• Aucun résultat trouvé

La lutte aménagée contre les ravageurs des agrumes en Afrique du Sud et ses applications possibles pour les Mascareignes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "La lutte aménagée contre les ravageurs des agrumes en Afrique du Sud et ses applications possibles pour les Mascareignes"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

- 149 Fruits - vol . 30, n°3, 197 5

La lutte aménagée contre les ravageurs des agrumes en Afrique du su d

et ses applications possibles pour les Mascareigne s

IN'I'ROI)UCTIO N

Les recherches concernant l'étude du complexe parasitair e des agrumes en Afrique du sud ont commencé en 1936 ave c ULIMAI' . Elles devraient connaître au cours de ces deu x dernières décades un développement considérable . Bien qu e les entomologistes se soient surtout intéressés à la régio n nord-est du pays (Transvaal, altitude moyenne avoisinan t 600 mètres), la majorité des agruiniculteurs sud-africain s disposent aujourd'hui d'une information suffisante pou r mettre à l'épreuve les principes d'une lutte aménagée . Toutefois les différences de climats existant entre le s provinces de Transvaal, de Natal et du Cap nécessitent l a poursuite des recherches en vue d'une meilleure connaissan-ce du niveau d'équilibre vers lequel tend la population d'u n ravageur en un lieu donné . Cet équilibre est au demeuran t fragile . Mais les résultats commercialement rentables de cette méthode de lutte obtenus dans certains secteurs régulière -ment surveillés, constituent . aussi bien pour les producteur s que pour les chercheurs, des mollis d'encouragement .

La tendance actuelle va donc de plus en plus vers l'utilisa -* - Institut français de Recherches fruitières (IFAC)97488Saint Denis Ile de La Réunion .

B.AUBERT*

LA LUTTE AMENAGEE CONTRE LES RAVAGEUR S

DES AGRUMES EN AFRIQUE DU SUD ET SES APPLICATION S POSSIBLES POUR LES MASCAREIGNE S

B . AUBERT (1FAC ) Fruits,mars1975,vol . 30, n°3,p . 149-159 .

RESUME - A l'occasion d'un déplacement en Afrique du sud,destin é à la collecte de deux parasites de psylles : Tetrastychus radiatus WATERSTON, Psyllaephagus pulvinatus WATERSTON, et de leur introduction à File de La Réunion, l'auteur donne un aperçu sur l a lutte aménagée contre les ravageurs des agrumes telle qu'elle es t pratiquée dans ce pays .

Diverses possibilités d'application de cette méthode de lutte au x Mascareignes sont envisagées .

lion d'ennemis naturels des ravageurs, accompagnée de me -sures appropriées : taille des branches basses, contrôle de s mauvaises herbes, application d'anneaux de polybutyle su r le tronc des arbres pour repousser les fourmis, et vers de s traitements chimiques de lutte non plus drastiques (préven-tive sprays) mais correctifs (correc(préven-tive sprays) .

La caractéristique majeure de cette lutte aménagée est d e réduire au minimum le nombre d'applications insecticides , tout en utilisant des composés rapidement dégradables qu i perturbent le moins possible l'équilibre naturel existant, e t de choisir avec précision les dates d'épandage en fonctio n de la biologie de l'insecte et des stades physiologiques d e l'arbre : poussées végétatives, floraison, nouaison .

On peut citer comme exemple de ce type de lutte , plusieurs vergers de la région de White hiver en Afrique d u sud n'ayant reçu au cours de ces trois dernières années aucun traitement insecticide à part des poudrages de soufre contr e le thrips et les acariens et des applications localisées d'hydro-lisat de protéine et de trichlorfon contre les deux mouche s des fruits : Ceratitis capitata \VIED et C . rosa KSH . Dans l e cas particulier de ces vergers, décimés il y a à peine cin q ans par des attaques de psylles et de cochenilles don t

(2)

TABLEAU 1 -LES ACARIEN S

Nomlatin (alaearus eilrifolii KF,IPER

nnonychaschie

MAC GREGOR

JlïrylloeoplrulaWei.).

ASIIM1?AU butetrarryehusKLEINorientates llemitaesonenrus tala sBANKS Breuipalpus phoenieisGEIGESKER :le,. sheldoniEVONG

l'earanychueeinnaharin u 001511Th Al . nom anglosaxon grey mite ( :Brusred mite Rust mite Oriental mite Silver mite Plat mite Redspider

Dale

d'appari-lioneuA .S . (I lippenar)1947

195 3

(ornilh) (Schwartr)1950 19 6(Oehwariz) 1)4(1(LavuipierreI 964 (Keifer)193 1 (Robert )191 6

Hantesh51e .s Citrus lifelsia

grenadille,eafeier Peiasettia . Khus papa) ,.r citronnier, p o meta .oranger , nqirier . glyrinn_ (»assen a (lnlodenriran i eitronnier ioranger, pomelo eitronnier,oranger , pomelo Citrus, papayer . herbes(Ridons

pif,-sa) Capsien ', the .

bégouiu . cnllnllllfr

fatras Citrus, Pomaru s

Icorlunelia 1211esp'eebotanique, Symptômes deeoloratiuus er,neentrigne .,sur feuilles •.t fruits ,

On, .defeuillesi-1

de fruits .attaque s sur branchettes pullule surh' . feuille, sali , parattaques d'autres insectes, cillelecontenu cellule- épiler . niques, plom-bagedesfruits

plombagederfruits :

vide le conte, .des orlluh- -I li•uniques

alt:upiesurfruits d e

toute grosseur attaque. similairesde Belle,de l'anonirlius cari deform alien de r brailles, plombage

descitrons . enté

ntin exposé al l

soleil

ponctuationsnu

frutti- (foules les panique

aug-menwGun de- provoquedesfate,le It ussetingattaqu e

egatement b sfeuilles finies)ressemblane) phinnS damsle s

avec attaquesde scab : n. , •s des I ii 3 mm deslarge bourgeonsGequi inhibe lu ends -sani e époqueeritig . , d'apparition

janvierAavril marsAjui n août -septembre

desjanvier

mar s

.ses pluies

févrierSmai novembrelump s

.haul ethumide iaiirtmoiie en dte ru n br,piedefévrierA ,mail ti pisau-des rr.oi e .1 :M . Résistenta -2Y :,pullul e tuute l'anm4'

pullulepar ti .pssoi '

et e hairs,les pluiese l

l'humidenerasion -enl u aefart e orlalil é Ir tveste yu ,: : adulte200,u. de long, repro duclion parlhena -n(gm oeuf s 4it (ij d'imub a lion,durée11 u e1,ie6 ) A 27'C , l :3jA _IS), i-1 parh ' lent,+oies her-v :1111 de. para-duite, ds 7 it l j d ineutua . lion,duréed u errie 50je u hiver .12j I'n été-de 13 h 1 4 gemratinas/an 0 , 1 mm de lon g

tenrlanee hreduge attaqu,cellencour ufare, des

feuillesel(ruil e estais,ansoleil

apparailsur vergers baht entretenus . tendon).Iueiftige dui ~ 1 121 ,A petnevisiblea 1'11111nu upin,s isible A 'ocil n „ darerlu,.s ~i, . în iron 3 . name adulte1 _0J 00p eyeleminimu m des mprndueliuu u One)10 jaws

duréedue cote8-10j panfenils chaude t

soi . (lue femelle peu t

vivreAB jours est pondr e

160 A17îloeufs

ennemis naturels pasd'ennemis naturels connus parasites ,Imblvseius addoensis, 1 m -blyseius ritri predateurs ,Slethoru z aelhi opus ehumpignaus Ilirsulellu (lamps.-prédateurs Leplolhrips mali complexe parasitaire ((wail) '(Jimphludromu .a athinsue• amblvseiu s rivkrr . 1phiseius degeneren,v

mCOwmus inconnus prédateurs-~-~ ~

.ambl rsniasedit I islemus afri - Fs

~I~ieuoulalensfs prédateurs .lelh,russp.

