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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Principaux concepts Santé Publique

François RIOTTE

-

Bénédicte SIELIC Le 02/09/2020

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SOMMAIRE:

• Santé/ Publique

• Promotion pour la santé

• Prévention

• Education à la santé

• Education thérapeutique (ETP)

• Déterminants de santé

• Indicateurs de santé

• Mesure de l’état de santé

• Epidémiologie

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Santé

• La Santé selon l’OMS: « état complet de bien être physique,

mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »

• Définition énoncée dans le préambule de la constitution de l’OMS en 1946

• Autre définition plus dynamique « La Santé est l’équilibre et l’harmonie de toutes les possibilités de la personne humaine, biologiques, psychologiques, et sociales. Cet équilibre exige d’une part la satisfaction des besoins fondamentaux de l’homme qui qualitativement sont les mêmes pour tous les êtres humains (besoins affectifs, nutritionnels, sanitaires, éducatifs et sociaux), d’autre part une adaptation sans cesse remise en question de l’homme à son environnement en perpétuelle mutation. » (Monnier et al., 1980)

3

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• N’est pas que l’absence de maladie

• Expression positive de cette absence

• Rapport dynamique à l’environnement

• Introduction à la notion de qualité de vie

• Les pré-requis à la santé sont : pouvoir se nourrir, la paix, une famille, un toit, un travail

• La santé est un concept autant social, mental que physique

LA SANTE :

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5 Aspects :

• curatifs

• préventifs

• éducatifs

• sociaux

Santé globale

(6)

BIEN-ÊTRE

• Il s’agit d’une notion subjective.

– Bien-être physique – Bien-être mental – Bien-être social

• On peut-être malade ou en situation de handicap et

ressentir du bien-être.

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QUALITÉ DE VIE

• Notion complexe, difficile à définir L'OMS définit la qualité de vie comme:

" La perception qu'a un individu de sa place dans l'existence dans le contexte de la

culture et du système de valeurs dans lesquelles il vit, en relation avec ses

objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes".

(8)

QUALITÉ DE VIE:

Le point fondamental de ce concept est la notion de perception, soulignant le point de vue de la personne.

C’est un concept très large influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique, son niveau d’indépendance, ses relations sociales, ainsi que ses relations avec son environnement.

Composantes:

Physique

Mentale

Sociale

Relationnelle

Professionnelle

(9)

QUALITÉ DE VIE

• Composante physique

– Capacité à réaliser des activités de vie quotidienne

• Composante mentale – Anxiété

– Dépression

• Composante sociale

– Vie sociale – Loisirs

• Composante relationnelle

– Relations familiales – Relations amicales

• Composante professionnelle

– Retentissement professionnel

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SANTE PUBLIQUE

• Elle est devenue un domaine dont l’objet est l’amélioration de la santé des populations. Elle ne s’oppose pas à la

santé individuelle mais gère des problèmes de santé au niveau collectif

• Elle s’appuie sur des méthodes issues de disciplines variées – Épidémiologie : fréquence et répartition dans le temps et

dans l’espace des problèmes de santé et rôle des facteurs qui le déterminent

– Les sciences sociales: psychologie, sociologie, anthropologie..

– L’économie de la santé – La médecine

– La démographie – Les biostatistiques – Le droit

– ….

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Santé publique

• Approche collective et administrative des

problèmes de santé d'une population dans ses aspects politiques, économiques,

réglementaires, institutionnels.

• Priorité est donnée à la protection de la santé de la collectivité.

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• D’assurer la sécurité des individus et de la collectivité (prévention en milieu du travail)

• D’assurer le respect des principes d’égalité et de justice (en réduisant les disparités sanitaires

entre les régions, les pays et les catégories socioprofessionnelles)

• De protéger la liberté individuelle (habitudes de vie, publicité, médicaments, etc.)

La santé publique a pour but :

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OBJECTIFS DE LA SANTE PUBLIQUE

• Réduire les décès évitables et ainsi, augmenter l'espérance de vie

• Réduire les incapacités évitables et ainsi,

améliorer la qualité de la vie notamment sans maladie ou incapacité

• Réduire les inégalités face à la santé

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MOYENS

• Vaccination, l'hygiène bucco-dentaire, les bilans de santé, les mesures en matière de sécurité routière

• Campagnes d'information sur les comportements et leurs effets (l'alcoolisme, le tabagisme, la drogue, les accidents domestiques, la violence sous toutes ses formes, les maladies sexuellement transmissibles)

• Amélioration de la qualité de vie des personnes

handicapées ou malades sont entrepris : accès facilité dans les transports en commun ou les lieux publics, soins à domicile, ateliers mémoire pour les personnes âgées

• Amélioration de l’accès aux soins : les dispensaires, la CMU, le Service d'Aide Médical d'Urgence Social (SAMU social), les foyers d'hébergement

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POPULATION

• Concept central en Santé Publique

• Individus regroupés par la résidence sur un territoire

• C’est le lieu de l’action politique

• Ex: Population de malades, d’étudiants….

