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Impacts de l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action sur le taux de parasitémie palustre chez les enfants de 0-5ans dans la commune de Come au sud du Bénin

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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LISTE DES ENSEIGNANTS/DEPARTEMENT ANALYSES BIOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES

Nom et Prénoms Matières enseignées AHOYO Théodora

Angèle

Microbiologie Médicale / Santé publique et Hygiène hospitalière /

AKPOVI Casimir Biologie Cellulaire / Physiologie Cellulaire / Biochimie Métabolique / Enzymologie

AKOWANOU Christian D.

Science Physique

AGOSSOU Gilles Droit du Travail

ATCHADE S.

Pascal

Parasitologie Médicale Appliquée / Mycologie ALAMOU Eric Biostatistique

ALITONOU Guy Alain

Chimie Organique AGBANNON

Tiburce D. M.

Gestion des Entreprises et Gestion Hospitalière

BANKOLE S.

Honoré

Bactériologie Médicale Appliquée / Virologie

DOUGNON T.

Victorien

Microbiologie Médicale / Déontologie Médicale DESSOUASSI D.

Noël

Biophysique des Solutions

FAH Lauris Histologie Générale / Immuno. Hématologie

FANOU Brice

Armand

Microbiologie Médicale / Assurance Qualité en Biologie Médicale

HOUNNON Hippolyte

Mathématiques HOUNSOSSOU

Hubert Anatomie Générale

KOUNASSO

Gabriel Informatique Médicale

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KLOTOE Jean Robert

Cytologie sanguine et médullaire / Equipements Biomédicaux / Hémostase / Santé et Sécurité au Laboratoire

LOZES Evelyne Immunologie Générale / Immunopathologie LOKO Frédéric Biochimie Analytique

Père

MASLOKONON Vincent

Histologie Générale

SEGBO Julien A.

Gaétan

Génétique / Biologie Moléculaire / Biologie Moléculaire Appliquée / Biochimie Structurale

SENOU Maximin Histologie Spéciale / Hémopathies TCHOBO P. Fidèle Chimie Générale / Chimie Organique YADOULETON

Ange

Entomologie Médicale

YEHOUENOU Boniface

Microbiologie Générale

YOVO Kokou

Paulin

Pharmacologie Générale / Toxicologie Générale

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DEDICACE

Pour toi mon défunt Père TCHINCOUN O. Norbert

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REMERCIEMENTS

Ce travail est la synthèse de cinq mois de travaux entièrement réalisés à l’hôpital de zone de comè entre Janvier - Juin 2017.

Je souhaite particulièrement remercier :

 L' hôpital de zone de Comè à travers La Directrice Madame Alice ANATO pour nous avoir accueilli dans ses locaux pour les stages et offert un cadre adéquat pour la conduite de nos activités ;

 Le docteur Anges T. YADOULETON, mon maître pour tout l’effort consenti à travers ses conseils, sa rigueur et sa disponibilité considérable de chaque instant ;

 Le Responsable du laboratoire, Monsieur Bonaventure HOUNKONNOU pour nous avoir accueilli dans ses locaux pour les stages et offert un cadre adéquat pour la conduite de nos activités.

Recevez à travers ce document le signe de notre profonde gratitude envers votre personne.

A tout le personnel de L'Hôpital de Zone de Come, en particulier ceux du Laboratoire pour leur soutien et pour nous avoir prodigué de sages conseils durant notre séjour ;

Aux honorables membres du jury

Nous sommes très sensibles à l’honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail.

Vos remarques et suggestions contribueront à améliorer ce travail et à ouvrir de nouvelles voies de recherche. Veuillez accepter l’expression de notre profonde gratitude.

