Décembre 2010
L’irrigation dans le Bassin de l’Adour
Synthèse 2010
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SOMMAIRE
I – Sources d’information ... 3 1. Une information de base hétérogène
2. La nécessité d’une homogénéisation des données 3. Vers une nouvelle gestion des prélèvements agricoles
2 – L’irrigation en 2010 ... 8 1. Résultats départementaux
2. Synthèse par unités hydrographiques de référence (UHR) 3. Synthèse par unités de gestion
4. Origine de l'eau d'irrigation
3 ‐ Evolution de l’irrigation ... 17 1. Une stabilité des autorisations d'irrigation à l'échelle du bassin 2. Des nuances départementales
3. Des prélèvements réels variables selon les années
Annexes ... 21
1 ‐ SOURCES D'INFORMATION
Comme les années précédentes, les informations proviennent des fichiers d’autorisations de prélèvements délivrées par les MISE (Missions Interservices de l’Eau). Les données, obtenues par département et à des formats variés exigent une harmonisation pour une exploitation à l'échelle du bassin de l'Adour.
La procédure mandataire qui concerne l'instruction des autorisations d'irrigation saisonnières est appelée à disparaître pour la "zone de répartition des eaux" et à être remplacée par la délivrance d'autorisations pérennes (article 21 ‐ Loi sur l'eau du 31 décembre 2006 et décrets d'application). Les prélèvements seront gérés de manière collective par un organisme unique. Un arrêté préfectoral délivrera à l’organisme unique une autorisation unique pluriannuelle spécifiant le volume prélevable par type de ressource sur un périmètre donné. L’organisme unique aura la charge de répartir ce volume entre les irrigants.
1. Une information de base hétérogène
Les données d’autorisations de prélèvement en eau pour l’irrigation
Les autorisations de prélèvements d’eau à usage agricole sont des autorisations saisonnières (délivrées pour la campagne d’irrigation). Le régime d’autorisation et de déclaration des prélèvements en eau est défini dans le code de l’environnement : Article R214‐1 du code de l’environnement rubriques 1.1.2.0, 1.2.1.0, 1.2.2.0 et 1.3.1.0.
Du fait de leur caractère temporaire, les demandes de prélèvement d’eau pour l’irrigation sont instruites au titre de la loi sur l’eau dans le cadre d’une procédure simplifiée (pas d’enquête publique).
Ces demandes sont présentées de façon groupée par un mandataire (article R214‐24 du code de l’environnement). L’exclusion de la procédure mandataire (demandes à effet néfaste sur la ressource en eau) laisse la possibilité de recourir à la procédure normale avec notice d’incidences.
La procédure mandataire permet de présenter et regrouper l’ensemble des demandes d’autorisations saisonnières (demandes formulées généralement en surface et/ou volume par les agriculteurs).
L’instruction des dossiers de demandes de prélèvements en eau se fait conjointement par l’organisme mandataire et la MISE.
Divers mandataires sont désignés sur le Bassin de l’Adour :
‐ Association de Gestion de l’Irrigation Landaise (AGIL ‐ Chambre d’Agriculture des Landes) pour l’ensemble du département des Landes;
‐ Groupement des irrigants (Chambre d’Agriculture des Pyrénées‐Atlantiques) pour l’ensemble
du département 64 ;
‐ Association Départementale de Rénovation Agricole des Hautes‐Pyrénées (ADRAPH ‐ Chambre d’Agriculture des Hautes‐Pyrénées) pour la Plaine de l’Adour (Adour et affluents, canaux, nappe d’accompagnement) et l’Estéous réalimenté
‐ Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) pour l’Adour gersois, ses canaux de dérivation et sa nappe d’accompagnement, le Midour‐Douze‐Riberette (32), le Bouès (32 et 65), le Louet (65), le Lees (32)
‐ Association des agriculteurs riverains de la vallée de l’Arros : Arros 32 et 65
‐ ASA du Cabournieu : Cabournieu (instruction des dossier faite par laCACG)
Les seuils d’autorisation diffèrent selon que l’on se situe en zone de répartition des eaux ou hors zone.
Les zones de répartition des eaux se caractérisent par de fréquents déséquilibres entre la demande et la ressource en eau. Plus de la moitié du bassin de l’Adour est classée en « zone de répartition des eaux » (cf. carte de la ZRE Adour). L’inscription en ZRE constitue le moyen pour l’Etat d’assurer une
4 gestion plus fine des demandes de prélèvements grâce à un abaissement des seuils de déclaration et d’autorisations des prélèvements ; elle permet une meilleure connaissance et contrôle des prélèvements.
Les autorisations de prélèvements concernent tout type de milieux : rivières, canaux, eaux souterraines, plans d’eau. Le département du Gers échappe toutefois à la règle et ne délivre pas d’autorisation pour l’utilisation de l’eau des lacs (les seules autorisations portent sur l’ouvrage).
