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Compétences RH: «Je hais l’école!»

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Academic year: 2022

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10,5%

12%

12,1%

13,6%

31,9%

L'école, pas importante Refus d'un membre de la famille

Echec aux examens L'école trop éloignée N'aime pas l'école

Principales raisons d’arrêt de la scolarité

«Je hais l’école!» COMPETENCES

Supplément de L’Economiste N°4663

RH

Une formation pour devenir pro de l’export

n Le cauchemar de tra- vailler avec une personne que vous détestez!

Page VII

n L’université d’El Jadida se penche sur le capital imma- tériel

Page II

n Les managers qui bougent

Page II

L

ES TPME sont nombreuses à se lan- cer sur le marché international sans prépara- tion préalable. Souvent, elles y laissent des plumes. Afin de permettre aux patrons des pe- tites structures de devenir des pros de l’export, le Centre islamique pour le développement du commerce, l’Asmex et le cabinet Reload Consulting viennent de leur concevoir un pro- gramme de formation/coaching sur mesure.

Baptisé «Epap», il contient 15 modules à tarif réduit. Des Moocs, en darija et en amazigh, seront également lancés à partir du deuxième semestre 2016. o

Source: ONDH

• Le tiers des enfants qui arrêtent leurs études la déteste

• La distance pour s’y rendre et la pression des familles les dissuadent aussi

• Le préscolaire réduit de moitié les décrochages

Pages IV & V

Page VI

(2)

A ctu

nécessite la valorisation du capital im- matériel de notre pays. Ceci à travers la construction d’une «Marque Maroc»

à forte valeur ajoutée, qui devrait per- mettre de renforcer davantage sa no- toriété, sa visibilité et son attractivité.

- L’évaluation de la partie imma- térielle est problématique, surtout dans des pays où l’informel est om- niprésent. Quelle serait l’approche la plus efficiente à votre avis?

- Tout d’abord, cette évaluation est problématique quel que soit l’angle d’approche. Une formalisation du concept de l'immatériel est un exer- cice difficile dû aux absences de cri- tères de référence clairs. Cette énigme conceptuelle du capital immatériel nous amène à porter un grand intérêt aux problèmes de son évaluation. Ce capital ne peut être mesuré que très médiocrement en termes quantitatifs.

Désormais, la question de la mesure nous fait basculer dans l’ordre quali- tatif.

En outre, les véritables obstacles qui s’opposent à une reconnaissance du capital immatériel proviennent de la comptabilité nationale. Celle-ci ne me- sure pas correctement, non seulement la richesse mais aussi le potentiel de développement d’un pays. La richesse globale d’une nation est souvent me- surée par des agrégats macroécono- miques traditionnels, tels que le PIB qui donne sans doute des interpréta- tions erronées, imparfaites et insuffi- santes à la prise de décision.

Le PIB ne prend pas en compte un certain nombre d’éléments, comme l’informel, le travail au noir, les activi- tés illégales, l’autoproduction, la quali-

Mardi 8 Décembre 2015

n Une «marque Maroc» forte pour valoriser notre richesse intangible

n Son évaluation, l’éternel casse-tête

Le Laboratoire de recherche en gestion, économie et sciences sociales (LARGESS) de la faculté polydisci- plinaire d’El Jadida organise la 2ème édition du Congrès International sur l’économie de la connaissance et de l’immatériel (CIECI). L’évènement se tiendra le 16 et 17 décembre à El Jadida. Les participants plancheront cette année sur l’état des lieux et les enjeux du capital immatériel dans la région Mena et l’OCDE. Pour Tarik Kasbaoui, coordinateur du congrès et directeur du LARGESS, le Maroc devrait valoriser son capital immaté- riel à travers une «Marque Maroc» à forte valeur ajoutée.

- L’Economiste: Les économies

té des prestations, les iné- galités, l’état du bien-être de la population, ... Les statistiques se trouvent faussées et les chiffres de la croissance peu fiables.

Le capital immatériel est considéré comme cri- tère permettant d'intégrer les atouts qui n'ont pas été pris en compte dans les agrégats classiques.

En somme, il comprend l’ensemble des facteurs qui ne peuvent être inclus ni dans le capital produit, ni dans le capital naturel, comme le capital humain, la cohésion sociale, la qualité des institutions, l'efficacité de la justice, l'innovation, la capacité des acteurs sociaux à dia- loguer, … En résumé, tout ce qui est de nature à renforcer la dy- namique de développement et l’attrac- tivité d’un pays.

- Le capital humain fait par- tie des principales composantes du capital immatériel. Avec le retard accumulé en la matière, le Maroc peut-il s’inscrire pleinement dans l’économie du savoir?

- Certes, le capital humain est au cœur du capital immatériel. Son dé- veloppement constitue un outil es- sentiel pour assurer une croissance économique soutenue. A une époque marquée par la mondialisation, le ca- pital humain devient un investissement immatériel qui peut faire progresser la productivité, l’innovation et la re- cherche et développement.

On constate que le secteur édu- catif marocain, en tant qu’entreprise de formation et de qualification des compétences, a subi des détériorations continues. Il est illusoire de considérer que le Maroc pourra demain apparaître comme un acteur majeur de l’écono- mie de la connaissance sans remédier à cette faiblesse. Il devrait rattraper son retard, notamment sur le plan qualita- tif, en vue d’une insertion plus pous- sée dans cette économie.

Pour gagner la bataille des idées, du talent et de la créativité, le Maroc doit changer de réflexes et de modèle.o

Propos recueillis par Ahlam NAZIH sont aujourd’hui de plus en plus ba-

sées sur le capital immatériel et les connaissances. Où en est le Maroc par rapport à cette tendance?

- Tarik Kasbaoui: De nos jours, les forces motrices de la croissance, du développement économique et so- cial et de la compétitivité se déplacent de la matière, du gaz, du pétrole ou de l’énergie vers l’information, l’in- novation, le savoir et l’immatériel.

Le capital immatériel est une richesse omniprésente dans tous les secteurs d’activité, qui exige une transforma- tion profonde de nos modes de pensée et d’action.

Selon le rapport de la Banque mon- diale publié en 2013, la part du capital immatériel dans la richesse globale du Maroc est estimée à 78%, contre 67%

pour l’Egypte, 72% pour la Tunisie et -18% pour l’Algérie. Le niveau du Ma- roc est très proche de celui des pays développés, où la moyenne est com- prise entre 66 et 80%.

Au cours des quinze dernières an- nées, de nombreux programmes de développement multisectoriels et des réformes ont été lancés au Maroc.

