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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editorial 1441

L’avenir de l’hôpital est-il ambulatoire?

FMH 1443

Effets de SwissDRG sur les soins ambulatoires

Tribune 1463

Mythos Zentralisierung im Spitalwesen

Rencontre avec Regina Kunz 1467

«Zuverlässigere Methoden – glaubwürdigere Gutachten»

«Et encore…» par Jean Martin 1474

Eloge de la marche

39

24. 9. 2014

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1441 L’avenir de l’hôpital est-il ambulatoire?

Pierre-François Cuénoud SwissDRG

1443 Effets de SwissDRG sur les soins ambula- toires

Michael Lobsiger, Timo Tondelli, Wolfram Kägi, Stefan Felder, Tobias Pfinninger

Lors de l’introduction de SwissDRG, les acteurs de la santé ont craint un transfert de prestations et de coûts entre le secteur ambulatoire et le secteur stationnaire.

Qu’en est-il? Pour le savoir, la FMH a mandaté une étude, dont voici les résultats et les premières tendances.

1445 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

1446 Die Selbststeuerung erhalten AQC

Othmar Schöb, Thomas Kocher, Igor Langer

Les activités actuelles sur l’assurance-qualité en méde- cine négligent souvent le rôle de la responsabilité per- sonnelle, voire la mettent en danger, selon les auteurs.

Découvrez ici cinq questions qu’il faudrait se poser pour chaque mesure d’assurance-qualité.

Courrier / Communications 1449 A propos de la votation

sur la caisse publique 1451 Courrier au BMS 1452 Communications

FMH Services

1453 Assurance responsabilité civile professionnelle 1454 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

1463 Mythos Zentralisierung im Spitalwesen Hans Hoppeler, Jürg Müller, Oliver Richner

La centralisation accrue du système hospitalier est une tendance soutenue par le milieu politique. Or les hôpitaux de plus grande taille ne fournissent pas en soi de meilleurs résultats sur le plan de la santé et des coûts. Il est donc temps de porter un regard critique sur cette évolution.

1466 Spectrum

Horizons

Rencontre avec…

1467 «Zuverlässigere Methoden – glaubwürdigere Gutachten»

Daniel Lüthi

Etes-vous intéressés par les questions d’assurance? L’in- terlocutrice de Daniel Lüthi en est fascinée. Il s’agit de Regina Kunz, professeure de médecine des assurances à Bâle. C’est avec beaucoup de passion qu’elle s’engage pour son domaine, dans lequel la qualité de la forma- tion de la relève revêt une importance particulière, afin qu’un langage commun puisse être trouvé entre méde- cins et assureurs.

Sous un autre angle 1470 Lesefrust

Erhard Taverna

Celui qui ne sait pas lire reste ex- clu de la vie culturelle, politique et économique. Mais la capacité d’acquérir des connaissances par la lecture présente aussi des dangers.

Depuis la diffusion de l’imprimerie, le rapport à la lec- ture présente certaines ambivalences aussi bien sur le plan médical que théologique. Découvrez ici pourquoi.

Notes de lecture

1471 Alfred Adler aus der Nähe Gabriella Hunziker

Présentation d’un livre récemment publié en allemand, qui n’est pas réellement nouveau puisqu’il est paru en anglais en 1939 déjà. Mais c’est aussi ce qui le rend si in- téressant, car l’auteure Phyllis Bottome connaissait en ef- fet bien Alfred Adler sur le plan personnel.

(3)

S O M M A I R E

Horizons

1473 Solidarität von allen Seiten beleuchtet Anna Sax

«Gros plan sur la solidarité», s’intitule le livre présenté ici, qui traite du contrat de génération et de la solidarité entre la jeune et l’ancienne génération dans le cadre de l’assurance-maladie.

Et encore…

1474 Eloge de la marche Jean Martin

Sylvain Tesson est un journaliste et écrivain français avec une vocation d’aventurier, même si ses ouvrages peuvent tout aussi bien être lus chez soi, confortable- ment installé dans un fauteuil. A l’instar de son récit au- tobiographique «Dans les forêts de Sibérie». Jean Martin a particulièrement été touché par les pages consacrées à la marche. Extrait: «Nous sommes encore quelques Mohicans à préférer le sens de l’orientation au GPS, le sentiment de la nature à Google Earth, la mémoire aux banques de données, la pensée à l’arborescence.»

Andermatt

Délégués des sociétés de discipline médicale

Allergologie et immunologie clinique:

Pr A. Bircher

Anesthésiologie: Pr T. Erb Angiologie: Pr B. Amann-Vesti Cardiologie: Pr C. Seiler Chirurgie: Pr Dr L. Bühler Chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique: Pr T. Carrel

Chirurgie de la main: PD Dr L. Nagy Chirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. Zeilhofer Chirurgie orthopédique:

PD Dr M. Zumstein

Chirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel

Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique: PD Dr T. Fischer Dermatologie et vénéréologie:

PD S. Lautenschlager

Endocrinologie/diabétologie: Pr G. A. Spinas Gastro-entérologie: PD Dr C. Mottet Génétique médicale: Dr D. Niedrist Gériatrie: Dr M. Conzelmann Gynécologie et obstétrique:

Pr W. Holzgreve Hématologie: Dr M. Zoppi Infectiologie: Pr W. Zimmerli Médecine du travail: Dr C. Pletscher Médecine générale: Dr B. Kissling Médecine intensive: Dr C. Jenni

Médecine interne: Dr W. Bauer Médecine légale: Pr T. Krompecher Médecine nucléaire: Pr J. Müller Médecine pharmaceutique: Dr P. Kleist Médecine physique et réadaptation:

Dr M. Weber

Médecine tropicale et médecine de voyages:

PD Dr C. Hatz

Néonatologie: Pr H.-U. Bucher Neurochirurgie: Pr H. Landolt Neurologie: Pr H. Mattle Neuropédiatrie: Pr J. Lütschg Neuroradiologie: Pr W. Wichmann Oncologie: Pr B. Pestalozzi Ophtalmologie: Dr A. Franceschetti

Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale: Pr J.-P. Guyot Pathologie: Pr G. Cathomas Pédiatrie: Dr R. Tabin

Pharmacologie et toxicologie clinique:

Dr M. Kondo-Oestreicher Pneumologie: Pr T. Geiser

Prévention et santé publique: Dr C. Junker Psychiatrie et psychothérapie: Dr G. Ebner Psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents: Dr R. Hotz Radiologie: Pr B. Marincek

Radio-oncologie: PD Dr Damien Weber Rhumatologie: Pr M. Seitz

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

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FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 300, 3000 Berne 15

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Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

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«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

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Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

(4)

E d i t o r i a l

F M H

1441

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 39 De tout temps, la tradition

hospitalière a été celle de l’hé- bergement des malades sur une période significative, par- fois même extrêmement longue, sans alternative pos- sible. C’était l’époque des longs séjours en sanatorium, des grands services d’investi- gations où les équipes médi- cales désignaient quotidien- nement l’examen à effectuer le lendemain sur la base des résultats du précédent. Sous la pression conjuguée des patients, de la raréfaction des res- sources financières ainsi que de l’évolution de la technologie, l’activité ambulatoire s’est développée de manière spectacu- laire dans les hôpitaux depuis une bonne vingtaine d’années.

Elle concerne aussi bien les consultations en urgence et spé- cialisées que l’accomplissement de procédures diagnostiques et thérapeutiques complexes.

