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1. Principe de superposition (théorème d'Helmholtz)

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Academic year: 2022

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(1)

E.C.III - ÉLECTROCINÉTIQUE - RÉSEAUX

1. Principe de superposition (théorème d'Helmholtz)

• Pour un réseau dont les dipôles ont des caractéristiques affines, les équa- tions décrivant le circuit sont linéaires :

!

j

( )

RijIij =

!

jEij où les coeffi- cients Rij sont des résistances, où les Eij sont des forces électromotrices (f.e.m.) et où on somme sur les branches j constituant la maille i.

Pour de tels systèmes dʼéquations (linéaires), les courants et tensions causés par plusieurs générateurs sont les sommes des courants et tensions causés respectivement par chacun des générateurs (vrais ou modélisés).

remarque : ceci suppose toutefois que les f.e.m. ont des valeurs “fixées” ; on ne peut pas généraliser aux dipôles “commandés” (dont la caractéristique dépend des tensions et/ou courants dans le circuit).

• On peut considérer par exemple le calcul du courant I2, puis de la ten- sion UAB, dans le montage ci-contre.

• Le courant causé par le générateur E1 est : I2

(1) = RE1

R1R2+

(

R1+R2

)

R ; le courant causé par le générateur Ic2 est : I2

(2) =

R+R1

( )

R2Ic2 R1R2+

(

R1+R2

)

R.

(2)

Le courant total cherché est donc : I2 = I2

(1) + I2

(2) =

RE1+

(

R+R1

)

R2Ic2 R1R2+

(

R1+R2

)

R .

• Le principe de superposition sʼapplique aussi pour les tensions : UAB(1) = R2I2

(1) = RR2E1

R1R2+

(

R1+R2

)

R ;

UAB

(2) = R2.(I2

(2) - Ic2) = -

RR1R2Ic2 R1R2+

(

R1+R2

)

R ;

donc au total : UAB = UAB

(1) + UAB

(2) = RR2

E1!R1Ic2

R1R2+

(

R1+R2

)

R (résultat de la loi de Millmann).

& exercice n° I.

2. Théorème de Thévenin

• Si on ne s'intéresse qu'à l'une des branches, le calcul peut être simplifié.

Dʼaprès la linéarité des équations (caractéristiques affines), toute partie du réseau entre deux nœuds A et B donnés possède une caractéristique affine ; elle peut donc être représentée symboliquement par un générateur de Théve- nin équivalent (théorème de Thévenin).

• Dans l'exemple étudié précédemment, la partie gauche du montage a une f.e.m. correspondant à sa tension “à vide” : Eeq = UAB

(0) = E1 R

R+R1 et une résistance (générateur “arrêté”) : Req = RR1

R+R1.

(3)

Il suffit alors d'en déduire le courant cher- ché par la loi de Pouillet :

I2 =

Eeq+R2Ic2 Req+R2 =

E1R+R2Ic2. R+

(

R1

)

R1R2+

(

R1+R2

)

R .

• On peut chercher par cette méthode la condition d'équilibre d'un pont de Wheatstone, en considérant le courant dans la branche DF (I5 = 0) :

(circuit “à vide”)

La f.e.m. (tension UDF “à vide”, en l'absence de R5) peut se calculer par la méthode du pont diviseur de tension :

UAD = E0 R1

R1+R2 et UAF = E0 R3 R3+R4 ; Eeq = UDF = UAF - UAD = E0 R2R3!R1R4

R1+R2

( ) (

R3+R4

)

.

La résistance équivalente entre D et F (générateur à l'arrêt) est :

Req = R1R2

R1+R2+ R3R4 R3+R4.

• Si on cherche surtout “lʼéquilibre du pont”, défini par lʼune ou lʼautre des conditions : I5 = Eeq

Req+R5 = 0 ou UDF = R5I5 = 0, on obtient : Eeq = 0, donc : R1R4 = R2R3.

(4)

3. Théorème de Norton

• De même, pour un montage dont tous les dipôles ont des caractéristiques affines, toute partie du réseau entre deux nœuds A et B donnés possède aussi une caractéristique affine ; elle peut donc aussi être représentée symbo- liquement par un générateur de Norton équivalent (théorème de Norton).

En particulier, pour lʼassemblage de deux générateurs en parallèle : les cou- rants de court-circuit sʼajoutent et les conductances sʼajoutent.

◊ remarque : d'après lʼéquivalence des représentations de Thévenin et Norton (U = E - R I équivaut à I = Ic - G U avec Ic = E

R et G = 1

R), le théorème de Norton nʼest quʼune autre façon dʼexprimer le théorème de Thévenin.

• On peut chercher ainsi la condition d'équilibre du pont de Wheatstone envi- sagé précédemment.

Le courant de court-circuit (en court-circuitant R5) peut se calculer à partir de la loi de Pouillet, et de la méthode du “pont diviseur de courant” :

(circuit “à vide”) I0 = E0

R13+R24 avec R13 = R1R3

R1+R3 et R24 = R2R4 R2+R4 ; I1 = I0 R3

R1+R3 et I2 = I0 R4 R2+R4 ; Ic

eq = IDF = I1 - I2 = E0. R

(

2R3!R1R4

)

R1R3. R

(

2+R4

)

+R2R4. R

(

1+R3

)

.

(5)

Le calcul de la conductance équivalente (Geq = 1

Req) entre D et F est le même que pour la méthode de Thévenin.

• Si on cherche surtout “lʼéquilibre du pont”, défini par lʼune ou lʼautre des conditions : UDF =

Ic

eq

Geq+G5 = 0 ou I5 = G5UDF = 0, on obtient : Ic

eq = 0, donc ici encore : R1R4 = R2R3.

& exercices n° II et III.

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