une erreur de frappe a eu lieu, car la machine donne une différence entre la somme des tj et la somme des u% (qui ne doivent pas être différentes). Si la faute de frappe est dans la copie des valeurs par blocs (2e boucle) on peut recommencer immédiatement celle-ci.

2<* piste (fig. 2)

Une boucle de calcul permet, pour chacun des groupes, la sommation des produits Xij.tj; à la fin de chaque groupe on obtient Ri/wi et la machine fait la sommation des R<.

Après introduction de résultats déjà obtenus on peut lire R<, x, S A et SERA-

3e piste (fig. 3)

Cette piste et le début de la suivante servent essentiellement à compléter le tableau d'analyse puiqu'elle permet d'obtenir les nombres de degré de liberté pour les différentes sources de variation et la valeur de S E .

On obtient également à ce niveau le demi-intervalle de confiance du test graphique avec les limites supérieures et inférieures que l'on portera ultérieurement sur ce graphique.

4e piste (fig. 4)

On obtient d'abord les divers « carrés moyens » et les différentes valeurs de F qui permettent de compléter le tableau d'analyse. On peut s'arrêter là si F A ne donne pas de signification à l'additivité. L'analyse de variance en blocs casualisés est valide et l'on peut faire éventuellement des comparaisons [cf. 1]. Si l'on doit construire le graphiqu£r~4Jine dernière boucle de calcul permet de calculer les p3, les MB P) et P. En fin de calcul, ljClectilre *X.

de S pj permet de voir si l'on arrive à une valeur assez proche de SG. C'est le si^nev^e P k\ ^ (positif, négatif ou nul) qui permet de décider quelle transformation il faut faire sul;

données.

(9)

138

CRITÈRE DE LEGITIMITE POUR L'ANALYSE DE VARIANCE

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 2 2 . 23 24

A V

Ç

E f S E/ t E W

S i X B I

+

B I B / + B/t DW AW B/O B O B i E : A O B i A X C i

25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48

+ c i

D / + D / t

C/4 B / +

c/ I

B / * B * DW AY A * E Y S

+

D Y A Z A o D I D J, E / : A/o D i A X

49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72

B I

+

B J B / + B / î

Y B W B i C — A I

/v

C o E i E / x B J A X B :

c/î

A O

c/-

o A o D/I C V

73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96

S

s s s

B V E :

c / -

A o B / I E / : C Y

S S

s s

A/V A O B/*

B * Y B Y

c/-

A O ' S

i 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

A V B / * B W D * E V S i S x D J D + D I D V AW

S D i D O X B/ + B / I

cw

/ o A Y S

25.

26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48

B J C J E J E / I D $ D/I

Y A Z B/O C i B X

c/î

C/:

c/î

C/O B i C X E/X E x B J E/i

+

49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72

D + D/X

I

B/i A x B : A O S

I

E / - E — A/o B *

S 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96

Fig. 1.— Instructions de programme pour la lr e piste Fig. 2. — Instructions de programme pour la 2e piste

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

A V A / t D / | E / t A W

S 4 B / I

c/I

C i D/I D I E I W A Y E i D x E / - A O E I A o D I

25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48

A O E I D — E — A o E/o E / - A O

c / - m

c —

A/o D I B I E i E/+

I

E t C i X E/I

I

E i 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72

E I D ; B / - D / : E/X AJ~

O G J,

+

A o C i

A O C J, B :

c/I

E :

c I

B J, X D I D : R S S

73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

A V R S C/O C o A o

I

C/4 / o A/o C i

A o / o B/o S I D/:

A o B/I B / : A/O

/ o S

25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48

C / î B * C * S E / t A Z B / * B W

S

I q- s

x B / + B/I CW AW B / o S

I c/-

B / x E I E +

49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59*

60 61 62 63 64 65 66 67 68 6 9 ' 70 71 72

E I B/4

c + c I

B/4 E / x A O

/ o Z A Y C o E O

S 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96

Fig. 3. — Instructions de programme pour la 3e piste Fig. 4. — Instructions de programme pour la 4e piste

(10)

O R G A N I G R A M M E lTe piste

Ordonner V9 au début-

* T

AV

introduction...

introduction des x\j (par groupes)

Ordonner W, à la fin de chaque groupe - • •]—

Ordonner Y, après le dernier W

introduction des xy (par blocs)

Ordonner Z, ,- après chaque bloc — •

Ordonner CW, après le dernier Z — •

lecture de la différence si elle n'est pas

nulle

S

- • 4 EW

s

DW AW S

j

i s

.et rangement de n& et HQ en £ et E/

— calcul des S i et S x2, par groupes

lecture, pour chaque groupe, de S x2,

U{, Xi

calcul des sommes : des totaux des groupes (S ui) et des carrés des valeurs (S x*j) ainsi que des carrés des totaux des groupes (S u2)

