• Aucun résultat trouvé

Feprabel et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Feprabel et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)"

Copied!
17
0
0

Texte intégral

(1)

Feprabel et la responsabilité sociétale des entreprises

(RSE)

La RSE est un processus d’amélioration dans le cadre duquel les entreprises intègrent de manière volontaire, systématique et cohérente des considérations d’ordre social, environnemental et économique dans leur gestion, en concertation avec leurs parties prenantes.

Le développement durable vise la satisfaction de nos besoins sans hypothéquer la capacité des générations futures à satisfaire les leurs.

En ce qui concerne Feprabel, nous pouvons avoir un impact sur plusieurs parties prenantes :

Les courtiers

Nos bureaux seront d’autant plus sensibilisés au développement durable si les solutions proposées impliquent une réduction de nos coûts sans oublier l’impact positif que nos bureaux pourront donner à nos clients de plus en plus soucieux de cette problématique.

Prenons un exemple, la consommation du papier en nos bureaux. Photocopies, Fax, imprimantes… nous n’arrêtons pas de consommer du papier. Depuis l’avènement de l’informatique, la consommation du papier n’a jamais été aussi élevée.

Privilégions-nous dans nos achats le papier recyclable et renouvelable ? Celui qui fait la démarche de s’inscrire dans ce mouvement d’écoconsommation sera enclin à minimiser la consommation de papier. « Il est frappant de constater qu’un employé du secteur tertiaire fait en moyenne usage de 80 kilos de papier par an. Et 80 % des déchets émis par un bureau sont constitués par du papier et du carton »observe Lise FRENDO du réseau Eco-consommation.1

Imprimer recto verso, réduire la police de caractère, imprimer 2 pages sur une seule... privilégier bien évidemment le mail sans les imprimer, mais en les sauvant dans nos programmes de gestion et demander aux compagnies de faire de même… Voilà encore quelques pistes de réflexion.

Avec la formation continue, nous encouragerons l’aspect de la dimension volet social interne.

Grâce à des actions telles que les journées « jeunes »et les journées « sécurité »que nous devons encourager, on développera l’aspect volet social externe.

Enfin, nous ne devons pas négliger l’aspect bilan carbone de nos activités.

Les compagnies

Nous pourrions demander à nos compagnies partenaires d’être plus parcimonieuses dans l’utilisation du papier.

Est-ce nécessaire de recevoir une enveloppe par police lorsqu’on souhaite faire une communication au client ? ENVIRONNEMENT

1L’Echo du 30/11/2008.

>>>

(2)

Est-ce normal qu’on nous fasse parvenir des offres par fax alors que le mail existe ?

Ne pourrait-on pas prévoir des pertes indirectes automatiques et gratuites ou encore un taux de prime réduit si on construit ou reconstruit de manière passive, c’est-à-dire avec une consommation d’énergie réduite ? Nous devons favoriser, susciter, encourager, initier des produits d’assurance privilégiant une approche environnementale.

Par ailleurs, pourquoi ne pas suggérer à nos compagnies partenaires de tenir compte pour la tarification des assurances auto de la quantité de CO2 émise par la voiture à assurer ? Ne serait-ce pas logique qu’un conducteur qui est sensible à ce genre de critère lors de l’achat d’un véhicule présente un profil plus responsable, donc plus prudent ?

Les pouvoirs publics

Nous devons faire pression auprès de nos décideurs politiques afin de prévoir une diminution du taux des taxes si la prime porte sur une assurance incendie d’un bâtiment construit d’une manière passive. On le fait déjà dans d’autres domaines (PJ).

Pourquoi ne pas prévoir une diminution voir une suppression des taxes sur l’assurance RC et DM et PJ lorsqu’une voiture rejette moins de CO2.

Ne pourrait-on pas imaginer une aide à la formation à l’écoconduite pour chaque conducteur en pouvant par, exemple, déduire fiscalement ces cours ?

Nos clients particuliers et entreprises

De plus en plus de monde est sensibilisé à juste titre au développement durable. En mettant en avant ce que nous faisons en la matière, non seulement, nous prendrons nos responsabilités sociétales, mais j’ai en plus la ferme conviction que nos clients nous en seront reconnaissants.

Nos « clients entreprises »sont confrontés également à de nouvelles attentes et souhaits émanant de la société.

Ces entreprises se posent également la question de savoir comment implémenter la RSE dans leur société, tant au niveau stratégique que dans les activités quotidiennes.

Savoir que leur courtier partage les mêmes soucis ne peut être qu’un plus pour ceux qui auront fait de la RSE une priorité au sein de leur bureau.

70 PME et entreprises d’économie sociale émanant de différents secteurs terminent d’ailleurs un cycle d’apprentissage RSE et ceci en collaboration avec dix chambres de commerce belges.

Afin de faire avancer les choses, le conseil de direction de Feprabel a décidé de former une commission sous la présidence d’Etienne LANGOHR. Cette équipe devra se doter d’objectifs, d’un calendrier et établira un plan d’action.

Nous devrions pouvoir bénéficier d’indicateurs pertinents.

Je souhaite déjà remercier vivement les participants pour leur implication. Osons regarder au-delà des barrières, osons dépasser les frontières de nos organisations.

Entreprenons pour l’avenir.

CLIENTS Particuliers Entreprises

FOURNISSEURS Compagnies

d’assurance BROCOM

POUVOIRS PUBLICS FEPRABEL COURTIERS

>>>

(3)

RSE

Si vous souhaitez agir de manière responsable vis-à-vis de votre environnement (dans tous les sens du terme : social, économique et naturel), vous vous êtes peut-être déjà penché sur la nature des investissements de votre banque ou de votre assureur en tant que consommateur, ou des produits que vous vendez en tant que courtier. Ce n’est pas encore le cas ? Et bien, pour résumer la situation, d’un point de vue durable, tout ou presque reste à faire.

Tant qu’à rechercher le rendement le plus élevé, autant le faire en connaissance de cause. Le site www.secretsbancaires.fr recense les investissements controversés d’une quinzaine de banques : armement nucléaire, bombes à sous-munitions, partenariat avec des régimes totalitaires, construction de barrages mettant en péril tout un écosystème… les exemples ne manquent pas.

Comment choisir ?

Pour investir « durable », mieux vaut se tourner vers des produits labellisés proposés par certaines banques classiques, ou bien se tourner vers une banque spécialisée en développement durable comme Triodos. Les investissements durables ont le vent en poupe : fin juin 2009, les Belges détenaient ainsi pour 7,3 milliards d'euros sous la forme de fonds investis dans des thématiques durables et socialement responsables. La banque Triodos a connu une croissance de 30 % en 20091.

