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TS : correction du contrôle (limites et probabilités) I

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TS : correction du contrôle (limites et probabilités)

I

Déterminer la limite des suites (un) suivantes : a) un=n2−1

n+1 =n2¡ 1−n12

¢ n¡

1+n1¢ =n¡ 1−n12

¢ 1+n1

n→+∞lim µ

1− 1 n2

=1 et lim

n→+∞

µ 1+1

n

=1 donc, par produit et quotient, lim

n→+∞un= +∞. b) un= n3−1

3n2+5n4 =n3¡ 1−n13

¢ n4¡3

n2+5¢= 1−n13

n¡3

n2+5¢.

n→+∞lim µ

1− 1 n3

=1 ; lim

n→+∞

µ 3 n2+5

=5 donc lim

n→+∞

· n

µ 3 n2+5

¶¸

= +∞.

Par quotient : lim

n→+∞un=0 c) un=5n−2n=5n

µ 1−

µ2 5

n¶ .

−1<2

5<1 donc lim

n→+∞

µ2 5

n

=0.

n→+∞lim 5n= +∞car 5>1 d’où lim

n→+∞un= +∞

d) un=

k=n

X

k=0

1

2k =1+1 2+ 1

22+ ··· + 1

2n pour toutnentier naturel.

On reconnait la somme des termes consécutifs d’une suite géométrique de raison1 2. Alors :un=

1− µ1

2

n+1

1−1 2

= 1−

µ1 2

n+1

1 2

=2 µ

1− µ1

2

n+1¶ .

Comme−1<1

2<1, lim

n→+∞

µ1 2

n+1

=0 donc lim

n→+∞un=2. e) un=3n−p

9n2+1

pn2+5 =3n−p 9n2+1

pn2+5 ×3n+p 9n2+1 3n+p

9n2+1= 9n2−¡

9n2+1¢ pn2+5׳

3n+p

9n2+1´= −1

pn2+5׳ 3n+p

9n2+1´ Mais lim

n→+∞

³pn2+5´

= lim

n→+∞3n= lim

n→+∞

p9n2+1= +∞. Par conséquent lim

n→+∞un=0. II

Une suite (un) est définie paru0=0 et pour tout entier natureln:un+1=un+3n2−3n+1.

1. u1=u0+3×02−3×0+1=0+0−0+1=1 donc u1=1 2. • u2=u1+3×12−3×1+1=1+3−3+1=2 : u2=2

u3=u2+3×22−3×2+1=2+12−6+1=9 : u3=9

u4=u3+3×32−3×3+1=9+27−9+1=28 : u4=28

u5=u4+3×42−3×4+1=28+48−12+1=65 : u5=65 3. Démontrons par récurrence que, pour toutn∈N,un=(n−1)3+1.

Initialisation: (0−1)3+1= −1+ =0=u0donc la propriété est vraie au rangn=0

Hérédité:

On suppose la propriété vraie à un rangnquelconque, doncun=(n−1)1+1.

Alors :un+1=un+ +3n2−3n+1=£

(n−1)3+1¤

+3n2−3n+1=n3−3n2+3n−1+1+3n2−3n+1

=n3+1=((n+1)−1)3+1 donc la propriété est vraie au rangn+1.

(2)

La propriété esthéréditaire.

D’après l’axiome de récurrence, la propriété est vraie pour toutndonc un=(n−1)3+1 III

Soit la suite (un) définie surNpar :

u0=2 un+1= 2un

2+3un .

1. (a) u1= 2u0

2+3u0= 4 2+6= 1

2 etu2= 2u1

2+3u1 = 1 2+32 = 2

7 . (b)





u1u0=1

2−2= −3 2 u2u1=2

7−1 2= − 3

14

u1u06=u2u1: la suite (un) n’estpas arithmétique.



 u1

u0=1 u2 4 u1=4

7

doncu1

u06=u2

u1

donc la suite (un) n’estpas géométrique.

2. Montrons par récurrene que pour toutn∈N,unn’est pas nul.

Initialisationu0=26=0 donc c’est vrai au rangn=0.

Hérédité: on suppose la propriété vraie à un rangnquelconque, doncun6=0.

Alors :un+1= 2un

2+3un 6=0 puisqueun6=0 La propriété esthéréditaire.

