Pouvoir pathogène
des biofilms bactériens
Généralités sur la cavité buccale
Biofilm dentaire : formation- composition Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Maladie carieuse
Les acteurs en présence
Les modalités du pouvoir pathogène
Maladies parodontales
Les acteurs en présence
Les modalités du pouvoir pathogène
plan
Ecosystème
:
composé de 2 parties principalesCommunauté biotique (organismes vivants) + Milieu abiotique (éléments physico-chimiques)
Holobionte (du grec holo, « tout », et bios, « vie ») : ensemble composé par un organisme animal ou végétal
et les micro-organismes qu'il héberge.
D’après PD Marsh & MV Martin
Joues, lèvres, palais
• la salive a une influence majeure
• La microflore est peu diversifiée
• Présence d’anaérobies facultatives
• Streptococcus ssp. prédominants
• Quelques pathogènes parodontaux Persistent en envahissant les cellules
Dents
• surfaces non desquamantes
• Sites rétentifs (ex. sillons)
• Microflores diverses, dépendant du site
• Beaucoup d’anaérobies strictes
• Influence de la salive et du fluide gingival
• Streptococcus, Actinomyces, Veillonella, Fusobacterium…
Langue
• Présence de nombreuses papilles
• Quelques sites anaérobies
• Microflores diverses
• Anaérobies facultatives et strictes
• Streptococcus, Actinomyces, Rothia, Neisseria…
milieu complexe
Généralités
➢ surfaces dures + surfaces molles
émail pulpe
cément
apex
COURONNE
RACINES
gencive
Os alvéolaire ligament
dentine
➢ diversité anatomique très importante
Milieu complexe
évolue constamment =
Généralités
La flore buccale se modifie tout au long de la vie
selon les événements physiologiques tel que l’adolescence, la grossesse, la ménopause, l’andropause, le vieillissement,
ou pathologiques (perte des dents, maladies générales…)
milieu complexe
▪ abondance relative de Mycoplasmes
▪ même s’ils n’ont pas de pb médicaux : prédominance de germes associés à des infections néonatales ex. Staphylococcus,
Microbiome assembly across multiple body sites in low-birthweight infants. Costello et al
Streptococcus salivarius est un des premiers colonisateurs de la CB humaine (et de l’intestin)
Il contribue à l’établissement de l’homéostasie immune et à la régulation des réponses inflammatoires
La colonisation de la cavité buccale par les premières espèces bactériennes dépend de certains facteurs
❖ Naissance prématurée
chez les enfants à très faible poids de naissance
Evolue constamment
Généralités
❖ Mode de délivrance
▪ voie naturelle : bactéries similaires à celles de la flore vaginale de la mère Ex. : Lactobacillus, Prevotella
▪ Césarienne : bactéries de la flore cutanée ex. Staphylococcus spp
La communauté bactérienne orale de la mère
ne semble pas contribuer à la communauté bactérienne initiale du bébé
Oral microflora in infants delivered vaginally and by caesarean section.
Nelun Barfod M, Magnusson K, Lexner MO, Blomqvist S, Dahlén G, Twetman S Int J Paediatr Dent. 2011 Nov;21(6):401-6.
L. gasseri chez ces enfants a des caractéristiques cohérentes avec des propriétés probiotiques,
Characterization and in vitro properties of oral lactobacilli in breastfed infants. Vestman N et al BMC Microbiol. 2013 Aug 15;13:193.
❖ Mode d’alimentation (allaitement maternel vs laits maternisés)
La présence de lactobacilles est plus fréquente chez les enfants nourris par lait maternel
L. gasseri est prédominant parmi ces lactobacilles
pourrait influencer la composition du microbiome buccal chez les enfants.