Présentement, l’établissement qui veut offrir des presta- tions ambulatoires de bonne qualité doit remplir toute une série d’exigences. Hormis la compétence des prestataires médico-soignants, une excellente organisation des processus doit y être présente. Toutes les démarches préliminaires doivent être exécutées en bon ordre, garantissant une appré-

ciation complète des risques et laissant au patient le temps nécessaire pour qu’il puisse donner son consentement éclairé en toute connaissance de cause. Après l’acte ambulatoire, le suivi doit être garanti : si le malade se plaint de douleurs ou a la moindre question dès son retour à domicile, il faut qu’il puisse s’adresser en tout temps à une personne compétente et recevoir la réponse adéquate à ses inquiétudes.

Mis à part quelques directeurs d’entreprise ou cadres haut placés, les patients de notre pays ont longtemps préféré le confort d’une courte hospitalisation aux servitudes liées au

mode ambulatoire. Cependant, les mentalités évoluent, reflé- tant l’accélération générale du train de vie moderne. La pres- sion du rendement est une réalité et il est souvent indispen- sable, face à un ennui de santé, d’être rétabli le plus rapide- ment possible afin de reprendre ses activités de manière normale.

Notre pays se caractérise par un financement inégal, dual ou moniste des prestations stationnaires et ambulatoires, les structures tarifaires SwissDRG et TARMED ayant par ailleurs une logique de construction complètement différente. Il en résulte des incitations parfois importantes en faveur de l’un ou l’autre des modes d’exécution de certaines procédures. A ce point de vue, la réforme du financement hospitalier en 2012 ne semble pas avoir induit de changement notoire des comportements, la tendance inéluctable à l’augmentation des prestations ambulatoires se confirmant (cf. l’article à la page 1443 de ce numéro). A moyen terme, nous ne ferons pas l’économie d’une réflexion approfondie au sujet du finance- ment de l’activité ambulatoire hospitalière. L’attribution d’un même forfait pour une prestation donnée, qu’elle soit exécutée de façon stationnaire ou ambulatoire, pourrait re- présenter une solution.

Face à son patient, le médecin reste le mieux à même de proposer l’exécution d’une mesure diagnostique ou thérapeu- tique de la manière qui convient. S’il est certes utile de définir certains critères de faisabilité pour pratiquer une intervention ambulatoirement, la relation humaine restera toujours au centre d’une telle décision, chaque malade ayant sa situation particulière.

Qu’il soit hospitalisé ou traité ambulatoirement, le patient attend de nous professionnalisme, compétence et maîtrise organisationnelle tout en désirant bénéficier d’un espace suf- fisant pour les échanges personnels. Il veut se sentir pris au sérieux et pouvoir adhérer aux mesures diagnostiques et thé- rapeutiques proposées. Sur cette base, il sera toujours néces-

saire d’offrir un hébergement hospitalier stationnaire adé- quat, tout en développant la rationalisation des séjours et des possibilités ambulatoires. A ce point de vue, les établisse- ments de grandeur moyenne à vocation secondaire ont de bons atouts à faire valoir.

Dr Pierre-François Cuénoud, vice-président de la FMH, responsable du département Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers

L’avenir de l’hôpital est-il ambulatoire?

A moyen terme, nous ne ferons pas l’économie d’une réflexion approfondie au sujet du finance- ment de l’activité ambulatoire hospitalière.

Qu’il soit hospitalisé ou traité ambulatoirement, le patient attend de nous

professionnalisme, compétence et maîtrise organisationnelle.

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1443

S w i s s D R G

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 39

L’introduction de la structure tarifaire SwissDRG a éveillé de nombreuses craintes. D’importants mouvements de patients entre les secteurs ambulatoire et stationnaire ont ainsi été redoutés, d’autant plus difficiles à prévoir que le financement de ces deux types de prestations est très différent, les incitations financières pouvant prévaloir sur les indications médicales. Qu’en est-il dans la réalité?

La FMH et H+, désireux d’objectiver rapidement d’éventuelles modifications des comportements, ont mandaté l’étude présentée ici.

Les résultats montrent que s’il n’y a pas eu de révolution, on peut néanmoins constater certaines tendances, plutôt positives aussi bien pour les patients qu’en termes d’économie de la santé.

Dr Pierre-François Cuénoud, vice-président de la FMH, responsable du département Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers

Enoncé du problème

Depuis le 1er janvier 2012, date de l’introduction du nouveau système SwissDRG (Swiss Diagnosis Related Groups), les prestations hospitalières en soins soma- tiques aigus stationnaires sont rémunérées par des forfaits par cas. Pour suivre l’évolution des transferts en termes de prestations et de coûts entre le secteur de soins aigus stationnaires et le secteur ambulatoire (hôpitaux ou cabinets privés), la FMH et H+ ont mandaté une étude concomitante en vue d’exami- ner les aspects suivants: 1) le transfert partiel et 2) le transfert complet de traitements du secteur station- naire vers le secteur ambulatoire, ainsi que 3) le transfert de traitements du secteur stationnaire aigu vers la réadaptation (stationnaire). Les résultats obte- nus dans ces trois domaines ont permis d’esquisser les grandes lignes en matière d’économie de la santé d’une estimation quantitative de l’impact de l’intro- duction de SwissDRG.

Données et méthode

L’analyse se fonde sur les données de facturation de l’assurance-maladie Helsana, sur la statistique médi- cale des hôpitaux et la statistique des hôpitaux (toutes deux de l’Office fédéral de la statistique) ainsi que sur les données de New Index.

Par une analyse longitudinale effectuant la com- paraison des années antérieures et postérieures à l’introduction de SwissDRG, la présente étude vise à identifier l’impact des forfaits par cas sur les trans- ferts de prestations. Pour cela, l’axe de réflexion a été basé sur la différence en matière de rémunération des soins stationnaires aigus existant entre les can- tons avant l’introduction de SwissDRG. Par ailleurs, l’étude a largement profité du fait que plusieurs pres- tations stationnaires étaient déjà rémunérées par des forfaits par cas liés au diagnostic (AP-DRG) avant l’introduction de SwissDRG.

Dans ce contexte, les patients des cantons qui appliquaient anciennement le système AP-DRG ont fait office de groupe de contrôle et ils ont pu être

comparés avant et après l’introduction de SwissDRG (différence des différences) avec les patients des can- tons dotés auparavant d’autres systèmes de rémuné- ration (tarification des processus et prestations [PLT]

et forfaits journaliers [FJ]), et ce pour des indicateurs pertinents (par ex. nombre de consultations). Cela a permis de tenir compte d’une tendance générale dans la fourniture des prestations, indépendante du système de rémunération, mais aussi des différences non observables entre les systèmes de rémunération.

Enfin, plusieurs autres facteurs d’influence tels que les caractéristiques des patients (facteurs sociodémo- graphiques, etc.) et des hôpitaux (type d’hôpital, case-mix) ont été considérés lors de l’analyse à l’aide d’une régression multivariée.

Transferts partiels de traitements

Hypothèse: L’introduction d’une rémunération au forfait par cas provoque un transfert de prestations du secteur hospitalier stationnaire vers le secteur ambulatoire avant et après l’hospitalisation. Dans le même temps, ce transfert génère des coûts supplé- mentaires dans le secteur ambulatoire.

