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Vanité mal placée –

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Vanité mal placée –

Alphonse Daudet – Le Petit Chose

Jacques et son frère Daniel viennent travailler à Paris ; ils habitent un petit logement ensemble.

Le matin, on se levait avec le jour. Jacques, tout de suite, s'occupait du ménage. Il allait chercher de l'eau, balayait la chambre, rangeait ma table. Moi, je n'avais le droit de toucher à rien. Si je lui disais :

« Jacques, veux-tu que je t'aide ? » Jacques se mettait à rire : « Tu n'y songes pas, Daniel. Et la dame du premier ? » Avec ces deux mots gros d'allusions, il me fermait la bouche.

Voici pourquoi.

Pendant les premiers jours de notre vie à deux, c'était moi qui étais chargé de descendre chercher de l'eau dans la cour. À une autre heure de la journée, je n'aurais peut-être pas osé ! mais, le matin, toute la maison dormait encore, et ma vanité ne risquait pas d'être rencontrée dans l'escalier une cruche à la main. Je descendais, en m'éveillant, à peine vêtu. À cette heure-là, la cour était déserte. Quelquefois, un palefrenier en casaque rouge nettoyait ses harnais près de la pompe. C'était le cocher de la dame du premier, une jeune créole très élégante dont on s'occupait beaucoup dans la maison. La présence de cet homme suffisait pour me gêner ; quand il était là, j'avais honte, je pompais vite et je remontais avec ma cruche à moitié remplie. Une fois en haut, je me trouvais très ridicule, ce qui ne m'empêchait pas d'être aussi gêné le lendemain, si j'apercevais la casaque rouge dans la cour…

Or, un matin que j'avais eu la chance d'éviter cette formidable casaque, je remontais allégrement et ma cruche toute pleine, lorsque, à la hauteur du premier étage, je me trouvai face à face avec une dame qui descendait.

C'était la dame du premier.

Droite et fière, les yeux baissés sur un livre, elle allait lentement dans un flot d'étoffes soyeuses.

À première vue, elle me parut belle, quoique un peu pâle ; ce qui me resta d'elle, surtout, c'est une petite cicatrice blanche qu'elle avait dans un coin, au-dessous de la lèvre. En passant devant moi, la dame leva les yeux. J'étais debout contre le mur, ma cruche à la main, tout rouge et tout honteux. Pensez ! être surpris ainsi comme un porteur d'eau, mal peigné, ruisselant, le cou nu, la chemise entrouverte… quelle humiliation ! J'aurais voulu entrer dans la muraille… La dame me regarda un moment bien en face d'un air de reine indulgente, avec un petit sourire, puis elle passa… Quand je remontai, j'étais furieux. Je racontai mon aventure à Jacques, qui se moqua beaucoup de ma vanité ; mais le lendemain, il prit la cruche sans rien dire et descendit. Depuis lors, il descendit ainsi tous les matins ; et moi, malgré mes remords, je le laissais faire : j'avais trop peur de rencontrer encore la dame du premier.

Vanité mal placée –

Alphonse Daudet – Le Petit Chose

Jacques et son frère Daniel viennent travailler à Paris ; ils habitent un petit logement ensemble.

Le matin, on se levait avec le jour. Jacques, tout de suite, s'occupait du ménage. Il allait chercher de l'eau, balayait la chambre, rangeait ma table. Moi, je n'avais le droit de toucher à rien. Si je lui disais :

« Jacques, veux-tu que je t'aide ? » Jacques se mettait à rire : « Tu n'y songes pas, Daniel. Et la dame du premier ? » Avec ces deux mots gros d'allusions, il me fermait la bouche.

Voici pourquoi.

Pendant les premiers jours de notre vie à deux, c'était moi qui étais chargé de descendre chercher de l'eau dans la cour. À une autre heure de la journée, je n'aurais peut-être pas osé ! mais, le matin, toute la maison dormait encore, et ma vanité ne risquait pas d'être rencontrée dans l'escalier une cruche à la main. Je descendais, en m'éveillant, à peine vêtu. À cette heure-là, la cour était déserte. Quelquefois, un palefrenier en casaque rouge nettoyait ses harnais près de la pompe. C'était le cocher de la dame du premier, une jeune créole très élégante dont on s'occupait beaucoup dans la maison. La présence de cet homme suffisait pour me gêner ; quand il était là, j'avais honte, je pompais vite et je remontais avec ma cruche à moitié remplie. Une fois en haut, je me trouvais très ridicule, ce qui ne m'empêchait pas d'être aussi gêné le lendemain, si j'apercevais la casaque rouge dans la cour…

Or, un matin que j'avais eu la chance d'éviter cette formidable casaque, je remontais allégrement et ma cruche toute pleine, lorsque, à la hauteur du premier étage, je me trouvai face à face avec une dame qui descendait.