Chaque établissement bancaire ayant ses propres critères et ses propres notions de développement durable, c’est à l’investisseur d’identifier les placements qui correspondent le mieux à ses attentes en matière d’éthique.

Aussi, afin d’éviter les mauvaises surprises, Mon Argent délivre quatre astuces pour bien choisir son placement durable2:

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

Investissements durables

Sollicitez un avis indépendant : de nombreuses organisations indépendantes analysent les placements durables et établissent des classements en fonction de différents critères. Vous trouverez ces classements sur les sites Web de Forum Ethibel, Netwerk Vlaanderen et du Réseau Financement Alternatif.

Veillez à la diversification : un fonds thématique qui regroupe les entreprises spécialisées dans une problématique sera par définition moins diversifié qu'un fonds best-in-class qui sélectionne des actions dans plusieurs secteurs. Les recherches démontrent que les fonds thématiques sont plus volatils et donc plus risqués.

Ils n'ont en conséquence leur place que dans les portefeuilles qui sont déjà suffisamment diversifiés.

Optez pour la transparence :un fonds durable doit par définition être transparent. Les investisseurs doivent pouvoir retrouver facilement la philosophie financière, les éventuels critères d'exclusion, les entreprises dans lesquelles le fonds est investi et la manière dont les critères de durabilité sont suivis. Ces informations doivent notamment figurer dans le prospectus du fonds.

Attention aux produits structurés :on voit de plus en plus souvent apparaître des fonds durables à capital garanti.

Ces fonds investissent la majeure partie de leurs ressources dans des produits à revenu fixe et le reste dans des produits structurés, comme des options. La plupart de ces fonds seront par conséquent incapables de modifier la composition du panier d'actions sous- jacent par la suite. Cela pourrait pourtant s'avérer nécessaire si la politique d'une entreprise ne correspondait subitement plus aux critères de durabilité.

De plus, ces fonds investissent de manière plutôt indirecte dans les entreprises durables, alors que l'objectif de l'investissement durable est précisément de soutenir pleinement ces entreprises.

1« Investissement durable et éthique : quid ? », 16/10/2009, www.monargent.be

www.ethibel.be, www.secretsbancaires.fr, www.financedurable.org, www.monargent.be,

www.amisdelaterre.org.

Plus d’info ?

(4)

La responsabilité sociétale des entreprise fonctionne selon trois piliers : l’environnemental, le social et l’économique.

Nous mettrons l’accent dans cet article sur ce dernier aspect, bien que cloisonner les trois soit réducteur.

Précisons d’abord que la théorie des trois piliers telle que décrite ci-dessus a été revue car elle s’est avérée difficile, voir impossible à mettre en pratique. En effet, ces trois dimensions sont intimement mêlées et ne peuvent être arbitrairement séparées. Une activité économique a forcément un impact tant social qu’environnemental. C’est donc le deuxième schéma ci-dessous qui est préféré aujourd’hui.

RSE vs Economie sociale

Vous connaissez probablement les magasins du monde Oxfam. Les produits de ces magasins sont issus du commerce dit équitable. En d’autres termes, la finalité première de ce commerce est sociale : l’objectif est de garantir un revenu décent au producteur. Le commerce équitable travaille délibérément avec des producteurs et des travailleurs marginalisés et leur donnent plus de poids qu’aux intermédiaires.

La RSE se distingue du modèle économique social essentiellement sur un point : elle ne remet pas en cause le modèle économique en place.

Le commerce éthique ne s’oppose pas au commerce équitable, en réalité ces deux démarches sont complémentaires.

Commerce éthique ou équitable ?

Durable

Economie

Équitable

Viable Vivable

Environnement

Social RSE Economie sociale

Finalité marchande, non remise en cause du modèle économique dominant

Finalité sociale, développement d’un modèle commercial alternatif

Fonctionnement marchand Fonctionnement marchand Intégration volontaire des

contraintes sociales

Intégration volontaire des contraintes sociales Commerce équitable (Oxfam), finance éthique alternative (Triodos), entreprises de réinsertion (Terre)

Environnement Social

Economie

(5)

Le commerce équitable est en croissance constante de 20 % en Europe depuis les cinq dernières années. En Belgique, il a connu une croissance de 81 % depuis 2001. Cependant les volumes restent marginaux : 6 % du marché de la banane en 2006 et 1,7 % pour le café.

Bio et équitable

L’essence du commerce équitable est d’insister sur l’octroi d’une existence économique et sociale digne pour les producteur tandis que le bio met l’accent sur l’environnement. L’un n’empêche cependant pas l’autre, même si le commerce équitable ne peut pas certifier la culture biologique. Environ 25 % des produits alimentaires équitable sont labellisés bio et environ 15 % supplémentaires sont cultivés selon les normes bio, mais ne sont pas labellisés en raison du coût trop élevé du label pour les petits producteurs.

Commerce équitable et marchés publics

De nombreuses autorités publiques adoptent de plus en plus une politique de consommation durable : les communes d’Anvers, Bruxelles, Schaerbeek, Ottignies-LLN, la Communauté flamande, la Région wallonne, le Parlement bruxellois… Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan fédéral de développement durable.

La Secrétaire d’Etat au Développement Durable a publié en ce sens une circulaire reprenant des recommandations pour l’achat de produits plus respectueux de l’environnement et fabriqués dans des conditions sociales respectant la dignité humaine.

Les pouvoirs publics sont néanmoins soumis à de nombreuses règles définies par l’Etat fédéral et au droit européen. De manière générale, ils ne peuvent pas imposer tel ou tel label lors d’un appel d’offre, mais peuvent par contre faire référence à des critères de production que tout fabriquant peut décider d’intégrer afin de répondre à cet appel.

Il n’est malheureusement pas possible de faire le tour de la question en deux pages. Sachez qu’il est tout à fait possible d’intégrer la notion de développement durable dans toute politique d’achat, à grande ou à petite échelle. Nous nous pencherons dans un prochain numéro sur les fournitures de bureau.

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

Commerce éthique Commerce équitable

Les grands centres de production existantssont mis en conformité en fonction de critères sociaux. Application des normes fondamentales de l’Organisation internationale du Travail(OIT).

Le commerce équitable est avant tout un partenariat commercial. L’objectif est de parvenir à une plus grande équitédans le commerce mondial. Se donne également pour mission de sensibiliser l’opinion et milite pour un changement dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.