L’aboutissement de ces programmes

II

Capital immatériel: Un colloque international à El Jadida

Pour réagir à cet article:

courrier@leconomiste.com

n Karim El Hnot, nouveau DG de Sogécapital Gestion

Le dernier Conseil de Surveillance de Sogécapital Gestion, filiale du groupe Société Générale Maroc, vient de désigner Karim El Hnot nouveau directeur général.

Il remplacera ainsi Adnane Bakhchachi. Karim El Hnot a démarré sa carrière à Wafa Gestion en tant que Equity Analyst Buy-Side. Il a par la suite occupé plusieurs postes de responsabilité dont le plus récent était celui de directeur général adjoint en 2011 au sein de CDG Capi- tal Gestion. C’est en novembre 2015 qu’il intègre l’équipe de Sogécapital Gestion en tant que DG. Karim El Hnot est titulaire d’un MBA de Texas Tech University et diplômé de l’Ecole Supérieure de Gestion (ESG).

n Guillaume Jobin promu chevalier de l’Ordre national du Mérite

Guillaume Jobin, président de l’Ecole supérieure de journalisme de Paris (ESJ) depuis 2008, vient d’être promu chevalier de l’Ordre national du Mérite. C’est d’ailleurs sous sa direction qu’ont été ouverts les éta- blissements de Casablanca et de Rabat, mais également ceux d’Alger, de Bruxelles, de Douala, de Dubaï, de Londres ou encore de Tunis. Guillaume Jobin, éga- lement Docteur en médecine et diplômé d’HEC, est

l’auteur de trois livres: «Lyautey, le Résident», «Mohammed V, le Sultan» et le roman «Route des Zaers».o

Les managers qui bougent

Tarik Kasbaoui, enseignant-chercheur, coordinateur du Congrès international sur l’économie de la connaissance et de l’immaté- riel: «Le capital immatériel est une richesse omniprésente dans tous les secteurs d’activité, qui exige une transformation profonde de nos modes de pensée et d’action» (Ph. T.K.)

RH

COMPETENCES

(3)

le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, se poursuit jusqu’au di- manche prochain.o

Sabrina BELHOUARI du Sud, nécessite un

apport d’expertises issues d’expériences locales et interna- tionales. Le Maroc a contribué dans le domaine de l’écono- mie régionale, dont l’exemple le plus intéressant est celui du pôle économique du nord. Ce modèle peut très bien être reproduit pour lancer ce nouveau territoire économique. «Notre région est jeune et on voudrait profi- ter de l’expérience des autres», note Lamine Benomar, Wali de la Région de

Dakhla-Oued Eddahab. «L’expérience qu’on instituera constitue le premier pas pour l’autonomie de la région», a-t-il ajouté. Lors de cette première journée, trois conventions de haute importance ont été signées entre les acteurs maro- cains et des universités internationales.

Une première convention de partenariat a été signée entre la Région de Dakhla Oued Eddahab-Maroc, l’Agence de Dé- veloppement du Sud et Florida Polytech- nic University-USA. Cette convention consiste à mobiliser les chercheurs de l’Université de Florida, dans des secteurs précis de la région de Dakhla qui seront identifiés par les partenaires. Par ailleurs, une autre convention de partenariat a été signée entre l’Université Mohammed V de Rabat, et Hawaii University-USA.

Cette convention vise le transfert de sa- voir-faire et d’expertises en matière de Communities collèges. Ces derniers sont des établissements qui délivrent en deux ans des formations diplômantes. Et enfin,

une troisième convention de partenariat a été signée entre l’Université ouverte de Dakhla et Sopel International, le Centre Africain de la Nouvelle Economie basé au Sénégal.

Pour rappel, la troisième rencontre internationale de Dakhla, organisée sous

n Signature de trois conven- tions entre les acteurs maro- cains et des universités interna- tionales

n Synergie pour développer les territoires émergents

L

A troisième rencontre interna- tionale de Dakhla s’est tenue du 2 au 6 décembre sous le thème «Les nouveaux territoires économiques, acteurs et fac- teurs de l’émergence, expériences inter- nationales comparées». Ce rendez-vous biannuel, organisé par l’Association d’études et de Recherches pour le déve- loppement et l’Association internationale francophone d’Intelligence Economique, intervient dans un contexte de concré- tisation de la régionalisation avancée.

«Ce ne sont pas moins de 56 experts et chercheurs universitaires venant des cinq continents, qui ont débattu sur la ques- tion des nouveaux acteurs des territoires économiques émergents ainsi que du rôle

de l’université dans le développement économique», note Driss Guerraoui, Président de l’Association d’études et de Recherches pour le développement, coor- dinateur du Comité International d’orga- nisation. Avec 70 milliards DH qui seront investis dans les Provinces du Sud sur les 12 prochaines années, plusieurs problé- matiques spécifiques à la région devraient être repensées. «La recherche scientifique et la formation sont deux problématiques qui touchent les régions du sud. Nous voudrions que l’université devienne un laboratoire ouvert aux acteurs de déve- loppement», déclare Jabrane Reklaoui, di- recteur général de l’Agence du Sud. Cette dynamique que connaissent les provinces

A ctu

Mardi 8 Décembre 2015

III

RH

COMPETENCES

L

A cérémonie de remise de prix de la Compétitivité et du partenariat Uni- versité-Entreprise dans sa 4ème édition de 2015 s’est déroulée en marge de l’Uni- versité ouverte de Dakhla. La sélection est issue d’un concours national bi-annuel.

Le premier prix, d’une valeur de 100.000 dirhams, a été remis à Elhassan Sefrioui (Master), et Ghizlane Khaneboubi (Sothema). Le projet concerne le développe- ment et la commercialisation du premier kit 100% marocain pour le diagnostic et le suivi de traitement de la leucémie. Le deuxième prix est allé à Mohamed Ibn Touhami de la Faculté des sciences, Université de Khouribga, et Sonasid (site Jorf Lasfar). Il s’agit d’un projet de protection des circuits de refroidissement contre la corrosion, l’entartrage et l’encrassement biologique. Quant à lui, le troisième prix est allé à Abdellah Haddout (Ensem, Université Hassan II Casablanca) et Driss Atlassi (Brosahel). Le projet gagnant concerne la maîtrise technologique du processus d’extrusion des fibres à partir des déchets sous forme de bouteilles de polyéthylène téréphtalate recyclées.o

Prix du partenariat Université-Entreprise

Provinces du Sud/Régionalisation avancée

L’Université ouverte de Dakhla fédère les énergies

Pour réagir à cet article:

courrier@leconomiste.com La participation des acteurs économiques locaux et d’institutionnels de haut niveau à l’Université ouverte de Dakhla témoigne de la volonté générale d’accélérer le développement des Provinces du Sud (Ph. SB)

• Hôtesse de l’air / steward: Première rentrée pour le CCA

Les premiers candidats viennent d’entamer leur formation au sein du centre casablancais du Groupe Air Form Maroc. Un programme de formation théorique et pratique homologué par la Direction Générale de l’Aviation Civile du Royaume-Uni d’une durée de deux mois durant lesquels les participants seront formés à la sécurité et au secourisme aérien. Pour intégrer cette formation dont les places sont limitées à 10 par session, il faut avoir un âge compris entre 18 et 28 ans, un niveau BAC minimum, un niveau opérationnel en anglais et savoir nager.