Conioplerygidaesp .

lutte chimique tris bien

-mtrilli par de : 1 Iniges des -sucre a galemrut Krlihanr elChio . rohrnzil:dr

1i-inphos methy l et paraiIlion ;

.

sembl e semble agir oint -nuestimulan t physiologique

la.Ath ;wr

squelles,disoufre

npoudre avis ehlo-ruLonrilatrest Lmube ; prél'ér ble de faire

alternern TProduits

Kclthanc Krltham . hforestau ,

soufreo tHeur Kellhaue, Chlorobu ulate, uufre. enfleur

Chluu,ber

rlalu-tri,,tit au prir t -umip s

\canal . ..

hlrnmouiller

apparais dans tes vergerstailesa t parathio n Krlihanr .'Ration , huile,dike Lutte aménagée -intervenir

la I u

-te.despétales .u n nul traitemen t perts'avérer e m mi'êeiidemeth efficaee damle s

vergers,suffit dan s .

us

contré,-Ier h lafois l'ana-rien griset

l'ara-en desLongeons

damsles verger s

oh Ii ontro h ' lintégré0e l - devient . . .nient dom -magablesurle plan Gommer-rial R . I . /it I oint ride même

tempsle blackspo t

st fruit o ccasionne parund lap gio u Guignurdia citricar-FoKIELY . Ice cam -',N ixe parasitair e utiliséenIsraël semble donner divinefion . -- ---- ) I ly ii .lim a pal) ,de iatntrOle r 1,, pull laGons I ennemi» na -t - l nt pou , ffru a -races . Nécessit é d'unemlerve n -(ionchimique t gale t . les herbes . aI I ni l dans tuverger s traitesau parathion

jeunes pousses végétatives du printemps austral 197 4 (septembre-octobre) étaient remarquablement saines .

Ce succès n'a pu être enregistré que grâce aux recherches systématiques entreprises sur approximativement 200 espè-ces reconnues parasites ou prédatriespè-ces (espèespè-ces locales o u introduites) se développant aux dépens des quelque 3 0 ravageurs des agrumes . Lorsque l'on songe que la plupart d e ceuxci sont présents aux Mascareignes, ruais malheureuse -ment sans le cortège d'ennemis naturels, on réalise le s difficultés potentielles qui guettent les agrumiculteurs d e cette région si la notion de lutte aménagée n'est pas envisa-gée avant toute tentative de relance de l'agrumiculture . Il est en effet bien connu aujourd'hui que la lutte stricte -ment chimique peut conduire à des résultats discutable s par suite de conséquences secondaires telles que : pullula-tions d 'acariens, phénomènes de résistance, sans parler de s problèmes de résidus et du coîtt des applications . le s traitements devant en général se succéder à des cadences de plus en plus rapprochées .

HISTORIQU E

Dès 1961, SEARLE communiquait une liste des parasite s

etprédateurs inféodés aux ravageurs des agrumes .

ANNECKE (1969) de son côté dressait un inventaire de s résultats obtenus dans le domaine de ta lutte intégrée e n vergers agrumicoles sud-africains . Une mise à jour exhausti-ve résumée dans les tableaux 1 . 2 . 3 et 4) est en cours d ' éla-boration (BED11)RD et coll . sous presse) . Historiquement , la lutte chimique a débuté par des fumigations sous bâche à l'acide cyanhydrique contre /tonidiella auralllii, redoutable

ennemi des Citrus . Cette technique s'est poursuivie ave c succès pendant de nombreuses années sans trop interfére r sur l ' équilibre naturel, le dernier perfectionnement en l a matière étant l ' application sous bâche . à l ' aide d ' un atomi-seur, de cyanure de calcium .

(,'avènement duparathion dans les années 1950 a marqu é un tou rnant important . Ce produit très efficace au débu t (une seule pulvérisation suffisait pour lutter contre 1 .

(3)

Fruits vol . 30, n°3, 1975

- 15 1

3 6

Photo 1 . Galles sur feuille induites par Trioza erytreae . Photo 2 . Oeufs de Trioza erytreae .

Photo 3 . Larves de Trioza erytreae . Y- saine s

B - attaquée par Tetrastichus radiates . Photo 4 . Tetrastichus radiates à son éclosion .

(4)

152

-

Fruits - vol . 30, u^3, 197 5

DISPONIBILITES EN JEUNES FEUILLE S concurrence entra et interspecifique (pucerons )

QUALITÉS DES DONNÉES VÉGÉTATIVES : teneurs en azot e

ICl

/ â' 3egénération /13 ii i1L /,Ly/W~i*r/AY/la Facteurs climatiques Rayonnemen t Températur e Humidité relativ e

Déficit de saturation Endoparasite s

R pu/vinatu .s

5 à 6 traitements n'étaient plus suffisants pour venir à bou t de ce parasite . Mais très viteA .aurantii est passée au second

rang, précédée par la gravité des attaques d'acariens :

Tetranychus sp ., Calcarus citrifoli KEI I' l'ER et surtou t Panonychus citri MAC GREGUR consécutive à l 'usage de

parathion . En outre, par son action sur les parasites et prédateurs, cet insecticide a rompu l'équilibre biologiqu e naturel permettant la prolifération des cochenilles Icerya

purchasi MASKEL1, et Coccus hesperidium L . Puis,

l'aca-rien des bourgeons, Aceria sheldoni EWING, s'est mis à pulluler . Enfin, vers les années 1960, des explosions san s précédent de Trioza erytreae DEI . GUERCIO, le psylle de s agrumes, se manifestèrent . Le fait que cet homoptèr e transmet la maladie du Greening (Mc CLEAN et OBER-I101,/,ER 1965, MOLL et MAR'fIN 1973) lui confère une extréme gravité . A cette époque, le concept de la lutte contre les ravageurs ayant déjà évolué, c'est tout naturelle -ment vers une lutte intégrée ou aménagée que les chercheur s se sont orientés . Les études fondamentales concernant l a biologie de T . erytreae entreprises par CA'l'I,ING (1969 ,

1970) ont permis de mieux connaître les rythmes d'appari-tion de cet insecte en foncd'appari-tion des condid'appari-tions ambiantes e t même de prévoir ses pullulations . Avec Mc DANIEL e t MOI1,1N (1972) c' est tout le complexe parasitaire d e

T. erytreae qui a été approfondi, complétant ainsi les

os oeufs .

