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5 000 Nombre de Tchadiens en attente d être rapatrié

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Bureau du Coordonnateur résident | Rapport de situation n°03

(2 juin 2014)

Ce rapport a été produit par le Bureau du Coordonnateur résident en collaboration avec les partenaires humanitaires. Il couvre la période du 26 mai au 2 juin. Le prochain rapport sera publié vers le 9 juin 2014.

Faits saillants

 En total, 85 081 réfugiés centrafricains ont été

enregistrés sur le territoire camerounais depuis janvier 2014, dont 1 086 arrivés dans la semaine du 19 au 25 mai.

 Depuis février, 28 845 réfugiés ont été transférés aux sites de Gado Badzere, Lolo, Mbile, Timangolo et Borgop, dont 3 344 dans la semaine du 19 au 25 mai.

 Le nouveau site de Timangolo dans la région de l'Est a été ouvert le 26 mai. 500 réfugiés ont été transférés du point d'entrée de Gbiti vers ce site, et ce nombre devrait atteindre 2 500 d’ici le 7 juin.

 La situation sanitaire parmi les réfugiés est préoccupante. Six sur 10 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour, un taux de mortalité bien au-dessus du seuil d'urgence.

 Le PAM et l’OIM ont déclaré une urgence de niveau trois (L3) au Cameroun. D'autres partenaires et des financements additionnels sont nécessaires de manière urgente pour répondre aux besoins croissants.

 Le PAM a lancé un programme d'alimentation complémentaire à grande échelle pour atténuer une nouvelle détérioration de la situation nutritionnelle, et a commencé le transport aérien de 97,15 tonnes de

Plumpy Sup et 25,64 tonnes de biscuits énergétiques élevés au Cameroun.

 La vulnérabilité d’environ 8 000 ressortissants de pays tiers bloqués au Cameroun qui ne sont pas hébergés dans des centres de transit atteint des niveaux alarmants.

 À la fin mai, l'Organisation de coopération islamique (OIC) a effectué une mission d'évaluation d'une semaine en RCA, au Tchad et au Cameroun pour évaluer les besoins urgents des réfugiés et trouver des moyens d'étendre l'aide humanitaire.

85 081

Nouveaux réfugiés centrafricains depuis janvier 2014

9 952

TCNs en besoin d’assistance

5 000

Nombre de Tchadiens en attente d’être rapatrié

174 000

Population ciblée par les partenaires

US $68.9 millions

Besoins financiers pour la réponse réfugiés

Aperçu de la situation

En date du 25 mai 2014, 85 081 réfugiés ont été enregistrés depuis janvier 2014, dont 1 086 sont arrivés au cours de la semaine dernière1. Les derniers rapports indiquent que près de 1 600 nouveaux réfugiés sont arrivés en quelques jours à des points d'entrée de Ngaoui et de Diel dans la région de l'Adamaoua. Principalement des bergers et des agriculteurs, ils seraient partis de la zone de Bangui depuis plusieurs mois. Certains situent le début

1 Le nombre d'arrivées de la semaine dernière est plus élevé; cependant les données de Batouri et ses environs n'étaient pas disponibles au moment de publication de ce rapport.

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de leur exode à la période du Ramadan passé, autres après l’attaque sur la capitale de la République

centrafricaine (RCA) et de ses périphéries. Les préfectures d’Ouham Pende and Nana Mambere d’où proviennent ces réfugiés avaient alors été l’objet de violents combats entre des groupes armés. Ils ont été pourchassés et contraints de se cacher dans la brousse à cause de l’intensité des combats dans ces zones. Après plusieurs mois passés en fuyant les persécutions dans leurs villages et en brousse, la nouvelle population de réfugiés composée principalement de femmes et d'enfants est arrivée au Cameroun à pied ou à dos de bœufs dans un état de vulnérabilité extrême, épuisée, malade et traumatisée. En une journée, International Medical Corps (IMC) a transféré 60 enfants au centre de nutrition thérapeutique interne (CNTI) à l'hôpital de district de Djohong. Ces nouveaux arrivés mettent une pression sur la capacité du CNTI, qui est équipé pour 12 patients hospitalisés et jusqu'à ce point avait reçu environ 2-3 nouveaux cas par semaine.