• Une base électronique des meilleurs responsables juridiques

Jankari Consulting vient de lancer une base électronique qui recense les contacts professionnels et publics du top 500 des responsables juridiques des entreprises du Maroc en charge de différents domaines liés à la thématique du droit de l’entreprise. Un programme qui permettra d’accroître les opportunités d’échanges, de collaboration et de conseil entre les acteurs de l’écosystème du droit tels que les juristes, les avocats ou encore les cabinets juridiques. Le groupe possède déjà une plate-forme commerciale baptisée «Smart Data Morocco» qui recense les contacts de plus de 4.000 responsables dont des directeurs généraux, des DRH ou encore des DAF.

• Batenborch International Maroc fête ses deux ans

Le cabinet de chasse de talents «Batenborch International Maroc» vient de souffler sa deuxième bougie au Maroc. Il représente l’un des leaders actuels dans le recrutement des talents pour des profils Top Management et Executive sur le marché marocain. Le groupe opère notamment dans les secteurs de la banque, de l’assurance, de l’industrie, du FMCG ou encore du Retail. Le cabinet prévoit par ailleurs de renforcer son développement dans les pays d’Afrique subsaharienne au niveau de 5 secteurs d’activités clés qui sont la banque et l’assurance, l’industrie, le FMCG et l’IT.o

(4)

Mardi 8 Décembre 2015 IV

Pourquoi les enfants abandonnent l’école

n

Du primaire au bac, 70% se perdent en cours de route

n

Le tiers le fait parce qu’il ne l’aime pas!

n

La distance parcourue, l’échec scolaire et la pression des proches sont également déterminants

L’

ÉCOLE publique peine à retenir les élèves. Chaque année, des milliers d’enfants la quittent. Sur 100 enfants qui rentrent au primaire, seuls 30 décrochent leur baccalauréat. Combien de fois a-t-on répété ces phrases. Mais sait-on exacte- ment pourquoi les enfants quittent l’école?

L’Observatoire national du développement humain (ONDH) s’est penché sur la ques- tion, grâce à une enquête auprès de 8.000 ménages (année de base: 2012), dont les résultats ont été publiés en 2014. Les 6-17 ans interrogés ont déclaré pour près du tiers (31,9%) qu’ils n’aiment pas l’école!

C’est la principale motivation de l’aban- don scolaire relevée par l’enquête. «C’est au niveau du passage entre le primaire et le collège que nous enregistrons le plus fort taux de déperdition. Il s’agit souvent d’en- fants qui ont été maintenus au primaire par leurs parents, même s’ils ne s’y retrou- vaient pas. Une fois au collège, ils essaient de persévérer la première année. Mais constatant qu’ils ne peuvent pas suivre les cours, ils n’aiment pas cette situation et décident d’abandonner», explique le ministre de l’Education nationale, Rachid Benmokhtar. En effet, difficile pour un en- fant qui ne comprend pas grand-chose aux cours d’aimer être en classe. Malheureu- sement, 76% des enfants de la 4e année du primaire sont en situation d’illettrisme.

C’est-à-dire qu’ils savent lire et écrire, sauf qu’ils ne comprennent pas du tout le sens de ce qu’ils déchiffrent. Complètement déboussolés, beaucoup préfèrent quitter le système.

La deuxième raison évoquée par les sondés est l’éloignement de l’école. 13,6%

de ceux qui ont arrêté leur scolarité l’ont fait parce qu’ils doivent parcourir chaque jour de longues distances avant d’arriver en classe. Evidemment, ils sont plus nom- breux à le déclarer en milieu rural, et plus particulièrement les filles rurales (22,6%).

L’échec aux examens et/ou l’exclusion, c’est le troisième facteur de déperdition (12,1%). Les garçons y sont plus sensibles que les filles. 16,6% d’entre eux disent avoir laissé tomber les études après un échec scolaire, contre seulement 8,3% des filles. La famille est également souvent

contre seulement 4,4% pour les garçons).

10,5% des 6-17 ans pensent, par ailleurs, que la scolarité n’est pas impor- tante! A leurs yeux, l’école n’est pas un ascenseur social et ne leur apporterait pas de valeur ajoutée. D’ailleurs, 4,6% préfè-

RH

COMPETENCES

responsable de l’arrêt de la scolarité. 12%

de ceux qui ont mis fin à leur cursus ont été obligés de le faire sous la pression d’un membre de leur famille. Qu’il s’agisse des villes ou de la campagne, les filles sont plus concernées par ce phénomène (18,3%,

rent (ou y sont contraints par leurs proches) apprendre un métier ou aider dans des acti- vités professionnelles, au lieu de rester sur les bancs de l’école.

D’autres facteurs sont relevés, mais restent marginaux. Comme la cherté des frais de scolarité, la nécessité d’aider aux travaux ménagers, l’engagement dans une activité lucrative, ou encore l’obligation de se marier pour les filles.

Les principaux facteurs d’abandon sont intrinsèques à l’école elle-même. «Nous devons présenter une offre qui plaît mieux aux enfants. Si nous arrivons à améliorer la qualité et à doter les élèves des compé- tences de base leur permettant de suivre les cours plus facilement, nous réduirions de manière drastique les déperditions», estime le ministre. Une approche pédagogique ob- solète, des manuels scolaires dépassés, des contenus abstraits, des disciplines cloison- nées,… la tutelle a du pain sur la planche.

Cette année, un nouveau curriculum pour les 4 premières années du primaire sera expérimenté dans 82 établissements sco- laires (un par délégation provinciale). Par ailleurs, un guide relatif à une nouvelle méthodologie d’apprentissage de la lecture

pour les deux premières années du primaire sera distribué. La nouvelle méthodologie sera déployée dans 90 établissements pour commencer, avant d’être étendue à 700 écoles partout au Maroc. Les enseignants pour leur part seront mieux sélectionnés et mieux formés.

