TABLEAU du PERSONNEL HU
des Facultés de Médecine du l’Université Paul Sabatier au 1er septembre 2012
Professeurs honoraires
Doyen Honoraire M. LAZORTHES G. Professeur Honoraire M. PONTONNIER
Doyen Honoraire M. PUEL P. Professeur Honoraire M. CARTON
Doyen Honoraire M. GUIRAUD-CHAUMEIL Professeur Honoraire Mme PUEL J.
Doyen Honoraire M. LAZORTHES Y. Professeur Honoraire M. GOUZI
Doyen Honoraire M. CHAP H. Professeur Honoraire associé M. DUTAU Professeur Honoraire M. COMMANAY Professeur Honoraire M. PONTONNIER
Professeur Honoraire M. CLAUX Professeur Honoraire M. PASCAL
Professeur Honoraire M. ESCHAPASSE Professeur Honoraire M. MURAT Professeur Honoraire Mme ENJALBERT Professeur Honoraire M. SALVADOR M.
Professeur Honoraire M. GAYRAL Professeur Honoraire M. SOLEILHAVOUP
Professeur Honoraire M. PASQUIE Professeur Honoraire M. BONEU
Professeur Honoraire M. RIBAUT Professeur Honoraire M. BAYARD
Professeur Honoraire M. SARRASIN Professeur Honoraire M. LEOPHONTE
Professeur Honoraire M. GAY Professeur Honoraire M. FABIÉ
Professeur Honoraire M. ARLET J. Professeur Honoraire M. BARTHE
Professeur Honoraire M. RIBET Professeur Honoraire M. CABARROT
Professeur Honoraire M. MONROZIES Professeur Honoraire M. GHISOLFI Professeur Honoraire M. MIGUERES Professeur Honoraire M. DUFFAUT
Professeur Honoraire M. DALOUS Professeur Honoraire M. ESCAT
Professeur Honoraire M. DUPRE Professeur Honoraire M. ESCANDE
Professeur Honoraire M. FABRE J. Professeur Honoraire M. SARRAMON
Professeur Honoraire M. FEDOU Professeur Honoraire M. CARATERO
Professeur Honoraire M. LARENG Professeur Honoraire M. CONTÉ
Professeur Honoraire M. DUCOS Professeur Honoraire M. ALBAREDE
Professeur Honoraire M. GALINIER Professeur Honoraire M. PRIS
Professeur Honoraire M. LACOMME Professeur Honoraire M. CATHALA
Professeur Honoraire M. BASTIDE Professeur Honoraire M. BAZEX
Professeur Honoraire M. COTONAT Professeur Honoraire M. ADER
Professeur Honoraire M. DAVID Professeur Honoraire M. VIRENQUE
Professeur Honoraire Mme DIDIER Professeur Honoraire M. CARLES
Professeur Honoraire M. GAUBERT Professeur Honoraire M. LOUVET
Professeur Honoraire M. GUILHEM Professeur Honoraire M. BONAFÉ
Professeur Honoraire Mme LARENG M.B. Professeur Honoraire M. VAYSSE
Professeur Honoraire M. BES Professeur Honoraire M. ESQUERRE
Professeur Honoraire M. BERNADET Professeur Honoraire M. GUITARD Professeur Honoraire M. GARRIGUES Professeur Honoraire M. LAZORTHES F.
Professeur Honoraire M. REGNIER Professeur Honoraire M. ROQUE-LATRILLE Professeur Honoraire M. COMBELLES Professeur Honoraire M. CERENE
Professeur Honoraire M. REGIS Professeur Honoraire M. FOURNIAL
Professeur Honoraire M. ARBUS Professeur Honoraire M. HOFF
Professeur Honoraire M. LARROUY Professeur Honoraire M. REME
Professeur Honoraire M. PUJOL Professeur Honoraire M. FAUVEL
Professeur Honoraire M. ROCHICCIOLI Professeur Honoraire M. BOCCALON
Professeur Honoraire M. RUMEAU Professeur Honoraire M. FREXINOS
Professeur Honoraire M. PAGES Professeur Honoraire M. CARRIERE
Professeur Honoraire M. BESOMBES Professeur Honoraire M. MANSAT M.
Professeur Honoraire M. GUIRAUD Professeur Honoraire M. ROLLAND
Professeur Honoraire M. SUC Professeur Honoraire M. THOUVENOT
Professeur Honoraire M. VALDIGUIE Professeur Honoraire M. CAHUZAC Professeur Honoraire M. COSTAGLIOLA Professeur Honoraire M. DELSOL
Professeur Honoraire M. BOUNHOURE Professeur Honoraire Mme ARLET
Professeurs émérites
Professeur GHISOLFI Professeur GUIRAUD-CHAUMEIL
Professeur LARROUY Professeur COSTAGLIOLA
Professeur ALBAREDE Professeur L. LARENG
Professeur CONTÉ Professeur JL. ADER
Professeur MURAT Professeur Y. LAZORTHES
Professeur MANELFE Professeur H. DABERNAT
Professeur LOUVET Professeur F. JOFFRE
Professeur SOLEILHAVOUP Professeur B. BONEU
Professeur SARRAMON Professeur J. CORBERAND
Professeur CARATERO Professeur JM. FAUVEL
FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE-PURPAN
37 allées Jules Guesde - 31062 TOULOUSE Cedex Doyen : JP. VINEL
P.U. - P.H.
Classe Exceptionnelle et 1ère classe
P.U. - P.H.