Les partenaires sont particulièrement préoccupés par la situation sanitaire qui se détériore parmi les réfugiés. Ceux qui arrivent maintenant au Cameroun sont dans un état bien pire que ceux qui ont fui la RCA il y a quelques mois.

Selon MSF, six sur 10 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour, un taux de mortalité bien au-dessus du seuil d'urgence. Plus de 40 pour cent, soit près d'un enfant sur deux, qui arrive au point d’entrée de Gbiti souffre de malnutrition aiguë. Ce n'est pas seulement les enfants de moins de cinq ans qui souffrent de malnutrition, mais en particulier ceux âgés de cinq à dix ans, ainsi que des adultes, indiquant une situation de malnutrition

généralisée. La saison des pluies a augmenté le nombre d'infections paludéennes, et une épidémie de rougeole en RCA a laissé la communauté de réfugiés vulnérable en raison du taux de vaccination très faible. Malgré une campagne de vaccination contre la rougeole dans l'est du Cameroun menée par l'UNICEF, l'OMS, MSF et le gouvernement, l'afflux constant de réfugiés fait qu'il est très difficile de contenir l'épidémie. Cette semaine 64 cas suspects de rougeole ont été signalés dans les sites de réfugiés dont 32 cas dans le site de Gado Badzere et 30 cas à Gbiti. Les partenaires sont également en train d’augmenter les préparations pour faire face à une épidémie de choléra possible.

En reconnaissance des besoins croissants, deux agences des Nations Unies, le PAM et l’OIM ont déclaré une urgence de niveau trois (L3) au Cameroun. Une première vague de PAM L3 déploiements du personnel est arrivé dans le pays et ouvrira deux sous-bureaux supplémentaires à Batouri et à Garoua Boulai. D'autres partenaires et des financements additionnels sont nécessaires de manière urgente pour répondre aux besoins croissants parmi la population de réfugiés et les communautés d'accueil. MSF prévoit d'augmenter sa capacité au Cameroun. D'autres ONG qui ne sont pas présents au Cameroun sont sollicités pour établir des opérations dans les zones accueillant des réfugiés.

Le PAM est en train de renforcer sa réponse, avec le lancement d'un programme d'alimentation complémentaire à grande échelle pour atténuer une nouvelle détérioration de la situation nutritionnelle. Sa présence au niveau du terrain sera renforcée, en particulier avec une expertise en matière de nutrition dans les situations d'urgence. Deux nutritionnistes expérimentés sont dans le pays. Depuis le 26 mai ils ont visité les sites de Gbiti, Mbile et Lolo, ainsi que des centres de santé et le centre de nutrition thérapeutique à Batouri pour évaluer la situation et formuler des recommandations.

Le PAM prévoit également le transport aérien de plus de 120 tonnes d’aliments nutritionnels et énergétiques. Ces ponts aériens sont essentiels pour pouvoir étendre le programme d'alimentation générale à grande échelle, et pour intégrer une composante de réponse rapide pour que les personnes qui arrivent à des points d'entrée reçoivent un soutien entre les tours de distribution alimentaire de 15 jours.

Malgré les transferts vers des sites en cours, le nombre de personnes qui se trouvent encore aux points d'entrée à la frontière est préoccupant. Au 25 mai, 28 845 ont été transférés vers les sites de Lolo, Mbile, Timangolo, Gado et Borgop. Toutefois, 50 939 demeurent dans des familles d'accueil ou dans les zones frontalières. Les partenaires ont noté une dégradation de la situation sécuritaire à la frontière. De 27 au 30 mai, le HCR a prévu de transférer environ 1 200 réfugiés vivent encore dans le centre de transit de Garoua Boulai au site de Gado en attendant leur réinstallation dans un nouveau site en préparation. Le nouveau site de Timangolo dans la région de l'Est est maintenant opérationnel. Depuis le 31 mai, 500 réfugiés y sont installés et ce nombre devrait atteindre 2 500 d’ici le 7 juin.