1 , 2,3,4,— = larves de 1e, 2e, 3e, . .. . stades . A _ adultes .

informations recueillies par CATLINC . Grâce à ces travau x l'agrumiculture sud-africaine pouvait être mise à l'abri d'u n sérieux revers . Antérieurement, niais déjà avec le mérit e souci de mise en oeuvre des ennemis naturels, COMPER E (1961) et BEi)FORD (19611) préconisaient dans la lutt e contre A . aurantii le contrôle des fourmis qui, par leu r patrouilles incessantes, interfèrent sur l'activité des parasites . AN NECKE (1964) de son côté aboutissait à un inventaire exhaustif des Encyrtidae et Aphenilidae parasitant Coccu s

hesperidiur, puis de façon plus étendue des Encyrtida e

et Aphenilidae éthiopiens du sud de l'Afrique en incluant les îles du Cap Vert et celles de l 'Océan indien . BEDFORI) e t THOMAS (1965) reprenaient les études de CI,AUSE N (1932) concernant Aleurocanthus woglurni AS11BY e t introduisaient son parasite le plus efficace Eretmoceru s serius SILVESTRl . Bien entendu, toutes ces élude devaien t permettre l'introduction progressive des insectes et animau x qui s'avéraient souhaitables dans le cas de déficiences o u d 'insuffisances des parasites locaux . Après I ' introductio n devenue historique dans le inonde en 11196 de Rodali a cardinales MUI,S en provenance d'Australie, vite implanté e et très efficace contre I . purchasi, citons dans l 'ordre

chrimologique les différentes actions entreprise s

- Aphytis melinus de BACH et Apllytis cocheni de BAG A qui ne se sont que médiocrement établis de Californie e n

figure 1 • PRINCIPALES COMPOSANTES DE L' ECOLOGI E

(5)

figure 2 • COMPLEXE PARASITOIDE (même échelle) ET DE PRÉDATEURS (échelles séparées) DU PSYLLE DES CITRUS TR/OZA ERYTREAE DE L GUERCIO (d'après CATLING, 1969, et Mc DANIEL et MORAN, 1972) .

cycle de 31 à 36 jours selon les conditions ambiantes

PARASITES PRIMAIRE S

Trioza erytreae DEL GUERCIO

Psyllaephagus pu/vinatus WATERSTO N

-Chrysopasp- ,

/3

larve

adult e

Aphidencyr t us cassatus CATLIN G

Marietta exitiosa COMPER E

Teirastichus sp. Ceraphron sp .

Psyllaephagus sp . lphiseius degenerens

Cheilomenes propinqua MUL S BERLESE

(6)

'tA14l .RAU 2 -'thrips, Pucerons, Cieadelles, Psylles, Aleurrdes.

1'5111PS PtC1;AON3 CICADKLLl.S PSI" LI CS 1,1t (Olw s

Nom lithe cielholhripsautanl ü FA R RE

Aphis tt

v/tes (KII/K .)

.Iphis _nss, pli(Gi i / /ER ) Tansplerae tranth(F0,4 :01 .01113E)

l'entlronia.AllaST Al . Triuca errtreue DEI,C C LIlt IO .Ateuro cantle: moglunri.1

1 "

Nam e gl

nnu nth afrle an(vitrasthrips [trio.I . t

aphi d

(Pilonaphi d (flack Cants aphid

locafhuppe Liters psylla Citris blaekfly

-Daic d'apparitien

en F .,1 . 1030 (IIALLA 1954 (111• :Pill;Ith IIN/IUI') 1964 (ANNLCK4 :) Irbil

(\il?Ii\SE) 19(1 :5(BEDFORD )

Plan les hôtes Ra Aima, /n'mmnda .

liamal plus . _itutin Coin brel urn . Himmel,

Prunus Citrus Datura Chenopodium albu m ("ointssp . Litres. (luusen a P'nguraeapensi s t 'prisunduhrta

madder, nra .guicr . .. env, in75 piailles Synrpion, ; I I I du tt p nluonun tirirroUenps rit riStilt tl'UN .

pollµion s

partemps chaud litsee •

Malin,.partempspirnieux

r abougrissement i . 1 irtat ,transmettentla Iristt,a W prou 1 Iapparition de

petit :ronds surlit : fruits. eutraim

de :

iambesehlorol rque s urlesleuillcs, pow

rait transmettre de s maladiesmicoplas maquis 0ubbonq ni de p t ] de s

hmilhsnouvellement une-es .

galles sot (ruines , transmetle greening 1 r l 1 l I talis . rirIrit cetsidualLurvlles

r"colles ens .

d'attaques graves

).poqueeri/u r :

d'apparition

populationsfaibles d'avril

debutaoût, pullulation s d'octobreajanvier

depend drspeu',

e .

„ tahic- dope nddespousse

gctative s del'arbre

liie enoctobre

(tira)tcritiques

Ennemis naturel adulte

11 .7a1merd m

bong orange pale, p .1mi:4t i ran L•nenl dams leso l dure”, glu isir : 18 joues (41joueen hiuer)

sme ul la ',Me desjeunes organes -1 . eitrieidus

puemron bra n

A .gossypli : Adonnai tachet é T. rueruntu : pot'i'ron noi r — - ---- ---adulte . '.3 it 4nui t delong, durerd u trie environ51 1 jours

Iresti and .une femellepond lieu it 1500oeufs (environ

100 acuds par jour) .durite.d u se-Ii 5t1jours environ, duré e Jetied'unadultedit511a

Alljours

durer du coite environ 8(1 jour s

omits d~' mses enspirales

pit,( :doue .

FranItlinidhopsrespi(orrnis

(1

Iî11F .).circlolhripssp . , tnaphul/rri1ir-1t' 'rhriphle ps thripoburur HESSE parasites-in-/hies attaue,de ' betuu`uoplPrcs pan .

sitesdontleplu .

impurtanl serai l Cmnlrodora penthinme \N\ ECKK,detruit 50 p .Peutdes 'tins

parasites '-'—~(ea sin:

Tor.sle.h esmdiatu, 14 \TEKS -TON .t/rv'Ilnephngus pufunaluv N \Traihrl N

pre'd ;ucur- .

L'Igvsupu sp .. lIngrapta pfe~i-fe•ri,Iphiseiusdegenvens, Pholurneni,a propinqua

P.rt'l nroeerus aeriesrILV .

parasite plus de70p .rei n desoeufs Lutte :hbniquc. protectionJ :jeunesfruits :

applications aptes les pluies,

protection desjeunes

pousse-.~ uselilc . da isemaines . ,.Aide eo nolopho . ,

PlinieIhoale, pultrrisalionn u

A grears applique . u td la tittle 'itirigue itbase Irtime d tai .

ne doitcommencer epeelorsque. les

nulune~ •ilrosililt's

julep

5pice ill cm

trûti par requillbrr

naturel

duraitho;ditlies rffieaee. eel osulfan, muaoeoitophos, a

faibleconcentration

pa: de nrcesded'intervenir chimiquement

lardeamcnagi'e retenirle dinrthuatc . I: AbineJrtruildangereuse ,

mill t ispllibrebiologique ,

eontndecornait Aton ,

ledômetlmatepaludea u

sol

r lnlerti•repas sea

Pequilihriinaturel

utilisation deporte-greffe donnantde s

associations tolérantesà laTriste. ,

tunuuuitiou

pourraitIransmeltrc

Irgre ottghitti te

sirlibonr) nun enc o re drmontre

le defit'it ii' saturationpermetd e

prédirela murtalniinaturell e

(C :A~I'I .1AGl. Lespullulation s

pwtenldevenir presque mille s dans certainsimrgersgrace a u

_inepte cimente biologique

1962 contreA . auraittii M .'VSK .