Selon les départements et selon les cours d’eau, les autorisations sont délivrées soit en surface et volume, soit en débit et volume.
Les autorisations sont accordées à chaque bénéficiaire à titre personnel, précaire, temporaire et révocable.
Des quotas de prélèvement à l’hectare sont fixés pour la plupart des rivières : ces quotas varient pour le Bassin de l’Adour de 1000 m3/ha/an (bassin des Gaves) à 2800 m3a/ha/an (Bouès).
Sur les rivières réalimentées par des stockages, ces quotas sont déterminés, en fonction du règlement d’eau du barrage et de la disponibilité de la ressource en eau (cf. ratios actuellement utilisés).
En début de campagne ou au cours de la campagne, les quotas peuvent être revus à la baisse en fonction de la capacité à fournir. Il n’y a pas de règles établies ; la valeur du quota est fixée par bassin ou sous‐bassin en concertation avec la profession agricole. Au‐delà de l’abaissement des quotas, on peut avoir recours à des tours d’eau voire à des interdictions d’arroser en période de crise (arrêtés préfectoraux). La conversion de ces quotas en surfaces irriguées se fait sur la base de 0.7 l/s/ha ; le besoin unitaire théorique étant évalué à 0,7 l/s/ha sur les sols filtrants (sables, alluvions) et à 0.6 l/s/ha sur sols lourds (molasses).
Les demandes sont formulées par les agriculteurs généralement en surfaces à irriguer et volumes. La surface correspond à la surface équipée, le débit au débit théorique de pompage et le volume au volume nécessaire aux besoins agronomiques d’une culture en cas de sècheresse de rang quinquennal.
Ainsi dans les Landes, on considère que la demande agronomique du maïs n’excède pas 1500 à 2000
Seuils d’autorisation :
- Hors zone de répartition des eaux :
- Eaux souterraines (autre que la nappe d’accompagnement) : - autorisation pour prélèvements >= 200 000 m3/an
- déclaration : prélèvements > 10 000 m3/an et < 200 000 m3/an
- Eaux superficielles (rivières, plans d’eau, nappes d’accompagnement des cours
d’eau) :
- autorisations : prélèvements > 1000 m3/h ou à 5% du débit des cours d’eau - déclarations : prélèvements >= 400 m3/h
- Zone de répartition des eaux : eaux souterraines et superficielles - Autorisation : prélèvement > 8 m3/h
- Déclaration : prélèvement < 8 m3/h
quasiment tous les prélèvements inscrits dans cette zone sont soumis à autorisation.
Zone de répartition des eaux
20 kil omètres
10 0
Lée s de
Ga rlin Lée s de
Lem be ye Larc is
Nive
Bidouze Saison Gave d'Aspe
Gav e d'O
loron
Gave d'Ossau
Gave de Pau Adour
Douze Midouze
Louts Ga
bas
Luy de Béarn Luy de France
Echez Adour
Arros
Bouès Bah
us Adour
Midou
m3/ha en dehors de la zone des sables, 3600 m3/ha en Haute Lande et que celle des doubles cultures n’excède pas 5400 m3/ha.
Ces quotas ont évolués dans le temps en fonction de la ressource ; ainsi sur l’Adour moyen (Aire‐
Audon) et sa nappe d’accompagnement le volume à l’hectare qui était de 1500 m3/ha avant la mise en service du réservoir du Gabas est progressivement passé à 1800 m3 /ha en 2008. De même sur les bassins gersois du Midour et de la Douze, le quota de 2700 m3/l/s initialement attribué a été abaissé à 2400 m3/l/s à partir de 2007 dans un souci d’homogénéïsation avec la partie landaise de ces bassins.
Ces autorisations font l’objet d’arrêtés préfectoraux comprenant les conditions d’exploitation, les conditions de suivi et de surveillance des ouvrages et installations de prélèvements, assortis de la liste des irrigants et des autorisations en surface‐volume ou en débit‐volume.
Des outils de gestion des données disparates
Les dossiers de demande comportent les éléments suivants : nom et adresse du demandeur, emplacement de l’installation, la localisation du point de prélèvement, la surface à irriguer, besoin en volume (défini soit à partir de quotas/ha établis par rivière, soit des besoins unitaires calculés par l’agriculteur lui‐même).
Les quatre départements du bassin ont opté pour des applications différentes : IRRISCOPE dans les Landes et le Gers, IRRIGRAPH dans les Hautes‐Pyrénées, application « propre » pour les Pyrénées‐
Atlantiques. Ces outils reposent sur un système relationnel de tables multiples faisant intervenir des unités de comptage et des typologies de milieu spécifiques.
Ces applications ont pour objet principal la gestion des dossiers d’autorisations de prélèvements et ne sont pas toujours adaptées pour établir des bilans par milieu et zones géographiques.
Chaque département transmet toujours une information disparate. Les milieux de prélèvements sont également différenciés. Il importe que les typologies soient simplifiées et homogénéisées.