Cela dit, cette fois-ci sera-t-elle la bonne? Une multitude de réformes anté- rieures ont été menées mais arrêtées en cours de route en raison du changement de gouvernement.o

Ahlam NAZIH

A nAlyse

I

L est clair que la formation professionnelle n’est pas pour les ratés du système. Il s’agit d’un cursus offrant une alternative pouvant ouvrir la voie à de brillants parcours.

Les enfants qui, par exemple, ne se retrouvent pas à l’école, ou dont les parents ne souhaitent pas qu’ils poursuivent leur scolarité, pourraient s’orienter vers la formation professionnelle. Grâce à des cursus courts, les élèves peuvent décrocher des diplômes précieux qui maximiseront leurs chances de trouver un emploi, dès l’âge de 15 ans.

Cette année, un parcours «Découverte des métiers» devrait être expérimenté au pri- maire. Quelque huit filières professionnelles seront également lancées dans 15 collèges (600 élèves). La formation sera alternée entre les collèges et des centres de formation professionnelle. La première année du collège, les élèves passeront 25% de leur temps dans les centres de formation professionnelle, contre 50% la deuxième année et 75%

au cours de la troisième. Ils auront ensuite le choix entre le marché du travail, le bac- calauréat professionnel (2.800 élèves cette année), et l’enseignement général.o

La formation professionnelle, une seconde chance

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courrier@leconomiste.com

A fini les études N’aime pas l’école Echec aux examens, Exclu Ecole pas importante Engagé au marché du travail Ecole trop éloignée Refus d’un membre de la famille Doit apprendre un métier/ aider aux activités professionnelles Frais de scolarité élevés Obligations de mariage Doit aider aux travaux ménagers Autres Masculin 1,9 42,8 16,6 10,2 1,8 7,9 4,4 7,3 2,4 0 1,7 3 Féminin 1,7 22,8 8,3 10,8 1,2 18,4 18,3 2,4 5,8 1,5 3,6 5,1 Ensemble 1,8 31,9 12,1 10,5 1,5 13,6 12 4,6 4,3 0,8 2,7 4,2

Source: ONDH

Raisons de l’arrêt des études (en %)

National

Les garçons détestent l’école plus que les filles

TAB ONDH ANA-SA

42,8% des garçons de 6 à 17 ans qui ont quitté les bancs de l’école l’ont fait parce qu’ils ne l’aiment pas. Cette part est de seulement 22,8% du côté des filles. Les garçons sont aussi plus nombreux à avoir abandonné leur scolarité suite à un échec dans un examen ou après avoir été exclus. Les filles, quant à elles, sont plus nombreuses à arrêter l’école en raison de la dis- tance parcourue, ou sous la pression d’un membre de la famille

Les filles rurales quittent l’école d’abord parce qu’elle est trop éloignée de leur domi- cile (22,8% des sondées). Le désamour de la scolarité, c’est la deuxième raison (20,8%), suivie du refus d’un membre de la famille (17,7%) (Ph. bziouat)

(5)

la quasi-totalité des enfants préscolarisés, soit 93,3%, contre seulement 6,7% pour le traditionnel (koutab et m’sid). D’où pro- vient cet énorme décalage entre les deux

Evolution du nombre des éducateurs

2006-07 2013-14 Préscolaire traditionnel Total 32.781 25.938

Fem 17.476 14.990

Préscolaire moderne Total 6.434 11.309

Fem 6.212 10.935

Préscolaire public Total 1.164 2.577

Fem 973 2.268

Total préscolaire Total 40.379 39.824

Fem 24.661 28.193

Source: MEN

Préscolaire moderne 25,1%

Jardins d’enfants privés:

A peine 25% des effectifs

(Répartition des effectifs des élèves)

Source: MEN Préscolaire

traditionnel 65,4% Préscolaire public 9,4%

préscolarisés. Ceux qui ont été scolarisés durant leur petite enfance sont également moins enclins à quitter l’école. En 2013- 2014, près de 3,6% des élèves et étudiants qui n’ont pas été préscolarisés ont aban- donné les études, contre seulement 1,8%

parmi ceux qui l’ont été, soit deux fois plus. Au primaire, les déperditions sco- laires sont 3 fois plus importantes chez les non préscolarisés.

Par ailleurs, le nombre moyen d’années d’études des adultes de 25 ans et plus qui ont bénéficié d’une préscolarisation (hor- mis les années du préscolaire) est de 7,4 ans, contre 2,7 ans pour ceux qui en ont été privés.

Ce cycle améliore également l’espé- rance de vie scolaire. A l’âge de 6 ans, le nombre moyen d’années qu’un enfant qui accède au primaire peut espérer pas-

Mardi 8 Décembre 2015 V

Le préscolaire, contre les déperditions

Secteur traditionnel vs moderne

n Il réduit de moitié les décro- chages et améliore la réussite d’au moins 50%

n Son impact sur la trajectoire d’études est «réel»», selon le HCP

n Les enfants non préscolarisés 3 fois plus nombreux à aban- donner l’école au primaire

L

ONGTEMPS relégué au second plan, éclaté entre plusieurs tutelles, sans stratégie, ni normes, ni budget, le présco- laire est pourtant crucial dans la vie sco- laire des élèves. C’est durant ce cycle que les enfants démarrent leur éveil, leur so- ciabilisation, se familiarisent avec l’école, s’initient aux langues étrangères,… et se préparent tout simplement à intégrer le primaire. De nombreuses études ont dé- montré son rôle déterminant dans la réus- site scolaire et dans la lutte contre le dé- crochage. C’est justement ce que vient de démontrer le HCP, à travers une enquête qui a touché 12.500 ménages entre octobre et novembre 2014.

L’enquête révèle que l’accès à l’école est 1,7 fois plus grand chez les enfants

n Les koutab et m’sid reculent, mais restent prédominants n Enorme décalage entre les chiffres de l’Education natio- nale et ceux du HCP

M

ÊME si sa part ne cesse de dimi- nuer ces dernières années, passant de 91%

en 2000-2001 à 65% en 2012-2013, l’en- seignement traditionnel préscolaire conti- nue de dominer le secteur. Le 4-5 ans sont principalement accueillis dans des kou- tab et m’sid. Ces derniers accaparent les deux tiers des effectifs (voir illustration ci- contre), selon les statistiques du ministère de l’Education nationale pour 2013-2014 (les plus récentes). Ils représentent aussi 81,2% des établissements préscolaires. Ce n’est pourtant pas ce que relève le HCP dans son enquête 2014. Le producteur de statistiques avance que l’enseignement moderne (crèches et maternelles) couvre

ser dans le système est de 9,7 ans chez les non préscolarisés, et de 14 ans chez les élèves qui l’ont été. «Le préscolaire ré- duit de moitié les déperditions à l’école et améliore la réussite scolaire d’au moins 50%», conclut le HCP. Le département d’Ahmed Lahlimi précise, néanmoins, que s’il permet d’atténuer les inégalités liées à la réussite scolaire, le préscolaire reste un élément parmi d’autres. Le milieu de rési- dence, le niveau d’instruction des parents, la situation matérielle, le sexe, et l’origine sociale des enfants sont également déter- minants.