- Aphytis holoxanthus de BACI1 assez bien établi, de Cali-fornie en 1962 contre. Chrysomphalus aonidium 1, .

Comperiella bifasciata HO\\

RI)

avec réussite partielle ,

d'Australie en 1966 contre C . aonidiurrt I, .

- Chilocnrus sp . anal établi, de Bangalore, Inde, en 196 3 contre 4 . aurantii MASK .

- Chilocorus cacti L . mal ctablï, du e 1' e.xas en 1966 contre

A . aurantü M,1SK .

- Aphytis lepidosaphes CO \ll'FRIt avec réussite partielle, d e Californie en 1966 contre Lepidosaplies beckii

SII,VES'fiI .

-

Eretmocerus serties SII .V 1 S' l' ItI bien établi, des Caraibc s

contre A . woglutni ASIIBY .

A part l'exemple de Rodolia cardinales et de Eretmocerus

senus, ce sont. finalement certains parasites locaux, dans l a

mesure où seuls des traitements chimiques correctifs son t appliques, qui contribuent le plus grandement à limiter l a prolifération tics ravageurs . Aujourd ' hui les écarts de triage dans les stations d'emballages sont dus essentiellement a u calibrage des fruits : 46 p . cent . puis au vent : 31 p . cent , les ravageurs rte venant qu 'en troisième position avec 22 p . cent seulement . Ils se classent en importance dans l'ordr e suivant thrips sud-africain Scirtolhrtps aurantü FAUNE,

cochenille ,4 . aurantü fil \ k ., cicadelle, Grceiling, teignes , acariens, chenilles rnineuscn des feuilles, mouches des fruits . Cette classification concerne l'ensemble des vergers sud -africains y compris ceux, et ils représentent encore la majorité, qui sont soumis à la lutte strictement chimique .

INFLUENCE DES PRODUITS CHIMIQUE S La mise en place, de la lutte aménagée ne peut réussir qu e par l'abandon progressif des produits rémanents à larg e spectre d'efficacité, Parmi ceux-ci il faut citer le parathion ,

le tnereaptothion, l'azinphos mclyl, le sevin,qui entra inen t 100 p . cent de mortalité des coccinelles comme Exochomus

flavipes 'I'llI N ., Cryptolaemus nontrouzieri MULS, et un e

disparition massive des hyménoptères parasites . Leparathio n

seul reste toxique, environ 25 jours, alors qu'additionn é d'huile de paraffine sa durée de toxicité tombe à 4 jour s (SEARLE, 1961) . En phasede transition, pour enrayer le s attaques éventuelles d'A . attrait tu, il doit malgré tout êtr e

utilisé niais toujours en mélange avec l'huile .

«I,'Abatt» (temiphos), très efficace contre le thrips, s'es t avéré lui aussi néfaste pour le maintien de l ' équilibre nad urel . 1,es produits conseillés en vcdgcrs d'agrumes où l'on t essaye d 'appliquer les méthodes tee lnde aménagée sont le s

(7)

Fruits - vol . 30, n°3, 1975

- 15 5

suivants :

- contre les acariens : le die :ofol, le chlorobenzilate, le brom o . prophv laie . le soufre ,

- contre les lhtips .les psylles et les pincions le dimélhuate . Ce produit- régulicrement appliqué en pulvérisation sur l e feuillage, petit à la longue interférer sur l'équilibre naturel . AIII .NF et III'. A ILI .IERS (sous presse) uni été con -duits à tester des applications de dimethoate granulé à S p . cent de tua . au sol . EH routrôle très satisfaisant d u thrips a pu être obtenu avec une application de 400 g d e granulé par arbre ., suivie d'une irrigation équivalente à 25 min de pluie . Le carbofuron s ' est avéré lui aussi trè s prometteur appliqué sous forme de granulé au sol . Ce s résultats pourraient s'expliquer à la fois par l'actio n endotherapique et par l ' élimination dans le cycle de reproduction des pupes qui se développent dans le sol (cas du thrips) . Cette technique a l'avantage en outre d e ne pas perturber sensiblement l'équilibre naturel ,

- coutre les chenilles n'incuses : l'endosulfan, des pyrélhri-nes ,

- dans le ras d ' tuce réapparition accidentelle de I . auraniii, préférer au parathion + huile, le dimethoate additionn é de t p, ("eut d'huile minérale émulsionnée d'été . Ment e remarque concernant C . aonidium et L . bec/cd,

Ics traitements à base d'hydruliisat de protéine et . de nré-typhon, pour contrôler la mouche des fruits n'interfèren t que très peu sur l ' équilibre naturel .

- contre, I 'acarien P. obi cora : le zinèhe . Le remplacemen t de ce produit par le benfate dans la lutte contre le blac k spot entraîne généralement une recrudescence de ce t acarien .

La lutte aménagée ne peut réussir que dans la mesure o ù certaines précautions complémentaires sont soigneusemen t respectées : taille des branches basses, lutte contre le s

fourmis, contrôle des mauvaises herbes ,

En outre, pour réduire le nombre de traitements, ceux'-e i devront être réalisés selon les meilleures modalités d'exécu-tion afin d'avoir le maximum (l ' cfl' icacité . Pour la lutt e contre les cochenilles, par exemple, il est important d e mouiller abondamment le feuillage (full cover spray ) environ 50 à 70 litres de bouillie par arbre adulte . Si des applications de solutions concentrées à bas volume son t décidée; coutre certains ravageurs, il est important d'ein-ployer la dose correcte . La concentration de la bouillie sera calculée sur la base de celle du «Full cuver, multipliée pa r deux, trois, etc . selon que le volume de bouillie sera réduit de deux . trois . . . fois .

Le problème le plus delical dans la lutte aménagée rest e sans conteste de décider d'un traitement chimique afin d'éviter une pullulation préjudiciable à la récolte sans putr r

autant remettre en cause l'équilibre établi, Il est donc impor-tant de définir des «seuils de nuisibilite»

I'OSSIBILITIJs 1)F: MISE EN OEUVRE D'UNE LUTT E

AMI';NAGEE AUXMASCAREI( ;Nf : S

Certains parasites étant spécifiques il est primordial avan t tout de bien identifier les ravageurs des agrumes présent s aux Mascareignes en vue d'introductions adéquates . CA -'l'LING (1972), VILARI)EBO (197(1, 1974) ont . dressé u n début d'inventaire de l'entomofaune des vergers d'agrume s réunionnais poursuivi par E 'I' IENNE (à paraître) .