Individus regroupés pour faire une étude

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COMMUNAUTE / SANTE COMMUNAUTAIRE

• Concept qui regroupe la notion d’intérêts communs; de cohésion pour la mise en œuvre des actions de santé

• Terme qui marque la dimension nécessaire de

participation de la population à la prise en charge des problèmes de santé qui la concernent

• Ex de communautés:

– Association de quartier – Groupement de locataires – Club de personnes âgées – Groupe sportif

– Salariés d’une entreprise – ….

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Pour résumer, la santé communautaire est

:

• Une approche locale des problèmes de santé d'une communauté impliquant sa participation active à toutes les étapes

• Une mise en œuvre par un groupe

associant professionnels et population

• La priorité est la promotion de la santé

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La promotion de la santé

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La promotion de la santé

• Définition, finalité:

– Processus qui donne aux personnes et aux populations les moyens d’avoir

plus de pouvoir sur leur santé et de l’améliorer

• d’une part, réaliser leurs ambitions et satisfaire leurs besoins,

• d’autre part, transformer leur environnement ou s’y adapter.

– La santé est un bon investissement car elle permet le développement social, économique et individuel.

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La promotion de la santé

• Démarche : 3 fonctions pour les intervenants

Empower

• Conférer les moyens, en réduisant les écarts

Advocate

• Promouvoir l’idée auprès de tous ceux dont l’action peut avoir des conséquences favorables ou

défavorables sur la santé Mediate

• Servir de médiateur entre les intérêts divergents

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La promotion de la santé

• Démarche : 4 axes de travail indissociables 1. Politique

• Amener chaque responsable politique, à quelque niveau et dans quelque secteur qu’il intervienne, à prendre conscience des conséquences de ses décisions sur la santé de la population.

2. Environnement

• Inciter chaque personne, chaque communauté, chaque région, chaque pays à:

• préserver collectivement les ressources naturelles,

• créer des relations et des conditions de vie et de travail favorables à la santé.

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La promotion de la santé

• Démarche : 5 axes de travail indissociables 3. Démocratie

• Les communautés et les personnes sont

considérées comme capables de prendre en main leur destinée et d’assumer la responsabilité de leurs actions.

• Ce sont donc elles qui doivent choisir les priorités et prendre les décisions qui concernent leur santé.

4. Education pour la santé

• Permettre aux gens, à tous les âges, d’acquérir et de renforcer les aptitudes indispensables à la vie, d’exercer un plus grand contrôle sur leur santé et de faire des choix favorables à celle-ci.

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PROMOTION DE LA SANTE

OMS, CHARTE D’OTTAWA 1986

• « Processus qui confère aux populations les moyens d'assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé, et d’améliorer celle-ci »

• Conditions: la paix, un abri, l’éducation, la nourriture, un revenu, un écosystème stable, des ressources durables, la justice sociale et l’équité

• Une bonne santé est une ressource majeure pour le progrès social, économique et individuel

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PHILOSOPHIE

Actions intervenant en dehors de

toute maladie fondées sur le respect des compétences de l'individu et sa liberté de choix

• Autonomie

• Participation

• Respect des équilibres individuels et sociaux

• Démarche communautaire

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LES DOMAINES DE LA SANTE PUBLIQUE

La Prévention

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La Prévention

• Définition de l’OMS 1984: « La prévention de la maladie comprend des mesures qui visent non seulement à empêcher l’apparition de la maladie, telle que la lutte contre les facteurs de risque, mais également à en arrêter les progrès et à en réduire les conséquences ».

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La Prévention

• La Prévention Primaire se place avant l’apparition de la maladie: ensemble des actes visant à diminuer l’incidence d’une maladie dans une population et donc à réduire

l’apparition des nouveaux cas

• La Prévention Secondaire intervient au tout début de la maladie et comprend tous les actes destinés à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population donc à

réduire la durée d’évolution d’une maladie. Le dépistage dans la mesure où il permet de détecter une atteinte ou la présence de facteurs de risques, trouve sa place au cœur de la prévention secondaire

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(30)

La Prévention

• La Prévention Tertiaire intervient après la maladie.