Evolue constamment
Généralités
relation puberté/ composition de la flore buccale
du taux d’oestradiol et de progestérone sanguin se retrouve dans le fluide gingival
stimulation de la croissance de Porphyromonas et Prevotella
Evolue constamment
Généralités
quatre sites écologiques
(Socranski and Manganiello, 1971)
plaque dentaire
➢
salive
➢
langue et muqueuses
➢
site sous-gingival
➢
100 millions de bactéries / ml
➢
plus de 700 espèces cultivables différentes
• Mycoplasmes : Mycoplasma orale
• Protozoaires : Entamoeba gingivalis, Trichomonas tenax
• Levures : Candida albicans, C. tropicalis, C. stellatoïdea
➢
autres micro organismes
salive
• Virus: Herpès, Hépatite…
Evolue constamment
Généralités
• moins de bactéries : 0 à 25 UFC/cellule épithéliale
• Streptocoques : dominant
• Neisseria, Veillonella
➢
joues, gencives
➢
langue
• plus riche : 100 UFC/cellule épithéliale
• Streptococcus salivarius : dominant
• Veillonella, Actinomyces, Bacteroides, Peptostreptococus
muqueuses
Flore anaérobie très riche
Bacteroides, Fusobacterium, Peptostreptococcus, Porphyromonas, Prevotella, Aggregatibacter
Site sous- gingival
Evolue constamment
Généralités
la plaque dentaire
= biofilm dentaire
100 millions bactéries/mg
(poids sec)=film de micro organismes, adhérents à une surface submergée ou soumise à un environnement aqueux,
englués dans une matrice de polymères BIOFILM
formation- composition Biofilm dentaire
Colonisation constante des surfaces bucco-dentaires
Composition du biofilm dentaire variable selon les individus
La stabilité intra individuelle serait le « garant » d’un bon état de santé bucco-dentaire
En 4 heures :
il y a entre 2.5 et 6.3 x 105 bactéries/ mm2 sur la dent
pionnières
colonisatrices précoces colonisatrices
tardives
Espèces
protéine riche en proline
a-amylase
pellicule acquise exogène
surface dentaire
matrice
stathérine
Kolenbrander et London
protéine riche en proline S.oralis,
mitis, sanguis
Strep.
gordonii Strep.
oralis
Strep.
gordonii
formation- composition Biofilm dentaire
Formation
1/ Pellicule Acquise Exogène
= protéines salivaires Épaisseur < 1 m
IgA, IgG, Lysozyme, albumine, a-amylase, mucines
,cystatines, lactoferrine, Protéines Riches en Proline, stathérine
+ quelques
sucres (galactose, mannose, glucose)2/ Colonisation bactérienne
Fixation des bactéries pionnières
Nombre restreint d’espèces capables d’adhérer à la PAE (adhésine/ récepteurs spécifiques)
Indispensables à la fixation des autres espèces Streptococcus mitis
Streptococcus gordonii Streptococcus sanguinis Actinomyces naeslundi
formation- composition Biofilm dentaire
Streptocoques : colonisateurs primaires majeurs
= 60-80% des bactéries du biofilm (
dans les 4 à 8h)
expriment de nb adhésines
(redondances)
Certaines conservées chez des espèces variées Ex. famille de protéines Agéniques I/II
S. gordonii, S. oralis, S. sanguinis S. mutans, S. sobrinus
S. pyogénès
Maturation du biofilm dentaire
Colonisateurs secondaires, tardifs (après x heures)
Principalement des Gram - : Fusobacterium, Haemophilus, Porphyromonas, Veillonella, Prevotella,…
Équilibre en deux à trois semaines 10
9bactéries/mg
formation- composition Biofilm dentaire
= associations microbiennes plaque dentaire
Interactions microbiennes
• Interactions positives
•Interactions négatives
Communication intercellulaire (Quorum sensing)
AI-2 a été suggérée comme molécule-signal potentielle entre les espèces très qui composent le biofilm dentaire
AI-2 est nécessaire à la formation d’un biofilm P. gingivalis/S. gordonii
S. oralis/ A. naeslundii Etudes in vitro
plaque dentaire
se fait grâce à des molécules « signal » diffusibles : phéromones auto-générées = Auto Inducers (AI)
interviennent en activant des gènes bactériens
Interactions positives Biofilm dentaire
Fusobacterium/Bacteroides
Corn cob
coaggrégations
Veillonella
Streptococcus Actinomyces
S. mutans Lactobacillus
Treponema denticola
Porphyromonas
Prevotella
Wollinella recta
Capnocytophaga Ag.actinomycetem commitans Eikenella
corrodens Fusobacterium Eubacterium
Peptostreptococcus
CO2 lactate
ménadione H2
formate
succinate thiamine
isobutyrate
Interactions métaboliques
Biofilm dentaire Interactions positives
de grandes variations dans l’apport des nutriments Succession de phases «fastueuses » et de « famine »
nécessité d’adaptation
Apparition de compétitions nutritionnelles
Certaines bact. sont plus compétitives en période de famine
haute affinité avec les substrats
la composition de la plaque dentaire va dépendre des apports en nutriments
Interactions métaboliques
Rôle protecteur de certains biofilms dentaires
Ex. Streptococcus mitis inhibe la croissance de Corynebacterium diphteriae, Staphylococcus
aureus, Streptococcus pneumoniae…
• Relations d’antagonisme
Sécrétion d’acides, de H2O2, de bactériocines
(ex. mutacines)
Biofilm dentaire Interactions négatives
Homéostasie
Système immunitaire local :
rôle primordial dans le maintien de l’homéostasie
➢
Immunité non spécifique
➢
Immunité spécifique
Tolérance vis-à-vis des bactéries commensales Contrôle la masse bactérienne
Exclut les bactéries pathogènes ?