2ème classe
M. ADOUE D. Médecine Interne, Gériatrie Mme BEYNE-RAUZY O. Médecine Interne
M. AMAR J. Thérapeutique M. BIRMES Philippe Psychiatrie
M. ARNE J.L. (C.E) Ophtalmologie M. BRASSAT D. Neurologie
M. ATTAL M. (C.E) Hématologie M. BUREAU Ch Hépato-Gastro-Entéro
M. AVET-LOISEAU H. Hématologie M. CALVAS P. Génétique
M. BLANCHER A. Immunologie (option Biologique) M. CARRERE N. Chirurgie Générale M. BONNEVIALLE P. Chirurgie Orthopédique et Traumatologie. Mme CASPER Ch. Pédiatrie
M. BOSSAVY J.P. Chirurgie Vasculaire M. CHAIX Y. Pédiatrie
M. BROUSSET P. (C.E) Anatomie Pathologique M. COGNARD C. Neuroradiologie
M. BUGAT R. (C.E) Cancérologie M. FOURCADE O. Anesthésiologie
M. CARRIE D. Cardiologie M. FOURNIE B. Rhumatologie
M. CHAP H. (C.E) Biochimie M. FOURNIÉ P. Ophtalmologie
M. CHAUVEAU D. Néphrologie M. GEERAERTS T. Anesthésiologie - réanimation
M. CHOLLET F. (C.E) Neurologie Mme GENESTAL M. Réanimation Médicale
M. CLANET M. (C.E) Neurologie Mme LAMANT L. Anatomie Pathologique
M. DAHAN M. (C.E) Chirurgie Thoracique et Cardiaque M. LAROCHE M. Rhumatologie
M. DALY-SCHVEITZER N. Cancérologie M. LAUWERS F. Anatomie
M. DEGUINE O. O. R. L. M. LEOBON B. Chirurgie Thoracique et Cardiaque
M. DUCOMMUN B. Cancérologie M. MANSAT P. Chirurgie Orthopédique
M. FERRIERES J. Epidémiologie, Santé Publique M. MAZIERES J. Pneumologie
M. FRAYSSE B. (C.E) O.R.L. M. MOLINIER L. Epidémiologie, Santé Publique
M. IZOPET J. Bactériologie-Virologie M. PARANT O. Gynécologie Obstétrique
M. LIBLAU R. Immunologie M. PARIENTE J. Neurologie
M. LANG T. Biostatistique Informatique Médicale M. PATHAK A. Pharmacologie
M. LANGIN D. Biochimie M. PAUL C. Dermatologie
M. LAUQUE D. Médecine Interne M. PAYOUX P. Biophysique
M. MAGNAVAL J.F. Parasitologie M. PAYRASTRE B. Hématologie
M. MALAVAUD B. Urologie M. PERON J.M. Hépato-Gastro-Entérologie
M. MARCHOU B. Maladies Infectieuses M. PORTIER G. Chirurgie Digestive
M. MONROZIES X. Gynécologie Obstétrique M. RECHER Ch. Hématologie
M. MONTASTRUC J.L. (C.E) Pharmacologie M. RONCALLI J. Cardiologie
M. MOSCOVICI J. Anatomie et Chirurgie Pédiatrique M. SANS N. Radiologie
Mme MOYAL E. Cancérologie M. SELVES J. Anatomie Pathologique
Mme NOURHASHEMI F. Gériatrie M. SOL J-Ch. Neurochirurgie
M. OLIVES J.P. Pédiatrie Mme WEBER-VIVAT M. Biologie cellulaire
M. OSWALD E. Bactériologie-Virologie
M. PARINAUD J. Biol. Du Dévelop. et de la Reprod.
M. PERRET B. (C.E) Biochimie P.U.
M. POURRAT J. Néphrologie M. OUSTRIC S. Médecine Générale
M. PRADERE B. Chirurgie Générale
M. QUERLEU D. (C.E) Cancérologie M. RAILHAC J.J. (C.E) Radiologie
M. RASCOL O. Pharmacologie
M. RISCHMANN P. (C.E) Urologie
M. RIVIERE D. Physiologie
M. SALES DE GAUZY J. Chirurgie Infantile
M. SALLES J.P. Pédiatrie
M. SERRE G. (C.E) Biologie Cellulaire
M. TELMON N. Médecine Légale
M. TREMOULET M. Neurochirurgie
M. VINEL J.P. (C.E) Hépato-Gastro-Entérologie
Professeur Associé de Médecine Générale Dr. POUTRAIN J.Ch
FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE-RANGUEIL Doyen : D. ROUGE 133, route de Narbonne - 31062 TOULOUSE Cedex
P.U. - P.H.
Classe Exceptionnelle et 1ère classe
P.U. - P.H.
2ème classe
M. ABBAL M. Immunologie M. ACCADBLED F. Chirurgie Infantile
M. ALRIC L. Médecine Interne M. ACAR Ph. Pédiatrie
M. ARLET Ph. (C.E) Médecine Interne Mme ANDRIEU S. Epidémiologie
M. ARNAL J.F. Physiologie M. BERRY A. Parasitologie
Mme BERRY I. Biophysique M. BONNEVILLE F. Radiologie
M. BOUTAULT F. (C.E) Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale M. BROUCHET L. Chir. Thoracique et cardio-vasculaire
M. BUSCAIL L. Hépato-Gastro-Entérologie M. BUJAN L. Uro-Andrologie
M. CANTAGREL A. Rhumatologie Mme BURA-RIVIERE A. Médecine Vasculaire
M. CARON Ph. Endocrinologie M. CHAYNES P. Anatomie
M. CHAMONTIN B. (C.E) Thérapeutique M. CHAUFOUR X. Chirurgie Vasculaire
M. CHAVOIN J.P. (C.E) Chirurgie Plastique et Reconstructive M. CONSTANTIN A. Rhumatologie M. CHIRON Ph. Chirurgie Orthopédique et Traumatologie M. COURBON Biophysique
Mlle DELISLE M.B. (C.E) Anatomie Pathologie Mme COURTADE SAIDI M. Histologie Embryologie
M. DIDIER A. Pneumologie M. DAMBRIN C. Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire
M. DURAND D. (C.E) Néphrologie M. DE BOISSESON X. Médecine Physique et Réadaptation
M. ESCOURROU J. (C.E) Hépato-Gastro-Entérologie M. DECRAMER S. Pédiatrie
M. FOURTANIER G. (C.E) Chirurgie Digestive M. DELABESSE E. Hématologie
M. GALINIER M. Cardiologie M. DELORD JP. Cancérologie
M. GERAUD G. Neurologie M. ELBAZ M. Cardiologie
M. GLOCK Y. Chirurgie Cardio-Vasculaire M. GALINIER Ph. Chirurgie Infantile M. GRAND A. (C.E) Epidémio. Eco. de la Santé et Prévention M. GARRIDO-STÖWHAS I. Chirurgie Plastique