Elle a pour but la diminution des complications,

invalidités chroniques et rechutes consécutives à la

maladie. Elle assure le suivi des maladies en limitant les conséquences (rééducation, réinsertion sociale)

• Certains proposent de définir comme prévention

quaternaire les actions d’accompagnement simple de l’invalidité et du processus de mort, sans visée

l’amélioration de l’état de santé (soins palliatifs, prévention de la douleur)

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Pour résumer: La prévention : 4 formes

• Primaire : éviter l’apparition de la maladie

• Secondaire : éviter le développement de la maladie

• Tertiaire : éviter les comportements ou les récidives de la maladie

• Quaternaire : accompagnement de

l’invalidité et du processus de la mort

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Exemple de campagne de prévention

(33)

EDUCATION

POUR LA SANTÉ

(34)

Selon vous, éduquer c’est ...

Attitude expectative : Il existe une dynamique interne au sujet qui si on la laisse s’exercer, entraînera le

développement de la personne. Confiant dans les capacités de l’individu à s’auto-éduquer, l’éducateur renonce à toute volonté interventionniste.

Attitude de symbiose : La relation éducative est perçue comme permettant à chacun de s’épanouir et de

progresser. L’acte éducatif est conçu comme une aide à autrui.

(35)

Selon vous, éduquer c’est ...

Attitude psychologisante : La relation éducative prend en compte la dimension affective de l’individu.

L’apprenant a un potentiel, prêt à s’épanouir, qui a besoin d’être révélé à lui-même.

Attitude d’intervention ferme : L’éducateur doit secouer psychologiquement

l’apprenant, parce que ce dernier est prisonnier d’un mode de comportements.

Attitude instructive : L’éducation passe par le développement de l’intelligence

et des connaissances.

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Selon vous, éduquer c’est ...

Attitude moralisante : L’éducateur cherche à faire adopter des valeurs et des comportements dont il est convaincu.

Attitude de contrôle : Les êtres non-éduqués

sont soumis à des pulsions internes négatives qu’il s’agit d’encadrer, de dompter. Il s’agit de

contraindre l’individu à adopter certaines conduites.

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Education pour la sante

Définition de l’OMS :

L’éducation pour la santé comprend la création délibérée de possibilités d’apprendre grâce à une forme de communication visant à améliorer les compétences en matière de santé, ce qui comprend l’amélioration des connaissances et la transmission d’aptitudes utiles dans la vie, qui favorisent la santé des individus et des communautés.

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L’éducation pour la santé

C’est un ensemble d’interventions visant à informer, motiver et aider une population à adopter des comportements favorables à la santé »

Elle agit au niveau individuel et collectif par des actions de communication en prônant une véritable démarche participative.

Elle prend en compte la multi-causalité des déterminants de la santé modifiant des pratiques individuelles et collectives.

Elle n’est pas culpabilisante.

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L’EDUCATION POUR LA SANTE

• E

n France le CFES (Comité Français d’Education pour la Santé) met en place les premières grandes campagnes de prévention sur le tabac

• E

n 1980: création de L’observatoire Régional de Santé = ORS

• E

n 2002: Le CFES est remplacé par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé)

• E

n 2016: l’INPES fusionne avec l’INVS (Institut national de Veille Sanitaire) pour former SANTE PUBLIQUE FRANCE

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Éducation pour la santé

• Aider les personnes à faire des choix favorables à la santé :

• en respectant la liberté, en promouvant la responsabilité des personnes

• en développant les connaissances et les compétences

• en favorisant l’estime de soi et l’attention aux autres.

(41)

Le sens de l’éducation à la santé:

La fonction de l’éducation pour la santé est de rejoindre le sujet, dans son existence

personnelle et sociale, et d’accompagner la phase où il en est dans son itinéraire de vie.

L’enjeu de cet accompagnement, qu’il soit individualisé ou groupal, est de contribuer à développer le dynamisme de santé en tant

qu’il est porteur de capacités de vie dans une

histoire singulière.

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Éducation pour la santé

• L’EPS prend appui sur les représentations

• Références qui fournissent une position ou une perspective à partir de laquelle une

personne ou un groupe observe et interprète les situations.

• Comportements non déterminés par les caractéristiques objectives d’une

situation mais par sa représentation.