La vulnérabilité d’environ 8 000 retournés camerounais et ressortissants des pays tiers bloqués au Cameroun qui ne sont pas hébergés dans les centres de transit atteint des niveaux alarmants. Il y a actuellement environ 5 000 Tchadiens dans les sites de transit de Garoua Boulai et Kentzou ainsi que dans d'autres endroits dans les zones frontalières avec la RCA. Au site de transit de Garoua Boulai, l'OIM a enregistré un total de 1 091 migrants qui restent bloqués dont 1 062 sont de nationalité tchadienne, tandis que les autres (29) sont d'autres ressortissants de pays tiers. Les sites de transit à Garoua Boulai et Kentzou ont été initialement mis en place pour accueillir seulement 500 arrivées chacun, et les chiffres actuels ont dépassé les capacités de 200% à Garoua Boulai et de

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400% à Kentzou. Cela rend l'accès des ressortissants de pays tiers aux services de base dans les sites de transit extrêmement limité.

L’évolution rapide de la situation sur le terrain en termes d’afflux des réfugiés a amené l’UNFPA à effectuer une mission de réévaluation du 27 au 30 mai, pour répertorier les besoins prioritaires concernant l’offre de services de santé maternelle et néonatale dans les formations sanitaires couvrant sept sites/localités abritant les refugies : Gbiti, Mbile, Lolo, Kenzou, Timangolo, Garoua-Boulai, et Gado-Badzere (voir la section ‘Gaps et défis’ pour plus de détails).

À la fin mai, l'Organisation de coopération islamique (OIC) a effectué une mission d'évaluation d'une semaine en RCA, au Tchad et au Cameroun. Dirigée par l'ambassadeur Fouad Maznaie, représentant du Département des affaires humanitaires de l'OIC, la délégation comprenait des représentants du Qatar Charity, la Banque islamique de développement, le Fonds de solidarité islamique, l'Organisation internationale islamique de secours, la Croix- Rouge turc, l'IHH insani Yardim Vakfı, Islamic Relief Worldwide et Islamic Aid. Au Cameroun, la délégation a visité les sites de réfugiés dans les zones adjacentes à la frontière nord avec la RCA. Elle s'est également entretenue avec des responsables locaux pour discuter des besoins urgents des réfugiés et trouver des moyens d'étendre l'aide humanitaire. La mission élaborera un plan régional multisectoriel d’intervention humanitaire pour coordonner les efforts de secours et de relèvement.

Financement

Les besoins financiers du Plan de Réponse Stratégique (SRP sigle en anglais) sont de $117 millions, dont $68.9 millions sont nécessaires pour la réponse à l’impact de la crise en RCA. Le SRP est finance à 9.6%, ayant reçu

$11 millions. Le Danemark, la CERF, la Commission Européenne, le Japon, les Etats-Unis et la France ont contribué. Le Japon a également promis une contribution de $3.2 million et la Commission Européenne a promis une contribution supplémentaire de $4.1 millions.

Cameroun – SRP 2014

US$117 millions

Financement par groupes sectoriel (millions US$)

Tous les partenaires humanitaires – y compris les bailleurs de fonds et les agences bénéficiaires – sont encouragés à informer FTS de toute contribution en argent et en nature en envoyant un courriel à fts@un.org

Gaps et défis

 Le manque de financement continue à être un sérieux défi. Le PAM a signalé que la seule contribution reçue à ce jour provient du fonds CERF, tandis que le reste du financement provient des prêts internes qui doivent d'être remboursés.

 Les partenaires travaillent à renforcer la coordination, et à développer une approche pour mieux répondre aux besoins des réfugiés dans les communautés d'accueil. Les réfugiés qui ne sont pas enregistrés ou sont dispersés dans de petites zones parmi la population locale sont négligés et ne reçoivent pas ou peu de l'aide.