Malheureusement, le préscolaire n’est pas encore généralisé. Selon l’enquête, moins de la moitié des 3-5 ans (48,7%) était préscolarisée en 2014. En revanche, pour la tranche des 6-7 ans, censé avoir achevé ce cycle, le taux de préscolari-

départements? «Les chiffres du ministère sont plus fiables, car ils découlent d’une enquête de terrain qui couvre 100% des établissements autorisés, et qui nécessite une année de travail. Ceux du HCP se basent sur les déclarations des sondés», estime Aziz Kaichouh, DG de la Fonda- tion marocaine pour la promotion de l’en- seignement préscolaire (FMPS). Le HCP pourrait, selon Kaichouh, avoir intégré une partie des koutab, le modèle le plus courant aujourd’hui, dans l’enseignement moderne.

Pour mieux comprendre l’origine de cette confusion, il est nécessaire de bien cerner la différence entre moderne, koutab et m’sid.

Le préscolaire moderne regroupe les jardins d’enfants privés relevant des groupes scolaires structurés. Le koutab, lui, est un établissement autorisé par le ministère de l’Education nationale. C’est généralement l’œuvre d’un particulier, peu ou pas du tout formé dans le domaine, qui se procure des manuels auprès d’édi- teurs pédagogiques et conçoit lui-même un modèle de cours qu’il dispense dans un

sation est de 64,8%, avec une moyenne d’âge d’accès de 3,7 ans, pour une durée moyenne de 2,3 ans.

Le préscolaire évolue, par ailleurs, plus lentement qu’avant, en progressant de 12 points de pourcentage entre les années 80 et les années 90, et de seulement 5 points entre les années 90 et la dernière décennie.

Les garçons (51,1%) en profitent plus que les filles (46,2%), de même que les enfants des ménages réduits. Naturelle- ment, les enfants issus de milieux urbains, d’origine sociale moyenne à aisée ou nés de parents à niveau d’études supérieur ont plus de chances d’y accéder.

En termes de langue d’apprentis- sage, plus de la moitié des établissements (52,2%) recourent à l’arabe. Le français- arabe est utilisé dans 45,5% des cas, contre seulement 1,3% pour l’anglais-français- arabe.

Cette année, pour la première fois, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifiques (CSEFRS), a suggéré la mise en place d’un préscolaire obligatoire. Il a aussi pré- conisé sa généralisation en l’intégrant dans le cycle primaire. Pour sa part, le ministère de l’Education nationale travaille, pour la première fois aussi, sur des normes ainsi que sur un modèle pédagogique dédié. o

Ahlam NAZIH

petit local. Apprentissage de lettres et de chiffres, chants, jeux, quelques sourates du coran,… le contenu est assez varié, mais il n’en demeure pas moins que ça reste un programme improvisé que le ministère inclut dans la catégorie du traditionnel.

«Pour des considérations commerciales, ces personnes mettent des pancartes où ils présentent leur établissement comme jar- din d’enfants. Sauf que la tutelle l’a autori- sé en tant que koutab», précise Kaichouh.

Les m’sids, pour leur part, sont gérés par des fqihs qui apprennent aux enfants l’alphabet arabe, le coran et le hadith. Ils sont chapeautés par le ministère des Ha- bous et des Affaires islamiques. A côté de ces trois offres, il existe des classes présco- laires intégrées dans des écoles primaires publiques. Ainsi que des écoles mater- nelles relevant d’ambassades et de services culturels étrangers, des jardins d’enfants et garderies publics/semi-publics (ministère de la Jeunesse et Entraide nationale), et enfin, des écoles, unités et classes gérées par la FMPS. o

A.Na

Les jardins d’enfants appartenant à des groupes privés structurés se sont beau- coup développés ces dernières années, mais ils restent minoritaires

Il existe près de 39.824 éduca- teurs du présco- laire, dont 70%

de femmes.

Selon un rap- port du Conseil supérieur de l’éducation, 66% d’entre eux n’ont pas le baccalauréat.

Dans le modèle traditionnel, cette part monte à 80%

➨➨➨

A nAlyse RH

COMPETENCES

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S tratégie

tifs, des témoignages de patrons d’entre- prises et des visites de terrain. A partir du deuxième semestre 2016, des MOOC

(Massive Open Online Courses), de 8 à 12 minutes, en darija et en amazigh se- ront lancés. Ils offriront beaucoup plus de modules à prix réduits (50 DH/module).

n Publication d’une étude sur le sujet de l’éditeur de gestion

«Sage»

n Formation des employés, usage de technologies utiles…

Les solutions proposées

L

ES entrepreneurs manquent de temps, ce qui les amène à négliger le dé- veloppement de nouvelles idées. Telles sont les principales conclusions de l’étude «After Hours Economy» récem- ment publiée par l’éditeur de logiciels de gestion «Sage». Un document conçu dans le cadre d’une campagne visant à valoriser la contribution économique de ces dirigeants d’entreprises et selon le- quel la surcharge de travail ou encore le recrutement d’employés compétents se- raient la cause du manque d’innovation.

L’étude révèle que près de 32% des entrepreneurs ne fournissent pas suffi- samment d’effort en termes d’innova- tion. Ainsi, le développement de nou- velles idées représente le domaine le plus négligé. Les dirigeants d’entreprise leur préfèrent le règlement des factures, la gestion des ressources humaines ainsi que les relations clients.

Un choix opéré avant tout en raison du manque de temps. En effet, selon l’étude, les entrepreneurs travaillent plus

de 40 heures par semaine et ont rarement le temps de se reposer. Ainsi, pas moins de 33% d’entre eux renoncent à prendre plus de cinq jours de vacances durant l’année. Un sacrifice qui entraîne éga- lement la perte de bon nombre de leurs clients. Par ailleurs, le document précise que 42% des entrepreneurs considèrent que leurs heures supplémentaires sont directement liées au non-recrutement d’employés compétents.