C'était la dame du premier.

Droite et fière, les yeux baissés sur un livre, elle allait lentement dans un flot d'étoffes soyeuses.

À première vue, elle me parut belle, quoique un peu pâle ; ce qui me resta d'elle, surtout, c'est une petite cicatrice blanche qu'elle avait dans un coin, au-dessous de la lèvre. En passant devant moi, la dame leva les yeux. J'étais debout contre le mur, ma cruche à la main, tout rouge et tout honteux. Pensez ! être surpris ainsi comme un porteur d'eau, mal peigné, ruisselant, le cou nu, la chemise entrouverte… quelle humiliation ! J'aurais voulu entrer dans la muraille… La dame me regarda un moment bien en face d'un air de reine indulgente, avec un petit sourire, puis elle passa… Quand je remontai, j'étais furieux. Je racontai mon aventure à Jacques, qui se moqua beaucoup de ma vanité ; mais le lendemain, il prit la cruche sans rien dire et descendit. Depuis lors, il descendit ainsi tous les matins ; et moi, malgré mes remords, je le laissais faire : j'avais trop peur de rencontrer encore la dame du premier.

(2)

Vanité mal placée - questions

1. Que faisait Jacques pour s’occuper du ménage ?

_____________________________________________________________

2. Jacques répondait « Tu n’y songes pas Daniel. Et la dame du premier ? » quand Daniel lui posait une question. Laquelle ?

_____________________________________________________________

3. Pourquoi Jacques osait-il descendre chercher de l’eau le matin ?

_____________________________________________________________

4. Qui Jacques rencontrait-il quelquefois ?

_____________________________________________________________

5. Relève les expressions qui expriment la gêne de Jacques :

_____________________________________________________________

_____________________________________________________________

6. Décrit la « dame du premier » :

_____________________________________________________________

7. Décrit dans quel état est Daniel :

_____________________________________________________________

_____________________________________________________________

8. Pourquoi Daniel se sent-il humilié ?

_____________________________________________________________

9. Pourquoi Daniel laissait-il Jacques descendre chercher de l’eau ?

_____________________________________________________________

10. Que penses-tu de l’attitude de Daniel ? A ton avis, pourquoi est-il si gêné de rencontrer des gens ?

_____________________________________________________________

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Vanité mal placée - questions

1. Que faisait Jacques pour s’occuper du ménage ?

_____________________________________________________________

2. Jacques répondait « Tu n’y songes pas Daniel. Et la dame du premier ? » quand Daniel lui posait une question. Laquelle ?

_____________________________________________________________

3. Pourquoi Jacques osait-il descendre chercher de l’eau le matin ?

_____________________________________________________________

4. Qui Jacques rencontrait-il quelquefois ?

_____________________________________________________________

5. Relève les expressions qui expriment la gêne de Jacques :

_____________________________________________________________

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6. Décrit la « dame du premier » :

_____________________________________________________________

7. Décrit dans quel état est Daniel :

_____________________________________________________________

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8. Pourquoi Daniel se sent-il humilié ?

_____________________________________________________________

9. Pourquoi Daniel laissait-il Jacques descendre chercher de l’eau ?

_____________________________________________________________

10. Que penses-tu de l’attitude de Daniel ? A ton avis, pourquoi est-il si gêné de rencontrer des gens ?

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(3)

Vanité mal placée - corrigé

1. Que faisait Jacques pour s’occuper du ménage ?

Il allait chercher de l’eau, balayait la chambre, rangeait ma table.

2. Jacques répondait « Tu n’y songes pas Daniel. Et la dame du premier ? » quand Daniel lui posait une question. Laquelle ?

« Jacques, veux-tu que je t’aide ? »

3. Pourquoi Jacques osait-il descendre chercher de l’eau le matin ? Toute la maison dormait encore.

4. Qui Jacques rencontrait-il quelquefois ? Un palefrenier en casaque rouge.

5. Relève les expressions qui expriment la gêne de Jacques :

j’avais honte, je pompais vite, je remontais avec ma cruche à moitié remplie.

Je me sentais ridicule… Etre aussi gêné le lendemain…

6. Décrit la « dame du premier » :

Droite et fière, belle, une petite cicatrice blanche…

7. Décrit dans quel état est Daniel :

tout rouge, tout honteux, mal peigné, ruisselant, le cou nu, la chemise entrouverte.