Mme HANAIRE H. Endocrinologie Mme GOMEZ-BROUCHET A. Anatomie Pathologique
M. LAGARRIGUE J. (C.E) Neurochirurgie M. GOURDY P. Endocrinologie
M. LARRUE V. Neurologie M. GROLLEAU RAOUX J.L. Chirurgie plastique
M. LAURENT G. (C.E) Hématologie Mme GUIMBAUD R. Cancérologie
M. LEVADE T. Biochimie M. KAMAR N. Néphrologie
M. MALECAZE F. (C.E) Ophtalmologie M. LAFOSSE JM. Chirurgie Orthopédique et Traumatologie Mme MARTY N. Bactériologie Virologie Hygiène M. LEGUEVAQUE P. Chirurgie Générale et Gynécologique
M. MASSIP P. Maladies Infectieuses M. MARQUE Ph. Médecine Physique et Réadaptation
M. MAZIERES B. Rhumatologie Mme MAZEREEUW J. Dermatologie
M. PESSEY J.J. (C.E) O. R. L. M. MINVILLE V. Anesthésiologie Réanimation
M. PLANTE P. Urologie M. MUSCARI F. Chirurgie Digestive
M. PUGET J. (C.E.) Chirurgie Orthopédique et Traumatologie M. OTAL Ph. Radiologie
M. RAYNAUD J-Ph. Psychiatrie Infantile M. ROLLAND Y. Gériatrie
M. REME J.M. Gynécologie-Obstétrique M. ROUX F.E. Neurochirurgie
M. RITZ P. Nutrition M. SAILLER L. Médecine Interne
M. ROCHE H. (C.E) Cancérologie M. SOULAT J.M. Médecine du Travail
M. ROSTAING L. Néphrologie M. TACK I. Physiologie
M. ROUGE D. (C.E) Médecine Légale M. VAYSSIERE Ch. Gynécologie Obstétrique
M. ROUSSEAU H. Radiologie M. VERGEZ S. O.R.L.
M. SALVAYRE R. (C.E) Biochimie Mme URO-COSTE E. Anatomie Pathologique
M. SCHMITT L. (C.E) Psychiatrie M. SENARD J.M. Pharmacologie M. SERRANO E. O. R. L.
M. SOULIE M. Urologie
M. SUC B. Chirurgie Digestive Mme TAUBER M.T. Pédiatrie M. VELLAS B. (C.E) Gériatrie
Professeur Associé de Médecine Générale Dr VIDAL M.
Professeur Associé en Soins Palliatifs Dr MARMET Th.
Professeur Associé de Médecine du Travail
FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE-PURPAN FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE- RANGUEIL 37, allées Jules Guesde – 31062 Toulouse Cedex 133, route de Narbonne - 31062 TOULOUSE cedex
M.C.U. - P.H. M.C.U. - P.H.
M. APOIL P. A Immunologie Mme ABRAVANEL F. Bactério. Virologie Hygiène
Mme ARNAUD C. Epidémiologie Mme ARCHAMBAUD M. Bactério. Virologie Hygiène
M. BIETH E. Génétique M. BES J.C. Histologie - Embryologie
Mme BONGARD V. Epidémiologie M. CAMBUS J.P. Hématologie
Mme COURBON C. Pharmacologie Mme CANTERO A. Biochimie
Mme CASPAR BAUGUIL S. Nutrition Mme CARFAGNA L. Pédiatrie
Mme CASSAING S. Parasitologie Mme CASSOL E. Biophysique
Mme CONCINA D. Anesthésie-Réanimation Mme CAUSSE E. Biochimie
M. CONGY N. Immunologie M. CHASSAING N Génétique
M. CORRE J. Hématologie Mme CLAVE D. Bactériologie Virologie
M. COULAIS Y. Biophysique M. CLAVEL C. Biologie Cellulaire
Mme DAMASE C. Pharmacologie Mme COLLIN L. Cytologie
Mme de GLISEZENSKY I. Physiologie M. DEDOUIT F. Médecine Légale
Mme DELMAS C. Bactériologie Virologie Hygiène M. DE GRAEVE J.S. Biochimie
Mme DE-MAS V. Hématologie M. DELOBEL P. Maladies Infectieuses
M. DUBOIS D. Bactériologie-Virologie M. DELPLA P.A. Médecine Légale
Mme DUGUET A.M. Médecine Légale M. EDOUARD T Pédiatrie
Mme DULY-BOUHANICK B. Thérapeutique Mme ESQUIROL Y. Médecine du travail
M. DUPUI Ph. Physiologie Mme ESCOURROU G. Anatomie Pathologique
Mme FAUVEL J. Biochimie Mme GALINIER A. Nutrition
Mme FILLAUX J. Parasitologie Mme GARDETTE V. Epidémiologie
M. GANTET P. Biophysique Mme GRARE M. Bactériologie Virologie Hygiène
Mme GENNERO I. Biochimie Mme GUILBEAU-FRUGIER C. Anatomie Pathologique
M. HAMDI S. Biochimie M. HUYGHE E. Urologie
Mme HITZEL A. Biophysique Mme INGUENEAU C. Biochimie
M. JALBERT F. Stomato et Maxillo Faciale M. LAHARRAGUE P. Hématologie
M. KIRZIN S. Chirurgie Générale M. LAPRIE Anne Cancérologie
Mme LAPEYRE-MESTRE M. Pharmacologie M. LEANDRI R. Biologie du dével. et de la reproduction
M. LAURENT C. Anatomie Pathologique M. MARCHEIX B. Chirurgie Cardio Vasculaire
Mme LE TINNIER A. Médecine du Travail Mme MAUPAS F. Biochimie
M. LOPEZ R. Anatomie M. MIEUSSET R. Biologie du dével. et de la reproduction
M. MONTOYA R. Physiologie Mme PERIQUET B. Nutrition
Mme MOREAU M. Physiologie Mme PRADDAUDE F. Physiologie
Mme NOGUEIRA M.L. Biologie Cellulaire M. PRADERE J. Biophysique
M. PILLARD F. Physiologie M. RAMI J. Physiologie
Mme PRERE M.F. Bactériologie Virologie M. RIMAILHO J. Anatomie et Chirurgie Générale
Mme PUISSANT B. Immunologie M. RONGIERES M. Anatomie - Chirurgie orthopédique
Mme RAGAB J. Biochimie M. TKACZUK J. Immunologie
Mme RAYMOND S. Bactériologie Virologie Hygiène M. VALLET P. Physiologie
Mme SABOURDY F. Biochimie Mme VEZZOSI D. Endocrinologie
Mme SAUNE K. Bactériologie Virologie M. VICTOR G. Biophysique
M. SOLER V. Ophtalmologie
Mme SOMMET A. Pharmacologie M.C.U.