2. Un travail d’homogénéisation des données
Faute d’outil commun, un important travail de restructuration, d’intégration sous un même logiciel (Access), de contrôle et de vérification des données est mené par l’Observatoire pour aboutir à des synthèses par bassins et sous bassins hydrographiques ainsi que par type de milieu.
Lors de la compilation des diverses tables ou requêtes transmises, des erreurs de saisies (par comparaison avec les résultats des années précédentes) et des risques de doublons sont mises en évidence. Ces erreurs sont corrigées et les doublons identifiés. Dans la mesure du possible, une communication des erreurs est faite auprès de l’organisme gestionnaire de données. C’est le cas notamment pour le Groupement des irrigants des Pyrénées‐Atlantiques qui saisit des données d’autorisation pour le département.
une uniformisation des données d’autorisation : les données de base sont récupérées dans des unités de mesure variables (débits souscrits en l/s ou en m3/h, surfaces souscrites en hectares) et nécessitent l’utilisation de ratios de conversion pour avoir une estimation des surfaces irriguées autorisées (en hectares) et des volumes annuels autorisés (m3). Ces ratios sont utilisés principalement pour les départements du Gers et des Hautes‐Pyrénées ; et plus accessoirement pour combler les données manquantes des deux autres départements. Cf.
Annexe 1 ‐ Ratios de conversion utilisés
l’intégration de codes et typologies simplifiées :
‐ codes INSEE des communes,
6
‐ unités hydrographiques (bassins et sous‐bassins) (cf. Annexe 2 ‐ Découpage en sous‐
bassins hydrographiques) ‐ Ce découpage est maintenu pour apprécier les évolutions.
‐ unités de gestion (numéro et libellé) définies dans l'étude des volumes prélevables et qui servira de cadre à la gestion collective des prélèvements.
‐ type de ressource utilisée : rivières non réalimentées, rivières réalimentées, nappe alluviale, autres nappes, stockages…Le principe retenu est d’identifier avec précision le milieu d’origine de la ressource en eau, en particulier lors d’un changement de milieu et de tenir compte des diverses alimentations et réalimentations ; ainsi un point de prélèvement dans un réservoir alimenté par une nappe souterraine sera classé en nappe, un point de prélèvement situé dans une rivière réalimentée par un réservoir sera classé en rivière réalimentée …..
‐ type d’irrigant : individuel, collectif, semi‐collectif (prélèvements individuels dans le cadre
d’une structure collective) ;
‐ nom du réseau collectif d’irrigation
‐ numéro de la masse d’eau pour les rivières
l’identification du milieu prélevé (cours d’eau, canal) dans les Hautes‐Pyrénées. Un rapprochement entre le fichier des autorisations et la cartographie des points transmis par la MISE des Hautes‐Pyrénées a permis de renseigner globalement le nom du cours d’eau ou du canal prélevé.
Les données individuelles sont ensuite synthétisées au niveau :
‐ communal,
‐ ressource en eau, milieux
‐ unités hydrographiques (cf. Annexe 2 pour la composition des unités hydrographiques et unités de gestion)
‐ unités de gestion
‐ départements.
3. Vers une nouvelle gestion des prélèvements agricoles
La législation prévoit une nouvelle gestion des prèlèvements d'irrigation avec les principes de la gestion collective d’un volume « prélevable » par unité de gestion et de la désignation d’un organisme unique de gestion.
Une gestion collective par sous‐bassin
Tous les prélèvements destinés à l’irrigation sont concernés (art R2111‐112) quel que soit le type de milieu : rivières, stockages, nappes
14 unités de gestion sont délimitées sur le bassin de l’Adour, couvrant la zone de répartition des eaux.
Les données d’autorisations pour l’irrigation seront dès 2010 synthétisées selon ce découpage.
Un volume « prélevable » sera défini par unité de gestion et réparti entre les différents irrigants. Ce volume fera l’objet d’une demande d’autorisation pluriannuelle qui sera délivrée par les services de l’Etat.
Désignation d’un organisme unique de gestion (article L 211‐3)
L’organisme unique est désigné pour un périmètre. Il se substitue aux pétitionnaires et aura pour rôle de :
‐ déposer la demande d’autorisation pluriannuelle,
‐ arrêter le plan de répartition entre préleveurs du volume d’eau et des règles de gestion ;
‐ dresser un rapport comparatif pour chaque irrigant entre l’année écoulée et l’année précédente.