Afin de changer la donne et de per- mettre à ces dirigeants d’entreprise d’ac- croître leur disponibilité horaire, 51%

des répondants suggèrent de libérer du temps supplémentaire en formant da- vantage les employés et en renforçant leurs compétences puis en faisant usage de technologies plus appropriées. Une meilleure gestion administrative est éga- lement conseillée.

L’étude a été menée auprès de 2621 entreprises comportant moins de 100 employés au niveau de 11 pays parmi lesquels le Canada, les Etats-Unis, l’Australie, l’Allemagne, l’Irlande, l’Es- pagne ou encore le Portugal. Les inter- views, quant à elles, ont été conduites en ligne par Redshift Research en no- vembre dernier via une invitation par mail et une étude sur le web.o

K. A.

Mardi 8 Décembre 2015

n Un programme du CIDC, l’Asmex et du cabinet Reload Consulting

n Il démarre en janvier pro- chain avec 15 modules pour les patrons de TPME

n Des MOOC en arabe dia- lectal et amazigh lancés vers la mi-2016

E

XPORTER, c’est aujourd’hui un mal nécessaire. Si vous ne partez pas à la conquête de nouveaux marchés, des concurrents étrangers viendront tôt ou tard vous bousculer sur votre marché lo- cal. Cela dit, exporter ne s’improvise pas.

Tous ceux qui se sont lancés à l’internatio- nal sans préparation préalable ont fini par y laisser des plumes.

Malheureusement, les patrons de PME, faute de compétences ou de res- sources, sont encore nombreux à tenter l’aventure sans y être suffisamment pré- parés. «Ils croient que les mêmes ingré- dients qui ont fait leur succès sur le mar- ché local fonctionneront à l’étranger, et il est très difficile de leur faire changer d’avis. Souvent ils optent pour l’exporta- tion afin de fuir la concurrence au Maroc ou en vue de se débarrasser d’un stock d’invendus», relève Brahim Allali, DG de Reload Consulting. Le cabinet, en par- tenariat avec le CIDC (Centre islamique pour le développement du commerce) et

Vu qu’une grande partie de dirigeants TPME sont analphabètes, ils seront as- sistés par des voix off sur leur ordinateur en arabe dialectal et en amazigh.

Idées reçues, peur de l’incertitude et de la prise de risque, faible connaissance des marchés étrangers, manque de struc- tures de soutien dans les régions, peu de maîtrise des langues étrangères, manque de financements, ce sont là les principaux freins auxquels les petites structures sont confrontées. Grâce à ses modules, Epap ambitionne de doter les participants des outils leur permettant de les contourner.o

Ahlam NAZIH l’Asmex (Association marocaine des ex-

portateurs), vient de concevoir tout un programme de formation/coaching à l’in-

tention des exportateurs. Baptisé «l’ex- portation pas-à-pas», Epap, il s’adresse principalement aux dirigeants de TPE/

PME. 15 modules seront proposés, au- tour de la sélection et l’analyse des mar- chés, la maîtrise des outils marketing à l’export et des procédures douanières, le e-commerce à l’export, la préparation des voyages d’affaires, la création d’un dé- partement export, la logistique … «Notre objectif est de préparer les candidats à l’exportation durable et à succès, contrai- rement à l’exportation coup de fusil qui est complètement hasardeuse», précise Allali.

Quelque 25 places sont disponibles pour cette première édition qui démarre la première semaine de janvier prochain et se termine en mai. Les modules, dont le tarif est subventionné par le CIDC et l’Asmex (1.500 DH HT/module, avec une réduction de 20% à partir de 3 mo- dules souscrits), seront dispensés les jeudis de 9h à 17h, au CIDC ainsi qu’à l’Asmex. Ils comprendront, entre autres, des études de cas, des exercices interac-

VI

RH

COMPETENCES

Une formation «pas-à-pas» pour les exportateurs

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Entreprenariat: Libérer du temps pour innover plus

C

HAQUE module proposé par Epap se déclinera en six étapes. La première est destinée à vérifier les connaissances de participants, à travers des quiz, et à les débarrasser de leurs idées reçues par rapport à l’export. Il est ensuite question de leur faire prendre conscience de l’importance de l’exportation, par le biais d’exemples concrets d’entreprises qui ont réussi ou échoué. La troisième étape est celle de la transmission de connaissances techniques, suivie de la mise en application par des exercices pratiques. Enfin, les modules se terminent par une phase d’approfondissement des acquis, grâce à des ressources complémentaires (livres, sites Internet, liste d’organismes d’appui, …). o

Six composantes par module

n Dauphine Alumni Maroc organise sa

«Grande Conférence 2015»

Dauphine Alumni Maroc, association marocaine des diplômés de l’Université de Paris Dauphine, vient d’organiser sa «Grande Conférence 2015». Plus de 200 personnes étaient rassemblées parmi lesquelles des diplômés de Dauphine et une cinquantaine d’invités de marque. Le programme comportait une intervention de Rama Yade. La politicienne bien connue des Français s’est notamment exprimée sur les enjeux et les défis de la coopération Euro-méditerranéenne.

n L’UIR s’engage dans le développement de l’industrie

«Made in Morocco»

L’Université internationale de Rabat vient de signer un accord de partenariat stra- tégique avec deux entreprises espagnoles, LENIUM WORLD et Trackers FEINA, pour co-développer un Tracker Solaire «Made in Morocco». Un engagement dans le développement de l’industrie basé sur la mise en commun par les deux parties de leur portefeuille de propriété intellectuelle, de leurs efforts et leurs savoir-faire respectifs.o

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Se rapprocher de la per- sonne, traquer les préjugés, chercher le positif… essentiel!

L’employé doit aussi contrô- ler ses émotions et ne retenir que les qualités professionnelles

Une démarche permettant d’éviter tout malaise pouvant influer sur la productivité

D

ANS la vie professionnelle, nous n’avons pas le pouvoir de choi-

Une campagne inédite de sensibilisation prévue auprès de 900 élèves

Distribution d’un kit pédago- gique et animation de sessions au programme

E

DUQUER les plus jeunes aux dan- gers de la route. C’est dans ce sens que Renault Maroc vient de lancer le pro- gramme «Tkayes School» qui se pour- suivra jusqu’au 20 décembre au sein de 18 écoles du Royaume. Une campagne de sensibilisation au risque routier de grande envergure destinée à plus de 900 élèves qui prendra la forme d’un kit pédagogique mais également de sessions animées par des experts. Une initiative originale visant avant tout à instaurer chez les enfants des automatismes pour éviter les accidents de la route.

