• Aucun résultat trouvé

Ronald S. Weiss MD CCFP FCFP

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Ronald S. Weiss MD CCFP FCFP"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Ronald S. Weiss MD CCFP FCFP

C’est tout à fait fortuitement que Dr Weiss s’est retrouvé dans le domaine de la vasectomie: il faisait partie d’une petite pratique de groupe à Ottawa et un de ses collègues suivait une formation donnée par un chirurgien géné- ral de la région pour apprendre à pratiquer la vasecto- mie conventionnelle. Le collègue de Dr Weiss lui a offert de profiter de cette possibilité de formation. Dr  Weiss a décidé de relever le défi et a rapidement compté à son actif une cinquantaine de vasectomies.

Un jour, un patient du collègue de Dr Weiss a apporté à la clinique un article de revue qui traitait d’une méthode de vasectomie sans bistouri populaire en Chine. Dr Weiss a mené sa petite enquête et a découvert que cette tech- nique avait été décrite et documentée dans quelques revues médicales occidentales renommées et a ainsi appris que cette technique était utilisée depuis plus de 25 ans. Dr Weiss était intéressé à apprendre cette tech- nique et a tôt fait de communiquer avec Dr Philip Li, un maître de la vasectomie sans scalpel. Dr Li a alors pris l’avion pour Ottawa et a donné une formation intensive de 3 jours à Dr Weiss au cours de l’été 1992. Par la suite, Dr Weiss pratiquait un petit nombre de vasectomies chaque semaine jusqu’à ce qu’il soit interviewé par Peter Gzowski de l’émission radio CBC Radio’s Morningside le 16 novembre 1992. À la surprise de Gzowski, Dr Weiss a répondu au téléphone alors qu’il était à l’Unité d’obs- tétrique de l’Hôpital Civic d’Ottawa où sa femme venait de donner naissance à leur troisième enfant. Cette entre- vue a permis de sensibiliser les gens à cette technique et s’est soldée par une multitude de demandes de consul- tation à sa clinique. À l’heure actuelle, Dr Weiss effectue plus de 70 vasectomies chaque semaine.

J’ai discuté avec Dr Weiss de ses réalisations dans le domaine de la vasectomie sans scalpel, notamment les modifiations qu’il a apportées à l’équipement utilisé pour pratiquer une vasectomie. Toutes années confon- dues, c’est lui qui pratique le plus de vasectomies en Amérique du Nord en étant responsable de 10  % de toutes les vasectomies au Canada et de 5 % de celles en

Ontario. Il a formé des centaines de médecins à travers l’Amérique du Nord à l’utilisation de cette technique et des médecins d’outremer voyagent jusqu’à Ottawa pour apprendre de lui. En entendant cela, je me suis demandé ce que Dr Weiss pensait des qualités requises du mythique «bon docteur». Il m’a raconté cette histoire:

En 1981, le père de Dr Weiss a subi une ablation d’une- cataracte à l’Hôpital général juif de Montréal. Son père faisait partie d’une étude de recherche dans laquelle la fluorescéine intraveineuse était utilisée pour l’angiogra- phie postopératoire de l’artère rétinienne. Dr Weiss s’est rendu d’Ottawa à Montréal durant la fin de semaine après l’intervention afin de vérifier l’état de son père, qui allait très bien. Le mardi suivant la visite, le père de Dr  Weiss s’est rendu à l’Hôpital général juif pour la procédure de recherche impliquant la fluorescéine. La belle-mère de Dr Weiss attendait alors dans son auto dans une aire de stationnement interdit près de l’hôpital puisque le rendez- vous de son mari devait prendre très peu de temps.

Le père de Dr Weiss a fait une réaction anaphylac- tique à la fluorescéine. L’aile de l’ophtalmologie ne gar- dait pas d’épinéphrine en stock. Un code bleu avait été déclaré dans l’hôpital juste avant que le père de Dr Weiss ait reçu l’injection et l’équipe n’a pas pu traiter les 2 urgences qui se sont produites simultanément.

Le père de Dr Weiss est décédé.

En apprenant la mort de son père tard dans la soi- rée, en l’absence de guichet automatique et sans auto, Dr  Weiss s’est rendu au bout du

corridor de son bloc appartement et a emprunté de l’argent à un voi- sin. Il a acheté un billet et a pris l’autobus d’Ottawa vers Montréal.

Dr Weiss m’a dit : «Pour répondre à votre question, un bon médecin aurait eu de l’épinéphrine à portée de la main. Un bon médecin aurait été préparé à d’éventuelles compli- cations - quelle que soit la compli- cation. Un bon médecin devrait trai- ter ses patients de la même façon qu’il ou elle voudrait être traité».

Les visages de la médecine familiale | The Faces of Family Medicine

Continued from inside half-cover (IHC)

Suite de la demi-page intérieure de la couverture

1012

Canadian Family PhysicianLe Médecin de famille canadien

|

Vol 59: september • septembre 2013

(2)

Photos: Paul Couvrette, Ottawa, Ont Story/Texte: Shane Neilson MD CCFP, Erin, Ont

Dr Weiss is a family physician who performs office-based no-scalpel vasectomies in Ottawa, Ont.

D

r

Weiss est médecin de famille et pratique des vasectomies sans scalpel à son cabinet à Ottawa, en Ontario.

Vol 59: september • septembre 2013

|

Canadian Family PhysicianLe Médecin de famille canadien

1013

Photos (from bottom left):

No-scalpel vasectomy instruments: fixation clamp (foreground) and dissecting forceps.

Jet injector for Dr Weiss’ no-needle anesthesia.

Dr Weiss at home.

Photos (en partant du coin inférieur gauche):

Instruments pour la vasectomie sans scalpel:

le clamp de fixation (en avant-plan) et les pinces à dissection.

L’injecteur par haute pression pour l’anesthésie sans aiguille du Dr Weiss.

Dr Weiss chez lui.

Références

Documents relatifs

LA PHOTO COUVERTURE D r Sirzyk apparaît sur la page couverture avec son père, Saul. Saul Sirzyk est né en 1921 à Rovno, en Pologne, et il est le seul membre de sa famille à

Dr Weiss got into the vasectomy business serendipitously: he was part of a small group practice in Ottawa and a colleague was struggling to learn how to do conventional vasectomy

At 2 to 3 days per week for 8 months of the year, and with flexible hours, Dr Atkinson has a schedule that combines taking medicine with leaving it, for the enrichment of both.

D re Atkinson est semi-retraitée après 36 ans de pratique et travaille actuellement comme médecin clinicienne pour les programmes de santé sexuelle et d’intervention directe de

When his wife became quite sick with a cough, Mr Ford called his family doctor, Dr Robbins.. Mr Ford has the

Il se souvient des patients qui lui parlaient de ses oncles, lui racontaient comment ses oncles avaient fait une grande différence dans leur vie, en posant le bon

Almost immediately he became involved in committee work, becoming the Chief of General Practice at the Ottawa Civic Hospital for over 10 years; he spent 1 year as the Chief of Staff

Avec les années, l’entité connue sous le nom de «l’hôpital» (administrateurs, collègues spécialistes, autres professionnels de la santé, personnel infirmier) a usurpé le