 En ce qui concerne l’offre de services de santé maternelle et néonatale dans et autour des sites de Gbiti, Mbile, Lolo, Kenzou, Timangolo, Garoua-Boulai, Gado-Badzere, les gaps suivants ont été identifiés :

Financé

9.6%

Non- financé 90.4%

11 9 9 11 11 7

59 21%

2%

4%

17%

9%

0%

9%

Sécurité Alimentaire Nutrition Eau, l’Hygiene et l’Assainissement

Santé Protection Education Multi-secteur pour les réfugiés

Funded Unmet % Covered

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 Insuffisance en nombre et en qualité du personnel de santé pour l’offre de service soins obstétricaux et néonataux essentiels et d’urgence/ planification familiale / violence sexuelle basée sur le genre/VIH (par exemple, trois infirmiers pour 24,000 réfugiés à Gbiti) ;

 Insuffisance et/ou vétusté des équipements (tables d’accouchement, boites d’accouchement, lits …) dans les formations sanitaires (par exemple un seul lit d’hospitalisation au CSI de Timangolo pour les accouchements) ;

 Rupture fréquente des produits médicaux et kits de santé reproductive, à savoir les contraceptifs, les condoms, les kits obstétricaux, etc (par exemple, le dernier lot de 2880 condoms masculins distribué à Lolo et à Gbiti est déjà épuisé, et les autres sites n’ont pas été couverts)

 Indisponibilité des kits dignité pour l’hygiène personnelle pour les femmes enceintes ainsi que toute femme en âge de procréer (par exemple, seul le site de Lolo a bénéficié de 25 kits)

 Faible prise en compte des thématiques de santé maternelle, soins obstétricaux et néonataux essentiels et d’urgence/ planification familiale / violence sexuelle basée sur le genre/VIH, lors des consultations et dans les activités de mobilisation communautaires (par exemple le ratio standard d’un agent communautaire pour 250 personnes est loin d’être respecté dans les différents sites de réfugiés)

 Un défi en ce qui concerne le traitement de la malnutrition est d’assurer la livraison des aliments

thérapeutiques sans discontinuité au sein des centres de nutrition thérapeutique intégré (CNTI) et centres de nutrition ambulatoire (CNA).

 Le nombre limité de partenaires dans le pays (entreprises privées et ONG) capables de mettre rapidement en place des infrastructures WASH de haute qualité à grande échelle (forages en particulier) a entraîné des retards dans la mise en œuvre de la réponse WASH prévue par l'UNICEF. Des experts WASH ont été déployés sur le terrain pour renforcer/augmenter la réponse.

 Dans le secteur Santé, les partenaires travaillent à renforcer le système d’information sanitaire et de reporting sur les indicateurs clés de la réponse.

Réponse humanitaire

Assistance humanitaire apportée par l’Equipe Humanitaire:

Shelter:

o Le HCR et ses partenaires continuent la construction d'abris dans les sites de réfugiés. Dans le site Gado, 16 abris communautaires ont été construits pour accueillir les réfugiés nouvellement transférés de Garoua Boulai. A partir de maintenant, les réfugiés nouvellement arrivés de Garoua Boulai seront attribués des parcelles de terrain et des kits de construction pour leur permettre de construire leurs propres abris, l'exception étant les personnes ayant des besoins spécifiques pour lesquels des abris seront construits.

Eau, hygiène et assainissement :

o CARE a mis en place un système de « water trucking » afin d’alimenter en eau le site de Timangolo officiellement ouvert le 26 mai et accueillant près de 500 personnes réfugiées en provenance du site de Gbiti.

o CARE a distribué 234 kits hygiène aux ménages réfugiés se trouvant au chef de lieu de Kette, non assistés jusqu’à ce jour.

o Dans le site de Borgop, les efforts conjoints du HCR et de l'UNICEF ont permis l'amélioration des services WASH: cinq forages ont été construits par le HCR via des sociétés privées et trois autres sont en cours par l'UNICEF. La construction de quatre autres forages par PU-AMI avec le soutien de l'UNICEF et le HCR est en cours. La fourniture de l'eau s'est nettement améliorée et les réfugiés reçoivent 15 litres par jour.

o Dans le site de Timangolo, la recherche géophysique est en cours pour identifier les points pour forer les puits.

o Dans le site de Mbile, AIDER / UNICEF ont achevé la construction de 64 latrines et 32 espaces de douche. En outre, des forages supplémentaires sont en cours de construction par AIDER et Plan Cameroun.

