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Alimentation sur le secteur à courant alternatif d'une installation électrométrique de mesures radioactives

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Academic year: 2022

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HAL Id: jpa-00205321

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205321

Submitted on 1 Jan 1928

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Alimentation sur le secteur à courant alternatif d’une installation électrométrique de mesures radioactives

G. Fournier

To cite this version:

G. Fournier. Alimentation sur le secteur à courant alternatif d’une installation électrométrique de mesures radioactives. J. Phys. Radium, 1928, 9 (2), pp.71-72. �10.1051/jphysrad:019280090207100�.

�jpa-00205321�

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ALIMENTATION SUR LE SECTEUR A COURANT ALTERNATIF D’UNE INSTALLATION

ÉLECTROMÉTRIQUE DE MESURES RADIOACTIVES par M. G. FOURNIER.

Sommaire. 2014 Description d’un redresseur de courant remplaçant la batterie à haute tension pour les mesures électrométriques, et du dispositif employé pour annuler les

perturbations dues à l’instabilité de tension du réseau.

La mesure des rouranls d’ionisation produits par les substances se 1,,,;t à l’aide électrometre a quadrants associé à une chambre 14 ’icnisati«;n à hHluelle il est presque toujours nécessaire d’appliquer une tension conique assez élevée.

(50U à 1 00() volts).

Cette tension jiis-(Iu’ici fouritie par d’importantes batteries de petit-

.il faible capacité. Nous avons remplacé ces batteries, très coûteuses d ’-achat et très délicats par un redresseur de courant alimenté directement sur le secteur alternatif et

comportant essentiellement :

1 ° 1:a transformateur T (voir figure i), élevant la teiision de 110 v du secteur à f 000 v

~n quatre tronçons de 500 v, la prise médiane étant « a~1 sol o,

Fig, 1.

2° Deux lampes triodes d’émission L et L’ utilisées comne diotles redi osseuses. Le courant de chauHage des filaments est fourni par deux transformateurs indépendantes

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019280090207100

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,. t et t’et réglé par des rhéostats R et R’. Comme le montre le schéma, ces deux lampes sont

montées en sens inverse. Un inverseur I permet de les brancher soit sur les à 500 v, soit sur les prises à 1 000 v du secondaire du transformateur T.

3° Deux condensateurs C et C’ de servant à stabiliser la tension et ayant chacun

une armature au sol. L’autre armature de C est chargée par la lampe L, par rapport au sol, à un potentiel négatif égal au « potentiel de crête » du courant alternatif provenant du secondaire de T, c’est-à-dire - 500 X

V2

volts ou - I. 000 ~

~/~

volts, suivant la position

de l’inverseur I ; l’autre armature de C’ est chargée par la lampe L’ à un potentiel égal,

mais positif.

On dispose donc, à la sortie de l’appareil, de trois bornes B, b, B’ dont les potentiels

sont respectivement voisins de - 700 v, zéro, + 700 v ou - 1 400 v, zéro, + 1 400 v. On peut obtenir un débit de plusieurs dizaines de milliampères, beaucoup plus que suffisant pour les mesures électrométriques.

La tension du secteur étant susceptible de variations accidentelles capables de développer par influence des charges parasites sur l’électromètre E et de troubler les

mesures, nous avons monté, sur les deux a ponts » de notre redresseur, deux chambres,

d’ionisation identiques P et P’, de capacités rigoureusement égales. La chambre P, reliée

à la borne B, est chargée négativement : c’est la chambre d’ionisation proprement dite.

La chambre P’, chargée à un potentiel égal, mais positif, sert à compenser, par développe-

ment d’une charge égale et de signe contraire, la charge parasite développée dans la

chambre P lors d’un changement accidentel de la tension du secteur. Ce dispositif assure

en outre l’annulation du mouvement propre de l’appareil dit à l’activité générale du,

laboratoire.

La sensibilité de l’ensemble n’est pas diminuée par l’addition de la chambre de

compensation P’, dont la capacité électrostatique est faible devant celle de l’électromètre.

La sensibilité a du reste été augmentée par ailleurs grâce à un bon groupement des appareils permettant la suppression des tiges de connexion.

Jusqu’ici, le dispositif que nous venons de décrire, utilisé en association avec un

quartz piézo-électrique, a donné pleine satisfaction, même pour la mesure des courants d’ionisation faibles (moins de 10-13 ampère).

Manuscrit reçu le 1er février 1928.

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