A l'image de ce qui a été réalisé en Afrique du sud , diverses ai Lions de lutte biologique entreprises dans le cadr e d'une lutte aménagée contre les ravageurs des Citrus pou-vaient être envisagées . L'une d'entre elles s'imposait immé-diatement : l'introduction de parasites des psylles des Citrus . Les Mascareignes offrent en effet l'exemple unique a u monde de la présence simultanée des deux psylles de s Citrus :

- l ' un d ' origine africaine Trioza ervtreae DEL GliERCIO , - l ' autre asiatique 1)iaphoriaa citri KUW .

'fous deux sont vecteurs d'une maladie de dépérissemen t de type mal défini (MOI.L et MARTIN,I974) : le Greening . Celte maladie est en grande partie responsable du déclin d e l'agrumiculture des Mascareignes .

A la suite d'une visite effectuée en 1972 à La Réunion , CATLINC signalait l'absence de parasitisme sur ces psylle s et préconisait l'introduction d'un ectoparasite : Tetrastieltm s

radiatus WA'l'ERSTON et d ' un endoparasite : Psyllaepha-gus palvinatus W \TERS'LON . se développant à la fois au x

dépens de Trioza erytreae et de Diophorina citri .

1)u fait que certaines régions de La Réunion présenten t quelques similitudes de climatologie avec celle de l'Afriqu e du sud, l'ente cet de cette introduction ressortait nettemen t d ' une série :l'études effectuées au Swaziland et en Rhodési e par C \TLI Nt, (1969), Mc DANIEL et MORAN (1972), su r

Trioza ervtreae et son complexe parasitaire .

Les ccmclusrons auxquelles étaient arrivés ces chercheur s dans leur pays peuvent se résumer ainsi :

nue première géuéralron . apparaît en juin-juillet . Ce noya u hivernal s'établit sur les vergers d'agrumes non traités ou su r les espèces botaniques sauvages avoisinantes notammen t

lt9urraya sp ., repris uutrlr,lata TIIUNB, . (.'laasena anisata . . ,

Bien que les conditions climatiques soient à cette époqu e favorables au développement de T. ervtreae les population s restent très limitées en raison de la compétition intraspécifi-que (insuffisance de jeunes pousses pour le développemen t de tous les oeufs pondus) voire ni t erspecifique (concurrenc e avec les pucerons) . I?rm uutre, c'est le moment de l'auuée o ù

T. radiatus et P. pulvinatus sont relativement actifs . Il s

constituent un frein supplémentaire aux pullulations . - la deuxième génération qui prolifère de juillet-aoùt à débu t septembre (durée du cycle allongée en raison des baisses d e température de l 'hiver austral) reste également limitée pou r les mêmes raisons . Mais on note un déclin progressif d e

T. radiatus et surtout P. pulvinatus par suite de 1 '

(8)

156 - Fruits - vol . 30,

197 5

Aspect de mycoplasmes d'orangers' Hamlin' (La

Possession) . microscopie électroniqu e LAFLÈCHEet BOVÉ 1970 •columell e incurvée , • graine s avortées , • fruit insi-pide , .auréol e argenté e sous pres-sion d u pouce . branches jaunissantes , fruits momifiés . décolorations' jaunissemen t des nervures _ _

figure 3 • TRANSMISSION DU GREENING PAR TRIOZA ERYTREAE ET D/APHORINA CITRI .

- avec la troisième génération ce sont les pullulation s massives qui commencent grâce à l'abondance de jeune s feuilles (poussée végétative de printemps), de condition s climatiques favorables, et de la disparition de P. pulvinatus .

T. radiatus ne peut enrayer totalement cette explosion par

suite de l'extraordinaire fertilité de T. erytreae (une femelle pond de 360 à 1 .300 oeufs) . Le pourcentage de femelle s dans une population adulte étant de 60 à 79 p . cent, le tau x de prolifération varie de 180 à 1 .027) .

Le fait que T. radiatus parasite les larves de troisième, quatrième et cinquième stades, laisse donc au psylle l e temps de s'établir momentanément . Enfin les population s de T . radiatus ont été précédemment affaiblies (mai-juin-juillet) par l'action de A . cassatus .

- en novembre-décembre, les conditions climatiques

devien-nent progressivement moins favorables à la quatrième géné-ration de psylles . L'équateur thermique se rapproche d u tropique du Capricorne . La quantité de rayonnemen t perçue entraîne une augmentation de la température et un e baisse du degré hygrométrique . Les oeufs et les larves d e premier stade, particulièrement sensibles à la dessiccation , subissent un taux de mortalité élevée . Il suffit de deux o u trois jours de temps chaud et sec pour entraîner une morta-lité élevée . GREEN et CATI .ING (1971) ont pu reconsti-tuer les vagues d'apparition de psylles sur un recul d e plusieurs années en utilisant . comme indice climatique, l e déficit de saturation . Cette même méthode peut a fortior i être utilisée pour la prévision des pullulations : topographie , microclimats, accidents saisonniers . . .

- les cinquième, sixième, septième générations diminuen t considérablement en importance par suite, à la fois d u manque de poussée végétative et de l'intensification du ni-veau de parasitisme .

La recrudescence d'activité de l'hyperparasite A . cassatus dans les mois de mars à mai sera en grande partie responsa ble du décalage de phase entre ravageurs et parasites primai -res de la génération préhivernale .

En marge de ces parasites principaux, il faut signale r quelques prédateurs notamment les larves de Chrysopa spp . et la coccinelle Cheilomenes pro pinqua MULS .

Le 4 décembre 1974 étaient introduits de Nelspruit e t Pretoria environ 500 T. radiatus et 5 à 6 P. pulvinatus a u stade adulte . Une observation minutieuse a permis d'identi-fier par deux fois chaque individu pour éviter une introduc-tion accidentelle de l'hyperparasite A . cassatus .

Une partie de cette population a été mise en multiplica-tion en salle d'élevage au laboratoire de l'IKAT de la Breta-gne . L'autre partie a été lâchée en différents endroits d e l ' île : Brûlé, Plaine des Palmistes, Plaine des Cafres, Cilao s entre 800 et 1 .000 mètres . En effet, au moment de l ' intro-duction de T . radiatus on enregistrait un reflux des popula-tions de psylles en altitude .

Des contrôles réguliers permettront de vérifier, au cour s des prochaines poussées végétatives, l'installation des parasi-tes dans les lieux de lâcher et leur extension éventuelle . Mais il ne fait pas de doute que, par la suite, de nombreux lâcher s devront être entrepris pour couvrir toutes les zones d e présence des Citrus à La Réunion .

D'après les chercheurs sud-africains, T . radiatus, trè s prolifique . résiste assez bien aux fluctuations climatiques . I l a de bonnes chances de s'établir à La Réunion, et d'interfé-rer sensiblement sur les populations de psylles (ANNECKE , cornmunication personnelle) .

Des lâchers de T . radiatus sont également envisagés dan s la zone de Savannah-Cambaie sur Uiaphorina citri .