Résultats: Les résultats de l’étude concomitante fournissent la preuve de transferts de prestations vers le domaine ambulatoire; mais les effets diffèrent selon le système tarifaire et le domaine (avant ou après hospitalisation, cabinet médical ou centre am- bulatoire hospitalier, médecins de famille ou spécia- listes). Les spécialistes sont plus touchés que les médecins de famille et les effets sur le secteur ambu- latoire hospitalier sont plutôt faibles.

Les consultations précédant et suivant un séjour hospitalier ont dans l’ensemble légèrement augmenté.

Ces augmentations concernent tant les prestations pré-hospitalières (PLT et FJ) que post-hospitalières (FJ). Les consultations sont en hausse principale- ment dans les cabinets médicaux et non dans le sec- teur ambulatoire hospitalier. Par ailleurs, l’introduc- tion de SwissDRG a engendré une hausse des consul- tations surtout chez les spécialistes.

Michael Lobsiger a, Timo Tondelli b, Wolfram Kägi a, Stefan Felder b, Tobias Pfinninger a B,S,S. Volkswirtschaftliche

Beratung, Bâle b Département «Health

Economics», WWZ, Université de Bâle

* Un rapport détaillé de cette étude réalisée sur mandat de la FMH et de H+ dans le cadre de la recherche concomitante à l’occasion de l’introduction de SwissDRG est disponible sous www.fmh.ch → Tarifs hospitaliers → Recherche concomitante → Transferts stationnaire–ambulatoire.

Nous remercions Helsana Assurance-maladie SA pour les données mises à dispo - sition et l’aide accordée dans la préparation des données.

Correspondance:

FMH / Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers

Frohburgstrasse 15 CH-4600 Olten Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12

Effets de SwissDRG

sur les soins ambulatoires*

(6)

S w i s s D R G

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 39

1444

Dans l’ensemble (c’est-à-dire pour les périodes avant et après un séjour hospitalier), les points tari- faires facturés n’indiquent des transferts de presta- tions que dans l’ancien système tarifaire journalier, pour une période de 5 jours. La hausse des points tarifaires facturés est prouvée pour les traitements post-hospitaliers et les prestations au cabinet médi- cal; en revanche, aucune influence n’est à noter pour les prestations hospitalières ambulatoires. Enfin, des transferts de prestations sont à relever chez les méde- cins de famille (seulement FJ) et chez les spécialistes (FJ: prestations pré- et post-hospitalières confon- dues; PLT: seulement après un séjour hospitalier).

Transferts complets de traitements

Le manque d’informations concernant les prix em- pêche de poser une hypothèse claire. Le transfert d’un traitement (stationnaire → ambulatoire ou am- bulatoire → stationnaire) dépend en substance du montant de sa rémunération dans le secteur ambula- toire ou stationnaire.

Résultats: Les résultats révèlent un transfert de traitements du secteur stationnaire vers l’ambula- toire, les effets se concentrant sur l’ancien système de forfaits journaliers. Pour ce système, le taux de traite- ments avec un potentiel de transfert vers le secteur ambulatoire perd un point par rapport au total des traitements hospitaliers stationnaires (la part des trai- tements pris en compte était de près de 16 % en 2012).

Transferts vers la réadaptation

Hypothèse: Plusieurs études laissent entrevoir dans certains cas une sortie précoce suite à un séjour dans un hôpital de soins aigus lorsque le patient est adressé à une clinique de réadaptation.

Résultats: La probabilité d’un transfert vers une clinique de réadaptation (stationnaire) après un sé- jour dans un hôpital de soins aigus n’a pas changé avec le nouveau financement hospitalier. Après l’in- troduction de SwissDRG, la durée de séjour en réadap- tation stationnaire continue d’être plus courte d’envi- ron 2 jours (différence significative) dans les secteurs utilisant anciennement le système tarifaire PLT par rapport à ceux appliquant anciennement le système tarifaire AP-DRG. En revanche, aucun effet significatif n’est à relever pour le système de forfaits journaliers.

Les séjours dans un hôpital de soins aigus précé- dant un traitement de réadaptation ont également subi un recul de leur durée [1]. L’impact concerne prin- cipalement l’ancien système de forfaits journaliers.

Une enquête représentative réalisée sur mandat de la FMH [2] a montré que les assureurs-maladie retardent en partie l’octroi des garanties de prise en charge pour les transferts vers des cliniques de réadaptation (sta- tionnaire). Sur la base des données disponibles, il n’a cependant pas été possible de prouver un allongement de la durée de séjour dans les hôpitaux de soins aigus.

Ces résultats ne permettent toutefois pas d’affir- mer que l’introduction de SwissDRG n’a provoqué aucun transfert de prestations. La littérature spéciali-

sée précise qu’un transfert de prestations ne se tra- duit pas forcément par un allongement de la durée de séjour en réadaptation, mais plutôt par une densi- fication des prestations (davantage de prestations dans la même période).

Impacts en termes d’économie de la santé:

estimation quantitative

Les résultats évoqués permettent d’estimer les effets de l’introduction de SwissDRG en matière d’écono- mie de la santé. Mais il faut rappeler que cette esti- mation repose sur une vue d’ensemble simplifiée, susceptible de ne donner qu’une indication générale.

Les transferts de prestations vers le secteur ambula- toire avant ou après un séjour hospitalier génèrent une réduction annuelle des coûts de près de 91 millions de francs dans le secteur stationnaire impliquant, en contrepartie, 27 millions par an de coûts supplé- mentaires dans le secteur ambulatoire. Les économies annuelles nettes s’élèvent donc à 64 millions de francs.

Par ailleurs, les transferts complets de traite- ments du secteur stationnaire vers le secteur ambula- toire se chiffrent par une baisse des dépenses dans le secteur stationnaire d’environ 60 millions de francs par an. En tenant compte des coûts (supplémen- taires) du secteur ambulatoire, l’économie nette s’élève à 9 millions.

Les transferts partiels et complets de prestations génèrent ainsi ensemble des économies à hauteur d’environ 73 millions de francs par an. A long et à moyen terme, l’introduction de SwissDRG devrait en- core permettre d’atteindre une amélioration de l’effica- cité des hôpitaux. La durée de séjour à l’hôpital devrait quant à elle réagir avec un certain retard à l’introduc- tion du nouveau financement hospitalier. Si, à long terme, elle diminuait d’une journée suite à l’introduc- tion des forfaits par cas, cela équivaudrait à un poten- tiel supplémentaire d’augmentation de l’efficacité de l’ordre de 1,05 milliard de francs par an, en se basant sur des coûts journaliers de 1388 francs et près de 775 000 cas stationnaires dans les régions qui sont pas- sées en 2012 au système de forfait par cas. Enfin, l’aug- mentation de la concurrence devrait avoir un effet positif sur la qualité des soins stationnaires [3], mais il est difficile d’évaluer les gains d’efficacité qui y sont liés.

Références

1 Cela vaut également pour les cas stationnaires aigus sans transfert vers la réadaptation stationnaire (cf. Rapport sur l’étude dans le cadre de la recherche concomitante à l’occasion de l’introduction de SwissDRG, mandatée par la FMH/H+, cf. indication (*) p. 1443).

2 gfs.bern. Bonne prise en charge des patients malgré la charge administrative – problèmes ponctuels, rapport final 2013, Etude concomitante à l’occasion de l’introduction de SwissDRG sur mandat de la FMH, 3e enquête 2013.

www.fmh.ch → Tarifs hospitaliers → Recherche concomitante → Evolution des conditions-cadres pour les médecins.