Ne prend pas pour critère l’état de pauvreté des bénéficiaires du centre de production, ni la dynamique de développement durable apportée par la relation commerciale client-fournisseur.

Cible les producteurs marginalisés et précarisés, principalement au Sud de la planète. Donne plus de poids aux producteurs et aux travailleurs en étant partie prenante dans leurs organisations.

Remet en question le principe du libre échange.

Impose un prix équitable.

Impose une qualité dans les relations commerciales Deux filières :

- filière labellisée : Max Havelaar, Fair For Life…

- filière intégrée (importation et distribution) : Oxfam, Maya…

www.befair.be :

le portail du Trade for Development Center (initié par la Coopération Belge au Développement)

www.greenbazaar.be :

présente les produits et services durables disponibles sur le marché belge et vous indique où les acheter

www.equidurable.be :

référence les points de vente belges de produits issus du commerce équitable ou à finalité durable.

Plus d’info ?

(6)

A l’instar des poudres qui lavent plus blanc que blanc, la tendance actuelle des publicitaires est de laver plus vert que vert. Cette technique qui attribue des propriétés écologiques à un produit qui ne l’est pas, est appelée

« greenwashing »ou « blanchiment vert ».

Ce terme, utilisé pour la première fois à la fin des années 80, est issu de la contraction des deux mots anglais « green », vert, et « whitewash », littéralement blanchir à la chaux. On peut également y voir une référence au « brainwashing », lavage de cerveau.

L’objectif est de donner au public une image « verte »ou responsable à une marque ou un produit, alors qu’en réalité les efforts et les budgets ont été concentrés sur l’image et pas sur des actions concrètes.

Roulez et chauffez-vous vert

Les marques automobiles sont très friandes du marketing vert. Soyons clairs : les mots

« environnements »,

« nature »,« propre »ou encore « durable »sont en totale contradiction avec le principe même d’une voiture qui émet 173gr de CO2/km ou plus, comme l’illustre cette pub pour la marque FIAT. Etrangement, ce sont les pubs pour 4x4 qui affichent le plus les propriétés soi-disant vertes du véhicule. A contrario, certains modèles qui font un véritable effort et descendent en dessous des 100gr de CO2/km sont beaucoup plus sobres dans leur publicité. Pour reprendre le célèbre slogan, ce sont souvent ceux qui en parlent le plus qui en font le moins.

Autre exemple : EDF au printemps 2009, dans sa campagne de communication « Changer d'énergie ensemble », affirme agir pour promouvoir des alternatives propres aux combustibles fossiles, ainsi que des solutions au réchauffement climatique : économies d'énergie et efficacité énergétique, éolien, hydraulique, etc. La réalité : le budget consacré par EDF à la recherche sur les énergies renouvelables s'élevait en 2008 à 8,9 millions d'euros, soit 2,1 % seulement du budget total R&D et moins que la campagne de communication (10 millions d'euros)1.

Illégal ?

Certaines associations estiment que 99 % des publicités automobiles sont illégales car elles ne mentionnent pas clairement la consommation et les émissions de CO2. Ou alors si elles le font, induisent le consommateur en erreur en prétendant des vertus pseudo-écologiques à des émissions très importantes. La directive européenne à ce sujet stipule que la consommation des véhicules et leurs émissions de CO2doivent être « facilement lisibles et au moins aussi visibles que la partie principale des informations figurant dans la publicité.

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

Greenwashing : ceux qui en parlent le plus…

www.ecoconso.be www.respire-asbl.be www.advertiseco2.be www.observatoiredelapublicite.fr

www.ecoblanchiment.com

1source : www.wikipedia.org

Plus d’info ?

(7)

Comme pour les objets high-tech (voir Principium 2009 n°10), il existe un classement des voitures selon leur impact environnemental. Loin des annonces publicitaires assommant le consommateur à coup de gramme de CO2, le site www.ecoscore.be permet de mesurer les performances environnementales d’un véhicule en tenant compte de multiples critères, au-delà du CO2.

Chaque modèle possède son propre écoscore, sur une échelle de 0 à 100 (du plus polluant au moins polluant).

L'écoscore est calculé sur la base des principales émissions produites par le véhicule pendant la phase d'utilisation (émissions d'échappement) et des émissions liées à la production et à la distribution du carburant (émissions du cycle de carburant, aussi appelé approche « well-to-wheel », responsable de 90 % de l’impact environnemental total).

Les émissions sont subdivisées en trois catégories: les émissions avec un impact sur l'effet de serre, les émissions avec un impact sur la qualité de l'air (elles-mêmes subdivisées entre l'impact sur la santé et l'impact sur les écosystèmes) et les émissions de bruit. On peut regretter que le calcul de l’écoscore ne tienne pas compte de la production et du recyclage du véhicule en raison du manque d’information disponible à ce sujet.

Le score d’un véhicule est interprété de la manière suivante : en dessous de 50 : véhicule très polluant

entre 50 et 70 : les performances environnementales progressent de mauvaises à bonnes

à partir de 70 : les performances sont considérées comme bonnes

On peut trouver des véhicules obtenant un score de 65 dans toutes les catégories.

Et votre véhicule ?

Vous pouvez calculer l’écoscore de votre véhicule (pensez à vérifier au préalable sa norme Euro1) ou rechercher un modèle précis. L’ensemble des modèles commercialisés en Belgique sont répertoriés sur le site.

A noter que les trois véhicules les plus vendus en Belgique en 2009 selon la Febiac ont un ecoscore supérieur à 70 : la Renaut Megane (Ecoscore 72), la Golf de Wolkswagen (Ecoscore 75) et la Ford Fiesta (Ecoscore 73).

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

Ecoscore

LE TRUC RSE

Effet de serre

Qualité de l’air

Santé humaine Ecosystèmes

50 %

20 % 20 % 10 % Ecoscore

Bruit

1Les normes d'émission Euro fixent les limites maximales de rejets polluants pour les véhicules roulants. Il s'agit d'un ensemble de normes de plus en plus strictes s'appliquant aux véhicules neufs. Les émissions de CO2 ne sont pas prises en compte dans cette norme car il ne s'agit pas d'un gaz polluant direct (respirer du CO2 n'est pas toxique pour l'homme et les animaux). La surveillance des émissions de CO2 par les véhicules fait l'objet d'autres travaux de la part de l'Union européenne. La mise en œuvre se fait dans des délais légèrement décalés pour les moteurs diesel et essence

• Euro 0 : véhicules mis en service après 1988 ;

• Euro 1 : véhicules mis en service après 1993 ;

• Euro 2 : véhicules mis en service après 1996 ;

• Euro 3 : véhicules mis en service après 2000 ;

• Euro 4 : véhicules mis en service après 2005 ;

• Euro 5 : après septembre 2009 pour la réception et janvier 2011 pour l'immatriculation de véhicules neufs ;

• Euro 6 : après septembre 2014 pour la réception et septembre 2015 pour l'immatriculation de véhicules neufs.

www.ecoscore.be +

Quizz éco-conduite sur

www.monargent.be/service/quizzecodriving : cinq questions pour savoir si vous êtes un chauffeur économe.