(9)

TABLEAU :3 - Cochenilles,

Nomlatin Iceryapurchasi MASKELL P'"" 1 ommresd Plat ,n, s eitnBOSS E Viprm crusvastnlor

Coccus hespendum L .Coccusaelhial

u s

11LLOTTO donidicllaMASK . aérant,, Chrysmnalur aon,drum(l'INN .) CornueL .pidosaphr rpsis1'ckaa

NEW M .

Caseardiafit

(,!rusmoil. bugs Soft l rown scale Softgreen California red scale Mond a ridared .scale Purple scale. wax.:cale.

Nom anglo -eon Cottony cushion scal e Uale apparitio n

nn S .A . 1877 ('rrimeu) aprFx usage duparathio n 1954tanner k,')

1959 (De Lotto) 1kî95 (Luunsbury) 1927 (Van der Merwe) 11196 1965 (Ur Lotto)

Plantes hôtes Acaciamelanoxylen P.elan : 200plantes hôtes

N . oaalator : Hibiscu s

grerillia

papaver .Citrus ,

goyavier, manguier Citrus,caféier environycompris les200plantesCitruscrrvuon 72plantes

Citrus, Croton , Coleus, Murraya Cita :

-aléia r ,Bella

azrdu-inc h Symptômes a,d'attaquesgraves

chutesdefeuillese t de fruits, exrretals

peul provoquer dis taches ou mallor,na-lions ,le fruits,lesquel s tombe.avantmaturité,

\ppuril ion demiellats

salissuresdesfruits, Ondedespeul s fruits .'rae be, si n fruit,surcite

ex-posaausoleil

voisinsdeceuxdc

C .I.rpendurn toxine Salivaire.(orle entra niantti,l a chute defeuillese t de frrails,desséehe .

mentdes beam h,•s ,

mortd,.l'arbre

jaunissementdesfeuille s

chutesdc fen illes,de fruits

jaunissementde s

feuilles, cnerou-lenient, simfruits

encroûte -mnt,

lipoqu,

critiqu e

d'apparition teup, . Infestationshénd aupria a

leurmaximum e n

décembre

printemps printemps picdejanvierla

mars. Pullulation , paisibles toute l'année

:robre -janvier - avri l

(aractrsrietiques environ 3-4 générations

par an itsituationsabrite., :t'an' :pr, f, reles inférieure,de,

feuilles.

Adult- fauna-Ire S nun de long. Envi-ron361oeufsparte -nielle .3Orientations par an femellesovovnipa -tes ..ldulie ",mm d , long . hl,rirnn 2110

:ilsparfemelles 1generalion, par anenviron ressembledefiés p . _.en appar eil,. d C . herperidum fécondationoblig e toirc d:.femelle, duréedunclé : 55à118j paitles femelles,26a76 j pourlesmates

I sondal,on obligatoire les Ionien , Igénérationspar au ePal 4 gen e rationspar a n forte ni,,rlalile par tempseh . .et se .

Ennemisnature I, prélatu r

Modo/ . ,ardinafo P. rim : prédateur Crvplolaeruurmontro n s ri .Parasites : 6 hy -tnenoplires t, ,astatnr : parasites : 3lnnienoplrres . préd ;deur.l-eueopi s altieeps environ22 parasites primaires 6 eeof

-d'ires, Eue valida.

Aphelinidao, Silo -philo . parasites : trois ,halridi, n s lletaphyrushello ' lus, (km,.hagus pulriaariae,C.ha -salis prédateurLindorus lophanthae, Chao-c o r. aeii . Parasites . dphiI,, afrirmrrrr , Chilucurur distigmr, flahruh•pis rouxi ehan,pignou,parai tes : <phaerastilbe anliicoluBISA .e lilt .Rasant, . ro,e i nulls I a,ites :lfabroleprs uxi, ILaspldioli , Comprrnella bifis-elam . :Iphftisafri.

ari as parasites :Asp,di o laphagus rarlur A . lounsbur,s, ,Iphytir h'pirfosa-phis plusieursp w rases sdon t lidr,xtielaiss ,.rroplasta e prédateurs : (:oenothera .rprssona, l:ablern u cadimacula

Little chimique P. ritri :

n

:roto-phos . N. austator :

dieu-lhoale+huil e

I/4 p . rent mouiller abonda. -mentlefeuillage a nu'hmgr d e halal Lion rld'huile

voir (:.herperidorn autrefois aciderya t

hydrique;paralhim ~ ai fort volurne

puhrri,at ions rur-rcctin,- diniéthome. (+huiled'été ) Lutteam, (l e Introduction

R . rardinuli r rn 1Iî06 . Ise r,ndrhir bioingi

-querestecool n,rrr iulrn,rn l

liés satisfaisant .

II haul ee-pendant enntrin e-rles

four-mois attiréespar lemiellate t

qui interférentsir lecontrée naturel

onpense qui le : four u, .interférent surl e

nntrblrnaturel.

IIest ',referai..dene traiter qu ' en casde Ire , forteattaques .Mans ee

cas intervenir tristo t auprintemps t , - Iounnlsattirée s semblent favoriser 'galenunt la pullu. layonde lonidinlfa 'lamant' . 1, tin .. la plus (requ nt e PhiLlnle magaeeph a la P . et .4naplalepis .uvtorliens (Smith )

laisgénéralle run

-plex ,'parasitair e s'as rrlargemen t eflie rpo ootr o ter . ..tecochenille

oil (' hasperidum Traitement réveil ,

tit' : nulangrhile +

numocrolophos r n '.hr, .siné5c,. sa, traitemen t eorreetif : huile+ dnnethoate enclé .

Evilerdansla air sr n du possible le pa

-relia ., qui détruit

Péyuihhrr biologi-.

que .

i l est essentielduns lalatteanu'nagér d~ comtrnlcr la pal-1ulation desfourmis

Ilesfaibles teneurs. en 1 .a, I'

tty et NM . longe .le uncle .Lat -ses dispersées paf h i

vim

('Abateprovoquedes

pullulations enfrôle biologiquegénéralle co n est satisfaisant .

Sur le plan

roll-nié rial ,

onblrhm

-logique

sa-li .sfais ;mt

Les connaissances sur P. pulvinatus plus réduites, n e

permettent pas de juger des chances de succêsde l'établisse

-ment de ce parasite, lequel devra, lui aussi, être multipli é en salle d'élevage . Une étude des proliférations et de l'activi

-té de T. radiates indiquera s'il est intéressant d'envisage r

l'utilisation deP. pulvinatus dortt l'action peut être

complé-mentaire,ouau contraire compétitive .