Biofilm dentaire
dysbiose
caries
parodontite
Pathologies buccales
Caries dentaires
Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
L’acidification de l’environnement
changements de la composition de la flore
biofilm «sain» VS biofilm cariogène
Streptococcus sanguinis
Streptococcus salivarius Veillonella sp.
Streptococcus mutans Composition microbienne
très complexe (>100 espèces)
Composition microbienne plus simple
Lactobacillus sp.
Actinomyces sp.
Strept. sanguinis, Strep. salivarius, Veillonella sp.
biofilm «sain» VS biofilm cariogène
Strept. sanguinis, Strep. salivarius
produisent une arginine désaminase et une uréase formation d’urée et d’ammonium
augmentation de pH.
action sur les bactéries productrices d’acides
Veillonella utilise le lactate formé par les bactéries fermentaires
dent
bactériessucres
carie
salive
Schéma de Keyes
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
rôle de certaines espèces bactériennes
• études in vitro
production d ’acides, de PS extracellulaires etc...
• études in vivo
caries expérimentales chez l ’animal
• études épidémiologiques chez l ’homme
Acteurs en présence
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Streptocoques du groupe mutans
(Strep. mutans, Strep. sobrinus)
Association S. mutans /caries dentaires
➢ L’infection à S. mutans précède le développement des caries (Ikeda,
1973; Kölher, 1981)
➢ Nombre >> dans la plaque des lésions carieuses / surfaces saines
(Hoerman, 1972; Duchin, 1978)
➢ Corrélation prévalence carieuse /S.mutans présents dans plaque et salive
(Loesche, 1975; Klock, 1977; Alaluusa, 1983)
Acquisition précoce risque carieux élevé
90% des enfants colonisés à l’âge de 2ans auront des caries 25% des enfants non colonisés à l’âge de 2ans auront des caries
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Acquisition de Streptococcus mutans
Caries
=
maladie transmissible ?
impliqués dans les premiers stades de développement des caries
également présents dans la dentine cariée
Streptococcus mutans
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
(Loesche & Syed, 1973) rapport streptocoques/lactobacilles
carie de l ’émail 4/1
carie dentinaire 1/1
dentine : site écologique de référence des lactobacilles
atmosphère acide
colonisateurs secondaires des lésions carieuses
Lactobacillus sp.
G.Dorignac
Taux de lactobacilles Moyenne Carie Moyenne C.A.O.
0 2,35 4,41
103 1,06 5,03
104 2,39 5,08
105 3,47 6,84
106 6,32 8,61
107 8,75 10
Lactobacillus count :
Nb de lactobacille/ml de saliveCaries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
lactobacilles à taux élevé dans la salive
lavage salivaire lésions carieuses
et plaque dentaire
lésions carieuses
?