Plusieurs organismes sont pressentis : l’Institution Adour, les Chambres d’Agriculture
1 ‐ Adour amont Estirac
2 ‐ Adour Estirac‐Aire (hors Bouès et Lees) 3 ‐ Adour Aire‐Audon
140 ‐ Adour Audon‐St Vincent de Paul 141 ‐ Midouze aval Campagne 142 ‐ Luys
146 ‐ Lees 147 ‐ Louts
148 ‐ Midouze Mt de Marsan‐Campagne 149 ‐ Douze Roquefort‐Mt de Marsan 150 ‐ Douze amont Roquefort 151 ‐ Midour Arthez‐Mt de Marsan 152 ‐ Midour amont Arthez
155 ‐ Adour St Vincent de Paul ‐ Gaves 157 ‐ Bouès
Adour estuaire
Gave d'Oloron Saison
Gave de Pau 1 146
157 2
1 3
147 142
Gave de Pau 2 Gave de Pau 3
Bidouze
Gaves Aspe-Ossau Adour 6
Nive
140 141
148 149
150 152 155
151
Unités de gestion
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2 – L’IRRIGATION EN 2010
Les superficies irriguées sont estimées en 2010 à près de 163 400 hectares dont 47% irriguées à partir des rivières (réalimentées ou non réalimentées), 31% à partir des eaux souterraines et 22 % à partir de stockages. Elles sont stables par rapport aux deux années précédentes voire en légère diminution (baisse due principalement aux modifications des quotas rivières, mais aussi à une meilleure connaissance des prélèvements)
Ces surfaces totalisent un volume annuel autorisé estimé à 316 millions de m3.
Sources information : RGA 1978-1988-2000
Période 1979-1996 Estimation à partir des dossiers d’aides des départements et des services de l’Etat (information Observatoire)
Période post 1996 - Fichiers d’autorisation des MISE
1 ‐ Résultats départementaux
Superficies irriguées en hectares – Estimation 2010
Rivières Rivières
réalimentées
Nappes alluviales
Autres nappes
Réservoirs Total %
Gers 5 706 10 159 1 344 0 9 313 26 522 16
Landes 13 591 14 139 1 116 35 601 15 603 80 050 49 Pyrénées-Altantiques 9 349 10 769 1 521 16 10 213 31 868 20 Hautes-Pyrénées 7 828 5 453 10 453 0 1 200 24 934 15 Bassin de l’Adour 36 474 40 520 14 434 35 617 36 329 163374 100
La répartition par types de milieu, a été estimée en tenant compte des définitions suivantes :
Rivières réalimentées : rivières soutenues par des ouvrages de stockages, qu’il s’agisse d’ouvrages sous maîtrise d’ouvrage Institution Adour (réservoirs de soutien d’étiage) ou de certains réservoirs collectifs d’irrigation (cf. Annexe liste des rivières considérées comme réalimentées). L'Adour n'est considérée comme réalimentée que dans sa partie landaise entre Aire‐sur‐Adour et Audon.
Nappes alluviales ‐ Elles concernent les nappes alluviales des cours d'eau : Adour, Gaves, Luys.
Autres nappes : nappes alluviales des terrasses anciennes et récentes, nappe des sables, nappes profondes et semi‐profondes.
Réservoirs : prélèvements directs dans un réservoir de soutien d’étiage, un réservoir collectif d’irrigation, un réservoir individuel d’irrigation.
Près de la moitié de l’irrigation du Bassin de l’Adour est localisée dans le département des Landes avec plus de 80 000 hectares de surfaces irriguées autorisées et un volume de prélèvement de près de 165 millions de m3. L’irrigation est présente sur l’ensemble du département.Les eaux souterraines, abondantes et diversifiées dans ce département, sont fortement utilisées pour l’irrigation (46%), en particulier dans la partie nord du bassin.
Il s’agit principalement des nappes des sables et du miocène qui totalisent respectivement 34% et 37% des prélèvements en nappes. Les besoins à l’hectare y sont relativement élevés avec en moyenne 3200 m3/ha autorisés dans la nappe des sables et 2500 m3/ha dans la nappe du Miocène.
La nappe alluviale de l’Adour est, comparativement aux départements du Gers et des Hautes‐Pyrénées, faiblement utilisée (seulement 3% des prélèvements en eaux souterraines).
Les rivières pour leur part desservent 35% des irrigations, localisées pour l’essentiel sur l’axe Adour (25% des prélèvements en rivières), les affluents rive gauche de l’Adour Bahus, Gabas, Luys, Louts (20% des prélèvements en rivières) et la Midouze, Midou et Douze (13% des prélèvements en rivières).
Les cours d’eau utilisés sont pour moitié réalimentés par des ouvrages de stockages (51%)
Le département des Pyrénées‐Atlantiques rassemble 20% des irrigations du bassin avec près de 32 000 hectares équipés et un volume de prélèvement annuel de plus de 46 millions de m3.L’irrigation est plus localisée que dans les Landes et développée principalement dans les vallées du Gave de Pau et du Gave d’Oloron et sur les coteaux béarnais.
Les cours d’eau, approvisionnent 63% des surfaces irriguées. Ces irrigations se localisent sur le bassin des Gaves et le bassin des affluents rive gauche de l’Adour. Dans la zone de coteaux entre Gaves et Adour, la plupart des rivières ont des étiages sévères et permettent l’irrigation grâce à leur réalimentation estivale par des réservoirs de soutien d’étiage (Lees, Larcis, Gabas, Luy de France et Luy de Béarn).
