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Manuel de surveillance de la couverture vaccinale contre le papillomavirus humain (PVH)

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Manuel de

surveillance de la couverture

vaccinale contre le papillomavirus humain (PVH)

Organisation mondiale de la Santé

Département de Vaccination, vaccins et produits biologiques

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Manuel de

surveillance de la couverture

vaccinale contre le papillomavirus humain (PVH)

Organisation mondiale de la Santé

Département de Vaccination, vaccins et produits biologiques

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Manuel de surveillance de la couverture vaccinale contre le papillomavirus humain (PVH) [Human papillomavirus (HPV) vaccine coverage monitoring manual]

ISBN 978-92-4-000276-0 (version électronique) ISBN 978-92-4-000277-7 (version imprimée)

© Organisation mondiale de la Santé 2020

Certains droits réservés. La présente publication est disponible sous la licence Creative Commons Attribution – Pas d’utilisation commerciale – Partage dans les mêmes conditions 3.0 IGO (CC BY NC-SA 3.0 IGO ; https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/igo/deed.fr).

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Citation suggérée. Manuel de surveillance de la couverture vaccinale contre le papillomavirus humain (PVH) [Human papillomavirus (HPV) vaccine coverage monitoring manual]. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2020. Licence : CC BY-NC-SA 3.0 IGO.

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Imprimé en Suisse.

(5)

Table de matières

Préface 1

1. Introduction 2

1.1 Contexte de la vaccination anti-PVH 3

1.2 Surveillance de la couverture vaccinale anti-PVH : objectifs,

besoins en données et enjeux 4

... Objectifs pour la surveillance de la couverture vaccinale anti-PVH 4 ... Les données requises afin d’atteindre ces objectifs 5 1.3 Considérations pour la vaccination en milieu scolaire 6 1.4 Implications de la vaccination anti-PVH de manière continue

(systématique) versus périodique (de type campagne) 8 1.5 Détermination des dénominateurs pour surveiller la vaccination anti-PVH 10

2. Outils pour l’enregistrement et la notification de la vaccination anti-PVH 11 2.1 Types de données et outils de notification requis 12

...Outils requis 12

... Données à recueillir 13

2.2 Feuilles de pointage 14

2.3 Registres de vaccination 16

2.4 Fiches de vaccination conservées à domicile 18 2.5 Inventaire des stocks et surveillance des pertes 21

2.6 Rapports de synthèse mensuels 22

... Les données à inclure 22

... Le flux de données dans le système de santé 24 2.7 Suivi des doses et des personnes perdues de vue 25

3. Surveillance de la couverture vaccinale 26

3.1 Couverture administrative 27

3.2 Enquêtes sur la couverture vaccinale 32

3.3 Suivi des abandons entre le PVH1 et le PVH2 33

4. Dernières remarques 34

Annexe 1 : Collecte des données sur la vaccination anti-PVH avec le

formulaire commun OMS/UNICEF de notification sur la vaccination 37 Annexe 2 : Utilisation d’un indicateur synthétique de la couverture

vaccinale anti-PVH 38

Annexe 3 : Estimations de la population cible pour la vaccination anti-PVH 39

(6)

© UNICEF/UN0331801/Abdul

(7)

Préface

Depuis 2009, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande aux pays

d’introduire le vaccin anti-PVH reconnaissant l’importance du cancer du col de l’utérus et d’autres maladies liées aux papillomavirus humains (PVH) pour la santé publique mon- diale. La recommandation actuelle consiste à administrer deux doses de vaccin anti-PVH, et cible principalement les filles âgées de 9 à 14 ans dans les pays où la prévention du cancer du col de l’utérus est une priorité de santé publique, et où l’introduction du vaccin est réalisable sur les plans programmatique et économique.

Tous les pays doivent s’efforcer de surveiller et d’évaluer l’administration du vaccin anti-PVH ainsi que la prévalence du cancer du col de l’utérus, et certains pays peuvent également être en mesure de surveiller la prévalence de PVH de types spécifiques. Des informations complètes et précises sur la couverture vaccinale sont de la plus haute importance pour guider la mise en œuvre et les stratégies programmatiques, et pour interpréter correctement les données sur l’impact de la vaccination. Cependant, l’éva- luation de la couverture vaccinale anti-PVH présente des caractéristiques et des enjeux uniques compte tenu des différents groupes d’âge ciblés et des différentes stratégies de vaccination pouvant être utilisées. Ce manuel porte sur la surveillance systématique de la couverture vaccinale anti-PVH en tant que pierre angulaire de la surveillance et de l’évaluation de la vaccination anti-PVH et présente des défis et des options pour l’estimation de la couverture vaccinale. Cela peut être effectué efficacement si l’on dispose d’une assistance technique satisfaisante et d’une bonne compréhension des réserves potentielles. La surveillance de la couverture anti-PVH à l’aide d’enquêtes est abordée brièvement dans ce document étant donné que ce sujet est abordé plus en détail dans un autre manuel de l’OMS1. De même, un autre document de l’OMS offre des directives supplémentaires sur la surveillance de l’impact de la vaccination anti- PVH2. Ce document serait très utile lors qu’un pays prévoit l’introduction de la vaccination contre les PVH dans son calendrier de vaccination et s’il existe des difficultés dans la surveillance et l’estimation de la couverture vaccinale. Il fournit des instructions et des conseils d’ordre général sur la façon d’aborder la surveillance systématique de la couverture vaccinale contre les PVH selon la dose de vaccin et l’âge, du lieu de vaccination jusqu’à l’échelle nationale. Il décrit les processus d’enregistrement, d’agrégation et de notification des données et fait état des principaux problèmes devant être pris en compte et clarifiés dans le cadre de cette notification. À des fins de démonstration, trois niveaux de notification seulement sont indiqués : lieu de vaccination, district et national.

Le document met en évidence certains des enjeux les plus courants et présente des solutions possibles. Les feuilles de pointage, les formulaires de notification, les tableaux récapitulatifs et autres formulaires présentés dans ce document sont fournis à titre indicatif uniquement et doivent être modifiés selon les besoins locaux. Les pays qui disposent de systèmes de surveillance existants pour la vaccination contre les PVH n’ont pas besoin d’introduire les instruments de notification qui figurent dans ce document, mais doivent s’assurer que leurs systèmes et outils actuels peuvent produire les données nécessaires pour surveiller efficacement la couverture vaccinale anti-PVH.

1 World Health Organization Vaccination Coverage Cluster Surveys: Reference Manual. Genève : Organisation mondiale de la Santé; 2018.