M. TAFANI J.A. Biophysique M. BISMUTH S. Médecine Générale
Mlle TREMOLLIERES F. Biologie du développement M. TRICOIRE J.L. Anatomie et Chirurgie Orthopédique M. VINCENT C. Biologie Cellulaire
Maîtres de Conférences Associés de Médecine Générale
Dr MESTHÉ P. Dr ESCOURROU B.
Dr STILLMUNKES A. Dr BISMUTH M.
REMERCIEMENTS
À Monsieur le Professeur Massip, pour le temps que vous m'avez accordé, vos conseils et pour m'avoir fait l'honneur d'accepter de présider le jury de cette thèse.
Au Docteur Birebent, pour avoir accepté de diriger ce travail. Cette thèse n'aurait jamais pu voir le jour sans votre soutien ni vos encouragements tout au long de ce projet. Merci de m'avoir si bien guidée dans ce travail.
Aux membres du jury, de me faire l'honneur de juger ce travail.
Au Docteur Cuzin, pour m'avoir apporté de précieux conseils et encouragée à mener à bien ce projet.
Aux Docteurs Chauveau et Fourcade, pour leurs conseils dans l'élaboration de cette thèse.
À Monsieur Le Tallec, pour son aide dans l'écriture des questionnaires.
Au Docteur Dupouy, pour son aide pour la partie statistique.
À tous les médecins qui ont accepté de participer à ce projet.
À tous les patients qui ont pris le temps de répondre aux questionnaires.
À tous les médecins et équipes que j’ai pu rencontrer tout au long de mes études, qui, par
leurs soins et enseignements, ont nourri mon amour pour ce métier.
À mes parents, pour leur soutien sans faille depuis toujours. Je ne vous remercierai jamais assez de m'avoir toujours encouragée à suivre ces belles études pour apprendre ce métier que je rêvais d'exercer depuis toute petite...
À Aurore, ma sœur. Merci pour ton soutien, tes conseils et tes relectures. Merci de toujours prendre si bien soin de moi lors de mes escapades parisiennes.
Je suis fière de ma grande sœur.
À ma belle-famille, pour leurs soutien et encouragements tout au long de mes études.
À Elodie, toujours à mes côtés depuis si longtemps. Merci infiniment pour ton soutien et ta patience pendant mes difficiles premières années de médecine. Maintenant reviens dans le sud, nos fous-rires et nos conversations interminables me manquent !
À Alexia, Claire, Delphine, Sophie. Merci pour ces très belles années d'externat ! Vous me manquez.
À mes co-internes ruthénois, trop nombreux pour tous les citer ! Merci pour cet inoubliable premier semestre.
À mes co-internes ariègeois, première et deuxième session ! Et tout particulièrement Thomas, Anne Line et Oriane. Vous avez été des co-internes rêvés !
À mes co-internes toulousains, pour ce redouté mais finalement joyeux semestre dans l'univers magique de la pédiatrie !
À tous mes amis, Julie, Ines, Nico, Noémie, Romain, Julien, Ludo, Nico, Christine, Laurent, Audrey, Roberto, Christophe, Julie, Mélo, Aurel, Flora, Cédric, ... et tous les autres, qui n'ont cessé de m'encourager durant toutes ces longues années d'études.
J'ai une chance incroyable d'être aussi bien entourée. Merci, merci à tous.
À Tomi, pour tout.
Je n'aurais jamais pu réussir ces longues et difficiles années d'études sans ton soutien inconditionnel, ta patience, et surtout tout ton amour.
Je t'aime si fort.
TABLE DES MATIÈRES
I/ INTRODUCTION …... 3
1.1 Contexte .…... 3
1.2 Objectifs …... 7
II/ MÉTHODES …... 9
2.1 Type d'étude …... 9
2.2 Questionnaires …... 9
2.3 Randomisation …... 9
2.4 Critères d'inclusion …... 10
2.5 Critères d'exclusion …... 10
2.6 Protocole …... 10
2.7 Analyse statistique …... 11
III/ RÉSULTATS …... 12
3.1 Généralités …... 12
3.2 Refus …... 12
3.3 Données socio-démographiques …... 12
3.3.1 Âge et sexe …... 12
3.3.2 Niveau d'études …... 13
3.3.3 Activité …... 13
3.3.4 Situation personnelle …... 13
3.3.5 Lieu d'habitation actuel …... 13
3.4 Acceptation du test de dépistage …... 14
3.4.1 Taux d'acceptation du test de dépistage du VIH (sérologie) …... 14
3.4.2 Connaissance et taux d'acceptation des TROD …... 14
3.5 Dépistages antérieurs …... 15
3.6 Prise de risque de contamination …... 16
3.7 Sexualité et proposition du test de dépistage du VIH …... 17
3.8 VIH et médecine générale …... 17
3.9 Comparaison des profils des patients favorables ou réticents à la réalisation du test
de dépistage du VIH …... 17
IV/ DISCUSSION …... 19
V/ CONCLUSION …... 24
BIBLIOGRAPHIE …... 25
ANNEXE 1 …... 30
ANNEXE 2 …... 32
I/ INTRODUCTION 1.1 Contexte
Fin 2011, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde, 2,5 millions ont été contaminées et 1,7 millions sont décédées de maladies liées au sida, selon les chiffres publiés en novembre 2012 par l’ONUSIDA. [1] [2]
Une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiée en mars 2009 a établi que les personnes de plus de 50 ans vivant avec le VIH semblent être de plus en plus nombreuses dans le monde. L'OMS note une pénurie en matière de données concernant la prévalence.