Mes parents, vous qui avez assuré mon éducation aux prix de gros efforts, pour la réussite de ma vie. Recevez ici mes profondes gratitudes ;

Ma famille pour son soutien

(6)

SOMMAIRE

Introduction………...13

Hypothèses ……….15

Objectif général………..15

Objectifs spécifiques………..15

Revue de la Littérature………...16

Matériel et méthodes………..22

Résultats, Discussion et Conclusion………..………...……….30

Références bibliographiques ……… …………38

(7)

LISTES DES SIGLES ET ACRONYMES

% Pourcentage

P/µl Parasites par microlitres de sang P.f Plasmodium falciparum

P.v Plasmodium vivax P.m Plasmodium malariae P.o Plasmodium ovale

µl Microlitre

GR Globules Rouges

DP Densité Parasitaire

TDR Test de Diagnostic Rapide CAP Connaissance Aptitude Pratique

MILD Moustiquaires Imprégnées d'Insecticide à Longue durée D'action

(8)

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Cycle biologique du moustique Anophèle 17

Figure 2 : Les œufs de moustiques 18

Figure 3 : Les larves de moustiques 19

Figure 4 : Photo de moustique adulte. 20

Figure 5 : Photo d’une moustiquaire de type Olyset 21

Figure 6 : Confection d’un frottis 26

Figure 7 : Confection d'une goutte épaisse 27

Figure 8 : Possession des moustiquaires par les populations de la commune de

Comè 31

Figure 9 : Etat des moustiquaires retrouvées à Comè dans les ménages 32 Figure 10 : Perception des populations de Comè sur l’importance des MILD 32

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Utilisation des MILD comme moyen de protection suivant les tranches d’âge

33

Tableau II : Répartition selon la tranche d’âge et le sexe 34 Tableau III : Densité parasitaire des enfants en fonction de l’âge 34 Tableau IV : Répartition des densités parasitaires en fonction du sexe chez les enfants

35

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RESUME

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Les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILD) ont été pendant longtemps considérées comme moyen de protection individuel et collectif contre les piqûres de moustiques. Quel est donc l’impact de ces MILDs sur le taux de parasitémie palustre chez les enfants de 0-5 ans ?

Pour répondre à cette interrogation, une étude parasitologique a été conduite auprès des enfants de 0-5 ans dans la commune de Comé afin de connaître l’impact de l’utilisation des MILDs sur le taux de parasitémie palustre.

Dans un premier temps, une enquête CAP (Connaissance Aptitude, Pratique) a été menée auprès de la population cible afin de connaître les pratiques des populations en matière d’utilisation de MILD. Dans un deuxième temps, la détermination de la densité parasitaire auprès des enfants de 0-5 ans a été faite à partir de la technique de la goutte épaisse et du frottis sanguin.

Les résultats issus des travaux de recherche montrent que 97% des patients interrogés disposent d’au moins deux moustiquaires. Ces MILDs d’après eux, proviennent de la distribution gratuite faite par le Ministère de la Santé. Aussi, la plupart des parents des patients interrogés soulignent l’importance des MILDs. Ils reconnaissent qu’elles assurent une protection individuelle et collective contre les nuisances culicidiennes. Cependant, 50% des enfants de 0- 5ans dorment sous ces MILDs. Les parents de ces enfants (67%) utilisent ces MILDs pour la protection des jeunes plants de légumes. Ils estiment que la fine maille des MILDs empêche les insectes ravageurs de venir causer dégâts sur les légumes.

Par ailleurs, 75% des enfants âgés de 1-5 ne dormant pas sous MILD représentent la tranche d’âge la plus touchée par le paludisme avec une densité parasitaire comprise entre 400 et 75000 P/µL.

Cette étude montre l’importance des MILDs dans la réduction de l’incidence palustre.

Il s’avère nécessaire et indispensable que le Ministère de la Santé à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme met davantage l’accent sur les

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techniques d’Information, d’Education et de Communication (IEC) en matière d’utilisation des MILDs. Ceci permettra de réduire la densité parasitaire et par conséquent le taux de mortalité infantile dû au paludisme

Mots clés : Paludisme ; Moustiquaire imprégnées d’insecticide, densité parasitaire.