Disponible en anglais à l’adresse : https://www.who.int/immunization/documents/who_ivb_18.09/en/

2 Normes de surveillance des maladies évitables par la vaccination. Genève : Organisation mondiale de la Santé; 2018. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/immunization/monitoring_surveillance/burden/vpd/standards_french/fr/

(8)

Introduction

1

(9)

1.1 1.1

Contexte de la vaccination anti-PVH

L’infection persistante par le papillomavirus humain (PVH) est la principale cause de cancer du col de l’utérus, les PVH de types 16 et 18 étant responsables de 70 % de tous les cas dans le monde. La charge de morbidité de ce type de cancer est la plus élevée chez les femmes dans les pays aux ressources limitées. En 2009, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé que la vaccination systématique contre le PVH soit incluse dans les programmes nationaux de vaccination, du moment que la prévention du cancer du col de l’utérus ou d’autres maladies liées aux PVH, ou les deux, soit une priorité de santé publique. Il faut également considérer si l’introduction de vaccins sur le plan pro- grammatique soit réalisable, si un financement durable puisse être assuré, et si le rapport coût-efficacité des stratégies de vaccination dans le pays ou la région soit pris en compte.

La tranche d’âge cible principale recommandée par l’OMS pour la vaccination anti-PVH est celle des filles âgées de 9 à 14 ans – d’habitude avec une tranche d’âge comme cible - avant qu’elles ne deviennent sexuellement actives. Depuis 2017, l’OMS recommande également de vacciner plusieurs cohortes de filles âgées de 9 à 14 ans lorsque le vaccin anti-PVH est introduit. La vaccination de populations cibles secondaires, composées d’adolescentes plus âgées ou de jeunes femmes, n’est recommandée que si cela est faisable, abordable, rentable et ne détourne pas les ressources requises pour vacciner la population cible principale ou pour assurer des programmes efficaces de dépistage du cancer du col de l’utérus. De même, la vaccination masculine contre les PVH n’est actuellement pas recommandée comme une priorité3,4.

Le calendrier initial recommandait trois doses de vaccin anti-PVH. Ce schéma a été remplacé en 2014 par deux doses pour les filles âgées de moins de 15 ans lors de la première dose.

Elles doivent être administrées à 6 mois d’intervalle au minimum sans dépasser 12 à 15 mois, bien qu’il n’y ait pas d’intervalle maximum entre les doses pour les filles âgées de 9 à 14 ans. Pour les filles et les femmes âgées de 15 ans ou plus et pour celles qui sont immunodéprimées ou infectées par le VIH, le schéma à trois doses s’applique. Ce document porte surtout sur la vaccination anti-PVH des filles âgées de 9 à 14 ans avec un schéma à 2 doses, mais certains outils de surveillance présentés ici peuvent être adaptés.

À compter de juin 2019, 96 pays avaient introduit le vaccin anti-PVH dans leur calendrier national de vaccination. Les données les plus récentes sur l’utilisation du vaccin anti-PVH sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.who.int/immunization/monitoring_

surveillance/fr/. D’autres exemples d’outils de surveillance utilisés pour le PVH sont disponibles dans la section consacrée au PVH du site Web de TechNet-21.

3 Organisation mondiale de la Santé. Vaccins contre le papillomavirus humain : note de synthèse de l’OMS, octobre 2014.

Relevé épidémiologique hebdomadaire 2014; 89: 465–91. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/wer/2014/wer8943/en/

4 Organisation mondiale de la Santé. Vaccins contre les papillomavirus humains : note de synthèse de l’OMS, mai 2017.

Relevé épidémiologique hebdomadaire 2017; 92: 241-268. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/wer/2017/wer9219/en/

(10)

1.2 1.2

Surveillance de la couverture vaccinale anti-PVH : objectifs, besoins en données et enjeux

Objectifs pour la surveillance de la couverture vaccinale anti-PVH

Au niveau du pays, il est nécessaire de surveiller la couverture vaccinale contre les PVH principalement pour évaluer les performances programmatiques, suivre la prise du vaccin, et maximiser et maintenir la couverture. Cette surveillance est aussi nécessaire pour établir l’impact de la vaccination contre les PVH sur la morbidité et la mortalité à long terme, démontrer l’efficacité vaccinale en conditions réelles et étudier les changements épidémiologiques des schémas pathologiques après la mise en œuvre du vaccin (p. ex., identifier les changements dans la répartition par âge de la maladie ou dans les souches responsables de maladies ; évaluer l’immunité à long terme et l’immunité collective). Les données qui portent sur la couverture sont d’une importance capitale pour interpréter correctement les mesures de l’impact du vaccin anti-PVH, notamment car il est impossible de détecter une réduction de l’incidence du cancer du col de l’utérus pendant plusieurs années après la vaccination.

La surveillance de la couverture vaccinale anti-PVH exige une approche différente de celle utilisée pour surveiller la vaccination systématique des nourrissons dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV) et, à ce titre, elle présente des enjeux uniques.

Le vaccin anti-PVH peut cibler une large tranche d’âge et il existe diverses stratégies de vaccination, notamment scolaires, communautaires et en établissement de santé. De plus, les doses de vaccin anti-PVH administrées dans des contextes spécifiques comme des usines ou des hôpitaux, ou dans le secteur privé, peuvent ne pas être consignées dans les données nationales sur la couverture vaccinale.

L’OMS, aux niveaux régional et mondial, et autres organismes internationaux ont besoin de données portant sur la couverture vaccinale afin d’évaluer la performance des pro- grammes et de surveiller l’impact de la vaccination, ainsi que pour comparer la couverture vaccinale entre les zones géographiques et les tendances dans le temps. Depuis 2010, le formulaire commun OMS/UNICEF de notification sur la vaccination recueille systématique- ment les données sur les doses de vaccin anti-PVH administrées selon l’âge et la dose de vaccin pour une année civile donnée5. Le tableau inclus dans le formulaire, qui comprend des colonnes pour la vaccination des femmes et des hommes (pour les données de 2018), est présenté à l’Annexe 1.

5 WHO/UNICEF Joint Reporting Process. Genève : Organisation mondiale de la Santé. Disponible en anglais avec un exemplaire d’un formulaire en français à l’adresse : http://www.who.int/immunization/monitoring_surveillance/routine/reporting/en/

(11)

Les données requises afin d’atteindre ces objectifs

Pour répondre aux besoins des deux pays et de la communauté internationale, il est nécessaire de surveiller la couverture vaccinale contre le PVH par dose et par âge ou par année de naissance. Pour chaque dose administrée il faut enregistrer la date de naissance (exacte ou approximative), la date d’administration du vaccin et le numéro de la dose.

L’une des raisons de surveiller le vaccin anti-PVH par dose et par âge précis plutôt que par tranche d’âge est que les critères de ciblage ou d’admissibilité à la vaccination peuvent changer avec le temps, ce qui complique la tâche de surveiller la couverture et de la comparer dans le temps. Il peut y avoir des situations où la vaccination de rattrapage dans les tranches d’âge supérieures se fait au cours des premières années d’introduction du vaccin.