Cette tranche d’âge est rarement prise en compte dans les enquêtes démographiques et sanitaires. [3]
En France, environ 25 % des personnes vivant avec le VIH ont plus de 50 ans. [4]
Plusieurs explications sont retenues: d'une part, les antirétroviraux augmentent l’espérance de vie, et, d'autre part, le nombre de dépistage de séropositivité dans cette classe d'âge est également en augmentation. [5,6,7,8,9]
Les 50 ans et plus se sentent moins concernés par le VIH et se protègent peu lors de leurs rapports sexuels. Le dépistage est moins souvent proposé aux plus de 50 ans, il existe un tabou autour de la sexualité de cette population. La proximité des symptômes de la primo- infection avec des symptômes fréquents liés à l’âge retarde le diagnostic. [10,11,12]
En France, en 2012, on compte environ 160 000 [130 000 – 200 000] personnes contaminées par le VIH. On estime qu'environ 30 000 personnes ignoreraient leur séropositivité. [4,9,13]
Le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité en 2010 en France est estimé à environ 6300 (IC 95% [5 914 – 6 616]). Le nombre de découvertes de séropositivité, après avoir diminué significativement entre 2004 et 2007 (p<0.001), se stabilise depuis (p=0,36).
[9]
En Midi-Pyrénées, 1800 personnes ont découvert leur séropositivité entre 2003 et 2011 dont
208 en 2011. [14]
En France, l'âge de la découverte de séropositivité entre 2003 et 2010 se répartit comme suit : la proportion des moins de 25 ans n'a pas évolué de façon significative, alors que la proportion de 25-49 ans a diminué (p<0.001) et la proportion de 50 ans et plus a augmenté (de 12 à 18%, soit 893 à 1127 patients, p<0.001). [9]
En 2011, les laboratoires ont réalisé en France 5,18 millions (IC95% : [5,12-5,24]) de sérologies VIH, soit 79 sérologies pour 1 000 habitants. Ce nombre, qui avait augmenté de 2003 à 2005 (p=0,008), atteignant 5,29 millions de sérologies (IC95% [5,22-5,38]), a diminué en 2006 puis s'est stabilisé (p=0,5). Il a augmenté significativement en 2011 (+4%, p<0.001), sans toutefois atteindre le niveau observé en 2005 .
Cette augmentation significative serait en partie due à la nouvelle recommandation de l'HAS incitant la réalisation d'un test de dépistage du VIH au moins une fois dans sa vie à toute personne âgée de 18 à 70 ans, et ce, en dehors de tout facteur de risque.
En Midi-Pyrénées, le nombre de sérologies réalisées en 2011 est de 70 pour 1000 habitants, soit légèrement inférieur à la moyenne nationale. [13]
Le nombre de sérologies VIH confirmées positives en France en 2011 est estimé à 10 517 (IC95%: [10 276-10 758]), soit 161 sérologies positives par million d’habitants. Ce nombre a diminué entre 2005 et 2007, et s’est stabilisé depuis (p=0,37). L’apparente diminution observée en 2011 (-3%) n’est pas statistiquement significative (p=0,13). [13]
Une augmentation significative du nombre de sérologies positives entre 2007 et 2011 est observée en Midi-Pyrénées (p=0,017). Avec 71 nouveaux cas de séropositivité par million d’habitants en 2011, Midi-Pyrénées est au 3ème rang des régions de France métropolitaine les plus touchées. [13,14]
L’utilisation des tests rapides d’orientation et de diagnostic (TROD) pourrait faciliter le dépistage. Les TROD permettent d’obtenir un résultat rapide avec une bonne sensibilité et spécificité.
En France, leur utilisation précisée dans le décret de mai 2010 a été limitée initialement à des
situations spécifiques comme le dépistage chez la femme enceinte en fin de grossesse, les
accidents d’exposition au sang ou sexuelle et en cas d’urgence diagnostique d’une pathologie
aiguë évocatrice du stade sida.
Un nouveau décret de novembre 2010 a étendu leur utilisation à «toute personne, dans son intérêt et pour son seul bénéfice, après l’avoir informée et avoir recueilli son consentement libre et éclairé ». [15,16,17]
Le diagnostic très tardif (<200 CD4/mm3 ou stade sida) concernait 30% des diagnostics en 2010. Des études montrent que 77 % des décès liés au sida peuvent concerner les patients pris en charge tardivement. Selon ces données, le taux initial de lymphocytes CD4 était fortement corrélé à la probabilité de décès. Chez les patients pris en charge tardivement, on observe une mortalité à court terme significative, plus élevée que chez les patients avec un diagnostic précoce de l'infection par le VIH. [18,19,20,21,22]
Le dépistage tardif, préjudiciable à la prise en charge médicale, est également associé à un haut niveau de transmission du virus. [15]
Les plus de 50 ans représentent 45% de ces diagnostics très tardifs. Une fois le diagnostic posé, plus l'individu est âgé, plus l'infection évolue rapidement vers le sida. [23,24,25]
Il n’y a pas actuellement de recommandations spécifiques pour les traitements antirétroviraux chez les patients âgés, aucun n’ayant été testé spécifiquement dans cette population. Certaines recommandations internationales récentes proposent d’introduire un traitement pour tout patient infecté de plus de 60 ans, indépendamment du taux de CD4. Â cet âge, le rapport bénéfice-risque d’un traitement précoce semble rester favorable, même si les personnes âgées étaient peu représentées dans les études de ces médicaments. [28]
Les études concernant la restauration immune sont contrastées. Des résultats publiés en 2004,
2008 et 2009 montrent que la restauration immune chez les plus de 50 ans est plus lente
malgré une réponse virologique très satisfaisante, probablement en raison d’une meilleure
observance thérapeutique [25,26,27]. Des études publiées en 2006 et 2008 montrent que la
restauration immune chez les 50 ans et plus est comparable à celle d'une population plus
jeune.[29,30] Une étude du COREVIH d'Ile de France publiée en 2013 montre que
l’efficacité du traitement antirétroviral permet une évolution clinique et immunologique
favorable même chez les patients infectés par le VIH de plus de 60 ans, mais les comorbidités
sont fréquentes, avec une incidence élevée de complications cardiovasculaires et de
néoplasies, responsables de la mortalité observée à cet âge. [31]
Dans une étude publiée en 2006 incluant 159 patients de plus de 50 ans, l'utilisation prolongée de traitements antirétroviraux était significativement associée chez les personnes de plus de 50 ans à une aggravation plus importante que chez les plus jeunes des valeurs de glycémie, cholestérolémie et triglycéridémie. C'était aussi dans cette population que le risque d'insuffisance rénale était le plus important.