(43)

Éducation pour la santé / éducation thérapeutique

• Un même but : améliorer la santé des individus

• L’EPS a pour but que chaque citoyen acquière tout au long de sa vie

les compétences et les moyens qui lui permettront de promouvoir sa santé et sa qualité de vie ainsi que celles de la collectivité.

• L’ETP vise à aider les patients à acquérir et à maintenir

les compétences dont ils ont besoin

pour gérer au mieux leur vie avec une maladie

chronique.

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:

«L’éducation thérapeutique a pour objectif d’aider les patients à acquérir ou à maintenir les compétences dont ils

ont besoin pour gérer au mieux leurs vies avec une maladie chronique. Elle fait partie intégrante et de façon

permanente de la prise en charge du patient. Elle comprend des activités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre les patients conscients et informés de leur maladie, des soins, de l’organisation et

des procédures hospitalières et des comportements liés à la santé et à la maladie. Ceci à pour but de les aider, ainsi

que leur famille, à comprendre leur maladie et leur traitement, collaborer ensemble et assumer leurs responsabilités dans leur propre prise en charge, dans le

but de les aider à maintenir et améliorer leur qualité de vie.»

ETP: Définition de l’OMS

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Éducation et maladies chronique

– La prise en charge des maladies chroniques impose:

– De ne plus considérer le patient comme objet de soins mais comme sujet de sa santé

– De passer d’un modèle de prescription à un modèle d’éducation

– De ne plus être centré sur le soin curatif mais sur la promotion de sa santé

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La démarche éducative

Recherche par l’écoute et le travail sur le sens de la compréhension du référentiel et des savoirs expérientiels du patient.

La finalité est que le patient gagne en autonomie, en qualité de vie et en

responsabilité vis-à-vis de sa maladie

Les buts sont: former à l’autogestion, à l’adaptation du traitement, faire face au suivi quotidien.

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L’éducation thérapeutique vise à rendre autonome et responsable

Une autogestion de la maladie chronique doit donc permettre au patient:

• D’identifier ses problèmes (ses besoins)

• De prendre conscience des obstacles et des moyens facilitant à sa portée

• De générer une solution et de mettre en place des comportements pour mieux gérer sa

maladie au quotidien

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L’éducation thérapeutique vise à rendre autonome et responsable

(suite)

• De développer des projets à court et long terme.

• La démarche est pluridisciplinaire, individualisée et évolutive.

• Le projet patient est une dynamique où chaque acteur a un rôle défini. Il s’élabore à partir d’une négociation autour des différents objectifs. Il a pour but d’améliorer la qualité de vie du patient.

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CONCEPT DE DETERMINANT

• Une ou plusieurs causes produisent un effet

• Relation causale entre un facteur et l’état de santé

Un déterminant est un facteur ou un phénomène susceptible de modifier l’état de santé des individus (ex: l’âge, la corpulence)

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(50)

• https://youtu.be/Yrg9aPhBnTY

(51)

Déterminants de la santé:

• Facteurs biologiques ;

• Facteurs d’environnement physique ;

• Facteurs psychiques ;

• Facteurs d’environnement social ;

• Facteurs culturels et religieux ;

• Facteurs économiques ;

• Facteurs politiques et administratifs.

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• le niveau de revenu et le statut social;

• les réseaux de soutien social;

• l'éducation et l'alphabétisme;

• l'emploi et les conditions de travail;

• les environnements sociaux;

• les environnements physiques;

• les habitudes de santé et la capacité d'adaptation personnelles;

• le développement de la petite enfance;

• le patrimoine biologique et génétique;

• les services de santé;

• le sexe;

• la culture.

Source : Santé Publique France, 2019 52

À titre d’illustration, voici les douze déterminants retenus par les Canadiens :

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Source : Cadre conceptuel de la santé et de ses déterminants – ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, mars 2010

Déterminants de santé

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CONCEPT DE FACTEUR DE RISQUE

• Ce concept est proche du concept de déterminant

Déterminant: sciences sociales

Facteur de risque: épidémiologie

• Un facteur de risque est un facteur qui modifie la probabilité de survenue de l’évènement, ce qui sous-entend qu’il existe une relation causale entre l’exposition au facteur de risque et l’évènement

Exemple :

La corpulence est un déterminant de l’état de santé

L’obésité devient un facteur de risque pour le diabète, l’apnée du sommeil, etc.

La maigreur est un facteur de risque pour l’hypofertilité, l’ostéoporose, etc.