Protection :

o Le recrutement du personnel pour la mise en place des activités psychosociales sur les sites de Mbile, Lolo et Timangolo est en cours par CARE.

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o ONU Femmes en partenariat avec le HCR met en œuvre des initiatives de prise en charge des survivantes de VBG dans les sites de Gado Badzere, Lolo et Mbile. La mise en place du centre de réfuge pour les femmes en détresse à Batouri est en cours, tout comme la mise en place des espaces des femmes au sein des sites de réfugiés. Pour fournir un appui psychosocial aux survivantes de violences basées sur le genre dans les zones de l'Est, six psychologues/travailleurs sociaux et trois paramédicaux sont en formation. Un système d'alerte précoce sur les violences faites aux

femmes/viols est opérationnel avec la publication d'un bulletin statistique mensuel prenant en compte les données venant des différentes sources comme la police, les structures sanitaires, et les centres de prise en charge.

Sécurité alimentaire :

o Le PAM a commencé une nouvelle série de distributions générales de vivres le 22 mai. Les

distributions ont été effectuées dans les sites de Gado, Lolo, et Mbile et au point d'entrée Gbiti, et sont en cours dans le site Borgop et au point d'entrée de Garoua Boulai.

 832 ressortissants des pays tiers en attente de transfert vers leur pays d'origine par l'OIM ont reçu 6,6 MT (rations de 15 jours).

 14 892 réfugiés centrafricains qui se trouvent dans les sites de transit ont reçu 247 MT (rations de 30 jours).

 26 298 réfugiés centrafricains dans les sites de Gado Badzere, Lolo, Mbile et Borgop ont reçu 436 MT (30 rations par jour).

 À ce jour, 42 022 bénéficiaires ont reçu une aide de 690 tonnes de vivres.

o CARE a distribué à 234 ménages une ration alimentaires de deux semaines au chef-lieu de commune de Kette, où se trouvent près de 1 640 réfugiés (répartis comme suit 1 182 enfants, 256 femmes, 202 hommes) non bénéficiaires du HCR et du PAM. Ces réfugiés sont en majorité arrivés par le point d’entrée de Toktoyo. Leur état nutritionnel reste inquiétant.

Santé :

o La Croix Rouge française avec la Croix Rouge camerounaise assure désormais le volet santé-nutrition au sein du site de Timangolo, ouvert le 26 mai, ainsi qu’à l’hôpital de district de Kétté et villages aux alentours. L’OMS a acheminé des médicaments au site, qui ont constitué le stock de démarrage des activités de prise en charge sanitaire des réfugiés par la Croix-Rouge Française.

o L’OMS a commencé la distribution des 5 000 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action aux groupes vulnérables : enfants âgés de 0 à 59 mois, femmes enceintes, femmes allaitantes et les personnes âgées.

o L’OMS prépare une campagne de vaccination contre la Poliomyélite dans les sites de réfugiés du 30 mai au 1 juin. Un appui a été apporté à la formation des vaccinateurs dans les districts de santé de Ndélélé, de Garoua Boulaï et de Kette en prélude à la campagne nationale de vaccination contre la Poliomyélite.

o En réponse à l'afflux de réfugiés centrafricains au point d'entrée Diel (10km de Ngaoui) qui est arrivé dans un très mauvais état de santé, l'International Medical Corps (IMC) a réalisé le suivant:

 732 consultations curatives menées (242 enfants de moins de cinq ans)

 290 consultations prénatales

 9 accouchements assistés par du personnel qualifié

 18 patients référés pour les soins secondaires à l'hôpital de district de Djohong

 402 enfants moins de cinq ans, 45 femmes enceintes et 59 mères allaitantes dépistés pour la malnutrition

 118 cas de malnutrition aiguë modérée, 132 cas de malnutrition aiguë sévère sans

complications et 50 cas de malnutrition aiguë sévère avec complications identifiés et admis à des programmes appropriés;

o IMC a aussi organisé des séances dans le site Borgop pour sensibiliser les femmes sur les services disponibles pour la santé reproductive et la prévention des violences sexuelles et basées sur le genre, et des séances éducative ciblant les filles de 12 ans et au-dessus sur la santé sexuelle et reproductive.