3 Gaynor, M, Town, RJ. Competition in Health Care Markets.

In: Pauly MV, McGuire TG, Barros PP. Handbook of Health Economics Vol. 1B., Philadelphia: Elsevier; 2011. Pour un aperçu de la littérature empirique à propos de la relation entre concurrence et qualité.

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1445

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 39

Personalien

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BS

Irène Bonsall-Parsai,

Praktische Ärztin, Urs Graf-Str. 12, 4052 Basel Todesfälle / Décès / Decessi

Jean-Pierre Pauchard (1942), † 7. 9. 2014, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, 3626 Hünibach

Gérald Rossier (1948), † 28. 7. 2014,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 1950 Sion

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Kathrin Kaufmann, Fachärztin für Innere Medi- zin und Nephrologie FMH, Praxis Bubenberg, Bubenbergplatz 8, 3011 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden.

Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

F M H

Nouvelles du corps médical

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 39

Fünf Fragen an die Medizinische Qualitätssicherung

Die Selbststeuerung erhalten

Wohin man auch hört: Das Thema Medizinische Quali- tätssicherung (MQS) ist omnipräsent. Neben zahlreichen Einzelprojekten soll nun ein Nationales Institut die Qua- lität medizinischer Behandlungen überwachen. Aber ist die Überwachung, also die Kontrolle, das eigentliche Ziel der MQS? Landläufig wird das gerne kolportiert – womit sich die vorhandenen Ressentiments auch leicht erklären lassen. Wer sich jedoch die Zeit nimmt, sich intensiver mit der Materie zu beschäftigen, dem wird schnell klar, dass es bei der MQS nicht um Kontrolle, sondern um (Selbst-)Steuerung geht (to control = steuern). Wir sehen in den aktuellen Aktivitäten diesen Kern der MQS, die Selbststeuerung, vernachlässigt bzw. sogar gefährdet.

Den generellen Bedenkenträgern gegen die MQS spielen praktische Argumente in die Hände wie tech­

nische Probleme bei der Umsetzung, eine zu «wei­

che» bzw. zu ungenau definierte Materie, zu kleine Stichproben und damit anzweifelbare Ergebnisse so­

wie fehlende Ressourcen auf Anwenderseite. Wozu also soll MQS wirklich gut sein und wem nützt sie letztlich wirklich?

Ein Blick auf die Arbeitsgemeinschaft für Quali­

tätssicherung in der Chirurgie (AQC) zeigt, dass MQS – sofern sie richtig umgesetzt und angewendet wird – ein ganz hervorragendes Werkzeug für mehr Transparenz und eine daraus abgeleitete Qualitäts­

steigerung sein kann. Dabei geht es in erster Linie um eine interne Transparenz, analog der internen Betriebsbuchhaltung. Ob Daten zur Veröffentlichung freigegeben werden, in welchem Kontext und an wen, steht auf einem anderen Blatt und ist für die primär aus internen Gesichtspunkten zu fällende Entscheidung für eine aktive MQS sekundär.

Auf dem Weg zu einer erfolgreichen MQS stellen sich – so zeigt es die Erfahrung der AQC – fünf Fra­

gen, die nach validen Antworten verlangen. Eine Art Checkliste also, die der MQS den Schrecken nimmt.

1. Die Sinnfrage

Zugegeben: Die Frage nach dem Sinn einer MQS sollte immer wieder neu gestellt werden und kann nicht per se mit Ja beantwortet werden. Denn sinn­

voll ist eine Qualitätssicherung nur dann, wenn sie in der Praxis einen Nutzen für den Patienten als Einzel­

nen und das Gesundheitswesen als Ganzes hat. Und dieser sollte möglichst konkret sein: Sind die gesam­

melten Daten dafür ausgelegt, messbare Qualitäts­

unterschiede zu eruieren, um daraus optimierte Behandlungswege abzuleiten, beispielsweise zur Ver­

besserung der Leitlinien? Oder steht zu befürchten, dass die Daten nichtssagende, diffuse oder gar falsche Resultate erbringen, die letztlich zu mehr Verunsi­

cherung führen? Falls diese Gefahr besteht, geht der Sinn der MQS verloren. Denn Qualitätssicherung hat Othmar Schöb a,

Thomas Kocher b, Igor Langer c

a Prof. Dr. med. AQC­Leiter 1998–2005

b Prof. Dr. med., AQC­Leiter 2006–2009),

c PD Dr. med., AQC­Leiter seit 2010

Korrespondenz:

AQC Arbeitsgemeinschaft für Qualitätssicherung in der Chirurgie

c/o ADJUMED Services AG Birmensdorferstrasse 470 CH­8055 Zürich Tel. 044 445 26 67 info[at]aqc.ch www.aqc.ch

Maintenir l’autoguidage

Le thème de l’Assurance de Qualité en Médecine (AQM) est omniprésent. Hormis de nombreux pro- jets individuels, un Institut National devrait mainte- nant surveiller la qualité des traitements médicaux.

Mais la surveillance, donc le contrôle, est-elle le véri- table objectif de l’AQM? Celui qui prend du temps pour s’occuper plus intensivement avec la matière comprendra rapidement qu’avec l’AQM il ne s’agit pas de contrôle, mais de (auto)guidage (to control = guidage). Les auteurs – tous responsables AQC – voient dans ces activités actuelles ce noyau de l’AQM qui délaisse, respectivement met en danger l’auto- guidage. Ils listent cinq questions qu’il faut se poser lors toute mesure d’assurance pour la qualité. Pour une application de l’AQM couronnée de succès, les facteurs suivants sont surtout nécessaires: un enga- gement à cent pour cent des sociétés profession- nelles, spécialistes et approfondies, ainsi que des autorités, en faveur d’un système de large documen- tation standard orientée vers l’autoguidage. La banque de données AQC sert ici de modèle. Elle contribue au succès de l’AQM depuis 1995 déjà.

Elle est un développement de la pratique pour la pratique. Grâce à l’établissement d’un registre de la qualité, semblable à la banque de données AQC, s’ouvre aux utilisateurs – donc aux médecins – la porte vers une autoévaluation et amélioration simple et efficiente. Et, finalement, c’est précisé- ment ce point qui permet une garantie de qualité médicale authentique qu’il s’agit de ne pas perdre de vue dans les discussions politiques actuelles.

AQ C

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AQ C

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vor allem ein Ziel: Die Sicherheit während der medi­

zinischen Behandlung für alle Beteiligten zu erhö­

hen. Verunsicherungen nähren nur Partikularinter­

essen – entweder mediale oder politische –, bringen den medizinischen Fortschritt jedoch nicht weiter.

2. Herkunftsfrage

Die Frage nach dem Sinn stellt sich auch, weil zu na­

hezu jeder medizinischen Fragestellung valide RCT­

Studien (Randomized Controlled Trials) zur Verfü­

gung stehen. Warum also noch den Aufwand der MQS betreiben? Hier gibt es folgendes zu bedenken:

Bei klinischen Studien weiss die Studienleitung alles – die Studienteilnehmer (also Ärzte, medizinisches Personal und Patienten), haben hingegen kaum Kenntis über die Details wie z. B. der Randomisie­

rung. Bei der Qualitätssicherung der AQC gilt das Gegenteil: Jeder Teilnehmer hat genaue Einblicke und kann die Daten für seine eigenen Auswertungen nutzen. Das ist sogar der Hauptzweck des AQC­Regis­

ters, wissenschaftliche Auswertungen rangieren erst an zweiter Stelle. MQS auf der Basis einer intelligen­

ten Registertechnologie, wie sie die AQC nutzt, ist also für alle Beteiligten maximal transparent und besitzt einen hohen praxisbezogenen Aussagewert.