En savoir + ?

(8)

Un guide pour les labels

Ceux d’entre vous qui veillent à la provenance de leurs achats le savent bien, se repérer dans la multitude de labels est loin d’être chose facile. Afin de guider le consommateur, une base de données en ligne sur les labels de produits a été lancée par Le Netwerk Bewust Verbruiken (NBV) et ses partenaires Forum Ethibel, CRIOC, Test Achats, Réseau Éco-consommation et ACW : www.infolabel.be.

Parmi toutes les informations pas toujours claires, il n’est pas évident de savoir si le produit acheté est issu du commerce équitable, respectueux de l’environnement ou encore dans quelles conditions sociales il a été produit.

Le site infolabel.be est un guide à destination du consommateur, mais aussi des organisateurs de formation sur la consommation durable. Pour chaque label, une info succincte ainsi qu’une fiche plus élaborée sont disponibles.

Le site permet trois types de recherche :

par type de produits : agriculture biologique ; GSM, téléphone et fax ; ampoules ; matériel informatique ; appareils électroménagers ; peintures ; appareils multimédia ; pompes à chaleur et appareils airco ; bois…

par image

par mots clés

Outre la recherche dans la base de données, on apprend également à distinguer les types de labels. En fait, il y en a 5 grandes catégories :

Les labels officielssont gérés par une administration. Les contrôles sont effectués par des organisations externes, indépendantes et le plus souvent accréditées. Cette accréditation garantit la fiabilité et la qualité du contrôle.

Il s'agit de systèmes volontaires: seuls les producteurs qui le désirent, apposent ce label sur leurs produits.

Les labels privés, collectifs sont gérés par un secteur industriel, une association professionnelle ou une association qui est considérée comme indépendante du fabricant ou du secteur. Il peut également s'agir d'une ONG. Divers acteurs sont impliqués. Les contrôles sont exécutés par des organisations externes, indépendantes et le plus souvent accréditées. Ce sont également des systèmes volontaires.

Les labels privés, individuels, contrôléssont créés par un fabricant ou un distributeur, mais sont contrôlés par une organisation externe et indépendante qui, en général, est accréditée.

Les labels privés, individuels, non contrôléssont créés par un fabricant ou un distributeur et relèvent de sa responsabilité exclusive. Il n'y a pas de contrôle externe et indépendant.

L'étiquetage obligatoire peut se présenter tant sous forme graphique que sous forme d'un texte qui est apposé obligatoirement sur l'emballage du produit.

(définitions : www.infolabel.be)

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

(9)

High-tech responsable

LE TRUC RSE

La responsabilité sociétale des entreprises, c’est également l’utilisation d’appareils électroniques plus responsables.

Ordinateurs, imprimantes, téléphones portables… sont non seulement énergivores mais aussi porteurs de substances chimiques et matériaux nocifs pour l’environnement. Greenpeace a mis au point un guide pour un high-tech responsable. Ce baromètre vert des entreprises high-tech est très régulièrement mis à jour et peut être consulté sur www.greepeace.org/electronics.

Greenpeace analyse 14 grandes marques d’appareils électroniques selon trois axes principaux : l’utilisation de produits chimiques toxiques, le traitement et recyclage des appareils usagés et le caractère énergivore de ces appareils. Pour chaque marque, une grille d’analyse évalue de mauvais (0) à bon (+3) une quinzaine de critères afin d’obtenir une note globale allant de 0 à 10. Le classement est édité tous les trois mois, ci-dessous vous trouverez la version publiée en septembre 2009.

Classement sur une échelle de 0 à 10 en septembre 2009 :

7.45 Nokia Consolide sa position de leader en améliorant sa politique énergétique. Score honorable en ce qui concerne l'élimination des substances toxiques, la collecte et le recyclage des appareils usagés.

6.9 Samsung En progression en ce qui concerne les substances toxiques et les critères 'énergie'. Propose un système de collecte et de recyclage correct.

5.7 Sony Ericsson En perte de vitesse. Cette chute s'explique par le peu de soutien accordé au concept de la responsabilité individuelle des producteurs. Très bon score en ce qui concerne l'élimination des substances toxiques.

5.7 Philips Remarquable progression suite aux améliorations apportées à ses politiques de collecte et de recyclage.

Bon score en ce qui concerne les substances chimiques et les critères 'énergie'.

5.5 Sony Progression suite à l'amélioration de l'efficacité énergétique de ses appareils. Politiques correctes en matière de collecte et recyclage et de substances chimiques.

5.5 LGE

Position inchangée. Revient sur sa promesse de produire à partir de 2010 sans avoir recours au PVC ou au brome. Ce revirement est contrebalancé par le soutien apporté à l'effort planétaire de réduction des gaz à effet de serre.

5.3 Toshiba Dégringole suite aux points perdus dans les catégories 'substances toxiques' et 'énergie'. Mais engrange toujours plus de points pour ces 2 catégories que pour sa politique de recyclage.

5.3 Motorola En perte de vitesse en raison de sa politique 'déchets' et des critères liés à l'énergie. Gagne pourtant des points pour l'amélioration de l'efficacité énergétique de ses appareils.

4.9 Sharp En progression grâce à un bon score en ce qui concerne les substances toxiques, un score raisonnable en matière d'énergie et un score moyen pour la gestion des déchets.

4.7 Apple En progression depuis la fabrication de produits quasi exempts de PVC et de brome. Améliorations quant à la collecte et au recyclage mais Apple peut toujours faire mieux en ce qui concerne l'énergie.

4.5. Acer Se maintient en 11èmeposition, bon score concernant les substances toxiques, correct pour l'énergie mais Acer ne fait quasi rien pour la collecte et le recyclage de ses produits.