(12)

ABSTRACT

Long-lasting insecticide-treated mosquito nets (LLINs) have long been considered as a means of individual and collective protection against mosquito bites. So what is the impact of these LLINs on the rate of malaria parasitaemia in children 0-5 years old?

To answer this question, a parasitological study was conducted among children aged 0-5 years in the commune of Comé in order to know the impact of the use of LLINs on malaria parasitaemia rate.

As a first step, a CAP survey (Knowledge Ability, Practice) was conducted with the target population to learn about the practices of the populations in the use of LLINs. In a second step, the determination of parasite density in children aged 0-5 years was made using the technique of thickblood and bloodsmear.

Results from the research show that 97% of the surveyed patients have at least two mosquito nets. These LLINs, according to them, come from the free distribution made by the Ministry of Health. Also, most of the parents of the patients surveyed stress the importance of LLINs. They recognize that they provide individual and collective protection against culinary nuisances.

However, 50% of children aged 0-5 years sleep under these LLINs. The parents of these children (67%) use these LLINs for the protection of young vegetablese edlings. They believe that the thinmesh of LLINs prevents insectpests from causing damage to vegetables.

In addition, 75% of children aged 1-5 who do not sleep under LLINs represent the age group most affected by malaria with a parasite density of between 400 and 75000 P / μL.

This study shows the importance of LLINs in reducing malaria incidence.

It is necessary and indispensable that the Ministry of Health through the National Malaria Control Program puts greater emphasis on Information,

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Education and Communication (IEC) techniques in the use of LLINs. This will reduce the parasite density and there fore the infant mortality rate due to malaria Keywords: Malaria; Mosquito net impregnated with insecticide, parasite density

(14)

INTRODUCTION

Première affection parasitaire mondiale, le paludisme constitue aujourd’hui un réel problème de santé publique qui menace plus d’un milliard de personnes situées dans la ceinture de la pauvreté (WHO, 2010). Il demeure l’un des fléaux majeurs des pays les plus pauvres de l’Amérique du Sud à l’Asie du Sud-est, en passant par l’Afrique subsaharienne où surviennent 90% des décès dus à la maladie notamment chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes (WHO, 2011).

Au Bénin, il demeure la première cause de fréquentation dans les formations sanitaires avec une fréquence de 37% chez les adultes et 41% chez les enfants de moins de 5 ans (Akogbeto et al. 2010).

Le plan stratégique national de lutte contre cette maladie dans la plupart des pays en Afrique au Sud du Sahara, repose sur 3 composantes majeures à savoir : i) le traitement curatif précoce par les Combinaisons Thérapeutiques à base d’Artémisinine (CTA) ; ii) le Traitement Préventif Intermittent (TPI) par la Sulfadoxine-Pyriméthamine chez la femme enceinte ; iii) la lutte antivectorielle.

Cette dernière composante est basée sur l’utilisation des Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide à Longue Durée d’action (MILD), la Pulvérisation Intradomiciliaire (PID) d’insecticide et l’épandage des larvicides biologiques (Kelly-Hope et al., 2008). La lutte anti-vectorielle par l’utilisation des Matériaux Imprégnés d’Insecticide (MII) a montré qu’on pouvait réduire la morbidité palustre de 50 à 60% et la mortalité générale de 20% en Afrique (Alonso et al., 1991, Alonso et al., 1993, D’Alessandro et al., 1995, Binka et al., 1996).

Au Bénin, le principal moyen de lutte anti-vectorielle repose essentiellement sur l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action.

Beaucoup d’efforts ont été consentis depuis la dernière décennie dans bon nombre de pays africains pour augmenter l’accessibilité des populations aux moustiquaires imprégnées, en particulier aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes. En effet, l’utilisation de ces Matériaux Imprégnés

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d’Insecticide à Longue Durée d’action (MILD) a montré qu’on pouvait réduire la morbidité palustre de 50 à 60% et la mortalité générale de 20% en Afrique (Alonso et al., 1991, Alonso et al., 1993, D’Alessandro et al., 1995, Binka et al., 1996). Malheureusement, des problèmes importants subsistent mettant en danger les objectifs et la pérennité des réalisations.