Alle eingespeisten Daten dienen nicht allein der Be­

antwortung einer übergeordneten (wissenschaft­

lichen) Fragestellung. Vielmehr können die Daten von jedem Teilnehmer zur Beantwortung individuel­

ler Fragestellungen genutzt werden.

Damit ergänzt die MQS die klassischen wissen­

schaftlichen Studien.

3. Datenfrage

Um qualitativ hochwertige Aussagen treffen zu kön­

nen, bedarf es einer intelligenten Technologielösung im Hintergrund. Denn tatsächlich beruht der Erfolg

einer MQS auf der Akzeptanz der Anwender und das heisst: Maximaler Nutzen bei minimalem Aufwand.

Über die Frage, mit welcher Infrastruktur die Daten erfasst werden sollen, lohnt es sich also nachzuden­

ken und verschiedene Technologien auf ihre Effi­

zienz hin zu testen. Wie wird beispielsweise mit sich überlappenden Fragebögen umgegangen? Gibt es Schnittstellen zu bereits vorhandenen Registern, durch die sich eine doppelte Eingabe vermeiden lässt? Können neue Felder und Codes automatisch überspielt werden? Letztlich geht es darum, eine ge­

messen am angestrebten Nutzen möglichst effektive Lösung zu finden.

Als Qualitätsmerkmale einer Registertechnologie gelten grundsätzlich die Offenheit und Performanz eines Systems. Ausserdem sollte die Technologie in der Lage sein, zu jedem Zeitpunkt eigene Auswertun­

gen durch die Datenlieferanten zuzulassen.

4. Effizienzfrage

Mit der Einführung des DRG­Systems steht bereits ein landesweites Analyse­ und Qualitätsmessungs­

tool zur Verfügung – sollte man meinen. Dabei wird leicht übersehen, dass es sich bei den DRG­Auswer­

tungen um rein ökonomische Statistiken handelt.

Der Schweregrad einer Erkrankung, die Operations­

situation (Angaben zum Operateur oder zur tech­

nischen Ausstattung), die Behandlung beeinflus­

sende Faktoren (z. B. Medikamentengabe) oder die genauen Umstände einer Komplikation finden keine Berücksichtigung. Somit ist eine Beurteilung der me­

dizinischen Qualität aufgrund der DRG­Auswertun­

gen nicht möglich.

DRG­Auswertungen und MQS sind darum auch keine konkurrierenden Verfahren, sondern ergänzen einander: Das eine Verfahren ist ökonomisch, das andere medizinisch motiviert.

Abbildung 1

Schema zur Unterscheidung zwischen internen, zum Eigengebrauch erfassten und ausgewerteten Qualitätssicherungsdaten und deren externer Verwendung zur Schaffung von Transparenz gegenüber Stakeholdern wie Patienten, Finanzierern, Öffentlichkeit.

PublicDatabase T-Zertifikat

(Transparenz) Fach-

Register

geprüft

gep

trüf

Audits / Lizenzierungen

interne Daten externe Daten

Gürtel-Linie kontrollierter Datenfluss

ASF

• Transparenz gegen aussen

• Kontrolle möglich und zwingend

• Steuerung durch Finanzierer

• Analog zu Steuererklärung

• Retrospektive Auslegeordnung

• Transparenz gegen innen

• Nicht kontrollierbare grosse Zahl

• Eigentliche Qualitätssicherung

• Analog zu Betriebsbuchhaltung und internen Qualitätsaudits

• Prospektive Auslegeordnung

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5. Rollenfrage

Dem behandelnden Arzt kommt innerhalb der MQS eine tragende Rolle zu. Aber kann und vor allem will er diese auch erfüllen? Sind es nicht gerade die Ärzte, die nichts mehr fürchten als eine interne wie externe Beurteilung ihrer Arbeit? Nein, eigentlich nicht. Denn in der MQS geht es um die Wahrnehmung der Eigen­

verantwortung mit den Mitteln der Transparenz.

Und transparent ist die Arbeit des Arztes ohnehin: Be­

funde und Ergebnisse werden gegenüber den Pa tien­

ten, Kollegen, Zuweisern, Hausärzten oder Spezia­

listen kommuniziert und diskutiert. Die Arbeit eines Arztes wird also tagtäglich und bei jeder Behandlung aufs Neue auf einem silbernen Tablett präsentiert.

Damit ist die Grundvoraussetzung für eine er­

folgreiche MQS bereits gegeben – staatlichen Einflus­

ses bedarf es an dieser Stelle nicht. Denn noch mal zur Erinnerung: Bei der Qualitätssicherung geht es in erster Linie um interne Transparenz. Und die wird auch ohne eine staatliche MQS gefordert und geför­

dert. Warum also nicht mehr daraus machen?

Fazit

Zusammengefasst lässt sich festhalten, dass es für eine erfolgreiche angewandte MQS vor allem dieser Abbildung 2

Beispiel für die Möglichkeiten einer Selbstauswertung im AQC-Register: Hier wird die Altersverteilung der an einem Spital behandelten Patienten dem gelb unterlegten Benchmark gegenübergestellt.

Faktoren bedarf: Eines hundertprozentigen Com­

mitments der Fach­, Schwerpunkt und Spezialgesell­

schaften sowie der Behörden zu einem System der breiten, auf Selbststeuerung ausgerichteten Stan­

dard­Dokumentation. Ausserdem muss das System eine klare Förderung der Eigenverantwortung bei der Dateneingabe und damit verbunden der Autono­

mie bei der Datenauswertung beinhalten. Als Vor­

bild dient hier die AQC­Datenbank, die bereits seit 1995 zur erfolgreichen MQS beiträgt und eine Ent­

wicklung von der Praxis für die Praxis ist. Aufgrund der prospektiven Datenqualität der AQC­Lösung kann ein wichtiger Beitrag zur Nutzenforschung und Qualitätserfassung geleistet werden.

Das Entscheidende ist aber: Durch die Eta­

blierung eines Qualitätsregisters analog der AQC­

Datenbank eröffnet sich den Anwendern – also den Ärzten – das Tor zu einer einfachen und effizienten Selbstbeurteilung und ­verbesserung. Und am Ende ist es genau dieser Punkt, der den Kern einer echten Medizinischen Qualitätssicherung ausmacht und der in der aktuellen politischen Diskussion nicht vergessen gehen darf.

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VOTAT I O N S U R L A C A I S S E P U B L I Q U E

A propos de la votation sur la caisse publique

Pourquoi il faut voter oui à la caisse publique ?

Parce que quand on est âgé et malade et qu’on a été affilié toute sa vie à une caisse-maladie, on se voit refuser des traitements ou des prises en charge, sous des motifs fallacieux.

Parce que quand on est adulte et malade, on se voit refuser des prestations et des séjours hospi- taliers justifiés, pour des pseudo-raisons.