— sommation des x, par blocs

— lecture des tj et Xj, pour chaque bloc

— calcul des sommes des totaux des blocs ( S tj) et des carrés des totaux des blocs ( S t2)

calcul de E fy — S m

— lecture de S x%j, S x\

— calcul et lecture de C, S T CV

BV CY

BY

fenêtre, en E, pour ranger MB

fenêtre, en E/, pour ranger no

calcul e t lecture de S G , S B

(11)

140 C R I T È R E D E L É G I T I M I T É P O U R L ' A N A L Y S E D E V A R I A N C E

2e piste Ordonner V, au début-

Introduction alternative des x (par groupes) et du tj correspondant

Ordonner W, à la fin de chaque groupe Introduire le U( du groupe

* • # AV BW EV S

I S

— annulations de registres

U

— calcul des R</w<

i

i s

DV AW

-lecture de R</M«

calcul et sommation des R<

Ordonner Y après le dernier W •

introduction...

* T

cw

AY

S . . . e t rangement de Z x y , C, Sa, SB» >>G> nB

1 T

Diminuer, éventuellement, le nombre de décimales

Ordonner Z- » > • AZ

introduction de S T

• lecture de S R<

calcul et lecture de x

S A

—calcul et lecture de S E R A

(12)

CRITÈRE D E LÉGITIMITÉ POUR L ' A N A L Y S E D E V A R I A N C E 141

3e piste

Ordonner F, au début AV

AW

1 est formé en E/

Introduction... | S ...et rangement de HQ, »B> ST, SG, S B , S A W

Ordonner Y après avoir introduit S A - * • AY

— calcul et lecture des degrés de liberté pour les variations S T , SG, S B , S B ,

S A , S E R A

— calcul et lecture de S E

de 2 y n g S g s2*^

— lecture de la limite supérieure, puis de la limite inférieure de l'intervalle de confiance (graphique)

— calcul de s%, *|, «|.

y RS — transfert en R (pour changement de piste)

S de D L E R A et S B

(13)

4e piste

Ordonner V, au début

Introduction de S E R A

AV

RS — transfert, pour réutilisation, de DL >ERA et Si,

— lecture de SQ, «§, s%

— calcul et lecture d e FV(aE(G) ^ et Fi ^E(B) lecture de sA ( = SA)

— calcul et lecture de * | E A e t ^ A

Si F A ne donne pas de signification à l'additivité, l'analyse de variance est valide, le t e s t est terminé. — Si l'on veut construire le graphique et remplir le tableau III-B (2e choix),

on continue.

Introduction de x

Introduction de WB

Introduction alternative, pour chaque bloc, de Xi de chaque groupe et de la valeur x%j du même groupe, dans le bloc /

^Ordonner W, à la fin de chaque b l o c - ^ -

Introduire XJ pour ce bloc

Ordonner Y après le dernier Xj (&nB)

- • • AZ

- * é B W

1

u s

A W

1

Z

AY

— boucle de calcul des pj

— calcul de P

lecture de S p/ (vérification) lecture de P

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CRITÈRE tfE LÉGITIMITÉ POUR L ' A N A L Y S E DE VARIANCE 1 4 3

Comment choisir le nombre de décimales?

— Notes :

a) vLes règles qui suivent sont données à titre d'indication; la fréquence des nombres commençant par 1, 2 ou 3, ou au contraire par 7, 8 ou 9 peut les rendre, soit trop sévères, soit trop larges. Il faut parfois tâtonner.

b) Retenir qu'on peut commencer (ou recommencer pour essayer de gagner des décimales), la machine étant remise à zéro :

— soit la deuxième piste à son début;

— soit la deuxième piste, à Y, à condition d'introduire une valeur approchée de S R|, obtenue dans une précédente tentative, en B/, avant d'ordonner Y;

— soit la troisième piste à son début;

— soit la quatrième piste dans la partie qui sert à faire le test graphique seul, en introduisant d'abord x en C/ et raB en E/, puis en ordonnant Z.

c) Si, les règles ci-dessous donnent un nombre de décimales négatif, il faut changer la place de la virgule dans les données.

— Règles proposées lTe piste :

Augmenter de 1 le nombre de dizaines du nombre rcB, multiplier le chiffre obtenu par le nombre de chiffres de la partie entière de la plus grande valeur des xtj. Si ce produit est pair, retirer sa moitié de 6; s'il est impair, retirer sa moitié de 5,5. Le résultat obtenu donne le nombre de décimales.

2e piste :

Ajouter au produit par trois du nombre de chiffres de la partie entière de la plus grande valeur des xtj, 1 dans le cas général et 2 si tous les xtj ont le même nombre de chiffres avant la virgule avec la dominance marquée des 7, 8 et 9 comme premier chiffre. Retirer ce résultat de 13.

Avant d'ordonner Z, on doit réduire le nombre de décimales, soit en le divisant par deux, soit en retirant de 12 la somme des nombres de chiffres des parties entières des R«/ui et des ut.

Les 3e et 4e pistes doivent pouvoir fonctionner avec le même nombre de décimales que la première piste.

Ph. MANCHON et J. HALLARD

(Laboratoire de Biologie du CNAM)

BIBLIOGRAPHIE

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