25
kilomètres
12,5 0
Superficie irriguée (ha)
2 500 1 250 250
Taux d'irrigation (%)
Surface irriguée/Surface totale de la commune
>60 40 - 60 20 - 40 10 - 20
<10
IRRIGATION 2010
Autorisations de prélèvements
Source : Observatoire de l'Eau du Bassin de l'Adour Données primaires : MISE 32, 40, 64, 65
La réalisation de stockages a fortement contribué au développement de l’irrigation sur les coteaux béarnais et basques. On estime que 32% des irrigations du département sont alimentées par des retenues individuelles ou collectives. Si l’on ajoute à ce chiffre, l’irrigation à partir des rivières réalimentées c’est 66% de l’irrigation du département qui dépend de la mobilisation de ressource.
Dans ce département, l’irrigation collective occupe une place importante. Elle concerne 64% des surfaces irriguées du département et est développée sur la zone de coteaux desservie par des ouvrages de stockages collectifs.
Les deux autres départements du Bassin, Gers et Hautes‐Pyrénées possèdent une superficie irriguée équivalente : 26 500 ha dans le Gers et 25 000 ha dans les Hautes‐Pyrénées et un volume de prélèvement respectivement de 54 millions de m3 et de 51 millions de m3.La ressource en eau utilisée varie entre ces deux départements : prépondérance des stockages dans le Gers (35% des irrigations à partir de réservoirs et 38% à partir de rivières réalimentées) ; utilisation de la nappe alluviale de l’Adour (42% des irrigations) et de canaux de dérivation dans les Hautes Pyrénées.
L’antériorité de l’irrigation y est également différente : irrigation traditionnelle dans les Hautes‐
Pyrénées à partir de canaux de dérivation de l’Adour qui parcourent la large vallée alluviale de l’Adour (irrigation ancienne des prairies par submersion) ; irrigation plus récente dans le Gers.
2 - Synthèse par unités hydrographiques de référence
Superficie irriguée (hectares) – 2010 UHR Rivières
Rivières réalimentées
Nappes alluviales
Autres
nappes Réservoirs Total %
Adour 18 886 34 497 12 651 12 054 21 923 100 011 61
Midouze 5 137 5 104 0 22 233 10 039 42 513 26
Gaves 9 461 578 1 765 75 2 632 14 511 9
Adour atlantique 2 990 341 18 1 255 1 735 6 339 4
Total 36 474 40 520 14 434 35 617 36 329 163 374 Volume de prélèvement autorisé (millions m3) – 2010
Rivières Rivières
réalimentées
Nappes alluviales
Autres
nappes Réservoirs Total %
Adour 34 404 62 944 24 998 23 610 35 303 181 259 57
Midouze 11 232 8 212 0 64 813 18 827 103 084 33
Gaves 14 440 867 2 642 129 3 631 21 709 7
Adour atlantique 4 211 446 22 2 777 2 643 10 099 3
Total 64 287 72 469 27 662 91 329 60 404 316 151
12 3 - Synthèse par unités de gestion
Superficies irriguées autorisées par unité de gestion en 2010 (milliers de m3)
Rivières
Rivières réalimentées
Nappe alluviale
Autres
nappes Réservoirs Total
Adour amont Estirac 7838 1177 10433 0 506 19954
UGE1 - Adour amont Estirac 7838 1177 10433 0 506 19954
Adour Estirac-Aire 5713 17109 1242 0 7818 31882
UGE2 - Adour Estirac/Aire 5702 9026 1242 0 2963 18933
UGE157 - Bouès 0 2930 0 0 1192 4122
UGE146 - Lees 11 5153 0 0 3663 8827
Adour Aire-Audon 859 10603 978 7484 8260 28184
UGE3 - Adour Aire/Audon 859 10603 978 7484 8260 28184
Adour Audon-Gaves 6426 5608 16 5824 5463 23337
UGE140 - Adour Audon/St Vincent Paul 1309 0 0 2720 207 4236
UGE155 - Adour St Vincent Paul/Gaves 2527 0 16 2421 303 5267
UGE147 - Louts 313 908 0 256 1399 2876
UGE142 - Luys 2277 4700 0 427 3554 10958
Midour 1005 3116 0 2604 6399 13124
UGE152 - Midour amont Arthez 68 1579 0 24 4493 6164