Parce que quand on est prestataire du système, on se voit obligé de justifier son quotidien par une administration tâtillonne, distante, impos- sible à joindre et sans expérience des soins.

On me répond: concurrence bénéfique, maî- trise raisonnée des coûts. Mais à quoi sert la concurrence alors que l’on convient qu’il s’agit

d’une couverture universelle, à laquelle chaque habitant de ce pays a droit. On me dit: modi- fions la LAMal, changeons le TARMED et autres tarifications du genre (consensus jamais ob- tenu en plus de 20 ans).

Il règne confusion et peur du changement, mais tout change et rien ne change. On me parle de remise en cause du libre choix de la caisse, du libre choix du médecin, dans un sys- tème où l’on cherche sans cesse un responsable des (excès de) coûts.

Le carré magique (Confédération, cantons, as- surés-citoyens et fournisseurs de prestations) est divisé sur la bonne solution.

Je dois dire que, moi-même, j’ai eu de la peine à m’y retrouver. Et puis mon travail m’a montré à-propos les errements du système. Les exemples cités plus haut et tirés de la pratique quotidienne d’un système déviant permettront aux gens de se déterminer, car demain ce se- ront peut-être eux les exemples. Comme disait Coluche, sur Terre, pour les vieux, noirs, pauvres et moches ce sera très dur. Ne tolérons pas plus ces inégalités. Gardons un vrai système d’assurance de base solidaire.

Je préfère le changement à un mauvais statu quo!

Dr Serge Félix, Vevey

Einheitskasse: Ein Blick in die USA

Es ist im Wahlkampf um die Einheitskasse auf- fällig, wie wenig sich die Ärzteschaft äussert.

Typisch und auch etwas beschämend scheint mir, dass sich im Forum der SÄZ zu pro und contra zur Einheitskasse keine Kommentare ergeben haben. Auch in den Printmedien fin- det man wenig ärztliche Meinungen. Dies mag Ausdruck sein, dass es im äusserst komplexen Gesundheitsbereich unmöglich wird, klare Zukunftsvorstellungen zu entwickeln. Was bringt die Einheitskasse? Wird die Kosten- entwicklung gebremst oder angeheizt, bleibt die angestrebte Versorgung aller Patienten und Patientinnen qualitativ gut und gerecht? Es ergeben sich jedenfalls Fragen, die schwierig zu beantworten sind. Wer trotzdem nach Antworten sucht, verliert sich im Kaffeesatz- lesen. Fehlt den Ärzten und Ärztinnen in die- sem Wahlkampf der Doppelblindversuch, der mit Evidenz das Bessere zeigen könnte? Oder denken wir nur an unser eigenes Portemonnaie

und wagen dies nicht offen auszusprechen? Ge- sicherte Evidenz zu erhalten ist in politischen Fragen, wie wir alle wissen, Wunschtraum, vor- dergründig über eigene Vorteile zu sprechen, politisch unklug.

In diesem Hin und Her, was jetzt für unsere Zukunft besser sei, die sich in einem regulierten Markt bewerbenden Krankenversicherungen oder eine die Grundversicherung kontrollie- rende Einheitskasse mit der Möglichkeit von Zusatzversicherungen, gibt es wenig um- fassende harte Zahlen, die meinungsbildend sein können. Diese sollten hauptsächlich zei- gen, dass sie dem kranken Menschen, und um den dreht sich schlussendlich die ganze Diskus- sion, zugute kommen. Hinsichtlich dieses wichtigsten Punktes irritieren mich folgende harte Zahlen: Ein Vergleich der Industriena- tionen im Hinblick auf ihre Gesundheitskosten (in Prozent des Bruttoinlandproduktes, BIP)

und der mittleren Lebensdauer ihrer Einwoh- ner (als Mass für die Gesundheitsleistung eines Landes) zeigt, dass die USA die höchsten Aus- gaben, nämlich 17 % des BIP, für ihr Gesund- heitswesen tätigen. Mit grossem Abstand kom- men andere Nationen, darunter die Schweiz, aber auch Länder wie Frankreich, Kanada oder Deutschland, die um fast einen Drittel weniger, bei 11–12 % ihres BIP für die Gesundheit aus- geben. Dabei ist die mittlere Lebenserwartung des US-Amerikaners und -Amerikanerin fünf Jahre kleiner als diejenige der Einwohner der Schweiz. Wahrlich eine schlechte Kosten- Nutzen Analyse!

Ich befürchte, dass wir trotz der aktuellen parla- mentarischen Zugeständnisse an ein Kran- kenkassenaufsichtsgesetz über kurz oder lang amerikanische Verhältnisse haben werden mit höheren Kosten, die zu schlechteren Ergeb- nissen führen. Eine Ablehnung der Initiative zur Votation sur la caisse publique: contributions dans le BMS

Lors de la Chambre médicale du 8 mai dernier, la FMH a décidé de laisser la liberté de vote en vue de la votation populaire fédérale «Pour une caisse publique d’assurance-maladie». Elle a égale- ment publié un éditorial ainsi qu’un argumentaire à ce sujet. Dans ce contexte, la rédaction ne sollicitera pas activement de nouveaux articles sur ce thème. En revanche, le débat reste ouvert pour toutes celles et ceux qui le souhaitent. Selon le nombre d’envois, elle se réserve le droit d’opérer une sélection – aussi représentative que possible – sachant que la place à disposition dans ses colonnes est limitée.

Dr Bruno Kesseli, rédacteur en chef

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V O TAT I O N S U R L A C A I S S E P U B L I Q U E

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Einheitskasse führt bei der aktuellen politischen Konstellation und dem mächtigen Lobbying der Krankenkassen im Parlament nicht zum ge- wünschten Wettbewerb unter den Versicherern, sondern, auch beflügelt durch einen möglichen Abstimmungserfolg, zu einem Abbau der Grund- versicherung und damit zu amerikanischen Ver- hältnissen. Der Versicherungsmarkt würde, un-

ter Schwächung der Grundversicherung oder auch der Aufhebung des Versicherungsobligato- riums, via Zusatzversicherungen angekurbelt.

So würden Krankenversicherungen mehr und mehr den Shareholdern der Kassen und nicht dem Patienten nützen. Es ginge nicht um den kranken Menschen, sondern mehrheitlich um Eigeninteressen eines unübersichtlichen Versi-

cherungssystems. Unsere ärztliche Hauptauf- gabe ist und bleibt, das Augenmerk auf den kranken Menschen zu richten und dessen Umgebung entsprechend zu gestalten.

Dr. med. Hanswerner Iff, Bern

Verbesserte Beurteilung und Kontrollierbarkeit der Zweckmässigkeit von Arztkosten durch die Einheitskasse

Die Krankenkassen prüfen die Arztrechnungen im Hinblick auf Wirtschaftlichkeit. Dabei hat sich in der Rechtspraxis durchgesetzt, dass Durchschnittskosten von mehr als 130 % als Beweismittel für Unwirtschaftlichkeit gelten, statistisch jeweils im Einzelfall nicht signifikant.

Im Jahr 2007 erstellte die ETH Zürich im Auftrag von santésuisse ein Gutachten. Die ANOVA-Methode war die Folge: eine Korrektur der Durchschnittskosten durch «erklärende»

Variablen wie Alter, Geschlecht oder Kanton.