Lorsque les critères d’éligibilité incluent une tranche d’âge, par exemple lorsqu’une classe scolaire de filles âgées de 9 à 12 ans est ciblée, il peut être difficile d’évaluer séparément les taux de couverture pour les différents âges (car le dénominateur correspondra à des cohortes d’âge simple) et une estimation de la couverture peut être difficile à interpréter.

Dans ce cas, quoique pas une approche privilégiée, une classe à l’école peut être désignée comme une cohorte d’âge simple. Par exemple, la classe de 6e année pourrait être assimilée aux filles de 11 ans, même si cette classe peut inclure des filles plus jeunes et plus vieilles.

Un indicateur synthétique normalisé, comme la « proportion de filles vaccinées avec une série complète de doses de vaccin anti-PVH avant l’âge de 15 ans », qui pourrait régler ce problème, est présenté à l’Annexe 2. Selon les recommandations de l’OMS, 15 ans est l’âge auquel toutes les filles auraient déjà dû être vaccinées contre les PVH. Un indicateur de ce type – semblable à la couverture par le DCT3 pour les enfants - peut également servir à calculer la couverture lorsque les critères d’éligibilité incluent plusieurs cohortes d’âge, ce qui est le cas pour la vaccination anti-PVH par classe scolaire, ainsi que pour les introductions de cohorte multi-âges.

Les pays peuvent aussi vouloir surveiller la couverture vaccinale anti-PVH par stratégie de vaccination pour orienter les stratégies des programmes. Dans ce cas, il faut aussi collecter des données sur la stratégie de vaccination (p. ex. rayonnement en milieu scolaire, rayonnement dans la communauté, campagnes périodiques, administration en établissement de santé). Enfin, le dénominateur utilisé pour calculer la couverture doit être le nombre total de filles dans une zone géographique donnée selon l’âge simple.

Si le dénominateur est le nombre total de filles inscrites à l’école, il décrit la couverture d’une stratégie de vaccination en milieu scolaire, mais non la couverture de la population cible dans une communauté donnée car les filles qui ne fréquentent pas l’école sont exclues.

Pour chaque dose administrée il faut

enregistrer la date de naissance, la

date d’administration du vaccin et le

numéro de la dose.

(12)

Considérations pour la vaccination en milieu scolaire

Comme indiqué ci-dessus, la surveillance de la couverture vaccinale anti-PVH présente des considérations spéciales et des difficultés potentielles lorsqu’une stratégie de vaccination en milieu scolaire est utilisée. La classe est souvent utilisée comme un indicateur de l’âge pour les programmes de vaccination en milieu scolaire. Cependant, il est fortement recommandé d’enregistrer les données sur la vaccination selon l’âge et la dose, même lorsque le vaccin est administré par classe scolaire.

Des données plus précises sont cependant obtenues en enregistrant l’âge de chaque fille vaccinée, car cette méthode tient compte des éléments suivants :

• Un intervalle des divers âges présents dans une classe, y compris ceux pour lesquels les vaccins anti-PVH ne sont pas autorisés (par exemple, les filles de quatrième année âgées de moins de 9 ans).

• Les filles qui ont commencé la série de vaccinations à un âge donné et qui l’ont terminé à un âge plus avancé. Il est alors plus facile de suivre dans le temps une cohorte de naissance donnée afin d’estimer la couverture cumulée.

• Les changements dans les recommandations concernant la classe ciblée pour la vaccination anti-PVH, surtout si les filles plus âgées ont tendance à être dans la classe ciblée au départ.

• La combinaison du nombre de filles vaccinées à l’école et du nombre de filles vaccinées dans le cadre d’autres stratégies (comme des services de proximité ou des établissements de santé pour atteindre les filles absentes ou non scolarisées). Cela est nécessaire pour produire des données sur la couverture portant sur l’ensemble de la population de filles ciblée.

Dans les contextes où la date de naissance et l’âge ne sont pas bien documentés ou n’ont pas d’importance culturelle, il peut être difficile d’obtenir des données précises sur l’âge et d’autres stratégies doivent être envisagées (voir section 2.1 ci-dessous).

Il est fortement recommandé d’enregistrer les données sur la vaccination selon

l’âge et la dose, même lorsque le vaccin est administré par classe scolaire.

1.3

1.3

(13)

L’enregistrement avec précision la vaccination anti-PVH en milieu scolaire : les défis

Lorsque la vaccination a lieu dans les écoles, les pays peuvent cibler les filles selon l’âge ou le niveau scolaire. Sel- on les politiques locales, un âge défini peut-être choisi pour débuter la série de vaccinations anti-PVH, mais la dose suivante peut être administrée après l’anniversaire suivant (le PVH1 à 11 ans et le PVH2 à 12 ans, par exemple). De même, lorsque l’année scolaire s’étend sur deux années civiles, la première dose peut être administrée au cours d’une année civile et la seconde au cours de la suivante (le PVH1 en 2014 et le PVH2 en 2015, par exemple), par conséquent les doses notifiées pour une année civile peuvent refléter la vaccination de dif- férentes cohortes de filles. Sans défini- tion ni directives claires sur la collecte et la notification des données sur la vacci- nation anti-PVH, il peut être difficile d’in- terpréter le « nombre de doses adminis- trées ». De plus, il est souvent difficile de quantifier avec précision la population qui doit être utilisée comme dénomina- teur pour la vaccination anti-PVH7. Les autres défis et considérations spéciales reliés au suivi de la couverture vaccinale en milieu scolaire comprennent :

L’année scolaire chevauche l’année de notification : L’année scolaire peut ne pas correspondre à l’année civile de la notification. Elle peut, par exemple, commencer en septembre tandis que l’année de notification des programmes de vaccination commence habituellement en janvier. Cela peut entraîner des écarts dans la notification de la

couverture vaccinale anti-PVH auxquels les programmes de vaccination doivent prêter une attention particulière, en particulier au début de la vaccination anti-PVH. Avec le temps, cependant, vu que les cohortes d’âge sont de taille similaire, l’estimation de la couverture vaccinale anti-PVH devrait devenir une approximation adéquate ; c’est le cas d’autres vaccins pour nourrissons où la couverture est en fait exprimée sous la forme d’un rapport et non d’un taux6.

Quoi utiliser comme dénominateur : La surveillance de la couverture vaccinale contre les PVH, même lorsque la stratégie de vaccination est principalement scolaire, doit tenir compte des populations vulnérables qui ne sont pas nécessairement scolarisées. Le dénominateur utilisé pour calculer la couverture doit inclure toutes les filles éligibles à la vaccination anti-PVH, c’est-à-dire le nombre de filles dans le groupe d’âge cible, (voir section 1.5 ci-dessous).