En effet, bon nombre des MILD distribuées deviennent inefficaces après deux mois d’usage du fait de l’apparition des trous de grosses tailles entraînant par conséquent la déchirure totale de la moustiquaire. En plus de cela, une enquête réalisée au sud du Bénin notamment dans les départements de Mono – Couffo (Yadouleton et al., 2012 ; communication personnelle) sur le devenir des MILD distribuées aux populations a montré que ces MILDs atterrissent dans l’agriculture pour protéger les jeunes plants de tomate, chou et autres légumes.

La même communication montre que ces MILDs sont aussi utilisées par les pécheurs pour la capture de petits poissons.

Cette situation met en danger la santé des populations dans la mesure où ces dernières, en absence de ce matériel de protection individuel ou collectif sont exposées directement aux piqûres de moustiques. Ceci pourrait certainement entraîner une augmentation du taux de mortalité notamment chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

C’est donc pour vérifier cette hypothèse que le présent sujet : «Impacts de l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à Longue durée d’Action sur le taux de la parasitémie palustre chez les enfants de 0 à 5 ans dans la commune de Comè au sud du Bénin» a été conçu.

Le présent sujet utilisera les données entomologiques (taux de piqures par homme et par nuit, le taux d’inoculation entomologique) et des données parasitologiques chez les couches, les femmes enceintes, les enfants de moins de

(16)

Les données entomologiques et parasitologiques obtenues de cette étude ont permis d’enrichir les informations actuellement disponibles sur l’épidémiologie du paludisme en Afrique de l’Ouest (Djènontin et al, 2010, Yadouléton et al., 2010b au Bénin, Klinkenberg et al., 2008, Yaw et al., 2012 au Ghana, Doanio et al., 2008; Koffi et al., 2010 en Côte d’ivoire, Fondjo et al, 2010 au cameroon).

Hypothèses

 La moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action offre une protection individuelle et collective contre les piqûres des moustiques.

 La non utilisation des MILDs augmente le taux de parasitémie palustre.

Objectifs

Objectif général

L’objectif général de ce travail est d’évaluer l’impact de l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action sur le taux de parasitémie palustre au sein des populations de Comè au sud du Bénin.

Il s’agira plus spécifiquement de :

 Mener une enquête CAP auprès des patients de l’hôpital utilisant ou non des MILDs et faisant le paludisme

 Evaluer la prévalence parasitaire chez les patients ayant le paludisme ;

 Evaluer la morbidité palustre chez les enfants de 0-5 ans.

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CHAPITRE I :

REVUE DE LA LITTERATURE

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1- Revue de la littérature 1-1-Les Anophèles et vecteurs

En Afrique, la faune anophélienne comporte environ 145 espèces d'anophèles mais 16 espèces seulement sont impliquées dans la transmission du paludisme à l'homme. Cinq vecteurs sont qualifiés d'importance majeure : Anopheles gambiae s .s et Anopheles funestus largement répartis sur tout le continent, Anopheles nili et Anopheles moucheti confinés en régions forestières et post forestières et Anophèles arabiensis rencontré en zones de savane (Gillies et Meillon, 1968).

1-2- Cycle biologique du moustique Anophèles

Le cycle biologique des moustiques comporte quatre stades: l’œuf, la larve, la pupe (nymphe) et l’adulte. Le temps pris par chaque stade pour se développer dépend de la température de l’eau et d’autres facteurs, mais plus la température est élevée, plus ce temps est court (OMS, 2002).