D’après l’axiome de récurrence, la propriété est vrai pour toutn. 3. On pose, pour toutn∈N,vn=1+ 2

un

. (a) ∀n∈N,vn+1vn=1+ 2

un+1−1− 2

un =2 (2+3un) 2un − 2

un =2+3un−2

un =3 :∀n∈N,vn+1vn=3 : la suite (vn) est donc arithmétique de raisonr=3 et de premier termev0=1+2u0=2.

(b) ∀n∈N,vn=v0+nr=2+3n. Alors :vn=1+ 2

un ⇔ 2

un =vn−1⇔un

2 = 1

vn−1⇔un= 2

vn−1⇔ un= 2 3n+1 (c) lim

n→+∞(3n+1)= +∞donc lim

n→+∞un=0

(3)

IV Inversion d’un arbre de probabilités

Une société effectue auprès de 10 000 personnes une étude de marché concernant un nouveau produit. Dans cet échantillon, 40 % sont des jeunes (moins de 20 ans) et 20 % de ceux-ci se déclarent intéressés par le produit.

En revanche, 10 % seulement des personnes de plus de 20 ans se déclarent intéressées par le produit.

On choisit une personne au hasard dans l’échantillon. On noteJl’événement « La personne est jeune » etI « La per- sonne est intéressée ».

1. Reproduire et compléter l’arbre de probabilités ci- dessous :

b b

J 0, 4

b I

0, 2

b I

0, 8

b

J 0, 6

b I

0, 1

b I

0, 9

2. (a) • p(I∩J)=pJ(I)×p(J)=0, 2×0, 4= 0, 08

p(I∩J)=pJ(I)×p³ J´

=0, 1×0, 6= 0, 06

p(I∩J)=pJ

³ I´

×p(J)=0, 8×0, 4= 0, 32

p(I∩J)=pJ³ I´

×p³ J´

=0, 9×0, 6= 0, 54 (b) I = (I ∩J)∪³

IJ´

donc p(I) = p(IJ)+ p³

IJ´

=0, 08+0, 06=0, 14 : p(I)=0, 14 3. (a) Calculons la probabilité que la personne ait

moins de 20 ans sachant que la personne est in- téressée par le produit :

pI(J)=p(IJ) p(I) =0, 08

0, 14= 8 14=4

7: pI(J)=4 7 ‘ (b) Complétons l’arbre ci-dessous :

On apI(J)=p(IJ) p³

I´ =0, 32 0, 86=32

86=16 43

b b

I 0, 14

b J

4 7

b J

3 7

b

0, 86 I

b J

16 43

b J

27 43

V

F1 , F2 , F3. Dans l’entreprise, toutes ces paires de chaussettes sont regroupées dans un stock unique. La moi- tié des paires de chaussettes est fabriquée par le fournis- seurF1, le tiers par le fournisseurF2et le reste par le four- nisseurF3. Une étude statistique a montré que :

• 5 % des paires de chaussette fabriquées par le fournis- seurF1ont un défaut ;

• 1,5 % des paires de chaussette fabriquées par le fournis- seurF2ont un défaut ;

• sur l’ensemble du stock, 3,5 % des paires de chaussette ont un défaut.

1. (a) On a : p(F1)=1

2 ; p(F2)=1 3 . Puis : pF1(D)= 5

100= 1

20 ; pF2(D)=1, 5 100= 15

1000= 3 200 p(D)= 3, 5

100= 35 1000= 7

200 .

F1 1 2

D 1 20 . . . D

F2

1 3

D 3 200

. . . D

F3

. . . D

. . . D

(b) Cette probabilité estp(F1D)=p(F1pF1(D)

=1 2× 1

20= 1 40 .

(c) De la même façon,p(F2F)=1 3× 3

200= 1 200 . (d) D=(D∩F1)∪(D∩F2)∪(D∩F3) (réunion d’évé-

nements incompatibles), donc : p(D∩F3)=p(D)−(D∩F1)−(D∩F2)

= 7 200− 1

40− 1

200=7−5−1

200 = 1

200: p(D∩F3)= 1

200

(e) On a pF3(D)= p(F3∩D) p(F3) =

1 200

1−1213 =

1 200

1 6

= 6

200= 3

100 : pF3(D)= 3 100

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