6 Assessing and Improving the Accuracy of Target Population Estimates for Immunization Coverage. Working Draft.

Revised November 2015. Genève : Organisation mondiale de la sSnté; 2015. Disponible en anglais à l’adresse : https://www.who.int/immunization/monitoring_surveillance/data/Denominator_guide.pdf

7 Report of the meeting on HPV vaccine coverage and impact monitoring, 16-17 November 2009, Geneva, Switzerland.

WHO/IVB/10.05. Genève : Organisation mondiale de la Santé; 2010. Disponible en anglais à l’adresse : http://www.who.int/iris/handle/10665/70305

©WHO

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Implications de la vaccination anti-PVH de manière continue (systématique) versus périodique (de type campagne)

La fréquence de la vaccination anti-PVH peut affecter la conception du système de notification.

Vaccins anti-PVH administrés en manière continu (« systématiquement ») tout au long de l’année, comme les autres vaccins pour enfants. Les filles qui atteignent l’âge éligible défini (par exemple, 12 ans) se rendent à l’établissement de santé et reçoivent la première dose (PVH1). Dans le cadre de cette stratégie, le vaccin anti-PVH est disponible et administré tout au long de l’année, et les données sur la vaccination anti-PVH transitent en permanence par le système de notification du pays, facilitant l’intégration de la surveillance des PVH avec celle d’autres vaccins ou d’autres interventions de santé. Avec la vaccination continue, comme pour les autres vaccins, la cible annuelle pour les PVH peut être divisée en cibles de 12 mois dans le but de surveiller la vaccination cumulée selon la dose et le mois.

Vaccins anti-PVH administrés périodiquement – en tournées ou par campagne ponctuelle. Dans ce scénario, une période donnée est définie pour la fourniture et l’administration des première et seconde doses de vaccin anti-PVH dans le cadre de

« tournées » de vaccination distinctes. Lorsque les écoles sont utilisées pour la vacci- nation anti-PVH, cette dernière coïncide souvent avec les échéances appropriées de l’année civile scolaire. Ensuite, la même période est utilisée pour la vaccination des filles non scolarisées. Le mois de septembre ou d’octobre, par exemple, au début de l’année scolaire, est fixé pour l’administration de la première dose et le mois d’avril ou de mai, vers la fin de l’année scolaire, est fixé pour celle de la seconde dose.

Dans ce cas, la notification des données sur la vaccination anti-PVH ne sera pas continue. Elle n’aura lieu qu’au cours des mois auxquels la première et la seconde dose sont administrées ; les deux tournées de vaccination peuvent avoir lieu au cours de différentes années de notification. Les registres de vaccination et les fiches de vaccination conservées à domicile sont donc essentiels pour suivre le statut vaccinal individuel et déterminer qui doit recevoir une seconde dose à chaque tournée (voir sections 2.3 et 2.4, ci-dessous). Il est en outre important de noter que l’ensemble de la population cible sera utilisé comme dénominateur pour calculer la couverture pour chaque tournée.

1.4

1.4

(15)

Bien qu’il existe diverses modalités d’administration, ce document se concentrera sur la vaccination

systématique, à savoir l’administration de routine dans les établissements de santé, afin de développer un système de surveillance pour la vaccination anti-PVH, étant donné que plusieurs pays en développement utilisent cette stratégie.

Remarque sur la notification par tournée au lieu de la vaccination en manière continue. Un système permettant de notifier la vaccination anti-PVH par tournée présente des avantages et des inconvénients. L’un des avantages est qu’un tel système peut aligner la notification des données de vaccination anti-PVH sur celles d’autres vaccins qui ciblent les enfants d’âge scolaire, comme ceux contre le tétanos et la diphtérie, ou d’autres interventions de santé en milieu scolaire comme le déparasitage. Dans ce cas, la notification peut être intégrée. Parmi les inconvénients, la création de formulaires d’enregistrement et de notification de la vaccination anti-PVH, pour chaque tournée, risque d’entraîner une notification parallèle, compliquant ainsi l’intégration des données sur la vaccination anti-PVH dans le système de surveillance d’autres vaccins destinés aux enfants. Il est également important de ne pas assimiler la première tournée à la première dose de vaccin anti-PVH. Chaque tournée de vaccination permet aux filles de recevoir une première ou une seconde dose du vaccin et présente aussi l’occasion de vacciner toutes les filles précédemment omises ou qui n’ont pas encore été entièrement vaccinées. La conception du formulaire de surveillance doit donc intégrer l’administration et la surveillance du PVH1 et du PVH2.

©WHO

(16)

Détermination des dénominateurs pour surveiller la vaccination anti-PVH

Tel que mentionné précédemment, l’identification de dénominateurs précis pour la vaccina- tion anti-PVH pose de nouveaux défis. Le dénominateur requis diffère de celui qui est utilisé pour la vaccination des nourrissons, et dépend des critères d’éligibilité à la vaccination.

Un pays qui choisit « toutes les filles de 12 ans ou les filles nées en année XXXX » comme critère d’éligibilité peut obtenir une estimation du Bureau national des statistiques pour cette cohorte d’âge simple ou bien utiliser les estimations de population produit par les Nations Unies (ONU). Voir l’Annexe 3.

Lorsque les critères d’éligibilité incluent la population d’une classe spécifique comme la « 5e année du primaire », le Bureau des statistiques peut ne pas être une source de données adéquate et ces dernières devront être collectées auprès du Ministère de l’éducation.

L’expérience de plusieurs pays, en particulier ceux à revenu faible dont les taux de scolarisation des filles s’améliorent rapidement, témoigne de la nécessité de vérifier par dénombrement les données sur la scolarisation par rapport à la fréquentation scolaire effective. Le fait que certaines écoles, souvent privées, ne sont pas encore enregistrées auprès du Ministère de l’éducation, et que les chiffres ne correspondent pas toujours à la fréquentation scolaire effective, compte parmi les défis. Dans le but d’établir des dénominateurs plus précis, plusieurs pays ont utilisé l’identification sur le terrain des écoles et la pré-inscription de chaque fille éligible au cours des semaines précédant la tournée, en particulier après l’introduction de la vaccination anti-PVH.

Il peut être particulièrement difficile d’obtenir une estimation du dénominateur lorsqu’un pays utilise des critères d’éligibilité mixtes qui combinent une classe scolaire et un âge cible pour les filles non scolarisées. Par exemple, le critère « toutes les filles scolarisées en 5e année du primaire et filles de 10 ans non scolarisées » peut servir de substitut pour le dénominateur d’une cohorte d’âge simple. Dans ces cas, il peut être difficile d’établir la taille de la popu- lation cible non scolarisée. Dans certains contextes, les ministères de l’éducation peuvent être une bonne source de données sur la taille de cette population.

En outre, certains pays ont mené des activités de pré-inscription à l’aide d’agents de santé des villages et d’organisations communautaires afin d’identifier les filles éligibles non scolarisées. L’OMS, en collabo- ration avec l’UNESCO, a élaboré des rapports pour les pays éligibles au soutien de Gavi8 qui fournissent des informations sur les populations non scolarisées9.