Autres exemples d'introductions possibles :

Les moyens de lutte contre le greening se mettant e n

oeuvre progressivement, il apparaît dès maintenant que l e

problème n o2 à résoudre sera celui des cochenilles cl. des

aleurudes . Deux cochenilles sont à surveiller étroitemen t

car leur taux de pullulation est déjà inquiétant notammen t

dans la région du Guillaume et de l'Entre-Deux . Il s'agï l

respectivement de Aonidiella uurantii MASK ., et Coccus

viridis ( ; NEEN .

a) lonidiella aurantii : cette cochenille signalée par

CA-TLINC (1972) et par VILARI)EU() (1970) a été retrouvé e par ce dernier en population abondante dans un verger d u Guillaume (La Réunion) . Les examens de ces populations

n'ont pas permis de détecter la présence d'éventuels parasi

-tes . L'introduction d'un hyulénuptêre aphélinidé originair e

d'Afrique de l'est (Mozambique : Aphytis africanus

QUED-NAUet ANNECKEpourrait être dans ce cas envisagée .

b) Coccus viridis . Toutes les colonies de cochenilles

obser-vées étant saines il semble bien, dans l'hypothèse de l a présence d'un parasite, que ce dernier rte prolifère pas beaucoup . Parmi la gamme des hyménoptères aphélinidés , encyrtidés et braconidés reconnus parasites de cette espèce ,

il faudrait rechercher celui qui aurait le plus de chance d e

s'adapter à la climatologie du lieu .

D'autres exemples peuvent être cités notamment ceu x

d'Aleurocanthus woglurniet des Diptères trypétides .

c) Aleurocanthus wogtumi AS1113Y . Une colonie de faibl e

importance de cette espèce a été trouvée à Cainbai e

(VILARDEIIO, 1974) . Cet aleurode risque de prendre d e

l'importance . Dans cette éventualité l'introduction de

Isret-m,ocerus seriuspourra être envisagée .

d) Diptères trypétides : pas mains de sept espèces existen t

(10)

TABLEAU 4 - Fourmis, Mineures, Papillons piqueurs, Tordeuses, Mouches .

1EPIDOPTER ES Dll"fhR65 FOtllMI S

Nom latin Ileliothis armigeraIIUBN tir ptophleGia lueotrrla (Argyroploee) AIE7 R tlpin lere sp . Eglyhobssp . Achar Cd .. . nrcidrnlnln s WALSINGHAàI G•rntitia Wahl WIEI

CrruIns rosa K5If . .lnoplr1l'heidolepis cushrrlirn.cmegaeephule F .MITI I tnoplolepissteingroreriFOR .

Irirlom, rmexhumais NIAYR . honni anglo-saxon Bollworm False codlingmotn Fruitpiercing moths Lealroller Mediterraneanfruitfl y

Natal fruitfly les fournis rra -ud Afrique sus lrrpreum t tirs par -r-ms-familles rl ennnnnn ll2 c,pees . l ne étiol e est introduite : lu laina . d' :Argentnm Iridunnrmr x hunrihs. ,Inoplolrpis cusloduens SMl'll l est responsable des pullulaliuus de Piano . . .s cit ., Coccus

hesperidum,,lonidiellncitrin. ..

Fourmi Ires agressive dans Iv e vergersetles vignobles . qu i perturbe les tachenne .r

Pheidolernegaee phareF . Responsable des pullulations des aplaties et . ..id. .

lnnplolepis stringroreriFO R fourmis

noua-

car rhl nstiques Ires voisines dis :1. eu .slodierrs

Date d'apparition

en S.A . 1901 (Lounsbury) 1909 (Howard) 1942 (Box) 1969 (Catling) Plantes hôtes timon . nies. tomates,

Cltrue

— —

Citais . noyers, oliviers , théiers . amandiers, cutunuiers, sorgho ,

maïs

seiller . vigne . potin muer, goyavier . pécher ,

Citrus .annone (plu . 13ll espères ho . . quis)

glycine pécher . goyaticr. fcijoa . I :ilrus surtout les fruit s apeau mince

-

-

--Symptômes caf- pondus sur les fleurs la I

nouait 1

éta i niines, du style e-t d e l'ovaire

peul contribuer à la chut e des fruits d

novembre, galeries dans le fruit

albédo perré, les papil -luns ne nourrlse tel d u jus de fruit . pournturl-de fruits. Les fruits

at-teints sont quelqueiitds diffiedrs à trier. Eu pi llerai ni- ne suppo r test pas le transport sur une longue. distance

la larve tisse un coco n et eaveloppt . taie ((cap pe nh fruit : . elle ev urrt de l'albedo en . lourant le pédoncule développement d'un e pourriture au point d e ponte Date critiqu e d'apparition floraison

le ter vol est eompose d'adultes ayant passe l'hiver sur d'antres culture .

vols plus actifs entre

septembre et février de novembre à avril

Caractéristiques larve grisâtre. adulte gris olive . durée élu en tc 50 jours. Lut. femelle peu t pondre purs de 1 .0111 1

eufs

les Navels sont 3 fiais plus attaquées que les

A'alun-as . La larve est deten

-daucr n :uuuibaleetdétruit tous les autres oeufs e t plus jeunes larves . lai e seule larve -e développe par fruit. Durée du cycl e 40 à 100 jours suivan t les conditions

appartiennent à la fami l le des Noctuideae,volent la nuit

ailes postérieures Oran

-ges - jaunesqui le dis-briguent deTortnx

eapansannWALKER

les oeufs éclosent au bou t de 2 à 3 jours . Ln - larves ont un cycle de 10 à 20 j. Elles sont capables de var,

-leesur des distance.- de B à 10 cm . La pupaisou se fait dans le sol

elle dur e 10a15 jours .

Ennemis naturels parasites d'adultes :

Chelanus eurrirnarulolus Sturm ;. rhudesien Pale .ssp .,Drimsp .. parasites d'oeufs , Telenomus ullayrll i au printemps , 1'riehogramrnalatt a en Me

parasitisme des oeufs :

Triehogrnrnrrwlutes parasite de larves ;

Clypta leueotreta

bactéries les fourmis attaquen t les pupes

parasites :

Brachyrneria nrierolinea

-__-- Uidomy terver humilis NI :1Y R . La plus dangereuse . Associé e à .1 . aumnliietdiverses coc-rides . . Icantholrpiv-cupensi s MAY It .Associée surtout au x pucerons

Lutte chimique endosulfan (traitemen t

amers). Pyséltere. hydrolisat de protéin eplus triehlorfon barrière de glu , appâtsempoisonnés Lutte .. .ga ie faire des comptages à l a

floraison et traiter à pa r tir de F larves par jeune arbre. Ill par arbre adulte . Pour éviter d e détruire I i quilibr Hut u I I efenrl'endosul fan

envisager de.. lâchers de 'l'riehogranune s en no . venbre dans les région s attende- . Introduv tuons dis ChpmIrurutrrla,

C

t l&r apr. recoll e -plie ',Ming irradiation

(.'usage d atirantifs lu-u lu-ux

reeflfe ace Tans certains vergers eund-alncinus

ne traiter qu'en cas de

fortes attaques les fruits les plus attaque ssont les fruit précoces

Ics

N alenmas le sont beaucou p ras . L'an ne qui t'oneern c les agrumes . Ire fruit- à peau minet . ont plus d e drame d'iheuger d , as...1s. four les fruits à peau épaisse la mortalit é des oeuf:, est importante .

contrôler les mauvaises herbe s Coupa les branches basses à 1 In du sol an moins. Il est pnc-Rirai . . de ne pas eradhgaer le s fourmi- ~-ara Icuc populations tenda a L -g I r Elles Lutent

Ific -usuel cendrete s tentait, . Par contre il faut évit a le plus possible leur pullulation sur les agrumes .

nombreux parasites ont été introduits par le laboratoire de l'IRAT (ETIENNE, 1972), mais pour le moment ces recher-ches n'ont pas abouti à des résultats très concluants sur l e plan pratique .