Lactobacillus count
Caries dentaires
Espèces identifiées Nancy et al API 50CH
Marchant et al ERIC PCR
Groupe casei L. rhamnosus
L. casei
L. pseudoplantarum L. plantarum L. acidophilus
L. casei casei L. cellobiosus
L.fermentum
L. salivarius L.buchneri L. pentosus
L. brevis
++
-
+ + + + +
+
- - - -
24%
38%
- 11%
- - 2%
34%
19%
7%
4%
7%
Groupe delbrueckii
L. delbrueckii L.leichmanii
+ +
- -
Espèces de lactobacilles identifiés dans des caries de l’enfant
Les lactobacilles
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Actinomycès
bacilles Gram positif, aéro-anaérobies facultatifs
Actinomyces spp /caries dentaires
➢ peu d’études
➢ Pas de rôle démontré dans l’initialisation du processus
➢ Impliqué dans les caries radiculaires :
➢ joueraient un rôle dans la progression des caries radiculaires (Edwardsson, 1974; Ozaki et al., 1994)
➢ A.viscosus et A. naeslundii sont les espèces impliquées (Bowden, 1990)
➢ A. odontolyticus serait impliqué dans des caries de dents déciduales (Boyar et bowden, 1985)
Scardovia wiggsiae
Carie précoce de l’enfant
Bifidobactérie
= bacille Gram +, anaérobie strict
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
S. mutans (Sm) and S. wiggsiae (Sw) in severe ECC and caries-free children.
➢ production acide
➢ adhérence
Modalités
du pouvoir pathogène
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
adhérence
fimbriae/adhésines
glucanes
Héterofermentaire : lactobacilles
métabolisme des sucres
Homofermentaire : lactobacilles, streptocoques 1 glc
2 ac lactiques1 glc 1 ac lactique+1 CO2+1 ac acétique
➢ production acide
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
glucose
5.0 6.0 7.0
0 5 10 20 30 40 50 60 70
pH
mn
production acide
p.déj. café déj. goûter diner gâteaux
12 h 6 h 6 h 12 h
pH
6 7
5 4 3
12 h 5.5
Possibilité de déminéralisation
production acide
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
l’acide lactique est piégé sous les bactéries englobées dans les glucanes
dent
= S.mutans
a c i d e L a c t i q u e lésion
carieuse
Streptococcus
mutans possède une grande faculté d’adaptation aux changements environnementauxadaptation
mécanismes physiologiques
ouverture de la porte lactate (Carlsson, 1984)
mécanismes génétiques
induction rapide de polysaccharide synthétases (Hudson et Curtiss, 1990; Burne et al., 1997)
En période de jeûne :
Système PTS (PhosphoTransferase System)
capture de sucres fermentescible à des [C] micro molaires
Caries dentaires Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Tolérance acide
=
bactéries aciduriques
• bactéries fortement cariogènes :
L.casei, S. mutans peuvent croître à despH 4.0
Souvent couplée à une protection contre d’autres stress (forte osmolarité, stress oxydatif…)
Liée à une activité ATPase plus élevée
à une voie de réparation de l’ADN inductible à bas pH
Maladies parodontales
sain malade
gencive saine os sain
plaque, tartre poche
os diminué
maladies parodontales
maladie
parodontale
accumulation de plaque
réponse inflammatoire
sécrétions bactériennes
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Transformation biofilm « sain » en biofilm pathogène
séquence d’évènements pas tous connus
En l’absence d’hygiène dominance progressive par des spirochètes
gingivite en 2 à 3 semaines
Certaines espèces sont capables d’affaiblir les défenses immunitaires
Ex. Porphyromonas gingivalis
augmente le potentiel pathogène de la communauté bactérienne entière
➢ Micromonas micros
➢ Porphyromonas gingivalis
➢ Aggregatibacter actinomycetemcommitans
➢ Prevotella intermedia
➢ Fusobacterium nucleatum
➢ Tannerella forsythia
➢ Campylobacter rectus
➢ spirochètes (Treponema denticola)
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Aggregatibacter
actinomycetemcommitans
Petit bacille ou coccobacille à Gram négatif.