4.3 Panasonic Dégringole, son approche correcte des substances toxiques est contrebalancée par une approche peu convaincante de l'efficacité énergétique et franchement insuffisante en matière de collecte et de recyclage.

3.7 Dell Dégringole, pénalisé par la promesse non tenue d'une phase out pour le PVC et le brome, en 2009.

3.1 Lenovo En progression malgré une pénalité pour le retard rencontré dans l'élimination du PVC et du brome.

2.7 Microsoft Grimpe malgré un score revu à la baisse. Microsoft engrange quelques points pour son approche de la toxicité des composants. Son approche de l'efficacité énergétique et du recyclage continuent de laisser à désirer.

2.7 HP Perd du terrain en raison de la promesse non tenue d'éliminer dès 2009 le PVC et le brome.

2.2 Nintendo C'est à peine si Nintendo obtient des points, tout reste à faire dans tous les domaines.

Fleur JASOIGNE

(10)

Le principe de

compensation carbone

Toute activité humaine est source d’émissions de CO2. Intégrer la Responsabilité Sociétale des Entreprises implique, entre autres, de diminuer les émissions de CO2engendrées par notre activité professionnelle. Agir directement sur la consommation d’énergie liée à une activité n’est pas toujours suffisant, ni même toujours possible. C’est ici qu’intervient le principe de neutralité carbone, et le système de compensation pour y parvenir. Explications.

Le principe de compensation carbone découle directement du protocole de Kyoto. L’Europe s’est fixé comme objectif de baisser ses émissions carbone de 20 % d’ici 2020. Le challenge est de taille sachant que les énergies non- émettrices existantes actuelles ne suffisent pas à assurer un approvisionnement neutre en CO2 et que les technologies permettant de réduire les émissions dans les pays industrialisés ont un coût très élevé. La seule solution pour tendre vers un bilan carbone neutre dans un contexte économique peu favorable est d’optimiser les coûts entre réduction et compensation.

Le principe de compensation carbone est simple : lorsqu’une entreprise a atteint ou presque la limite de ses capacités à diminuer ses émissions de GES (gaz à

effet de serre), elle peut financer un projet dans un pays en voie de développement ou pays émergent qui, lui, utilise des énergies renouvelables, sensibilise à une meilleure gestion de l’énergie, ou encore participe au renouvellement des puits de carbone (comme la reforestation). Pour qu’il y ait « neutralité carbone », il faut bien sûr que ce projet n’ait pu voir le jour sans le financement. En clair, si ce financement n’était pas intervenu, il n’y aurait pas eu de réduction d’émissions, c’est le principe d’additionnalité. L’ONU impose des critères à ces projets afin que la neutralisation du CO2soit garantie : ils doivent êtres utiles, quantifiables, vérifiables, durables, variés et bénéficier aux populations locales.

Entre 2002 et 2007, près de 8 milliards de dollars avaient été investis dans de tels projets1. Le bénéfice est triple : 1) les entreprises atteignent leurs objectifs de réduction

en investissant là où les coûts sont les moins élevés ; 2) ces investissements participent au développement durable

des pays hôtes ;

3) la compensation réduit globalement les émissions de

GES. >>>

(11)

Compensation volontaire

Tout acteur peut participer à l’effort global de réduction par le principe de compensation, alors dite « volontaire ». Mais gare aux dérives.

La première étape est de comprendre ce qu’est un crédit carbone. Il s’agit d’une réduction (ou non-émission) d’une tonne équivalente de CO2. Ces crédits peuvent être achetés afin de compenser des émissions produites par d’autres activités. L’essentiel est que la réduction achetée n’ait pas eu lieu sans cet achat et que ce crédit soit additionnel à l’activité compensée.

Il est impératif de calculer son empreinte carbone selon des protocoles reconnus et transparents. Plusieurs protocoles sont disponibles afin de calculer son empreinte. Citons ici parmi d’autres l’ISO 14064 (www.iso.org/iso) et l’Institut français de l’efficacité énergétique et du développement durable (Ademe, www.ademe.fr). Le site d’Inter- Environnement Wallonie est également source d’information (www.iewallonie.be).

Une fois le bilan carbone établi, optez pour des crédits qui sont soit certifiés (crédits Kyoto CERs pour Certified Emissions Reduction), soit vérifiés par un organisme (marché volontaire et ses VERs pour Verified Emissions Reduction labellisés par des standards reconnus). En outre il existe plusieurs types de crédits carbone qui répondent à différents besoins.

De plus en plus de sites proposent de compenser les émissions de CO2. Selon le Réseau éco-consommation (www.ecoconso.be), c’est www.atmosfair.de qui est le plus recommandé. Plusieurs sites belges proposent des services de compensation, notamment www.compenco2.be (initative d’Oxfam Wereldwinkels, de Webfabriek et d’Ecolife) et ww.co2logic.be.

D’autres sites sont également souvent cités : ww.myclimate.org(Suisse) ;

www.climatecare.org(UK) ; www.CO2solidaire.org(France) ; www.actioncarbone.org(France) ; www.climatmundi.fr (France).

Cette liste est bien entendu non exhaustive.

Pour vous aider dans votre démarche, n’hésitez pas à consulter la fiche pratique éditée par le Réseau Eco- consommation, disponible via ce lien http://www.ecoconso.be/IMG/pdffc148_compensation_e missions_co2.pdf.

A consulter également, le dossier publié dans Energymag n° 8 (2008), www.energymag.be.

Enfin, une fois les crédits achetés, vérifiez la bonne exécution des projets et l’annulation effective des crédits achetés. Ceux-ci doivent être consignés et annulés dans un registre d’émissions officiel.

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

>>>

(12)

Espaces verts du web

Profitons de ce webzone estival pour nous mettre au vert ! Ce mois-ci, la rubrique RSE s’invite dans les lignes consacrées au web. Logique en un sens : la communication numérique La toile regorge de sites dédiés au développement durable, vous pourrez découvrir quelques uns d’entre eux ci-après. Cette liste est bien loin d’être exhaustive.