Voraussetzung hierfür ist, dass diese Variablen tatsächlich die Kosten erklären. Die Über- prüfung durch das CSS-Institut und eigene Statistiken zeigen jedoch, dass dies kaum je der Fall ist. Bei mehrheitlich behandelnden Ärzten sind die Kosten massiv schief verteilt (Pareto- Verteilung), wenige Patienten sind sehr teuer, viele Patienten vergleichsweise günstig zu be- handeln. Die Kostenverteilung ist schief, die ANOVA-Korrektur deshalb erst gar nicht durch- führbar, die log-Transformation der Kosten- verteilung schafft keine Abhilfe sondern neue Probleme (Ausreisserproblematik). Bei mehr- heitlich untersuchenden Ärzten ist die Kosten- verteilung flach, das Alter oder das Geschlecht erklärt die Kosten überhaupt nicht, eine ANO- VA-Korrektur macht auch hier keinen Sinn [1].

Im Nachhinein müssen die ETH Gutachter gerügt werden. Sie befanden eine statistische Methode für korrekt (ANOVA-Kor rektur) ohne vorgängig zu prüfen, ob die Vor aussetzungen genügen, ohne zu prüfen, ob die Gleichung

«teure Patienten gleich Über arz tung» in der Praxis stimmt. Sie haben damit der Öffentlich- keit, der Versorgungssicherheit und der Kon- trolle des zweckmässigen Einsatzes der verfüg- baren Mittel einen Bärendienst er wiesen.

Die FMH und santésuisse sind sich darin einig, dass die bisher für die Erklärung der Kosten verwendeten Variablen nicht genügen, es braucht Variablen, welche Krankheiten und

deren Schweregrad beschreiben. Doch hier liegt das Problem. Santésuisse hat die Daten eben nicht (Abdeckungsgrad Tarifpools <60 %).

Santésuisse führt deshalb die Screening- Me tho de munter weiter, sehr zur Frustration der Ärzteschaft.

Die Vorteile einer paritätisch geführten Ein- heitskasse bei der Beurteilung der Zweck- mässigkeit der eingesetzten Mittel liegen auf der Hand: die paritätische Ausgestaltung der Einheitskasse gestattet, die Datenbanken und deren Auswertungen vor Statistikmissbrauch durch die privaten Krankenkassen zu schützen und Modelle zu erarbeiten, welche es erlauben, die Zweckmässigkeit der verwendeten Kosten anhand von wissenschaftlichen Standards zu überprüfen und zu validieren. Das nötige Wis- sen dazu wäre vorhanden. So kann garantiert werden, dass Ärzte, welche teure Patienten behandeln, dies auch weiterhin tun dürfen und dass Ärzte nicht unnötige Kosten ver- ursachen, nur um den Kostenschnitt zu senken.

Denn genau dies ist der Effekt der santésuisse- Screeningmethode: sie gefährdet in ihrer heu- tigen Ausgestaltung die Gesundheit der Kran- ken und macht Gesunde zu Kranken. Damit künftig nicht wie bisher nur die Interessen der Versicherer an möglichst billiger oder still rationierender Medizin bedient werden, gibt es keine andere Lösung als die Einheitskasse, es sei denn, Patientenvertreter und Ärztevertreter wären in den privaten Krankenkassen pari tä- tisch vertreten. Doch daran hätten die Kran- ken kassen mit ihrer durch Privatrecht ge- schützten statistischen Arbeitsstätte nie ein Interesse. Denn mit Vergleichen umgehen die Ärzte ruinöse Gerichtsverfahren und santé- suisse verdient doch gut damit.

Dr. med. Michel Romanens, Olten 1 www.physicianprofiling.ch/WZWStatistik2014.

pdf

La caisse fédérale doit être réalisée

La caisse fédérale doit être réalisée coûte que coûte sinon comme caisse unique tout au moins comme l’une parmi les 60 caisses com- merciales en activité. Si elle offrait des primes stables, un traitement complet des requêtes des assurés, la rapidité des réponses à leur requêtes et surtout la promptitude des remboursement tout en prodiguant des soins de même qualité que jusqu’ici, il n’est pas improbable que beau- coup d’assurés la choisiront, ce qui lui permet- tra de s’expandre de manière progressive et or- ganique, sans besoin de créer de toutes pièces un nouveau monstre administratif central et ses succursales cantonales. Si la migration des assurés devenait significative, les caisses com- merciales seraient contraintes à baisser leurs primes, à cesser de les augmenter sans raisons transparentes, à mâter leur arrogance et à accé- lérer le rythmes des remboursements. La caisse fédérale basée non pas sur la poursuite effrénée et aveugle du profit mais sur une authentique solidarité serait un exemple et contribuerait puissamment à réformer l’activité déviée des caisses commerciales.

Dr Franco de Clari, Lugano

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Briefe an die SÄZ

sollen durch diese Kontrollen die Laborwerte bei Einweisungen von der Praxis ins Spital sel- tener wiederholt werden.

Nun zum Qualitätszentrum. Offensichtlich stellt es eine weitere Einengung unseres sog. «freien Berufsstandes», getarnt als gutgemeinte Kont- rolle für Patientensicherheit, Leistungssteige- rung und Einsparung, dar. Das Institut soll 30 Stellen enthalten (Kosten 32 Mio. CHF), die jährlichen Prämien würden um 3.50 CHF er- höht. Die Angestellten werden sich bemühen, noch weitere «Marktlücken» zu gründen, um die Kosten weiter zu steigern.

Dies würde noch grössere bürokratische Arbeit für uns Ärzte bedeuten. In einem solchen Insti- tut müssten dann aber auch Spitalärzte und Praxisärzte, vor allem Hausärzte, eingebunden sein. Ich glaube auch, dass es hier mehr um Kontrolle von uns als um die Patientensicher- heit geht. Der weitere Schritt zur Staatsmedizin ist ebenfalls – wie im Artikel angedeutet – gege- ben. Hoffentlich ist es uns bewusst, was da auf uns zukommen wird!

Dr. med. Roland Scholer, Liestal 1 Linder T. Steuerung der Ärzte durch

ein neues nationales Qualitätszentrum:

Vorsicht ist geboten. Schweiz Ärztezeitung.

2014;95(35):1293–5.

Währenddessen verliert die (hoffentlich ehrbare) CH ihren Rang

Während in der Schweiz einige Leute glauben, das Land mache sich international nur lächer- lich, indem es sich als einziger (?) Staat einsam an die Menschenrechtskommission und den Ratschluss des europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte halte, und Vorfahren wie Ni- klaus von Flüe, Heinr. Pestalozzi, die «treuher- zige» Heidi-Dichterin Johanna Spyri, Vorkämp- fer Henri Dunant und Paul Grüninger seien nur «humanistische Versatzstücke» und nicht etwa etwas wie das menschenrechtliche Erbe der Nation – währenddessen laufen ihr (der CH!) andere Länder wie dasjenige Angela Mer- kels den humanistisch-menschenrechtlichen Rang ab, den «unsere» [1] obgenannten Gigan- TARMED: Brief an Bundesrat Berset

Sehr geehrter Herr Bundesrat Berset,

Sie wollen nun das TARMED-Gefüge umkrem- peln, damit die Allgemeinpraktiker besser ent- löhnt werden. Juristisch dürfte dies zum Hoch- seilakt werden. Es gäbe eine einfachere Lösung, die alle zufrieden stellen sollte:

Frau Dreifuss hat mit der Einführung des KVG in eigener Machtvollkommenheit bestimmt, dass es für die ambulante Behandlung/Sprech- stunde keinen Privattarif mehr geben soll.