Ces comparaisons n'étaient pas ajustées sur les caractéristiques cliniques et démographiques lors de l'initiation du traitement antirétroviral. Les sujets étaient en majorité des hommes, hétérosexuels, avec une maladie déjà évoluée et avec des taux anormaux avant même le début du traitement. Ces différences pourraient donc être expliquées par une population différente entre les cas et le groupe contrôle. [30]
Ces données étaient également retrouvées dans deux autres études incluant un grand nombre de patients âgés de plus de 50 ans. [33,34]
Plusieurs antirétroviraux ont un effet inducteur ou inhibiteur enzymatique sur le cytochrome P450 qui intervient souvent dans le métabolisme des médicaments utilisés pour le traitement des autres pathologies présentes chez les patients de 50 ans et plus. L'association antirétroviraux/polymédication augmenterait significativement le risque d'interactions médicamenteuses, parfois graves. Cela peut entraîner une diminution de l'adhérence au traitement antirétroviral et une baisse de son efficacité, ainsi que des réactions toxiques.
[32,35,36]
Plusieurs études montrent que l'observance du traitement antirétroviral est en général meilleure chez les plus de 50 ans que chez les plus jeunes. Mais les troubles cognitifs qui peuvent survenir avec le vieillissement risquent d'altérer cette bonne observance et entraîner une moins bonne réponse thérapeutique. [36,38]
Les biologistes et les médecins exerçant en ville jouent un rôle de plus en plus important dans le dépistage et le diagnostic de l’infection VIH, puisque la part des personnes diagnostiquées en ville a augmenté depuis 2003 passant de 23% à 32% en 2011. [37]
Les médecins de ville diagnostiquent moins de personnes de plus de 50 ans, mais plus de personnes à un stade précoce de l’infection que leurs confrères hospitaliers.
Ces différences sont liées en partie aux motifs de dépistage : les séropositivités découvertes en
ville découlent plus souvent d’une sérologie réalisée suite à une exposition récente au VIH ou
pour un bilan systématique. [24]
1.2 Objectifs
La réduction du nombre de personnes ignorant leur statut sérologique, et un diagnostic à un stade précoce sont devenus une priorité de santé publique.
Les découvertes de séropositivité après 50 ans en France concernent environ 1 100 personnes en 2010. L’augmentation de la part de cette classe d’âge depuis 2003 et le caractère plus souvent tardif de ces diagnostics par rapport à la contamination, observés aussi dans d’autres pays [38,39], soulignent la nécessité de sensibiliser à la fois le public et les personnels de santé à l’utilité du dépistage des plus de 50 ans. [9]
Le fait qu’un quart des plus de 50 ans soit récemment contaminé au moment du diagnostic montre que les contaminations ne sont pas exceptionnelles à cet âge et souligne le besoin de programmes de prévention adaptés à cette population. [9]
L'étude Baromètre Santé de 2009 a analysé les pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage du VIH. Elle montre que la pratique actuelle du dépistage par les médecins généralistes est fortement imprégnée du modèle de dépistage installé au cours des vingt-cinq dernières années qui privilégie la demande de la personne et la notion d’exposition au risque.
La proposition du test est orientée par le profil de risque, comme le confirment les résultats sur le dépistage ciblé, et non par une attitude classique de dépistage d’une maladie non symptomatique et qui peut être efficacement traitée. Les quelques données disponibles montrent pourtant l’intérêt des prescriptions VIH en médecine générale, ces dispositifs permettant de « capter » des populations différentes de celles qui se rendent dans les centres spécialisés pour les IST ou le dépistage VIH. [40,41,42]
D’après l’enquête, le principe d’un dépistage en population générale à l’initiative du médecin suscite un bon niveau d’adhésion, plus de 70 % des médecins interrogés étant d’accord avec l’idée que « le médecin devrait proposer un test VIH sans attendre la demande du patient » et
« régulièrement aux jeunes et adultes sexuellement actifs »
En France, les groupes à faible risque d’infection (les Français hétérosexuels, les plus de 50
ans, les personnes mariées avec enfants, sans pratique du multipartenariat) présentent les plus
fortes probabilités d’être pris en charge tardivement. [43] Ces populations ne se sentent pas
concernées par le dépistage de l’infection par le VIH ; elles restent à l’écart des stratégies
ciblées et, en l’absence d’une proposition de test par un professionnel de santé, sont le plus souvent diagnostiquées à l’occasion de symptômes, voire d’une maladie opportuniste. [44]
Si le principe d’un dépistage en population générale à l’initiative du médecin est bien accepté, les avis des généralistes sont plus nuancés quand il s’agit de proposer un test aux personnes sans facteur de risque apparent, même parmi les plus favorables à l’élargissement du dépistage. Ce résultat montre la nécessité d’apporter aux médecins, dans des documents de pratique, un argumentaire épidémiologique, médical et économique sur l’intérêt d’un dépistage dans les configurations d’absence de risque reconnu. [40]
Les données disponibles peuvent rassurer les médecins généralistes car elles semblent montrer que les patients sont plutôt favorables à la réalisation de test de dépistage du VIH.[45,46] Ces études ne traitaient pas spécifiquement de la population des 50 ans et plus.