«Tkayes School» se traduira tout d’abord par la distribution d’un véritable kit pédagogique complet destiné à sensi- biliser plusieurs centaines d’enfants âgés entre 9 et 13 ans ainsi que leurs parents et leur entourage. L’outil comprendra un cahier dédié aux élèves, un guide destiné aux parents ainsi qu’un autre s’adressant aux chauffeurs des bus scolaires. De plus, afin que le message demeure profondé- ment ancré dans la mémoire visuelle des

S tratégie

Mardi 8 Décembre 2015 VII

LES GRANDES SIGNATURES SONT DANS L’ECONOMISTE

LA RÉFÉRENCE AU QUOTIDIEN

Prix Nobel

Personnalités du monde de la finance, des affaires et de la politique

Éminents chercheurs, penseurs et universitaires

livrent tous les jours leur analyse du monde

RH

COMPETENCES

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Apprenez à travailler avec votre collègue «mal aimé»

Renault éduque les élèves au risque routier

sir nos collègues. Il arrive ainsi qu’un salarié soit amené à travailler conjoin- tement avec un autre qu’il n’apprécie pas. En effet, il est humain d’avoir des affinités spontanées avec certains et des sentiments négatifs par rapport à d’autres. Pourtant, apprendre à côtoyer au quotidien un collègue provoquant un hérissement au poil, cela se travaille.

Il faut avant tout traquer les préjugés, chercher le positif chez la personne concernée, apprendre à contrôler ses émotions et adopter une attitude neutre.

Des changements à opérer pour éviter d’instaurer une spirale négative et d’en- traîner la naissance d’un réel malaise.

Afin de travailler avec une personne que l’on n’apprécie pas sans que cela tourne au vinaigre, il est tout d’abord conseillé de se rapprocher le plus pos-

enfants, le kit inclura des affiches en rap- port avec la signalisation et les comporte- ments à adopter sur la route. Les guides en question seront disponibles en arabe et en français. Ils seront par ailleurs «adap- tés» à la circulation marocaine, en ville comme à la campagne. Le programme de prévention comprendra également des sessions de sensibilisation à l’insécurité routière qui seront menées par quatre ani- mateurs formés et mobilisés spécialement à cet effet. L’initiative sera évaluée à tra- vers un suivi de chacun des établissements concernés. Ainsi, des grilles d’évaluation seront réalisées auprès des enseignants mais également de leurs élèves. Une opé- ration dont l’objectif consiste avant tout à transmettre une véritable éducation à la sé- curité routière aux élèves à l’intérieur des établissements scolaires. L’initiative vise également à inculquer à ces enfants les va- leurs citoyennes et le bon comportement à adopter sur la route, mais également à améliorer leur compréhension des prin- cipes de base de la sécurité routière. Un moyen de sensibiliser par la même occa- sion leurs parents ainsi que leur entourage.

Renault n’en est pas à son premier coup d’essai en termes de sensibilisation au risque routier. Le groupe avait déjà réalisé le concours de création d’affiches «Tkayes Style» en 2013 et lancé le «Tkayes Vil- lage» l’année dernière.o

K. A.

sible de cette dernière. Passer du temps ensemble permettra en effet de mieux identifier la source du problème et de dépasser un jugement souvent trop hâ- tif. Une conversation sincère permettra ainsi d’en apprendre davantage sur son caractère, ses valeurs, son expérience et son vécu. Une autre démarche to- talement aux antipodes consiste quant à elle à adopter une attitude neutre et courtoise envers la personne en ques- tion. «Faite votre travail et prenez vos distances. Il demeure essentiel d’éviter le copinage», souligne ainsi Ali Se- rhani, directeur associé du bureau de recrutement et de conseil RH Gesper Services. Il est d’ailleurs préférable d’exprimer les faits ou les éléments problématiques de la manière la plus factuelle et objective possible. «Il faut rester neutre et ne pas alimenter les ragots et autres bruits de couloirs qui ne font qu’attiser cette ambiance toxique que certains affirment retrouver sur leur lieu de travail», précise ainsi Adil Chaouki, DRH certifié en ana- lyse comportementale et motivation- nelle. «Il suffit de se concentrer sur la

Travailler avec un collègue que l’on apprécie guère, cela s’apprend. Il est conseillé de faire la chasse aux préjugés et de côtoyer la personne afin de mieux la cerner. Autre stratégie pour le moins efficace mais totalement différente, l’adoption d’un ton neutre et courtois

(Ph. Conception Fotolia)

vision de l’entreprise et les objectifs liés à son activité», ajoute également le spécialiste. Le salarié concerné peut aussi rendre la relation «vivable» avec son collègue «mal aimé» en chassant les préjugés quels qu’ils soient, en se montrant bienveillant et en cherchant le positif à tout prix. Il est en effet es- sentiel de se concentrer uniquement sur les qualités professionnelles du colla- borateur concerné et sur sa contribution à la réussite collective. Cela revient également à contrôler, voire à masquer ses émotions en dépassionnant son environnement de travail. Il est ainsi conseillé de sortir de toute dimension affective et d’accepter de ne pas être apprécié par tout le monde.

Quoi qu’il en soit, il est essentiel d’agir le plus rapidement possible. En effet, un sérieux malaise peut s’installer entre les deux personnes, ce qui pour- rait en pâtir sur leur motivation et leur productivité au sein de l’entreprise.o

K. A.

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Pratique de la comptabilité et fiscalité générale et immo- bilière, travaux d’inventaire, déclarations fiscales, états de synthèse et gestion fiscale de la paie

Date : décembre Tél : 05.22.24.64.65

E- mail : m.chorfi@menara.ma

Analyse et chiffrage des risques fiscaux : méthodolo- gie et cas pratiques

Date : décembre Tél : 0522 98 57 79 E-mail : cabinetkesraoui@

gmail.com

Iso 9001 v 2015: Préparer la transition de votre SMQ Date : 7-8 décembre Tél: 05.22.94.55.33

E-mail: ghizlane.dibiche@afnor.

org

Dynamiser la communica- tion interne

Date : 8 au 9 décembre Tél. : 0522609560

E-mail : site@inteconsulting.

info

Résidentiel GPEC Date : 09-10-11 décembre Tél : 05 22 25 68 08

E-mail : l.sidahmane@tmis- conseil.com

Iso 14001 v 2015: Préparer la transition de votre SME Date : 9-10 décembre Tél: 05.22.94.55.33

E-mail: ghizlane.dibiche@afnor.