N’hésitez donc pas à consulter la page « liens » de chacun d’entre eux afin d’en découvrir plus encore.

www.observ.be - Observatoire Bruxellois de la consommation durable

L'Observatoire Bruxellois de la Consommation Durable (OBCD) est un partenariat entre le CRIOC - Centre de Recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs et l’IBGE - l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement. Le site www.observ.berépond à une multitude de questions du style « Comment repérer les fruits et légumes de saison ? Manger bio coûte-t-il plus cher ? Où se fournir en aliments durables à Bruxelles ? Comment éviter le gaspillage ? Fraises belges ou fraises espagnoles ? Que veut dire tel ou tel label ? Combien je vais économiser si je remplace mes ampoules classiques par des ampoules à économies d'énergie ? Comment lutter contre les moustiques

? Des km dans l'assiette, qu'est-ce que cela veut dire ? » etc.

www.ecoconso.be - Site du réseau Eco-consommation

Le réseau éco-consommation a pour objectif d’encourager des comportements de consommation plus respectueux de l'environnement et de la santé. Le site du réseau regorge d’informations utiles pour mieux consommer. On peut y découvrir les différentes campagnes du réseau, dont

« eco driving », campagne de promotion de l’éco-conduite.

Calculez votre consommation de carburant et votre émission de CO2 à l’aide du simulateur et voyez comment les réduire à l’aide des différents conseils prodigués par le réseau.

climat.ecoconso.be - Calculez préci- sément vos émissions de CO 2

Élaboré par le réseau Eco-consommation, ce site est un calculateur qui permet de déterminer vos émissions de CO2, avec la particularité de pouvoir entrer vos données exactes de consommation de chauffage, électricité etc., alors que la plupart des calculateurs se basent sur des moyennes.

www.climat.be - Le site officiel du gouvernement fédéral

Créé par la DG Environnement, ce site a pour but de sensibiliser les citoyens aux changements climatiques en vue du Sommet climatique des Nations unies qui se déroulera à Copenhague en décembre 2009. Cette conférence devrait aboutir sur un nouvel accord international qui succédera au Protocole de Kyoto après 2012. Outre un agenda fourni des campagnes et activités de sensibilisation, on peut y trouver toute l’info sur la politique belge et internationale en matière d’environnement. Le site résume également les différentes aides financières qu’il est possible d’obtenir selon les différents niveaux de pouvoir dans le cadre des différentes politiques « environnement ».

(13)

www.energie.wallonie.be - Le por- tail de l’énergie en Région wallonne

Assez complet, le site est divisé en quatre parties principales:

« aides et primes », « pratique » (simulateurs et comparateur), « professionnels »et « dossiers ». Le plus du portail : il met à disposition du citoyen de nombreux dossiers téléchargeables au format pdf et papier, la plupart gratuitement. Ces dossiers ne fournissement pas seulement de l’information sur l’environnement ou les énergies renouvelables, ils vont plus loin et répondent clairement aux incertitudes que tout citoyen peut avoir. Exemple, la brochure

« éolien : rumeurs et réalités », à télécharger gratuitement.

www.eatlowcarbon.org - Quelle est l’empreinte de mon « steak-frites- salade » ?

Ce site (uniquement en anglais) permet de calculer les émissions de CO2 engendrée par votre repas. En effet, manger les tomates de votre jardin ou du kangourou importé d’Australie n’a pas le même impact sur l’environnement.s

www.apere.be - Association pour la Promotion des Energies

Renouvelables

L’APERe travaille depuis 1991 pour le développement des énergies renouvelables dans un contexte d’utilisation rationnelle de l’énergie et d’évolution soutenable des activités humaines. L’association a développé différents sites internet pour tout savoir sur les énergies renouvelables : définition du concept, comment consommer moins, pourquoi, impact sur l’environnement…

www.meteo-renouvelable.be – Toute la MeteoRe

Développé par l’APERe, cet espace web indique les MeteoRe du jour. Météo quoi ? La météo des énergies renouvelables : « Une météo énergétique, une météo renouvelable, une météoRe... ». Sur base de l’ensoleillement, du vent etc. le site indique les performances des équipements produisant de l’énergie renouvelable.

On peut par exemple apprendre que du lundi 29 juin 2009 au dimanche 5 juillet 2009, 16 m2de panneaux photovoltaïques ont fourni environ 72 kWh d’électricité aux personnes équipées. Cela représente une couverture solaire de 103 % des besoins moyens d'un ménage. Pour faire fonctionner quoi ? Tout + 2 ampoules du voisin... 200 ampoules économiques pendant 36 heures ou encore 33 ampoules classiques pendant 36 heures.

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

Impact écologique du spam

Les spams ne sont pas seulement une nuisance pour leurs destinataires, mais sont également nocifs pour l’environnement et contribuent fortement à l’émission de CO2.

Des chercheurs de ICF International et des experts du spam ont calculé que la consommation globale d’énergie pour le traitement des courriers indésirables est de 33 milliards de kWh, ce qui équivaut à la consommation en énergie de 2.4 millions de foyers.

Résultats marquants de cette étude :

L’émission moyenne de gaz à effets de serre associée à un spam est de 0,3 grammes de CO2. Multiplié par le volume de spams sur une année, cela équivaut à faire le tour de la terre 1.6 million de fois en voiture.

La consommation d’énergie liée au spam vient essentiellement de leur suppression par les utilisateurs et la recherche de faux positifs (près de 80 %). Le filtrage de spam ne compte lui que pour 16 % de cette consommation d’énergie.

Le filtrage de spam permet d’économiser près de 135 TWh d’électricité par an (ce qui équivaut à la circulation de 13 millions de voitures).

Si toutes les boîtes mails étaient équipées d’outils de filtrage adaptés, les entreprises et les particuliers réduiraient leur consommation d’énergie de 25 TWh par an (ce qui équivaut à la circulation de 2.3 millions de voitures).

(14)

L’empreinte écologique

Depuis un an maintenant, Feprabel vous parle de RSE, la responsabilité sociétale des entreprises. Ou comment intégrer les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. Attardons-nous ce mois-ci sur l’aspect environnemental.

Vous l’avez compris, la RSE consiste entre autres à consommer certes moins mais surtout mieux. Ok, mais pourquoi ? Parce que l’écologie, c’est à la mode… protégeons notre environnement ! Ce raccourci facile ne vous satisfait pas ? Tant mieux ! Le premier pas RSE est de comprendre en quoi nos activités ont un impact sur l’environnement.

Nous consommons en permanence des ressources pour manger, boire, se déplacer, s’habiller, se loger… l’ensemble des ressources que nous utilisons constitue notre empreinte écologique.

La notion d’empreinte écologique permet de traduire de manière facilement compréhensible l’impact d’activités humaines sur les écosystèmes et la planète.

La terre dispose de zones qui produisent des ressources naturelles, comme les forêts, les zones de pêche etc. C’est ce qu'on appelle la biocapacité ou surface biologiquement productive de la Terre. La biocapacité se mesure en hectares globaux.