8. Pourquoi Daniel se sent-il humilié ? On peut le prendre pour un porteur d’eau.

9. Pourquoi Daniel laissait-il Jacques descendre chercher de l’eau ? Il avait trop peur de rencontrer la dame du premier.

10. Que penses-tu de l’attitude de Daniel ? A ton avis, pourquoi est-il si gêné de rencontrer des gens ?

Il a peur d’être méprisé en train de porter de l’eau alors qu’il se croit bien mieux que cela.

Un vampire à l’école –

Thomas Desmond : L’enfant vampire

À force de pleurs et de violentes colères, Yvan avait convaincu ses parents de le laisser aller à l'école. Essayer en tout cas.

Depuis six ans qu'il était venu au monde, il s'ennuyait à mourir dans le lugubre château familial et désespérait de rencontrer et pouvoir jouer un jour avec d'autres enfants.

Pour son deuxième anniversaire, ses parents lui avaient offert un louveteau, mais il s'en était très vite lassé. L'animal ne supportait pas les attaques du petit garçon qui à l'époque faisait ses dents. Une nuit le garçonnet vida de son sang le louveteau devenu loup et alla demander à sa mère un autre jouet.

Son immense chambre était pleine de peluches éventrées, de camions brisés et de poupées décapitées.

Ce garçon a besoin d'exercice, avait alors pensé son père.

L'année de ses quatre ans, ses parents le laissèrent chasser seul la nuit aux alentours du Bois de Boulogne, où des promeneurs nocturnes furent très vite attirés par le petit garçon qui errait seul en pleine nuit. À cette époque, la police remua ciel et terre pour mettre la main sur le mystérieux auteur de dizaines d'horribles meurtres qui défrayèrent la chronique.

Enfin il décida d'aller à l'école, pour rencontrer d'autres enfants et jouer avec eux. Très vite, ses parents s'opposèrent à cette folle idée. Jamais un enfant de leur vieille famille n'était allé à l'école, encore moins en plein jour.

Yvan, devant le refus catégorique de ses parents, tomba en crise de rage et se mit à détruire tout ce qui lui passait sous la main. Son père intervint quand il fut sur le point de décapiter sa mère, endormie près dans son tombeau, à l'aide d'une scie. L'enfant prit la raclée de sa vie et fut privé de sang pendant une semaine. Ils le jetèrent sans ménagement dans une oubliette très

profonde du château où ses hurlements de faim et de furie résonnèrent des nuits entières. Les Anciens emmurés dans les cryptes les plus profondes protestèrent devant tant de chahut.

Pendant les sept jours que durèrent son isolement, les parents d'Yvan

réfléchirent à l'idée de l'envoyer à l'école. Après tout il supportait plutôt bien la lumière du soleil et savait se montrer sociable et bien élevé quand il le fallait, affirma sa mère. Au moindre incident, il n'y retourne plus, conclut son père.

(4)

Un vampire à l’école

- Thomas Desmond : L’enfant vampire

À force de pleurs et de violentes colères, Yvan avait convaincu ses parents de le laisser aller à l'école. Essayer en tout cas.

Depuis six ans qu'il était venu au monde, il s'ennuyait à mourir dans le lugubre château familial et désespérait de rencontrer et pouvoir jouer un jour avec d'autres enfants.

Pour son deuxième anniversaire, ses parents lui avaient offert un louveteau, mais il s'en était très vite lassé. L'animal ne supportait pas les attaques du petit garçon qui à l'époque faisait ses dents. Une nuit le garçonnet vida de son sang le louveteau devenu loup et alla demander à sa mère un autre jouet.

Son immense chambre était pleine de peluches éventrées, de camions brisés et de poupées décapitées.

Ce garçon a besoin d'exercice, avait alors pensé son père.

L'année de ses quatre ans, ses parents le laissèrent chasser seul la nuit aux alentours du Bois de Boulogne, où des promeneurs nocturnes furent très vite attirés par le petit garçon qui errait seul en pleine nuit. À cette époque, la police remua ciel et terre pour mettre la main sur le mystérieux auteur de dizaines d'horribles meurtres qui défrayèrent la chronique.

Enfin il décida d'aller à l'école, pour rencontrer d'autres enfants et jouer avec eux. Très vite, ses parents s'opposèrent à cette folle idée. Jamais un enfant de leur vieille famille n'était allé à l'école, encore moins en plein jour.