L’expérience de plusieurs pays a montré qu’à l’échelle nationale et infranationale, ces données sont souvent moins disponibles et parfois moins précises. La précision, par exemple, peut être affectée par la migration vers les zones urbaines, les adolescents pouvant migrer très jeunes en raison du travail mais aussi de l’éducation, et notamment pour l’internat dans certains types d’écoles (lycées, écoles privées). Il n’existe aucune solution pour mieux estimer les populations ciblées pour la vaccination anti-PVH, mais le fait de garder ces difficultés à l’esprit permet de mieux interpréter les données relatives à la couverture vaccinale.

8 Gavi, l’Alliance du Vaccin https://www.gavi.org/support/sustainability/eligibility/

9 WHO-UNESCO country reports on age distribution and school attendance of girls aged 9-13 years. Disponible en anglais à l’adresse :

1.5

1.5

(17)

Outils pour

l’enregistrement et la notification de la vaccination

anti-PVH

(18)

2.1 2.1

Types de données et outils de notification requis

Outils requis

Lors de l’introduction du vaccin contre les PVH, il faut soit inclure le vaccin en adaptant les principaux outils d’enregistrement utilisés pour les activités liées à la vaccination, soit ajouter de nouveaux formulaires et flux de données. Ces derniers peuvent être requis dans les contextes qui n’ont pas d’autres vaccins ou interventions ciblant la même tranche d’âge ou une tranche d’âge similaire, par exemple les jeunes filles. Si un pays dispose d’un système d’information agrégée électronique ou d’un registre de vaccination électronique pour l’enregistrement, ceux-ci doivent impérativement être mis à jour pour refléter la vaccination anti-PVH.

Les principaux outils d’enregistrement et de notification qui sont requis pour la vaccination anti-PVH comprennent :

Les outils doivent être conçus en fonction de la stratégie de vaccination du pays. Par exemple, différents outils seront nécessaires si la vaccination est effectuée dans un établissement de santé de façon continue ou périodique en milieu scolaire.

Registres de vaccination

Fiches de vaccination conservées à domicile10

Inventaires des stocks de vaccins et fournitures connexes

Rapports de synthèse mensuels Feuilles de pointage

Dossiers de surveillance

10 Les fiches conservées à domicile existent sous diverses formes qui sont en constante évolution, et la terminologie peut varier

considérablement d’un pays à l’autre (par exemple, carte ou fiche de vaccination, carnet de santé, « passeport santé », etc.). Se reporter à l’adresse : http://www.who.int/immunization/monitoring_surveillance/routine/homebasedrecords/en/

(19)

Données à recueillir

Des décisions doivent être prises concernant les types d’informations et d’indicateurs de performance utilisés pour surveiller et orienter la vaccination anti-PVH, qui serviront de base pour déterminer les besoins en matière de données. Dans ce manuel, nous mettons l’accent sur ces exigences minimales qui sont requises – par exemple, sexe, date ou année de naissance ou l’âge, la date d’administration du vaccin et le numéro de la dose - pour calculer les taux de couverture et d’abandon.

Le format des carnets de vaccination doit être modifié afin d’inclure un champ pour saisir la date d’administration du vaccin anti-PVH et pour permettre la ventilation selon la dose et l’âge (et selon le sexe, si le vaccin est offert aux filles et aux garçons). Dans les situations où l’âge n’est pas toujours connu, un pays peut décider de créer une catégorie « âge inconnu » pour l’enregistrement, puis de notifier et d’agréger les doses administrées aux filles dont l’âge exact n’est pas connu mais qui sont probablement dans la tranche cible pour la vaccination anti-PVH. Mais il peut être préférable d’inviter les vaccinateurs à estimer l’âge le plus probable sur la base des informations disponibles, car les doses notifiées dans une catégorie « âge inconnu » sont susceptibles d’être ignorées dans les rapports à l’échelle nationale et dans l’estimation de la couverture globale, aucun dénominateur ne pouvant lui être attribué. Dans certains des exemples ci-dessous, cette catégorie d’âge n’est pas utilisée. Pour la vaccination scolaire, il faut aussi systématique- ment consigner le nom de l’école et la classe pour garantir que toutes les écoles éligibles ont été dénombrées et incluses dans les rapports de dose agrégés.

Dans les contextes où d’autres interventions ou vaccins, comme le vaccin contre le tétanos et la diphtérie (Td), ciblent déjà une tranche d’âge similaire, les formulaires de collecte de données doivent être intégrés à la vaccination anti-PVH afin de réduire le travail de notification imposé aux agents de santé. Les formulaires doivent être conçus en fonction des vaccinateurs (à l’aide d’approches conceptuelles centrées sur l’utilisateur11) et testés avant leur impression et leur utilisation généralisée. Enfin, il est recommandé d’ajouter systématiquement la date ou la version des outils d’enregistrement et de notification des données à des fins de suivi et pour éviter d’utiliser des formulaires obsolètes, ce qui peut par la suite créer des difficultés dans le cadre de la surveillance.

Il peut être préférable d’inviter les vaccinateurs à estimer l’âge le plus probable sur la base des informations disponibles, car les doses notifiées dans une catégorie

« âge inconnu » sont

susceptibles d’être ignorées

11 Bazzano AN et al. Human-centred design in global health: A scoping review of applications and contexts. PLoS One. 2017; 12(11):

e0186744. Disponible en anglais à l’adresse : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5665524/

©WHO

(20)

Feuilles de pointage

Les feuilles ou carnets de pointage sont les formulaires utilisés par les agents de santé pour documenter une séance de vaccination en consignant chaque dose de vaccin administrée.

Ils sont utilisés pour dénombrer les doses admi- nistrées au moment de la vaccination, et chaque vaccination doit être consignée immédiatement après l’administration. Souvent, ces feuilles sont remplies en même temps que le registre de vaccination (voir section 2.3 ci-dessous).

Les feuilles de pointage peuvent être remplies par séance ou par mois. Ils sont utiles car contrai- rement au registre de vaccination, elles facilitent l’agrégation rapide des doses pour préparer les rapports de synthèse ou mensuels (voir section 2.6 ci-dessous).

Ces feuilles doivent être utilisées pour toutes les vaccinations anti-PVH, qu’elles se déroulent en établissement de santé, en milieu scolaire, ou au travers d’équipes mobiles ou de services de proximité fixes. Dans le cadre de la vaccination contre les PVH, il est recommandé que la feuille de pointage consigne les doses administrées selon l’école et la classe scolaire, le numéro de dose (1 ou 2), l’âge (cela est particulièrement important si la population cible correspond à une classe donnée à l’école) et le sexe (si les garçons et les filles sont tous deux ciblés, ou lorsque le pointage est intégré à d’autres interventions comme le vaccin antitétanique- antidiphtérique [Td]).