Concrètement, l’empreinte écologique d’une personne, d’une entreprise ou d’un pays équivaut à la surface nécessaire pour répondre aux besoins de cette personne ou ce pays.

La biocapacité mondiale représente 13,4 milliards d'hectares globaux, ce qui laisse à chaque individu 2,1 hectare global pour se loger, se nourrir, se vêtir, se chauffer.

an. L’ensemble des Belges consomment plus de 4 fois l’équivalent des ressources naturelles que notre pays peut produire par an.

Le calcul est simple : les ressources sont consommées plus vite qu’elles ne se régénèrent.

La Belgique est un pays débiteur écologique, c'est-à-dire que nous utilisons plus de biocapacité que ce dont nous disposons à l’intérieur de notre territoire. Par opposition à un pays créditeur, qui a une empreinte plus petite que sa biocapacité.

Calculez votre empreinte

Il n’est bien sûr pas questions de retourner à l’âge de pierre, cahute sans électricité et marche à pied ! Mais calculer son empreinte permet de penser sa consommation autrement et agir là où c’est possible. En fonction de votre situation, votre empreinte sera naturellement plus élevée ou plus basse.

L’empreinte des citadins est généralement moins élevée car ils habitent plus près de leur lieu de travail et les transports en communs sont plus développés en ville qu’à la campagne.

Pour calculer votre empreinte, rendez-vous sur le site http://wwf-footprint.be/fr. Le test ne prend que quelques minutes. A présent, à vous de choisir les gestes à adopter pour vous, votre famille ou votre entreprise.

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

« Si chaque être humain vivait comme un Belge, il nous faudrait plus de 3

planètes pour vivre »

Source : www.wwf.be

L’empreinte écologique par personne en rouge Biocapacité par personne en vert

(15)

La vidéoconférence :

alternative aux déplacements

LE TRUC RSE

Longtemps réservées aux multinationales pour les communications longue- distance, la vidéoconférence nécessitait un matériel sophistiqué et coûteux.

L’évolution des nouvelles technologies permet aujourd’hui à de petites entreprises d’accéder à cet outil de communication. Avec à la clé, un gain de temps, d’argent et d’énergie.

Les déplacements constituent un poste non seulement énergivore mais aussi très coûteux. Les réduire permet de faire des économies substantielles mais aussi de réduire l’empreinte écologique1de sa société.

Si la vidéoconférence ne peut répondre à tous les besoins, elle constitue cependant une alternative intéressante aux déplacements qui ne sont pas indispensables. Plus pratique qu’un mail où il n’est pas toujours facile de tout exprimer, et plus conviviale que le téléphone (surtout à plusieurs

!), la vidéoconférence permet d’éviter de nombreux kilomètres et de précieuses heures perdues dans les bouchons. Et pour les voyages d’affaires plus long, ce système pourrait remplacer 2,1 millions de billets d’avions au cours des trois années à venir, soit une épargne de 3,5 millions de dollars (chiffres Institut Gartner).

Solution ad hoc

Il existe différents types de solutions, dont le coût dépend essentiellement du matériel utilisé. L’encyclopédie en ligne Wikipedia définit quatre catégories de systèmes :

Les systèmes de groupe, constitués d'un terminal dédié couplé à une télévision, un écran LCD ou plasma.

Les systèmes personnels, utilisent des terminaux dédiés équipés d'un grand écran LCD ou des petits visiophones.

Les logiciels de visioconférence sur PC, souvent associés à des services complémentaires : annuaire, conférence document, couplage avec le téléphone…

Les systèmes de salle, haut de gamme. Ces systèmes relativement coûteux offrent généralement une vidéo de qualité (écrans avec rétroprojecteurs ou écrans plasma de grande taille), un son Hi-Fi, et un environnement bien étudié : éclairage, aspects acoustiques, etc.

L’investissement peut donc aller du simple achat d’un pc avec casque et webcam à l’aménagement complet d’une salle de vidéoconférence high-tech, ce qui peut dépasser les 10 000 €.

Lorsque le nombre de personnes est réduit, la formule la moins onéreuse est bien entendu l’utilisation de logiciels gratuits tels Skype ou MSN directement sur son pc équipé d’une webcam, de hauts-parleurs , d’un micro et d’une connexion ADSL suffisante.

Fleur JASOIGNE fleur@feprabel.be

Source : Union & Actions, n°7.

1L’empreinte écologique vise à traduire de manière facilement compréhensible l’impact d’activités humaines sur les écosystèmes et la planète. Elle se mesure généralement en surface (hectares par individu, ou hectares consommés par une ville ou un pays pour répondre à ses besoins, par exemple). Cette surface traduit, grâce à un système de conversion une quantité de ressources nécessaires par système opérant.

Plus précisément, l'empreinte écologique quantifie pour un individu ou une population la surface bioproductive nécessaire pour produire les principales ressources consommées par cette population et pour absorber ses déchets. L'empreinte écologique peut aussi être utilisée pour donner une mesure des impacts d'activités de production comme l'élevage ou l'extraction d'or ou d'objets tels qu'une voiture, un ordinateur ou un téléphone portable.

Cela permet de comparer l'empreinte d'une entité par rapport à la surface bioproductive locale ou planétaire estimée disponible ou de mesurer s’il augmente ou diminue si l’on

(16)

1. AVANT de lancer l’impression Vérifier l’orthographe et les coquilles

Vérifier les sauts de pages et autres erreurs de mise en page Les entêtes et pieds de page sont ils à la bonne place ?

… rien oublié ?

2. Optimiser les paramètres d’impression Sélectionner les pages exactes à imprimer Utiliser de préférence les feuilles de brouillon User et abuser du recto-verso !

Pour une impression plus « verte », imprimez en gris…

Souvent par défaut, le pilote d’imprimante est en mode

« couleur », dans « propriétés »choisir « niveaux de gris » Si possible, réduire le nombre de feuilles imprimées Document brouillon ? Imprimer deux pages par face ! 3. APRES l’impression

Récupérer les impressions 1 face inutilisées pour de futurs brouillons

Energy Pooling : faire des économies d’énergie dans l’entreprise

Saviez-vous que chaque Chambre de Commerce met gratuitement à votre disposition un conseiller afin de vous aider à réduire votre facture énergétique ?