Nutrition :

o Le PAM poursuit son programme d'alimentation complémentaire ciblée. Les centres de santé et centres d'alimentation thérapeutiques pour patients hospitalisés reçoivent régulièrement des produits du PAM pour les patients souffrant de malnutrition modérée et leurs accompagnants.

o Les distributions de « blanket supplementary feeding » (BSFP) sont en cours à Mbile et Gado : 297 enfants et 71 femmes enceintes ou allaitantes ont reçu une aide jusqu'à présent. Le BSFP a été

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retardée à Lolo en raison de fortes pluies et débutera le 30 mai. Le BSFP est prévu pour le 31 mai à Borgop, Gbiti et Kentzou.

o La Croix Rouge française avec la Croix Rouge camerounaise ont mobilisé une équipe médicale et de coordination afin d’assurer le dépistage, traitement et suivi des enfants et accompagnantes issus de la première vague de transferts de réfugiés au centre de sante intégré de Timangolo et au sein de l’hôpital de district de Kétté.

o Dans le district de sante de Kétté, la Croix Rouge française assure les référencements pour la prise en charge médico-nutritionnelle des enfants, la formation des relais communautaires (39 en semaine 22), le recrutement du personnel de santé complémentaire (huit infermières diplômés d’état et aides- soignants), la mise en place d’une clinique mobile et la réhabilitation de l'hôpital de district de Kétté.

Education :

o Le processus de construction des espaces d'apprentissage temporaires et Espaces Amis Enfants est en cours.

o Plan Cameroun a développé un plan d'action comprenant la construction de 18 salles de classe, le recrutement et la formation des enseignants, des campagnes de sensibilisation, des distributions de kits et l'organisation des cours de perfectionnement, en vue de la mise en œuvre des activités éducatives dans le site Borgop.

o Dans tout le site Gado, l'identification des enfants d'âge scolaire est en cours. Quelques 3 932 enfants (1 757 garçons et 1 635 filles) ont été identifiés, dont 460 enfants qui avaient été scolarisés en RCA.

Communautés d’accueil :

o Suite à une visite d’évaluation conjointe UNFPA/Plan Cameroun au Centre de Santé Intégré de Gado Badzere, Plan et l’UNFPA vont travailler à répondre aux besoins alarmants. Dans le cadre de ce partenariat, Plan prévoit la construction d'un forage pour ce centre de santé pour desservir la population locale et les sites de réfugiés.

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Historique de la crise

Au cours de la dernière année, la République centrafricaine (RCA) a connu une crise politique et de la protection majeure qui a touché la quasi-totalité de sa population. Depuis le renversement du gouvernement par le mouvement rebelle Seleka en mars 2013, les régions du nord et de l'ouest du pays ont vu une intensification de la violence sans précédence contre des civils et des minorités. En décembre 2013, la violence s’est intensifiée encore plus quand la milice «anti-Balaka » a attaqué Bangui et Bossangoa déclenchant des combats entre ce groupe et l'ex- Seleka, et résultant en une augmentation soudaine des déplacements des personnes. Les violations flagrantes des droits de l'homme ont été commises, y compris des meurtres et des mutilations, enlèvements, viols et recrutement d'enfants. À la suite de ces violences, plus de 450 000 personnes ont fui la RCA à au moins 14 pays d'Afrique occidentale et centrale depuis mars 2013, y compris des réfugiés, des ressortissants de pays tiers (TCN) et des migrants. La deuxième plus forte concentration de personnes a fui au Cameroun.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Charlotte MacDiarmid, OCHA, macdiarmid@un.org, Cel +237 98 03 46 20

Gildas Banda, Bureau de la Coordination, gildas.banda@one.un.org, Cel +237 77 51 87 88

Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur www.wca.humanitarianresponse.info/fr/locations/cameroun;

Source: UNHCR

Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées sur cette carte n'impliquent pas reconnaissance ou acceptation officielle par l'Organisation des Nations Unies.

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