UGE151 - Midour Arthez/Mt Marsan 937 1537 0 2580 1906 6960
Douze 703 1988 0 7663 3475 13829
UGE150 - Douze amont Roquefort 263 1988 0 319 3346 5916
UGE149 - Douze Roquefort/Mt Marsan 440 0 0 7344 129 7913
Midouze 3429 0 0 11961 165 15555
UGE148 - Midouze Mt Marsan/Campagne 709 0 0 4277 42 5028
UGE141- Midouze Campagne/Adour 2720 0 0 7684 123 10527
Total ZRE 25973 39601 12669 35536 32086 145865
Gave de Pau 5758 578 1418 72 1776 9602
Gave de Pau 1 40 0 0 0 0 40
Gave de Pau 2 1204 0 628 0 54 1886
Gave de Pau 3 4514 578 790 72 1722 7676
Gave d'Oloron 3703 0 347 3 856 4909
Gave d'Oloron 2724 0 328 3 401 3456
Gave du Saison 974 0 19 0 455 1448
Gave Aspe-Ossau 5 0 0 0 0 5
Adour aval Gaves 1040 341 0 6 1611 2998
Adour aval Gaves 149 0 0 6 446 601
Bidouze 793 341 0 0 1155 2289
Nive 98 0 0 0 10 108
Hors ZRE 10501 919 1765 81 4243 17509
Total bassin Adour 36474 40520 14434 35617 36329 163374
Volumes de prélèvements autorisés en 2010 (milliers de m3)
Unités de gestion
Rivières Rivières
réalimentées
Nappes alluviales
Autres
nappes Réservoirs Total
Adour amont Estirac 15619 2510 20862 0 875 39866
UGE1 - Adour amont Estirac 15619 2510 20862 0 875 39866
Adour Estirac-Aire 10859 33630 2364 0 14918 61771
UGE2 - Adour Estirac/Aire 10848 16943 2364 0 6261 36416
UGE157 - Bouès 0 7877 0 0 2622 10499
UGE146 - Lees 11 8810 0 0 6035 14856
Adour Aire-Audon 1473 18557 1772 13527 12320 47649
UGE3 - Adour Aire/Audon 1473 18557 1772 13527 12320 47649
Adour Audon-Gaves 9510 8247 20 12861 7374 38012
UGE140 - Adour Audon/St Vincent Paul 2307 0 0 6496 312 9115
UGE155 - Adour St Vincent Paul/Gaves 4142 0 20 5462 435 10059
UGE147 - Louts 373 1362 0 352 1801 3888
UGE142 - Luys 2688 6885 0 551 4826 14950
Midour 1883 5007 0 4818 12407 24115
UGE152 - Midour amont Arthez 88 2620 0 27 9441 12176
UGE151 - Midour Arthez/Mt Marsan 1795 2387 0 4791 2966 11939
Douze 1638 3206 0 24826 6087 35757
UGE150 - Douze amont Roquefort 556 3206 0 682 5885 10329
UGE149 - Douze Roquefort/Mt Marsan 1082 0 0 24144 202 25428
Midouze 7710 0 0 35158 332 43200
UGE148 - Midouze Mt Marsan/Campagne 1589 0 0 13125 75 14789
UGE141- Midouze Campagne/Adour 6121 0 0 22033 257 28411
Total ZRE 48692 71157 25018 91190 54313 290370
Gave de Pau 8901 867 2135 119 2559 14581
Gave de Pau 1 59 0 0 0 0 59
Gave de Pau 2 1617 0 942 0 62 2621
Gave de Pau 3 7225 867 1193 119 2497 11901
Gave d'Oloron 5539 0 507 10 1072 7128
Gave d'Oloron 4282 0 478 10 476 5246
Gave du Saison 1251 0 29 0 596 1876
Gave Aspe-Ossau 6 0 0 0 0 6
Adour aval Gaves 1155 445 2 10 2460 4072
Adour aval Gaves 226 0 0 10 869 1105
Bidouze 827 445 2 0 1581 2855
Nive 102 0 0 0 10 112
Hors ZRE 15595 1312 2644 139 6091 25781
Total bassin Adour 64287 72469 27662 91329 60404 316151
4 . Origine de l'eau d'irrigation
StockagesGers Landes Pyrénées-
Atlantiques
Hautes Pyrénées
Bassin de l’Adour Réservoirs collectifs
Nombre 27 59 32 9 127
Capacité (Mm3) 7.91 13.19 22.08 1.66 44.84
Réservoirs individuels
Nombre 554 728 304 56 1 642
Capacité (Mm3) 14.7 14.99 12.15 1.48 43.32
Réservoirs de soutien d’étiage
Nombre 7 10 2 5 24
Capacité (Mm3) 7.46 17.59 6.10 40.65 71.80
25
kilomètres
12,5 0
Ado ur Gabas
Luy d e France Louts
Luy de B éarn
Midou
Douz e
Gave de Pau
Saison
Gav e d'O
loron Midouze
Adour
Nive
Arro s
Volumes autorisés (m3/an)
6 000 000 3 000 000 600 000 rivières
nappes alluviales autres nappes résrvoirs
IRRIGATION 2010
Volumes autorisés par type de ressource
Source : Observatoire de l'Eau du Bassin de l'Adour Données primaires : DDT 32, 40, 64, 65
Principales rivières sollicitées en 2010
GERS LANDES
PYR.