Afin de promouvoir la proposition du test dépistage du VIH par les médecins généralistes, il nous a semblé licite de recueillir le point de vue des patients eux-mêmes, et en particuliers des plus de 50 ans, une population se sentant encore peu concernée par le dépistage du VIH.
L’objectif principal de notre travail est donc d’évaluer l’acceptation d'un test de dépistage systématique du VIH (par une sérologie ou un test rapide d'orientation et de diagnostic) chez les patients âgés de 50 à 70 ans se présentant chez un médecin généraliste.
L’objectif parallèle sera d’étudier les profils des patients réticents ou favorables à ce
dépistage.
II/ METHODES
2.1 Type d'étude
Nous avons réalisé une étude déclarative basée sur des questionnaires-papier anonymes destinés à tous patients âgés de 50 à 70 ans consultant un médecin généraliste de la région Midi-Pyrénées.
2.2 Questionnaires
Il s'agissait de questionnaires-papier anonymes de vingt questions à réponses fermées exclusivement. La première partie comportait des questions socio-démographiques, la deuxième partie des questions sur le dépistage du VIH (acceptation du test de dépistage, tests antérieurs, facteur de risque de contamination).
Avant la réalisation de l'étude, sept questionnaires ont été soumis à des patients d'un cabinet médical de Pamiers en Ariège afin d'évaluer la compréhension de celui-ci et mettre en évidence d'éventuels défauts de formulation ou un manque de pertinence de certaines questions et modifier le questionnaire si besoin.
Le nombre de questionnaires nécessaire à des résultats représentatifs a été calculé a priori par le service d'épidémiologie de la faculté de Toulouse-Purpan et estimé à 100 au minimum.
Nous avons décidé d'envoyer dix questionnaires à chaque médecin généraliste. En se basant sur un taux de réponse de 20%, et en anticipant les erreurs de randomisation (médecins à la retraite, salariés ou exerçant une activité spécifique comme l'allergologie, l’acupuncture...), nous avons décidé de randomiser 80 médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées.
2.3 Randomisation
En novembre 2012, une randomisation générée par ordinateur a permis de recruter 80
médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées inscrits à l'Union Régionale des
Professionnels de Santé (URPS).
2.4 Critères d'inclusion
Tous les médecins généralistes inscrits à l'URPS de Midi-Pyrénées étaient inclus.
Tous les patients âgés de 50 à 70 ans inclus se présentant au cabinet du médecin généraliste devaient se faire proposer le questionnaire.
Tous les patients ont donné leur consentement éclairé oralement.
2.5 Critères d'exclusion
Ont été exclus :
les médecins à activité spécifique (acupuncture, allergologie,…), les médecins à la retraite,
les médecins salariés et/ou à exercice hospitalier exclusif.
Il n'y avait pas de critère d'exclusion pour les patients.
2.6 Protocole
Les 80 médecins généralistes ont été contactés par téléphone afin de leur proposer de participer à l'étude et recueillir leur accord.
Les médecins généralistes ayant répondu favorablement ont reçu par courrier 10 questionnaires destinés à leurs patients, ainsi qu'une fiche expliquant le protocole et une enveloppe retour. Le nombre de patients ayant refusé de participer à l'étude devait être noté. Il était conseillé de faire remplir le questionnaire avant la consultation médicale afin de favoriser la concentration des patients.
Toutes les 3 semaines, les médecins n'ayant pas renvoyé les questionnaires étaient contactés par téléphone afin de les inciter à faire remplir les questionnaires. Lors du dernier rappel, il était spécifié aux médecins qu'ils pouvaient renvoyer les questionnaires même si les dix n'avaient pas été remplis.
La période de recueil des questionnaires était de Novembre 2012 au 31 Janvier 2013.
2.7 Analyse statistique
Les données ont été saisies dans un tableur EXCEL®.
Les caractéristiques des patients acceptant ou refusant le test de dépistage du VIH par sérologie ont été comparées :
- Les comparaisons des variables qualitatives entre deux groupes ont été réalisées par des tests du Chi2 ou des tests exacts de Fisher en fonction des effectifs théoriques des groupes considérés.
- Les comparaisons de distributions des variables quantitatives ont été réalisées par des tests t de Student en cas de distribution normale sinon par test des rangs de Wilcoxon.
Le « p » retenu comme seuil de significativité pour l'ensemble des analyses statistiques est de
5%.
III/ RESULTATS
3.1 Généralités
Sur les 80 médecins randomisés:
- Ont été exclus : 8 médecins à la retraite et 2 médecins ayant une activité spécifique (sexologie, angiologie),
- 14 médecins n'ont pas été joignables après au moins 5 tentatives sur une période de 3 semaines,
- Parmi les 56 médecins généralistes inclus :
- 7 médecins ont refusé de participer à l'étude : deux ont déclaré avoir trop de travail, deux craignaient que cette étude fasse poser des questions aux patients, deux trouvaient la réalisation de l'étude trop compliquée, un n'a pas donné d'explication,
- 49 médecins ont accepté de participer à l'étude.
Entre novembre 2012 et le 31 janvier 2013 :
- 15 médecins ont renvoyé des questionnaires soit un taux de réponse de 30 % - 126 questionnaires étaient analysables
- 4 questionnaires ont été exclus car les patients n'avaient pas entre 50 et 70 ans.
3.2 Refus
14 des 15 médecins répondeurs avaient fourni le nombre de refus de patients. 24 patients ont refusé de participer à l'étude : 2 médecins avaient noté 12 refus chacun. Les autres médecins n'avaient reçu aucun refus.