org

Financement du dévelop- pement et des acquisitions Date : 10 décembre

Tél: 05 22 23 74 85 ou 06 66 38 74 50

E-mail : info@amic.org.ma

Gestion prévisionnelle des

emplois et des compétences Date : 10-11-12 décembre Tél : 05 22 25 68 08

E-mail : tmis.training@gmail.

com■ Smed: principes et mise en oeuvre

Date : 10-11 décembre Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

La norme ISO 17025 Date : 11-12 décembre Tél : 05 22 25 68 08

E-mail : l.sidahmane@tmis- conseil.com

ISO 9001 Lead Auditor Date : 14 au 18 décembre Tél.: 0522 52 63 69 E-mail: formation@lmps- consulting.com

Évaluer et comptabiliser les opérations de clôture Date : 15 au 17 décembre

Tél. : 05.22.60.95.60

E-mail : site@inteconsulting.

info

Les Fondamentaux du Management de Programme - Selon le PgMP du PMI

Date : Du 14 au 16 Décembre 2015Tél : 05 22 87 11 01

E-mail : contact@consilium.ma

Le Cadre Juridique de la signature électronique Date : 16-17 décembre Tél : 05 22 25 68 08

E-mail : l.sidahmane@tmis- conseil.com

MSP, SPC: techniques sta- tistiques des process

Date : 16-18 décembre Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

Techniques commerciales et communication clients

Date : 17-18 décembre Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

L’essentiel de la paie pour les RH

Date : 18-19 décembre Tél : 05 22 25 68 08

E-mail : tmis.training@gmail.

com■ La gestion de magasins et de stocks

Date : 24-25 décembre Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

La Communication écrite efficace pour les cadres Date : 27-28 Décembre 2015 Tél : 05 22 25 68 08

E-mail : tmis.training@gmail.

com

VIII

Votre calendrier de formation

Mardi 8 Décembre 2015

Contact:

Mohamed EL OUADI IDRISSI melouadi@leconomiste.com

RH

COMPETENCES

D emandes & O ffres d ’e mplOi

Ingénieur industriel (France) + Cycle supérieur de gestion

18 ans d'expérience en gestion et suivi production, Etude, ERP, SAV, maintenance, méthodes, gestion

de chantier, process, ingénierie, qualité, RH, Achat, sécurité, logistique, management

et gestion de projet

D342

16 ans d’expérience en gestion comptable et administrative ; établissement des états de synthèse, déclarations sociales et fiscales ;

gestion de personnel et paie.

bonne maitrise du logiciel sage cherche poste stable a casa e-mail: boukssimk@yahoo.fr

D347

23 ans d’expérience dans une multinationale contrôle interne, audit interne, contrôle de gestion fiscalité, juridique, stratégie, budget, MBA, Master

Disponible immédiatement

D349

JH 36 ans , 14 ans d’expérience dans la finance et l'audit dans cabinet d'audit, grpe multinationale

secteurs (agro, immobilier, services..) grpe de BTP,

Disponible et ouvert à toutes propositions de Berrechid à Rabat

D348

CHARGEE DE CLIENTELE ET RECOUVREMENT RESPONSABLE ADMINISTRATION

DES VENTES - EXP 16 ANS CHERCHE POSTE EVOLUTIF

DANS RABAT OU REGIONS

DGRM

8 ans d'expérience dans la finance et la consilidation IFRS / Direction financière d'une gde

banque / RAF dans une Multinationale Compatbilité, contrôle de gestion, fiscalité,

consolidation IFRS, RH, contrôle interne) (IAE Grenoble - CNAM/ Intec) Etudie tte proposition intéressante

izidabdelali@gmail.com

D340

Master en Marketing international l'ESC rennes

6 ans d'expérience - Secteur bancaire Recherche poste stable et évolutif en marketing /

commerce international

D352

Jeune Femme de 23 ans Cherche poste stable

Diplôme en tant que Technicienne de Maintenance support informatique et réseau Mail : adilsoukaina25@gmail.com

DGAC JH 39 ans - bac + 5

Master Finance, option CCA 14 ans d'expérience

Comptabilité, contrôle de gestion, fiscalité, audit Etudie tte proposition

daf.mnst@gmail.com

D354

JF 27 ans compétente, Bac+3 en gestion des entreprises, Exp. de 6 ans cherche un emploi basé à Rabat ou Temara

DGMH

JH 32 ans - Bac + 5 Master Finance, option CCA (Comptabilité, contrôle, Audit)

9 ans d'expérience

Cherche poste stable Chef comptable, responsable financier dans une structure organisée

Etudie tte proposition y.job2016@gmail.com

D354 Femme polyvalente

Cherche poste stable Diplôme de gestion administratif Maîtrisant le français et l'espagnol Travaillé en tant qu'Assistante de Direction / Catalogue Manager / Inside Sales Peripherals &

Software / Business Support Mail : Salmaalaoui1979@gmail.com

DGAC J.F ayant une expérience dans le domaine hôtelier.

Cherche poste de réceptionniste.

Contact /

DGKD

GSM : 0663 70 91 39

GSM : 06 68 86 03 96

GSM : 06 48 95 29 01 GSM : 0662 17 06 77

GSM 0638 24 74 40

GSM : 0671 14 03 88 GSM : 0610 68 29 19

Tel : 06 20 92 99 54 GSM : 0649 75 56 58

GSM : 0676 32 05 33 GSM : 0666 33 77 07 Tel : 06 60 50 11 28 GSM : 0671 54 69 65 Directeur production / Technique

JF

Directeur Administratif & Financier DAF /DGA

JF

Cadre financier Expérimenté JF 29 ans

JF 23 ans Directeur Financier

JF Responsable Financier

F JF 25 ans d'expérience en entreprises,

cabinets de conseil et banques.

Cherche poste à temps partiel ou mission de restructuration comptable, financière

et organisation.

Suivi des financements bancaires.

D350

Assistante administrative et commerciale Niveau universitaire en économie et gestion

Expérience dans l'assistanat / commercial / appels d'offres maitrise de l'outil informatique

Facilité de communication Cherche poste stable et évolutif

DGSD

Assistante administrative et commerciale Niveau universitaire en économie et gestion Profonde xpérience dans l'assistanat de direction /

le Commercial / Appels d'offres Bonne maitrise de l'outil informatique

Facilité de communication Cherche poste stable et évolutif

DGSD

GSM : 06 61 91 01 28

GSM : 0672 27 07 51

GSM : 0679 80 59 10 Formation en expertise comptable

JF 30 ans

JF 30 ans

Références

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