Yvan, devant le refus catégorique de ses parents, tomba en crise de rage et se mit à détruire tout ce qui lui passait sous la main. Son père intervint quand il fut sur le point de décapiter sa mère, endormie près dans son tombeau, à l'aide d'une scie. L'enfant prit la raclée de sa vie et fut privé de sang pendant une semaine. Ils le jetèrent sans ménagement dans une oubliette très

profonde du château où ses hurlements de faim et de furie résonnèrent des nuits entières. Les Anciens emmurés dans les cryptes les plus profondes protestèrent devant tant de chahut.

Pendant les sept jours que durèrent son isolement, les parents d'Yvan

réfléchirent à l'idée de l'envoyer à l'école. Après tout il supportait plutôt bien la lumière du soleil et savait se montrer sociable et bien élevé quand il le fallait, affirma sa mère. Au moindre incident, il n'y retourne plus, conclut son père.

(5)

Un vampire à l’école - questions

1. Où vit Yvan ?

dans un manoir dans une ruine dans un château dans un palais 2. Complète la phrase :

Il s’ennuyait ______________ et désespérait ______________ et pouvoir _____________ avec d’autres enfants

3. Quel animal ne supportait pas les attaques du petit garçon ? _______________________

4. Complète : Son immense chambre était pleine de peluches ____________, de camions ________________et de poupées ____________________.

5. Où Yvan avait-il le droit d’aller chasser seul la nuit ? ___________________

6. Pourquoi Yvan voulait-il aller à l’école ?

 pour apprendre à lire, à écrire et à compter.

 pour être un petit garçon comme les autres.

 pour rencontrer d’autres enfants et jouer avec eux.

7. Que voulait faire Yvan avec une scie ?

_____________________________________________________________

8. Complète sa punition :

L’enfant reçut ________________________ et fut privé ________________

pendant une semaine.

On le jeta _______________ dans _____________ très profonde du château.

9. Combien de temps fut-il emprisonné ? ___________________

10. Après tout, Yvan supportait plutôt bien __________________________

et savait se montrer ____________ et ________________ quand il le fallait.

Un vampire à l’école - questions

1. Où vit Yvan ?

dans un manoir dans une ruine dans un château dans un palais 2. Complète la phrase :

Il s’ennuyait ______________ et désespérait ______________ et pouvoir _____________ avec d’autres enfants

3. Quel animal ne supportait pas les attaques du petit garçon ? _______________________

4. Complète : Son immense chambre était pleine de peluches ____________, de camions ________________et de poupées ____________________.

5. Où Yvan avait-il le droit d’aller chasser seul la nuit ? ___________________

6. Pourquoi Yvan voulait-il aller à l’école ?

 pour apprendre à lire, à écrire et à compter.

 pour être un petit garçon comme les autres.

 pour rencontrer d’autres enfants et jouer avec eux.

7. Que voulait faire Yvan avec une scie ?

_____________________________________________________________

8. Complète sa punition :

L’enfant reçut ________________________ et fut privé ________________

pendant une semaine.

On le jeta _______________ dans _____________ très profonde du château.

9. Combien de temps fut-il emprisonné ? ___________________

10. Après tout, Yvan supportait plutôt bien __________________________

et savait se montrer ____________ et ________________ quand il le fallait.

(6)

Un vampire à l’école - corrigé

1. Où vit Yvan ?

dans un manoir dans une ruine dans un château dans un palais 2. Complète la phrase :

Il s’ennuyait à mourir et désespérait de rencontrer et pouvoir jouer avec d’autres enfants

3. Quel animal ne supportait pas les attaques du petit garçon ? un louveteau

4. Complète : Son immense chambre était pleine de peluches éventrées, de camions brisés et de poupées décapitées.

5. Où Yvan avait-il le droit d’aller chasser seul la nuit ? au Bois de Boulogne

6. Pourquoi Yvan voulait-il aller à l’école ?

 pour apprendre à lire, à écrire et à compter.

 pour être un petit garçon comme les autres.

 pour rencontrer d’autres enfants et jouer avec eux.

7. Que voulait faire Yvan avec une scie ? Il voulait décapiter sa mère.

8. Complète sa punition :

L’enfant reçut la raclée de sa vie et fut privé de sang pendant une semaine.

On le jeta sans ménagement dans une oubliette très profonde du château.

9. Combien de temps fut-il emprisonné ? Sept jours

10. Après tout, Yvan supportait plutôt bien la lumière du soleil et savait se montrer sociable et bien élevé quand il le fallait.

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