3.3 Données socio-démographiques
3.3.1 Âge et sexe
Parmi les 126 patients, 71 étaient des femmes (56%), 52 étaient des hommes (41%).
3 personnes (2%) n'ont pas donné de réponse.
La moyenne d'âge était de 59,8 ans avec une médiane à 60 ans.
3.3.2 Niveau d'études
14 patients (11%) étaient sans diplôme, 12 (10%) avaient le certificat d'étude, 22 (17%) avaient un CAP, 15 (12%) avaient un brevet, 21 (17%) avaient le baccalauréat et 38 (30%) avaient fait des études supérieures.
4 personnes n'ont pas répondu.
3.3.3 Activité
52 patients (41%) avaient une activité professionnelle, 10 (8%) étaient sans emploi, 63 (50%) étaient à la retraite.
1 patient n'a pas répondu.
3.3.4 Situation personnelle
14 patients (11%) étaient célibataires, 13 (10%) étaient en concubinage, 72 (57%) étaient mariés, 1 (1%) était pacsé, 18 (14%) étaient divorcés, 8 (6%) étaient veufs.
110 (87%) patients avaient des enfants. En moyenne ces patients avaient 2,2 enfants.
3.3.5 Lieu d'habitation actuel
Départements 9 11 12 31 32 50 57 59 81 65
Effectif (%) 5 2 7 56 1 1 1 1 20 8
Fig 1. Tableau de répartition du lieu d'habitation des patients
97 % des patients résidaient en région Midi Pyrénées.
3.4 Acceptation du test de dépistage
3.4.1 Taux d'acceptation du test de dépistage du VIH (sérologie)
106 patients (84%) étaient favorables à la réalisation d'un test de dépistage systématique du VIH dans le cadre d'une campagne nationale de dépistage contre 20 (16%) qui y étaient opposés.
3.4.2 Connaissance et taux d'acceptation des TROD
103 patients (82%) n'avaient pas connaissance des TROD. Après une brève explication de cette méthode, 96 personnes (76%) étaient favorables à la réalisation de ce type de test au cabinet du médecin généraliste.
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fig 2. Acceptation du test de dépistage VIH (sérologie)
OUI NON
Effectif (%)
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fig. 3 Connaissance des TROD
OUI NON
Effectif (%)
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fig. 4 Acceptation des TROD
OUI NON
Effectif (%)
Parmi les 29 patients (23%) refusant le TROD : 25 (86%) ne se sentaient pas concernés, 2 (7%) trouvaient le délai de réponse trop rapide, 1 (3%) trouvait que le cabinet du médecin généraliste n'était pas le lieu approprié, une personne n'a pas donné de réponse.
3.5 Dépistages antérieurs
66 patients (52%) n'avaient jamais réalisé de test de dépistage du VIH au cours de leur vie.
Parmi les 60 patients (48%) ayant déjà fait un test de dépistage du VIH : 6 patients (10%) l'avaient réalisé il y a moins d'un an, pour 39 patients (65%) le test datait de 1 à 10 ans, pour 15 patients (25%) le test avait été réalisé il y a plus de 10 ans.
Concernant le lieu de dépistage : 41 tests (68%) avaient été réalisés en laboratoire avec ordonnance, 2 tests (3%) avaient été réalisés en Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG), 16 tests (27%) avaient été réalisés dans un hôpital ou une clinique. Une personne n'a
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
100
Fig. 6 Ancienneté du dernier test de dépistage du VIH
< 1 an 1 à 10 ans
> 10 ans
Effectif (%)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fig. 5 Dépistage antérieur du VIH
OUI NON
Effectif (%)
pas répondu. 59 personnes (98%) ont déclaré que le test était négatif. Une personne n' a pas répondu.
3.6 Prise de risque de contamination
Depuis leur dernier test, ou au cours de leur vie si les patients n'avaient jamais fait de test de dépistage du VIH : 91 patients (72%) déclaraient ne pas avoir pris de risque de contamination par le VIH, 26 (21%) déclaraient avoir pris un risque, 9 personnes (7%) n'ont pas répondu à cette question.
Parmi les patients ayant déclaré avoir pris un risque ou ceux n'ayant pas répondu : 16 (55%) estimaient avoir pris un risque par voie sexuelle, 7 patients (24%) ont déclaré avoir pris un risque autre (dont 4 ayant spécifié avoir pris un risque professionnel en travaillant dans le milieu paramédical).
Parmi les patients ayant déclaré avoir pris un risque ou ceux n'ayant pas répondu : 21 (72%) n'en avaient pas parlé à leur médecin généraliste.
92 % des patients estimant avoir pris un risque de contamination par le VIH acceptaient le dépistage.
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fig. 7 Prise de risque de contamination au VIH
OUI NON NSP
Effectif (%)
3.7 Sexualité et proposition du test de dépistage du VIH
72 patients (57%) estimaient qu'il était nécessaire de parler de sexualité lors de la proposition d'un test de dépistage du VIH, 45 patients (36%) n'y voyaient pas d’intérêt.
9 personnes (7%) n'ont pas répondu.
3.8 VIH et médecine générale
77 patients (61%) ne souhaitaient pas parler davantage du VIH (mode de contamination, prévention, dépistage, traitement) avec leur médecin généraliste contre 39 patients (31%) qui y étaient favorables. 10 personnes (8%) n'ont pas répondu.
3.9 Comparaison des profils des patients favorables ou réticents à la réalisation du test de dépistage du VIH
Les patients refusant la réalisation du test de dépistage étaient plus âgés que les patients acceptant le test de dépistage avec respectivement une médiane à 65,5 ans versus 59 ans.
(p<0.05). Les patients à la retraite refusaient plus de se faire dépister que les patients ayant une activité professionnelle. (respectivement 75% versus 15% ; p<0.05)
15% des patients qui refusaient le dépistage par sérologie acceptaient de se faire dépister avec un TROD.
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fig. 8 Déclaration au médecin généraliste de la prise de risque de contamination par le VIH
OUI NON NSP