ATLANTIQUES
HTES PYRENEES
sup.
irriguée (ha)
volume (milliers m3)
sup.
irriguée (ha)
volume (milliers m3)
sup.
irriguée (ha)
volume (milliers m3)
sup.
irriguée (ha)
volume (milliers m3)
Adour
Adour non réalimentée 5 706 10 822 2 061 3 161 17 26
Adour réalimentée 4 876 8 777
Plaine Adour (65) - Adour,
Echez, canaux 18 296 36 592
Affluents rive gauche Adour
Louet 317 545 1 170 2 012
Laysa (aflt Louet) 256 436
Lis (aflt Lys) 290 348
Lees de Garlin 122 220 645 1 160
Lees de Lembeye 609 1 095 1 423 2 562
Larcis 1 605 2 432
Lisau (aflt Larcis) 558 996
Lourden 645 1 162
Bahus 664 1 015
Gabas 1 319 2 375 889 1 600
Laudon 416 624
Louts 904 1 356
Luy de France 424 636 1 125 1 688
Luy de Béarn 371 556 2 153 3 068
Aubin (aflt Luy de Béarn) 478 717
Luys réunis 1 139 1 415
Affluents rive droite Adour
Estéous 863 2 114
Bouès 1 354 3 790 1 190 3 312
Arros 4 920 9 348 2 240 4 256
Cabournieu 544 1 196
Gioulé 737 1 180
Bassin Midouze
Midour 843 1 417 838 1 370
Riberette 411 690
Ludon 779 1 169
Douze 1 288 2 164 624 925
Midouze 2 137 4 528
Bassin des Gaves
Gave de Pau 518 958 3572 5377
Laa (aflt Gave de Pau) 578 867
Gave d'Oloron 243 699 2128 3245
Saison ( aflt Gave d'Oloron) 870 1122
Gaves réunis 195 555
Rivières océaniques
Bidouze 703 737
16 Principales nappes utilisées
Superficies irriguées et volumes autorisés - 2010
Gers Landes
Pyr
Atlantiques Htes Pyrénées Bassin Adour
SI (ha)
Volume milliers m3
SI (ha)
Volume milliers m3
SI (ha)
Volume milliers
m3 SI (ha) Volume milliers m3
SI (ha)
Volume milliersm 3
Nappes alluviales des rivières
Adour 1 220 2 318 854 1 537 10 453 20 908 12 527 24 763
Gave de Pau 188 297 1 230 1 838 1 418 2 135
Gave d'Oloron 56 70 272 408 328 478
Gave du Saison 19 29 19 29
Autres nappes
Nappe alluviale des
terrasses anciennes 4 953 10 150 4953 10 150
Nappe alluviale des
terrasses récentes 1 715 2 896 1 715 2 896
Plioquaternaire 12 150 39 178 12 150 39 178
Pliocène 20 29 20 29
Miocène 12 004 29 967 12 004 29 967
Paléocène 229 394 229 394
Marsan 2 170 4 644 2 170 4 644
Oligocène 159 255 159 255
Eocène 642 1 049 642 1 049
Crétacé 1 306 2 026 1 306 2 026
3
3 – EVOLUTION DE L’IRRIGATION
1. Une stabilité des autorisations d'irrigation à l’échelle du bassin
On assiste depuis 2005 à une stabilité de l’irrigation à l’échelle du bassin de l’Adour. Quelques variations d’évolution sont toutefois constatées au niveau départemental. Ainsi observe‐t‐on une baisse de l’irrigation dans le Gers et les Hautes‐Pyrénées et une augmentation dans les Landes et les Pyrénées‐Atlantiques.
2005 2010 Evolution 2005-2010
SI (ha) Volume
(milliers m3)
SI (ha) Volume (milliers m3)
SI (ha) Volume (milliers m3) Gers 28 400 59 000 26 500 53 900 - 1900 - 5000 Landes 80 100 153 000 80 100 164 900 0 12 000 Pyrénées-Atlantiques 31 300 43 000 31 900 46 500 600 3 500 Hautes-Pyrénées 26 700 51 000 24 900 50 900 - 1 700 -100 Bassin de l’Adour 166 500 306 000 163 400 316 200 -400 19 100
La diminution des surfaces irriguées constatées dans les Hautes‐Pyrénées résulte d’une augmentation des quotas à l’hectares (1900 m3/ha en 2005 à 2000 m3/ha depuis 2009), alors que les volumes autorisés restent stables.
2. Des nuances départementales
Quelques modifications de ressource dans le Gers
‐ augmentation des prélèvements sur l’Arros gersois avec transfert de surfaces irriguées de la partie Haut‐Pyrénéenne ;
‐ transfert de prélèvements, de la rivière vers la nappe de l’Adour (quelques 400 hectares) ;
‐ développement de l'irrigation sur le bassin des Lees à partir des cours d'eau réalimentés par le réservoir du Gabas mis en service en 2005.