Où pourrais-je réaliser des économies d'énergie dans mes installations ? Comment réduire mes dépenses de chauffage en améliorant le confort des ateliers

? Puis-je disposer d’une aide publique en matière d’économie d’énergie ?… Des soucis quotidiens pour les chefs d’entreprise

! Le coût de l’énergie est, en effet, une contrainte de plus en plus lourde pour les PME qui ne peuvent consacrer des moyens énormes à sa gestion. Pour aider les dirigeants de PME à s’y retrouver dans ces arcanes, les CCI de Wallonie, en collaboration avec la Division de l’Energie de la Région wallonne, ont mis sur pied, en 2006, le service Energy Pooling Wallonie. Depuis, les conseillers Energy Pooling ont été nommés « Facilitateurs Industrie »par la Région wallonne.

Ils ont pour mission de conseiller et d’informer, gratuitement toute petite, moyenne ou grande entreprise industrielle ou tertiaire dans le domaine énergétique tout en ne se substituant ni à un consultant, ni à un fournisseur d’équipement.

Ils répondent à toutes les questions que vous pourriez vous poser en terme d’énergie : quels investissements, quelles aides fiscales… Mais ils peuvent aussi visiter votre entreprise et mettre en avant les principales pistes d’améliorations vous permettant d’économiser l’énergie.

Si vous recherchez :

des informations sur une technologie;

des bureaux d'études ou des fournisseurs d'équipements;

une méthodologie ou des pistes d’amélioration appropriées à votre problème;

une aide financière des pouvoirs publics;

une information sur le contexte politique et réglementaire (Kyoto, accord de branche, libéralisation des marchés de l’énergie);

des bureaux d’études, des fournisseurs...

N’hésitez pas ! Contactez votre conseiller énergie !

Plus d’infos ? Jonathan GIANQUINTO - Ingénieur- Conseiller énergie CCIBW - Tél : 067/89.33.33 - jonathan.gianquito@ccibw.be

LE TRUC RSE

1 minute de lecture pour économiser des rames de papiers

et quelques litres d’encre…

(17)

LOGICIEL COURTIER

Nouvelle gamme de produits, nouvelle offre de formation

Tenant compte des remarques et observations de ses courtiers affiliés, Portima a revu la structure et le contenu de ses formations avec pour objectif de permettre aux courtiers de travailler dans des conditions optimales avec les produits de la gamme BRIO4YOU.

Ainsi, désormais, les formations sont organisées en « cycles » de 15 demi-journées. Plus besoin donc de se libérer une journée entière : une demi suffit. De plus, Portima organise ses formations de manière décentralisée. Il ne faut donc plus se déplacer très loin : outre Bruxelles, les formations sont, en effet, dispensées dans 5 villes de Wallonie.

Mais revenons un peu sur ces 15 demi-journées : chacune d’entre elles est consacrée à un thème particulier et est liée à un niveau de « difficulté »(base, avancé et expert). Vous trouverez dans le tableau ci-contre un exemple de cycle de formation.

Compte tenu de sa connaissance du logiciel de gestion et de l'utilisation éventuelle du module comptable, le courtier choisit en toute liberté les modules qu'il souhaite suivre. Rien n'oblige, en effet, le courtier à suivre toutes les formations du niveau de base avant de pouvoir suivre un thème du niveau avancé. Il s’agit bien de formations proposées, pas imposées. Le courtier suit la formation qu’il souhaite quand il le souhaite.

Les nouveaux utilisateurs peuvent également suivre un workshop quelques semaines après avoir commencé à travailler avec leur nouveau logiciel. Ce workshop donne la possibilité au courtier de faire part de ses expériences, de poser des questions, d'échanger des trucs et astuces avec d'autres utilisateurs, etc.

Par ailleurs, afin de correspondre au mieux à la réalité quotidienne, un maximum d'exercices pratiques sont proposés, permettant d'acquérir une parfaite maîtrise du logiciel.

Pour plus d’informations sur cette nouvelle offre de formation et les dates des prochains cours, vous pouvez consulter le site www.brio4you.be, onglet « formation » ou BEN (http://ben.portima.be- onglet formation).

Gagner du temps grâce à la gestion sans papier

(PLW)

Grâce au module de gestion sans papier de BRIO, le courtier accède en un clic à l'ensemble de son dossier électronique, y compris les documents scannés et e-mails annexés.

En outre, l'intégration complète d'Outlook dans BRIO permet d'envoyer

des e-mails et de synchroniser les agendas directement au départ de BRIO. Facile, simple et efficace ! De plus, il est non seulement possible de voir en un coup d'oeil tous les documents liés à un dossier (preneur d'assurances, contrat, sinistre, compagnie, etc.) mais on peut aussi modifier ces documents, et même les annexer à un e-mail.

Enfin, le module PLW permet de voir tous les documents liés dans BRIO au

départ du PC. Ce faisant, plus de problèmes, lorsque le courtier est en clientèle et sans connexion mobile, pour disposer de tous les documents relatifs à son client et le passage par l'impression est superflu.

Découvrez comment fonctionnent le PLW et ce qu'en pensent vos collègues en visionnant le film de présentation qui lui est consacré : www.brio4you.be- onglet PLW

Liste des formations proposées

LE CONSEIL RESPONSABILITÉ SOCIETALE D’ENTREPRISE

Références

Documents relatifs

Acteur majeur de la finance responsable et durable, Crédit Mutuel Asset Management souhaite, en toute cohérence, établir des pratiques exigeantes en matière de développement

Moi, Michel BELLI , directeur de la société ORSYS , renouvelle ce jour mon engagement vis-à-vis du Pacte mondial de l’ONU et mon implication à respecter et faire respecter les

L’OMS a présenté un éventail d’interventions permettant de prévenir les nouveaux cas de cancer, comme la lutte conte le tabagisme, responsable de 25 % des

Avec un lecteur de carte microSD, il vous pouvez y stocker vos fichiers les plus lourds.. Tablettes scolaires pour les pays pauvres.. 4. Les tablettes « no

d'avoir directement accès aux cotations du marché des fruits et légumes afin de négocier de meilleurs prix dans le pays même pour leurs récoltes, et beaucoup étudient

Les engagements RSE relatifs aux pratiques du marché ont été consacrés dans l’arsenal juridique européen par le biais de la directive n° 2005/29/CE du Parlement et du

Alors que l’année 2003 marque le trentième anniversaire de l’ouverture des grandes écoles françaises aux femmes, les derniers mois ont été caractérisés par un intérêt

hommes et femmes au sein de l’entreprise et ce, à travers 3 indicateurs concrets relatifs à l’analyse quantitative d’une part. et 3 indicateurs relatifs l’analyse