anaérobie facultatif
Pouvoir pathogène
Capacités d’adhérence (Fimbriae)
Sécrétions de leucotoxines (destruction des polynucléaires neutrophiles et des monocytes)
Sécrétions d’enzymes de destruction tissulaire (collagénases, phosphatases alcalines)
A. actinomycetemcommitans
➢ à progression rapide
➢ juvénile localisée
➢ réfractaire parodontite :
prévalence chez des sujets jeunes :
▪ fréquemment présent chez les sujets sains
▪ distribution géographique extrêmement variable
78 % chez des enfants vietnamiens
60 % à Panama chez des adolescents d'origine africaine 20-25 % aux Etats-Unis
13 % en Finlande
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Porphyromonas gingivalis
anaérobie strict aérotolérant:
Elle se développe principalement dans les milieux à faible apport d’oxygène tels que les sites sous-gingivaux,
mais elle peut être également présente en faible proportion dans la salive ou sur les muqueuses buccales.
bacille ou coccobacille à Gram négatif.
Porphyromonas gingivalis
➢ à progression rapide
➢ juvénile généralisée
➢ associée au tabac parodontite
espèce dominante, en prévalence comme en nombre, dans une majorité de lésions des parodontites chez l'adulte
Pouvoir pathogène
Capacités d’adhérence (Fimbriae nombreux et variés)
Sécrétions d’enzymes protéolytiques (gingipaïnes)
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Fusobacterium nucleatum
Bacille fusiforme, Gram négatif, anaérobie strict
Pouvoir pathogène
co-agrégations et d’adhésion (LPS de la paroi)
Sécrétion de propionates et de butyrates qui inhibent la prolifération des fibroblastes gingivaux
➢ à évolution lente
➢ associée au V IH gingivite ulcéro-nécrotique
parodontite
= espèce la plus commune
dans les prélèvements sous-gingivaux, toutes conditions cliniques confondues
Fusobacterium nucleatum
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Prevotella intermedia
➢ gravidique gingivites
parodontites du diabète insulino-dépendant
➢ ulcéro-nécrotique bacille Gram négatif, anaérobie strict
Spirochètes
Treponema denticola
peuvent constituer jusqu'à 50 % des bactéries de la plaque sous-gingivale
➢ gingivites ulcéro -nécrotiques
rares ou absents dans des sites sains
➢ parodontites de l'adulte
Gram négatif, anaérobie strict, mobile
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Facteurs de virulence
• Facteurs contrôlant la colonisation
• Facteurs de destruction tissulaire
• Facteurs contrôlant les défenses immunitaires pili, fimbriae, PS extracellulaires, capsule
collagénases, protéases, hyaluronidases...
toxines : LPS
ammoniac, acides gras, amines, indoles
leucocidines, protéases actives contre les Ig et le complément
Facteurs de virulence
Rôle majeur des protéases bactériennes
(anaérobies strictes, gram -)
Absentes dans les conditions de bonne santé parodontale Accumulation de plaque dentaire sous-gingivale
Environnement protéolytique
La présence de nombreuses protéines (fluide gingival, tissus parodontaux)
prolifération de la plaque
Ces protéases perturbation de certaines cytokines
Persistance de la réponse inflammatoire
Dégrade IL 1b, IL6, TNFa
Ex. gingipaïne de P. gingivalis
Protège ces bactéries des leucocytes
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
Facteurs de virulence
Destruction tissulaire
Persistance du biofilm réaction inflammatoire
élargissement des espaces intercellulaires de l’épithélium + augmentation du nb de neutrophiles
libérés dans le sillon gingivo-dentaire
La barrière épithéliale devient + perméable
aux molécules bactériennes toxiques (LPS, protéases…)
Résistance des biofilms
aux molécules antibactériennes
• Augmentation de résistance variable selon les études
Porphyromonas gingivalis/ métronidazole : 160 fois >
• Mécanismes pas tous élucidés
• Pose problème dans le traitement des infections dues à un biofilm
Facteurs de virulence
Maladies parodontales Biofilm dentaire : pouvoir pathogène
La matrice protège physiquement les bactéries contre l'entrée des agents antimicrobiens
Mécanismes
➢ Protection passive : restriction de pénétration
les bactéries du biofilm sont moins actives métaboliquement,
➢ Protection métabolique : diminution du taux de croissance
moins réceptives aux agents antimicrobiens
➢ Protection active : élimination du biocide
➢ Protection génétique : expression de gènes nouveaux