Figure 1: Cycle biologique du moustique Anophèle

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Les œufs

La femelle est fécondée par le mâle une seule fois dans sa vie. Elle a besoin d'un repas de sang pour la maturation de ses œufs. Quand elle pique, elle peut absorber l'équivalent de son poids. Elle pond entre 100 et 400 œufs à la surface de l'eau 3 jours après son repas de sang. Ses œufs se retrouvent accumulée dans des contenants naturels (trou dans la pierre, coquilles vides, flaques, trous d'arbre) ou créés par l'homme (pneus, boites, sacs plastique, citernes, vases). En conditions favorables, les œufs éclosent en 2 jours.

Figure 2 : les œufs de moustiques

La larve

Après l’éclosion une larve sort de l’œuf et flotte parallèlement à la surface de l’eau pour respirer de l’air a travers son siphon. Elle se nourrit de particules présentes dans l’eau. Elles ont une croissance discontinue et subissent 4 mues (larves de stades 1 à 4). Si les conditions sont favorables, cette période dure 6 à 8 jours.

(20)

Figure 3 : Les larves de moustiques

La nymphe

Les transformations qui permettent au moustique de passer du milieu aquatique au milieu terrestre se poursuivent chez la nymphe par l’élaboration d’un système totalement nouveau. Elle ne s'alimente plus. C'est la métamorphose. Au bout de 1 à 2 jours, l'adulte sort de l'enveloppe et s'envole dès que ses ailes ont séché.

L’adulte

Au moment de l’émergence, l’adulte se gonfle d’air et s’extrait à la surface de l’eau. La croissance est terminée. Pendant les premiers jours de leur existence, les adultes mâles et femelles sont au repos dans des lieux abrités. Leur premier repas, pris le plus souvent au crépuscule, est composé de nectar. La fécondation a lieu peu après l'envol. La femelle seule est hématophage. Elle prend un repas sanguin, riche en protéines, qui permet la maturation de ses ovaires. Une fois gorgée de sang, la femelle se réfugie dans un abri jusqu’à développement complet des œufs, puis elle recherche un endroit favorable pour pondre. Après la ponte ; elle se nourrit à nouveau et le cycle recommence. La durée de ce cycle est variable suivant les espèces et les climats.

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Figure 4 : Photo de moustique adulte.

1-3- Les moyens de lutte anti-vectorielle

En matière de paludisme, la lutte anti vectorielle vise à supprimer ou limiter le contact homme vecteur pour prévenir l’infection par des plasmodiums. Elle est complémentaire de la lutte contre le parasite lui-même par la chimio prophylaxie, les traitements préventifs intermittents ou les traitements curatifs.

Au Bénin, cette lutte passe par la distribution en masse de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, la pulvérisation intra-domiciliaire et la lutte anti-larvaire qui est moins répandue.

La Moustiquaire Imprégnée

Lorsqu’elles sont intactes et que la taille de leurs mailles est adaptée, les moustiquaires non imprégnées offrent une bonne protection mécanique pour limiter le contact entre les vecteurs et les humains. Leurs imprégnations procurent une barrière chimique qui protège le dormeur même quand la moustiquaire comporte des trous (Darriet et al ; 1984 ; 2000).

Une grande partie des succès obtenus jusqu’ici contre le paludisme est due à la lutte antivectorielle, largement tributaire de l’emploi de pyréthrinoïdes, qui sont la seule famille d’insecticides utilisés pour l’imprégnation des moustiquaires.

(22)

Figure 5: Photo d’une moustiquaire de type Olyset

(23)

CHAPITRE II :

MATERIEL ET METHODES

(24)

2- Matériel et Méthodes

2-1- Enquête CAP (Connaissance, Attitude, Pratique) l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action.

L’enquête CAP (Connaissance, Aptitude, Pratique) a pris en compte les patients venus à l'hôpital de zone et qui faisaient le paludisme à la suite des tests diagnostics.

Les parents de 200 patients des deux sexes de 0-5 ans ont été soumis à un questionnaire quantitatif et qualitatif.