Dies ist weltweit ein Unikum. Wenn es wieder möglich sein sollte privat abzurechnen, dann wäre dies auch den Praktikern gedient und die Querelen, ob ein Eingriff ambulant oder statio- när durchgeführt werden soll, würden weit- gehend entschärft. Die Prämien für Zusatzver- sicherungen sind im Moment sowieso massiv überhöht, da die meisten Versicherungen ihre Prämien (siehe neue Spitalfinanzierung) kaum gesenkt haben. Da sollte die ambulante Privat- behandlung noch drin liegen.

Wahrscheinlich passt diese Lösung nicht in Ihr politisches Konzept, aber die Zweiklassenmedi- zin haben wir ja ohnehin schon.

Freundliche Grüsse

Prof. Dr. med. André Gächter, Niederteufen

Der weitere Schritt zur Staatsmedizin ist gegeben

Zum Artikel von T. Linder [1]

Beim Lesen dieses instruktiven Artikels sind mir die «Ringversuche» in den Sinn gekom- men. Wir müssen sie alle 3 Monate durchfüh- ren. Sie sind ein Zeitaufwand für die MPA und kosten natürlich auch. Bis heute ist es nicht gelungen zu beweisen, dass die Laborwerte dadurch genauer geworden sind. In der Wirt- schaft ist es üblich, Massnahmen, die nicht effektiv sind, fallenzulassen. Diese «Ringver- suche» laufen aber munter weiter. Allerdings

ten teilweise mühevoll und unter unglaub- lichen Opfern begründet haben.

Med. pract. Peter Süsstrunk, Seewis 1 Auch wenn nur teilweise unsere (z.B. war

Pestalozzis Vater geb. Italiener) und auch wenn um sie schliesslich kein Personenkult getrieben werden muss

«Wiederbelebungswagen MAX» – wer erinnert sich?

Im Rahmen einer Literaturrecherche zu mecha- nischen Hilfsmitteln der Herzdruckmassage sind wir auf Hinweise gestossen, dass Anfang der 1960er Jahre die in Palo-Alto/Calif., USA, ansässige Firma Corbin-Farnsworth ein in Deutschland unter dem Namen «Wiederbele- bungswagen MAX» vertriebenes Gerät vermark- tet hat. Das Gerät soll u. a. im Universitäts- krankenhaus Hamburg-Eppendorf und am Krankenhaus St. Georg Hamburg im Einsatz gewesen sein. Sicherlich wurde es noch an an- dere grosse Krankenhäuser in Deutschland, der Schweiz oder Österreich ausgeliefert. Die Auto- ren würden gerne weitergehende Informatio- nen über die Anwendungspraxis mit diesem Gerät in Erfahrung bringen. Auch wäre es inter- essant zu wissen, ob ein solches Gerät noch existiert. Wir wären sehr dankbar über eine Kontaktaufnahme über s.gassner@uke.de

PD Dr. med. Michael Goerig Dr. med. Sebastian Gassner Universitätsklinikum Hamburg-Eppendorf, Klinik und Poliklinik für Anästhesiologie, Martinistr. 52, 20246 Hamburg

Lettres de lecteurs

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CO U R R I E R

Courrier au BMS

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Mitteilungen

Office fédéral de la santé publique OFSP

Formation continue en ligne pour les professionnels de la santé:

Migration et santé

Les professionnels de la santé sont souvent confrontés à des difficultés de communication avec les patients d’origine migrante. Le nouveau didacticiel en ligne «Interaction et qualité»

lancé par l’Office fédéral de la santé publique leur permet d’améliorer leurs connaissances et leurs compétences en la matière. L’offre de for- mation continue, reconnue par l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) est disponible gratuitement en français, en allemand et en italien sous www.

elearning-iq.ch.

L’offre comprend trois cursus interactifs pour les médecins, le personnel soignant ainsi que les services de santé et le personnel d’accueil, développés en collaboration avec des experts de ces groupes cibles. Les modules de forma- tion incluent des films didactiques, des exer- cices de réflexion, des témoignages de situa- tions réelles ainsi que des indications utiles sur des sources d’informations et des services disponibles. L’objectif est de dispenser des connaissances afin de

Schweizerische Ärztegesellschaft für Manuelle Medizin SAMM Weiterbildung Manuelle Medizin

Die Manuelle Medizin erfreut sich seit Jahren einer zunehmenden Beliebtheit – sowohl auf- seiten der Ärzte als auch der Patienten. Ein gros- ser Vorteil dieser Behandlungsmethode liegt in der wirksamen und zugleich kostengünstigen Diagnose und Behandlung von Funktionsstö- rungen des Bewegungsorgans. Die Schweizeri- sche Ärztegesellschaft für Manuelle Medizin bietet über einen zweijährigen, berufsbegleiten- den Lehrgang die Möglichkeit, den Fähigkeits- ausweis «Manuelle Medizin (SAMM)» zu erlan- gen. Die Weiterbildung vermittelt ein vertieftes Fachwissen und praktische Fertigkeiten im Be- reich der neuro-muskulo-skelettalen Schmerz- medizin. Der nächste Lehrgang beginnt am 14. Januar 2015. Dank der Aufteilung des Lehr- gangs in zwei Stufen ist es möglich, nur die Grundlagenmodule zu besuchen. Bei Bedarf kann man später mit der Weiterbildung fort- fahren und den FMH-Fähigkeitsausweis «Ma- nuelle Medizin (SAMM)» erwerben.

Detaillierte Informationen unter www.samm.ch

– mieux comprendre la situation sanitaire des personnes migrantes en Suisse;

– résoudre les problèmes de communication par un recours éclairé aux services d’inter- prétariat;

– considérer les déterminants sociaux lors du traitement et des soins;

– prendre en compte le point de vue du patient sur sa maladie, dans le cadre du traitement et des soins.

Crédits ISFM pour le module médecin

Le module destiné aux médecins comprend trois chapitres. Celui intitulé «Défi et diversité»

informe sur la situation sanitaire de la popula- tion migrante en Suisse à l’aide des résultats de la recherche, et souligne les défis que les méde- cins auront à surmonter. Le chapitre «Amélio- rer la compréhension» rappelle l’importance d’une compréhension optimale entre le méde- cin et son ou sa patient-e, informe sur les offres disponibles en matière d’interprétariat et sur la manière de trouver l’offre adéquate. Le troisième chapitre, consacré à l’«Approche centrée sur le patient», précise quels déterminants peuvent avoir une influence sur la santé. Les médecins peuvent enfin tester leurs connaissances et ac- quérir trois crédits de l’ISFM en cas de réussite au test.

Lien: www.elearning-iq.ch

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Dr méd. Philip Bruggmann, médecin-chef du service de médecine interne, centres d’addictologie Arud, Zurich

La date de naissance, facteur de risque d’hépatite C

Une vaste opération de dépistage par année de naissance est-elle judicieuse en Suisse?

Ursula Zybach, Présidente exécutive Santé publique Suisse, membre du Grand Conseil du canton de Berne

Manifeste suisse relatif à la Public Mental Health

Quels sont vos revendications et souhaits concrets?

CO M M U N I C AT I O N S

Communications

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IN3914

F M H S E R V I C E S

L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S

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