Il existe différents modèles ( ou IIII, ou comportant des zéros ou des cercles) et la plupart sont pré-imprimés. Il s’agit de marquer la feuille en regard de la dose reçue, juste après l’administration du vaccin. Si des feuilles pré-imprimées ne sont pas utilisées, tous les vaccinateurs d’un établissement de santé doivent utiliser le même type de marquage pour simplifier le comptage des totaux. Les feuilles de pointage peuvent aussi être utiles pour

Pour utiliser la feuille de pointage : 1. Remplir une feuille de pointage pour chaque

journée de vaccination.

2. Consigner la date.

3. Identifier la zone géographique/administrative et le lieu de vaccination (qui peut également être désigné par l’école et la classe).

4. Marquer la dose administrée sur la feuille de pointage sous l’âge adéquat (et le sexe, si le vaccin est également donné aux garçons), après l’administration.

5. À la fin de chaque séance de vaccination, totaliser le nombre de marques enregistrées pendant la séance. Cela permet d’obtenir le nombre total de vaccins administrés avec chaque antigène et chaque dose de la série en question.

6. À la fin de la période de notification (habi- tuellement un mois), faire le total de toutes les doses administrées selon l’âge pour remplir le rapport mensuel. Noter que cette étape ne s’applique pas au vaccin anti-PVH administré dans le cadre de tournées de vaccination.

7. Conserver les feuilles de pointage pour que le superviseur puisse les consulter et les archiver en lieu sûr, de manière ordonnée. Elles doivent être conservées aussi longtemps que nécessaire dans le pays (3 à 5 ans en général).

Dans le cadre du pointage, il faut éviter certaines erreurs courantes telles que :

• Pointer avant de pratiquer la vaccination, car il est possible que l’enfant ne reçoive pas le vaccin (par exemple, rupture de stock ou l’enfant/le parent refuse).

• Pointer à la fin de la séance, en fonction du nombre de doses que contiennent les flacons usagés, car le comptage risque d’inclure des doses gaspillées.

• Pointer en consignant la mauvaise dose ou l’âge incorrect (ou l’année de naissance), car cela entraîne des données inexactes sur la couverture vaccinale.

Étant donné que ce processus constitue

une nouveauté pour certains programmes nation- aux de vaccination, il est conseillé de développer des modes opératoires normalisés (MON). De plus, une formation des agents de santé préalablement à l’introduction du vaccin anti-PVH doit décrire en détail la méthode appropriée pour remplir les feuilles de pointage. Il est également utile que les superviseurs examinent régulièrement les feuilles de pointage avec le personnel

Voici deux exemples de la feuille de pointage pour les vaccinations anti-PVH – un selon l’âge de l’enfant et l’autre selon l’année de naissance.

2.2

2.2

(21)

Exemple 2 : Feuille de pointage selon l’année de naissance Exemple 1 : Feuille de pointage selon l’âge en années

Âge (années) Nbre de doses de PVH1 administrées Nbre de doses de PVH2 administrées Colonne de contrôle (facultatif) (totaliser les rangées)

9 PVH1 9 ans= PVH2 9 ans=

10 PVH1 10 ans= PVH2 10 ans=

11 PVH1 11 ans= PVH2 11 ans=

12 PVH1 12 ans= PVH2 12 ans=

13 PVH1 13 ans= PVH2 13 ans=

14 PVH1 14 ans= PVH2 14 ans=

≥15 PVH1 15 ans= PVH2 15 ans=

Rangée de contrôle (facultatif) (totaliser les colonnes)

= = Total général =

Année de

naissance Nbre de doses de PVH1

administrées Nbre de doses de PVH2

administrées

Colonne de contrôle (facultatif) (totaliser les rangées) 2009

(10 ans)

PVH1 9 ans= PVH2 9 ans=

2008 (10 ans)

PVH1 10 ans= PVH2 10 ans=

2007 (12 ans)

PVH1 11 ans= PVH2 11 ans=

... PVH1 ... ans= PVH2 ... ans=

2003 (15 ans ou plus)

PVH1 15 ans= PVH2 15 ans=

Rangée de contrôle (facultatif) (totaliser les colonnes)

Total général = Date de vaccination

(JJ/MM/AAAA):

01/10/2018

Date de vaccination (JJ/MM/AAAA) : 01/10/2018

District : ________________________________ Ville/village : ____________________

Lieu de vaccination (ou nom de l’école) : ______________________________________

Si à l’école, classe scolaire :__________________________________________________

District : ______________________________ Ville/village :________________

Lieu de vaccination : __________________________________________________

8

8 0

0

15

15 10

10

(22)

Registres de vaccination

Ces registres servent à consigner les doses administrées à une personne, et aident les agents de santé à suivre chaque dose administrée ainsi qu’à compléter la série de vaccinations. Le registre de vaccination est la principale source d’informations sur le statut vaccinal d’un individu (si la fiche conservée à domicile est perdue, par exemple) et permet de suivre les personnes perdues de vue12. Il s’agit le plus souvent d’un carnet dans lequel le nom de chaque personne est inscrit sur une ligne séparée en fonction de la date de naissance, d’un identifiant ou même d’un code-barres lié à la fiche conservée à domicile (par exemple, numéro d’identification

national ou de santé) ou de la date de leur première visite de vaccination (à un âge qui est indiqué dans le registre). Des registres bien tenus permettent aux agents de santé, lorsqu’ils y reviennent, de localiser et de mettre à jour sans difficultés les données d’un enfant avec la dose de vaccin suivante.

Lorsqu’il s’agit d’un support papier, il est peu probable que le registre utilisé pour la vaccination des tout-petits soit disponible pour les enfants plus âgés et les adolescents ; le cas échéant, de nouveaux registres doivent être créés.

Si le registre comprend l’adresse et/ou d’autres coordonnées, comme un numéro de téléphone portable, il peut être utilisé pour rechercher activement les enfants dont la vaccination est en retard.

Pour remplir le registre de vaccination anti-PVH :

1. Indiquer la zone géographique/administrative et le lieu de vaccination ainsi que l’école, le cas échéant.

2. Consigner le nom de l’enfant, son sexe (si les garçons et les filles sont tous deux ciblés, ou lorsque le registre est intégré à d’autres interventions comme le vaccin Td), l’adresse et le numéro de téléphone, la date de naissance et/ou l’âge au moment de la vaccination (saisir l’âge déclaré par l’enfant, la mère/la personne qui s’occupe des soins de l’enfant ou l’enseignant)13.

3. Saisir la date de chaque vaccin administré dans la colonne correspondante, selon l’âge et la dose.

4. Consigner toute autre donnée pertinente pour le programme de vaccination (y compris les événements indésirables ou une contre-indica- tion vaccinale, par exemple).

5. Lorsqu’une fille revient pour le PVH2, demander à voir la fiche conservée à domicile (carte de vaccination) et rechercher une entrée correspondante dans le registre. Si la carte de vaccination n’est pas disponible, demander le nom et l’âge de l’enfant et le mois ou d’autres détails de la première vaccination, puis trouver la ligne correspondante dans le registre. Une fois que les informations sont trouvées, vérifier l’éligibilité de l’enfant pour le PVH2.