18
Pyrénées‐ Atlantiques : une augmentation de l’irrigation sur les coteaux béarnais
La mise en service en 2005 du réservoir du Gabas a permis de conforter l’irrigation des bassins du Gabas et du Lees‐Larcis (650 ha sur le Gabas et 650 ha sur les Lees).
Les prélèvements sont également en augmentation sur le Bassin des Luys en paticulier à partir du Luy de Béarn réalimenté (+ 200 ha)
On constate, par contre, sur le bassin des Gaves, une baisse des prélèvements en rivière (‐800 ha) et une stabilité des prélèvements en nappe alluviale.
Landes : un accroissement de l’irrigation dans le nord des Landes
‐ stabilité des volumes prélevés en rivières mais baisse des surfaces irriguées sur le Bassin Midour‐
Douze en raison d’une modification des quotas dans un but d’uniformisation des autorisations entre la partie gersoise et la partie landaise. A partir de 2007, le quota sur Midour et Douze est de 2400 m3/l/s soit 1680 m3/ha.
‐ stabilité des prélèvements dans la nappe alluviale de l’Adour ;
‐ progression de l’irrigation dans la Haute Lande par prélèvements dans les aquifères (+ 3 400 hectares) principalement les nappes du Plio‐quaternaire (sable des Landes) et du Miocène.
Hautes‐Pyrénées : une situation stable
‐ Plaine de l’Adour : Si les volumes prélevés sont restés stables au cours de la période, les surfaces irriguées ont, pour leur part, diminué en raison d’une augmentation des quotas à l’hectare (‐1000 ha entre 2005 et 2010).
‐ Baisse des prélèvements en rivières sur le bassin Arros‐Bouès (‐900 ha) avec notamment le transfert de prélèvements dans l’Arros, vers le Gers ;
‐ légère augmentation des prélèvements dans la nappe alluviale
Une régression régulière de l’irrigation par submersion
L’irrigation par submersion continue à baisser. On compte aujourd’hui 1064 ha irrigués par submersion dans les Hautes‐Pyrénées (1535 hectares en 2005, 1355 hectares en 2007, 1300 ha en 2008, 1100 ha en 2009) et 89 hectares dans le Gers.
3. Des prélèvements réels variables selon les années
Les volumes prélevés déclarées à l'Agence de l'Eau Adour‐Garonne, au titre de la redevance, s'élèvent en 2009 à 242,20 millions de m3 pour un nombre de compteurs de 8308.
L'information ne concerne qu'une partie des irrigants et ne permet qu'un rapprochement approximatif avec les volumes autorisés.
Volumes annuels prélevés pour l'irrigation dans le Bassin de l'Adour (milliers de m3)
Eau surface Nappe phréatique
Nappe
captive retenue total 2003 110 984 74 108 15 640 54 961 255 692 2004 93 427 62 678 13 544 47 586 217 234 2005 96 184 71 109 22 648 45 537 235 478 2006 90 717 64 781 17 632 44 849 217 979 2007 76 318 52 971 14 303 40 197 183 789 2008 63 264 47 285 14 289 29 522 154 360 2009 101 781 70 038 20 160 50 226 242 205
La répartition par type de ressource correspond à celle observée au niveau des autorisations.
Les volumes prélevés réels connus par l'Agence, représentent en 2009 74%
des volumes autorisés. Le ratio est respectivement de 78% pour les eaux de surface et de 73% pour les nappes.
Ces prélèvements sont variables d'une année sur l'autre et dépendent des conditions climatiques de chaque campagne d'irrigation.
25
kilomètres
12,5 0
Volumes autorisés et volumes compteurs (m3)
5 500 000 2 750 000 550 000 dont volumes compteurs
IRRIGATION 2009
Volumes autorisés et volume prélevés (redevables)
Source : Observatoire de l'Eau du Bassin de l'Adour Données primaires : DDT 32, 40, 64, 65
Agence de l'Eau Adour-Garonne
ANNEXES
Annexe 1 ‐ Ratios de conversion utilisés (2010)
Annexe 2 ‐ Découpage en unités hydrographiques et unités de gestion (VPi)
Annexe 3 ‐ Tableaux de synthèse des autorisations de prélèvements par bassins et sous bassins
‐ Irrigation 2010 ‐ Département du Gers
‐ Irrigation 2010 ‐ Département des Landes
‐ Irrigation 2010‐ Département des Pyrénées‐Atlantiques
‐ Irrigation 2010‐ Département des Hautes‐Pyrénées
‐ Irrigation 2010 ‐ Bassin de l'Adour
Annexe 4 ‐ Retenues collectives d'irrigation
Annexe 5 ‐ Réservoirs de soutien d'étiages
Annexe 6 ‐ Réseaux collectifs d'irrigation