Pour lutter contre ces ravageurs, peut-être pourrait-o n s'orienter vers l'utilisation des nouveaux produits : Trime-dlure + malathion encapsulés, récemment mis au point .

La méthode des lâchers de mâles stériles pourra êtr e envisagée lorsque sa mise en application pratique sera bie n maîtrisée .

CONCLUSIO N

La similitude des conditions climatiques entre l'Afriqu e du sud et La Réunion, laisse penser que les études entrepri-ses dans l'un pourront être transposées dans l'autre de ce s pays . La riche expérience acquise par les chercheurs sud--africains dans le domaine de la lutte contre les ravageurs

des agrumes pourra être d'une aide précieuse pour la jeune agrumiculture réunionnaise . Cette dernière serait ainsi en mesure d'éviter les erreurs consécutives à la lutte chimiqu e intégrale et de s'orienter directement vers les principe s d'une lutte aménagée .

Cette voie est déjà engagée par l'action en cours contr e les psylles vecteurs du greening . L'introduction trop récent e de T. radiales et P. pulvinatus ne permet pas encore d e tirer de conclusions . Mais il est probable que des interven-tions à caractère identique pourront être menées contr e A . auruntii, Coccus sp ., les aleurodes et peut-être aussi l a cécidomyie du manguier .

BIBLIOGRAPHI E

ANNECKE (D .P .) . 1964 .

The encyrtid and aphelinid parasites (Hymenoptera : Chalcidoidea ) of soft brown scale,Coccushesperidum L . (hemiptera : Coccidae )

in South Africa .

(11)

Fruits - vol . .10 . it°3 . 19 '5

- 15 9

ANNECKE (D .P .) et MYNHARDT(M .J .) . 1968 . Citrus leafhopper .

S . Afr . Citrus Jour., vol . 411 .

ANNECKE (D .P .) . 1969 .

Recent developments in biological and integrated control of Citru s pests in South Africa .

Proceed . 1st. Inter. Ci trus Syrup ., vol . 2, p . 849-854 .

BEDFORD (E .C .G .) .

Citrus pests in the Republic of South Africa (sous presse) . BEDFORD (E .C .G .) . 1968 .

The biological control of red scale Aonidiella aurmuü (MASK) o n Citrus in South Africa .

J. Ent . Soc . Sth AJ'r., 31, 1, p .1-15 .

ETIENNE (J .) . 1972 .

Les principales trypétides nuisibles de 1 11e de La Réunion .

Ann . Soc. Entom . de France, vol . 8, n'2, p . 485-491 .

CATLING (H .D .) . 1969 .

The Bionimies of the South Africa Citrus psylla, Trioza erytrea e DEL GUERCI O

1. The influence of the flushing rythm of Citrus and factors whic h regulate flushing .

J. ent . Soc. Sth Afr., vol . 32, p . 191-208 .

2. The influence of parasites and notes on the species .

J. ent. Soc. Sth Afr., vol . 32, n`1, 1969, p . 209-223 .

3. The influence of extremes of weather on surviva l

J. ent . Soc . Sth Afr., vol. 32, n°2, 1969, p . 273-290 .

4. The influence of predators .

J. ent. Soc. Sth Afr., vol . 33, 1970, p . 341-348 .

5. The influence of host plant quality

J. en) . Soc. Sth Air., 33, p . 341-48 .

6. Final population studies and a discussion of population dynamic s

J. ent. Soc. Sth Air,, vol. 35, n°2, p . 235-251 .

CATLING (H .D .) . 1972 .

The distribution of psyllid vectors of Citrus greening disease i n Réunion .

Report to I.F.A .C., 15 p .

COMPERE (H .) . 1961.

The red scale and its insects enernies .

Hilgardia, 31, 7, p . 173-278 .

GREEN (G .C .) et CATLING (H .D .) . 1971 .

Weather induced mortality of the Citrus psylla, Trioza erytrea e DEL GUERCIO a vector of greening virus in some citrus producing areas of southern Africa .

Agr. Meteorol., 8, p . 537-586 .

Mc DANIEL (J .R .) et MORAN (V .C .) . 1972 .

The parasitoid complex of the Citrus psylla Trioza erytreae DE L GUERCIO, Homoptera Psyllidae .

Enlomophaga, 17, 3, p. 297-317 .

MILNE (D .E.) et DE VILLIERS (E.A .) .

Citrus thrips control using systemic insecticides applied to the soil . (sous presse dans S. Afr. Citrus Journ) ,

MOLL (J .N .) et MARTIN (M .N .) . 1973 .

Electron microscope evidence that Citrus Psylla (Trioza erytreae) is a vector of greening disease in South Africa .

Phytyophylactica, 5, p . 41-44 .

MOLL (J .) et MARTIN (M .) . 1974 .

Comparison of the organism causing greening disease with severa l plant pathogenic gram negative bacteria Rickettsia-Like organism s and Mycoplasma-Like organisms

Colloque sur les mycoplasmes de l'homme, des animaux, des végé-taux et des insectes, INSERM, Bordeaux 11-17 septembre 1974 ,

p . 89-96 .

SEARLE (G .M .) . 1961 .

Beneficial insects - Insecticides and Citrus .

Tech. Comm . Dept . Agric . tech . Sera, Rep . AS ., vol . 12, p . 183-187

ULLYETT (C .C .) . 1939 .

Parasites of the false codling moth (Argyroploce leucotetra MEYR) .

Références

Documents relatifs

Cette thèse a pour objectif principal de comprendre les effets des traits de paysage sur la diversité des communautés de thrips herbivores suivant le gradient altitudinal

Pour combattre les insectes ravageurs des arbres, comme ici la chenille de la pyrale du buis, les scientifiques mettent au point des stratégies innovantes de lutte

Promouvoir I'utilisation des microorganismes utiles dans la lutte integree contre les maladies et les insectes nuisibles aux plantes cultivees; ... Identifier les agents pathogenes

Il s’agit du compte-rendu du séminaire sur les ravageurs et maladies du cacaoyer intitulé : «Cocoa Pests and diseases seminar», organisé par le CRIG* et le Cocoa Board, qui

L'utilisation conjointe de ces facteurs de régulation et des insecticides chim iques est un exe m p le d e lutte intégrée pour la protection phytosanitaire

Docmnc'nt lRCT (non publk). - Genéralités -mr la pro rection phytû- sanitaire du cotonnier. - Ll proteccion des cotonniers contre ses d~prèdateurs en Afrique francophone

Le tropisme tissulaire large de ce réovirus fait l'objet de travaux particuliers (Croizier et al. Cinq années consécutives d'essais ont été réalisées.. On

Les auteurs montrent enfin, comment, dans le contexte parasitaire de !a Cote d'Ivoire, les différents facteurs de lutte biologique, lorsqu'ils seront parfaitement