6. Archiver les registres de vaccination en sécurité, de manière ordonnée, et les conserver aussi longtemps que nécessaire dans le pays (3 à 5 ans en général).

Il ne faut pas créer une nouvelle entrée dans le registre chaque fois qu’une fille se présente pour la vaccination ou que l’école est visitée, à moins que l’enfant n’ait reçu la première dose dans un autre établissement. Dans de tels cas, le registre peut être mis à jour sur la base des informations disponibles dans la fiche conservée à domicile.

Pour la vaccination en milieu scolaire, il peut être utile de créer des registres scolaires, qui peuvent ou non être établis selon l’année ou l’âge. Le contenu de ces registres serait similaire à celui des registres de vaccination dans les établissements de santé, en étant au minimum organisé par école. Il faut noter qu’il y a toujours des filles qui peuvent manquer la seconde dose, même si celle-ci est administrée au cours de la même année scolaire ; la tenue de registres ou d’autres outils similaires doit donc permettre de les identifier facilement pour assurer le suivi. Des mesures, telles que des campagnes de vaccination de « nettoyage », doivent être considérées si les filles non-vaccinées sont identifiées dans les classes supérieures.

12 Voir section 2.7 pour une discussion plus approfondie à propos le suivi des doses et des enfants perdus de vue.

13 Le registre peut inclure la date de naissance et l’âge déclaré à chaque dose de vaccin administrée, au cas où l’une ou l’autre de ces données n’est pas disponible. Pour une fille dont l’âge est inconnu, le vaccinateur doit faire une estimation éclairée de l’âge (en années), si possible en utilisant les informations provenant de parents ou d’enseignants sur les événements sentinelles dans une communauté. Sinon, les informations peuvent être perdues dans les calculs de la couverture vaccinale.

2.3

2.3

(23)

L’Afrique du Sud utilise un formulaire de consentement écrit que les élèves ont signé à la maison avant la vaccination. Dans le registre, une colonne permet d’indiquer si le consentement a été donné. Selon la note d’orientation de l’OMS sur le consente- ment, les pratiques de consentement diffèrent d’un pays à l’autre, et de nombreux pays utilisent des démarches de consentement implicites, auquel cas cette colonne n’est pas nécessaire. L’OMS recommande que la méthode de consentement à la vaccination anti-PVH suive le même processus que pour les autres vaccins afin d’encourager l’adoption du vaccin.

Lien : https://www.who.int/immunization/programmes_systems/policies_strategies/consent_note/en/

Exemple 1 : Registre de vaccination anti-PVH

Exemple 2 : Registre de vaccination anti-PVH

District : ________________________________ Ville/village : ______________________________________________

Lieu de vaccination : __________________________________________________________________________________

ID Nom Adresse et

numéro de téléphone

Date de naissance

(jj/mm/aaaa)

PVH1 PVH2 Commen-

taires

Date d’ad- ministration (jj/mm/aaaa)

Âge de la fille (années)

Date d’ad- ministration (jj/mm/aaaa)

Âge de la fille (années)

(24)

2.4 2.4

Fiches de vaccination conservées à domicile

Les fiches de vaccination conservées à domicile sont des cartes ou des carnets qui sont remis à l’enfant, à un parent ou à la personne qui s’occupe des soins de l’enfant. Elles consignent toutes les vaccinations pratiquées et souvent d’autres interventions de santé, et aident à déterminer les prochaines doses de vaccin qui doivent être administrées.

Les fonctions et les atouts des fiches de vaccination conservées à domicile sont les suivantes :

• Permettre aux agents de santé de déter- miner quelles doses doivent être adminis- trées.

• Servir d’aide-mémoire pour la prochaine visite/dose.

• Faciliter les enquêtes sur la couverture vaccinale.

• Servir de preuve du statut vaccinal si nécessaire en vue de s’inscrire à l’école ou à d’autres fins (plus tard dans la vie par exemple, pour le dépistage du cancer du col de l’utérus).

• Servir d’outil de communication avec l’enfant et ses parents si la carte comporte des informations au sujet des vaccins et du calendrier recommandé, notamment la date où il faut revenir pour recevoir la dose suivante.

Pour remplir la fiche de vaccination conservée à domicile :

1. Inscrire clairement le nom de la personne vaccinée et toutes les autres informations générales requises sur la fiche.

2. Inscrire clairement la date de chaque vaccin administré dans la section correspondante de la fiche.

3. Après le PVH1, indiquer sur la fiche la prochaine date de vaccination pour le PVH2 (selon le calendrier du pays), et s’assurer que la fille et/ou la personne qui s’occupe des soins de la fille comprend quand et où se présenter pour le PVH2.

4. Utiliser la fiche de vaccination conser- vée à domicile pour identifier l’enfant dans le registre, ou pour mettre à jour le registre si nécessaire (voir section 2.3 ci-dessus).

5. Remettre la fiche de vaccination à la fille, au parent ou à la personne qui s’occupe des soins de la fille. Une copie peut également être conservée à l’école.

6. Expliquer que la fiche doit être conser- vée en bon état, dans un endroit sûr et au sec, et qu’elle doit être emmenée lors des futures visites de soins de santé, en particulier pour recevoir la seconde dose de vaccin anti-PVH.

7. Rappeler à la fille, le parent ou la personne qui s’occupe des soins de l’enfant de ne pas oublier d’emmener la fiche lors de toutes les visites de soins de santé.

©WHO

(25)

WHY HPV VACCINE? LEARNER INFORMATION

Cervical Cancer

l Cervical cancer is a very common cancer in Zimbabwe l Many women die from cervical cancer each year l HPV is the leading cause of cervical cancer HPV vaccine

l Reduces your chance of developing cervical cancer Who gets the HPV vaccine?

l Girls 10 - 14 years

Who should not get the HPV vaccine?

l Girls under 9 years

l Girls who had a recent severe illness or are very ill on the day of the vaccination

l A pregnant woman

l A woman who has already had all the HPV vaccinations How is it given?

l Provided as an onsite service at schools, clinics and outreach sites

l Two injections, the second injection will be given 6 - 15 months after 1stdose

ID Number of the Girl:

First Name of the Girl:

Surname of the Girl:

Date of Birth:

Name of the School:

Grade

European Union

Cervical Cancer Prevention is everyone's responsibility.

Get girls vaccinated against HPV!!!

HPV Vaccination Card_HPV Vaccination Card 27/03/2018 6:38 PM Page 1

LEARNER INFORMATION FOR OFFICIAL USE ONLY

continued

In the past, did the girl have:

An allergic reaction to a vaccine?

A severe illness in the last 7 days?