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LES INDICATEURS DE SANTE

• Selon l’HAS un indicateur est une variable qui décrit un élément de situation ou une évolution d’un point de vue quantitatif

• La production d’un indicateur nécessite de rechercher de l’information

• Si l’information recueillie est une qualité on parle de variable catégorielle ou qualitative

• Ex: Vacciné / Pas Vacciné

• Si l’information est quantitative, on parle de variable quantitative

• Ex: Glycémie, poids, âge…

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LES INDICATEURS DE SANTE

• Pour les variables qualitatives, on peut disposer:

• Un nombre: ex: nombre de décès par tabagisme

• Une proportion: ex: proportion de femmes dans un échantillon

• Un ratio: rapport de 2 quantités

• Ex: nombre de fumeurs/ nombre de non fumeurs

• EX: nombre de femmes/nombre d ‘hommes

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LES INDICATEURS DE SANTE

• Pour des variables quantitatives on peut disposer :

• La moyenne: Somme des différentes valeurs obtenues/ Nombre d’individus

• La médiane: valeur au-dessus et au dessous duquel se trouve 50 % de la population

• Le mode: valeur la plus fréquente

• L’écart type: mesure la dispersion des valeurs.

Plus il est faible plus les valeurs sont regroupées autour de la moyenne

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CRITERES DE QUALITE DES INDICATEURS DE SANTE

• faciles à obtenir

• fiables

• sensibles

• spécifiques

• représentatifs de la population visée

• stables et universels

• simples à calculer

• acceptables (faciles à comprendre et non contestables dans leur principe)

• reproductibles dans le temps et dans l’espace

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MESURE DE L’ETAT DE SANTE

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MESURER POUR PLANIFIER

• Fixer les priorités

• Définir les objectifs de santé

• Planifier les besoins

• Mettre en œuvre les actions

Ex: loi Aout 2004 relative à la santé Publique

définition de la stratégie nationale de santé pour la période 2018-2022

• Prévention : mettre en place une politique de promotion de la santé, incluant la prévention, dans tous les milieux et tout au long de la vie

• Lutter contre les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé

• Garantir la qualité, la sécurité et la pertinence des prises en charge à chaque étape du parcours de santé

• Innovation : innover pour transformer notre système de santé en réaffirmant la place des usagers.

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MESURER POUR SURVEILLER

• Détecter des modifications

• Contrôler et prévenir les maladies et accidents

• Surveiller les déterminants

• Déclencher des alertes

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OBSERVER POUR RECHERCHER

• Ex: Recherche de liens entre tabagisme et Alzheimer

• Recherche de liens entre couchage sur le ventre des nouveaux nés et la mort subite du nourrisson

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OBSERVER POUR PROGRAMMER ET EVALUER

• Programmer:

Quels sont les problèmes de santé prioritaires Quels sont les nouveaux déterminants

• Evaluer:

Les interventions ont-elles été efficaces?

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EPIDEMIOLOGIE

• DEFINITION de L’OMS:

L'épidémiologie est une discipline scientifique qui étudie les ennuis de santé dans les

populations humaines, leur fréquence, leur distribution dans le temps et dans l'espace,

ainsi que les facteurs influant sur la santé et les maladies de populations.

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DEFINITIONS

• Epidémie: désigne une augmentation rapide de nouveaux cas d’une maladie en un lieu donné et un moment donné. Elle est souvent liée à une notion de contagion (ex: la gastro-entérite)

• Pandémie: est une épidémie qui s’étend à la quasi- totalité d’une population d’un ou de plusieurs

continents, voire à la planète, à l’occasion de l’apparition d’un nouveau germe infectieux, pathogène (ex: le Sida qui a infecté env. 40 millions de personnes en 25 ans, la grippe A/H1N1…)

• Endémie: est la présence habituelle d’une maladie

dans une zone géographique avec un taux de morbidité sensiblement constant (ex: la Casamance au Sénégal est une zone d’endémie pour la fièvre jaune)

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BRANCHES EPIDEMIOLOGIE

• Épidémiologie descriptive

• Épidémiologie analytique

• Épidémiologie évaluative

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EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE

• Description de la fréquence des

maladies ou des états de santé et de leurs variations en fonction

• des caractéristiques des personnes (âge, sexe, ...)

• du temps

• de l’espace

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Épidémiologie analytique (

ou étiologique ou causale)

• Elle a pour but de rechercher les causes

des maladies et les facteurs ou marqueurs

de risque influençant leurs survenues au

sein d'une population.

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Épidémiologie évaluative

• Etude dans une population de l’impact

d’un programme de santé (ou d’une

intervention) ou de ses méthodes.

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Education à l’hygiène de mains / COVID

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Références

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