Completed by vaccinator

Notes

Yes / No NO YES NO

YES NO YES

Dose 1

YES NO Dose 2

Dose

Date of the next HPV vaccination HPV 1

HPV 2

HPV 2

Batch No. Signature of

vaccinator Date

HUMAN PAPILLOMAVIRUS (HPV) VACCINATION CARD

Keep this card in a safe place. Bring this card with you for the next dose.

HPV Vaccination Card_HPV Vaccination Card 27/03/2018 6:38 PM Page 2

Exemple 2 : Fiche de vaccination pour les adolescentes qui contient des informations sur d’autres types d’interventions de santé (par exemple, la nutrition) et des vaccins autres que le vaccin anti-PVH - Mexique

Exemple 1 : Fiche de vaccination anti-PVH qui comprend des messages sur le cancer du col de l’utérus et la vaccination – Zimbabwe 2018 (Technet)

(26)

Pour éviter de manquer une occasion de vacciner contre le PVH, les agents de santé doivent s’habituer à demander aux adolescentes leur fiche de vaccination et à l’ex- aminer à chaque visite, quel qu’en soit le motif.

Dans les cas où le vaccin anti-PVH est administré par les écoles, la carte de vaccination est con- servée à l’école et n’est rapportée à la maison qu’après l’administration des deux doses. Dans les autres cas, un dossier de santé scolaire distinct joue un rôle semblable à celui du dossier de vaccination conservé dans les établissements de santé. Néanmoins, comme les filles peuvent changer d’école ou se faire vacciner ailleurs, la fiche conservée à domicile doit toujours être remise pour que la personne puisse transporter son dossier.

S’il est souhaitable de posséder une carte de vaccination valable toute la vie, on sait que de nombreux pays l’utilisent uniquement pour les vaccinations chez l’enfant. Si tel est le cas, il faudra créer une nouvelle carte de vaccination pour les adolescents qui inclut le vaccin anti-PVH. Même si ce vaccin est le seul vaccin actuellement destiné à cette classe d’âge, il peut être pertinent de prévoir la possibilité d’ajouter d’autres vaccins (Td ou dengue, par exemple).

RESSOURCE CLÉ

Guide pratique pour la conception, l’utilisation et la promotion des fiches conservées à domicile dans les programmes de vaccination

Ce document fournit des orientations destinées aux programmes de vaccination nationaux sur la manière d’améliorer la conception des fiches conservées à domicile et de promouvoir leur usage auprès des agents de santé et des personnes qui s’occupent des soins des filles.

http://apps.who.int/iris/bitst

ream/10665/204128/1/9789242508956_fre.pdf Le style et les caractéristiques de ces documents varient d’un pays à l’autre. Des

exemples de cartes de vaccination anti-PVH sont reproduits ci-dessous et sont inclus dans le document d’orientation de l’OMS sur les fiches conservées à domicile (voir la boîte « Ressource clé » ci-après). Une archive regroupant des fiches provenant du monde entier est disponible en ligne14 et des exemples spécifiques (notamment pour la vaccination anti-PVH) sont disponibles auprès de TechNet-21 à l’adresse https://www.technet-21.org/

en/topics/hpv.

14 http://www.immunizationcards.org/

(27)

Exemple : Registre des vaccins et des fournitures connexes

Inventaire des stocks et surveillance des pertes

L’inventaire des stocks est un registre utilisé pour consigner toutes les transactions de stocks (reçus, expéditions, décomptes de stock physiques et détérioration) pour tous vaccins y compris le vaccin anti-PVH ainsi que les fournitures connexes (les syringes, par exemple), et pour maintenir un solde courant du nombre de doses disponibles par numéro de produit et de lot (voir les lignes directrices pour la gestion des stocks de vaccins de l’OMS ). Des rapports mensuels sur les stocks sont nécessaires afin de garantir un approvisionnement adéquat et d’éviter les ruptures de stock. Les fiches de stock ou d’inventaire, souvent conservées dans le réfrigérateur ou la chambre froide, remplissent la même fonction.

Voici un exemple de format pour un rapport sur les stocks d’un établissement de santé, qui donne une estimation de la consommation mensuelle basée sur les activités de vaccination attendues prévues.

Les données de consommation doivent correspondre au nombre total de doses utilisées lors des séances qui se sont déroulées au cours du mois. Chaque établissement de santé doit ensuite établir le rapport conformément aux lignes directrices du pays. Les données du rapport sur les stocks peuvent être ajoutées au rapport de synthèse mensuel (voir section 2.6 ci-dessous).

15 Vaccine stock management: guidelines on stock records for immunization programme and vaccines store managers. Genève : Organisation mondiale de la Santé; 2006. Disponible en anglais à l’adresse : https://apps.who.int/iris/handle/10665/69629

Stock reçu Date

Nom et Unité Stock disponible Doses reçues Numéro de lot Date d’expiration

Stock livré Doses livrées Numéro de lot Date d’expiration Doses administrées Doses gaspillées Doses retournées Solde total Remarques

2.5

2.5

(28)

Rapports de

synthèse mensuels

Les données à inclure

Le rapport de synthèse mensuel contient des données importantes sur la plupart des composants du système de vaccination sous forme résumée pour faciliter l’enreg- istrement et le suivi. Il s’agit d’un outil très important pour gérer les réalisations du programme et suivre les progrès tout au long de l’année.

Habituellement, les rapports de synthèse mensuels doivent contenir les éléments suivants concernant la vaccination anti-PVH :

• Le nombre de doses de PVH1 et de PVH2 selon l’âge, administrées au cours du mois.

• Les stocks reçus et utilisés, y compris les vaccins et le matériel d’injection ainsi que les pertes.

• Le nombre de manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) notifiées ou identifiées.

Voici un exemple de la section PVH d’un rapport de synthèse mensuel. Il est important de déterminer si le rapport sera basé selon l’âge ou selon l’année de naissance.

Vérification de la qualité des rapports

La vérification de la qualité des rapports est nécessaire à tous les niveaux du système de santé. C’est la responsabilité de tout le monde, commençant par les agents de santé et ensuite leurs superviseurs, les chefs de district et jusqu’au personnel du programme national d’immunisation.

Les agents de santé doivent veiller à ce que les rapports soient :

1. Complets. Toutes les sections des rapports de synthèse doivent être remplies et aucune partie ne doit être ignorée. Tous les rapports devant être rendus par différents services et/ou lieux de proximité doivent être reçus et l’ensemble des données doit être inclus dans le rapport de synthèse.

2. Soumis en temps voulu. Tous les rapports de synthèse doivent être soumis au niveau suivant dans le délai de rendu imparti. Un mode opératoire normalisé doit être défini pour faire face aux retards de notification.

3. Précis. Le contenu de tous les rapports de synthèse doit correspondre aux chiffres actuels provenant des établissements de santé, et l’exactitude des calculs et des totaux doit être revérifiée.

2.6 2.6

©WHO

Références

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