Le questionnaire a porté, entre autres, a) sur la possession ou non de MILD, b) l’utilisation ou non de ces MILDs comme moyen de protection, c) les lieux d’achat, d) l’importance des MILD, d) les autres le terrain et sur des entretiens individuels et collectifs (groupes de parde).

L’objectif de ce questionnaire suivi du focus group organisé a permis d’avoir une idée sur la perception qu’ont les populations de Comè sur les MILDs.

2-2. Diagnostic biologique

2-2-1. la goutte épaisse – le frottis sanguin

Le diagnostic de certitude du paludisme est apporté par la mise en évidence du parasite dans le sang. Dans le cadre de notre étude, c’est le diagnostic direct qui a été utilisé. Il se réalise par l'examen direct au microscope optique de prélèvements sanguins effectués de préférence avant tout traitement antipaludique, au moment des pics fébriles. Les techniques les plus utilisées ont été la goutte épaisse et le frottis sanguins.

la goutte épaisse est une technique de concentration des parasites.

L'examen se fait au microscope optique, à l'objectif X100 en utilisant de l'huile à immersion. La numération se fait en comptant les parasites rapportés au nombre de leucocytes. L'examen peut mettre en évidence de faibles taux de parasitémie.

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Le frottis sanguin qui est l'étalement mince d'une goutte de sang prélevée au doigt sur une lame de verre. L'examen se fait après fixation à l'alcool et coloration au Giemsa. Il permet un diagnostic d'espèce plus précis mais ne permet pas de dépister des parasitémies faibles.

L'endémicité palustre a été évaluée par des mesures de la prévalence parasitaire effectuées au cours de la période d’étude. A chaque passage un tri aléatoire a été fait sur l'échantillon à partir duquel, un prélèvement sanguin au niveau de la pulpe du doigt pour la réalisation de frottis et de gouttes épaisses a été fait. Le taux de portage parasitaire a été estimé par la proportion de gouttes épaisses (GE) positives parmi le nombre de GE examinées. Les charges parasitaires des formes sexuées et asexuées ont été exprimées en nombre moyen de parasites par micro litre de sang.

2-2-2- Etude de la morbidité palustre.

La morbidité palustre a été évaluée ici en prenant pour cible toute personne notamment les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes se présentant au poste de santé pour consultation avec des signes évocateurs de paludisme (hyperthermie, céphalée, arthralgies, troubles digestifs,). Des prélèvements de sang ont été effectués pour la confection d'étalements (frottis et GE) en vue de déceler la présence d'hématozoaires, ceci afin d'évaluer la morbidité palustre.

Toutes les lames confectionnées ont été colorées et lues quotidiennement durant toute la durée des travaux.

Pour atteindre ces objectifs parasitologiques ci-dessus citées, le travail a consisté à prélever et à analyser des échantillons prélevés chez les patients reçus à l'hôpital de zone et qui faisaient le paludisme durant la période de stage.

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 Procéder à un prélèvement capillaire ;

 Réaliser rapidement une goutte épaisse et un frottis sanguin à partir du prélèvement capillaire et les identifier;

 Apres séchage, colorer les lames au GIEMSA après avoir fixé les frottis ;

 laisser sécher et observer au microscope à l’objectif X100.

2-2-3. Confection des lames de sang(Réalisation de la goutte épaisse et du frottis sanguin)

* Collecte pour Goutte Epaisse et Frottis mince

▪ Matériel

Lames porte-objet rigoureusement propres Lancettes stériles

Coton hydrophile Alcool à 70°

Lames à bords rodés ou lamelles Tubes EDTA

▪ -Sang capillaire obtenu par ponction capillaire au bout du doigt - Etiqueter les lames porte-objet rigoureusement propres

- Ne pas toucher la surface de la lame où l’échantillon de sang sera déposé

- Sélectionner le doigt à piquer, le majeur ou l’annulaire ; pour les nourrissons, le prélèvement se fait au niveau du talon.

- Nettoyer la partie à piquer avec de l’alcool à 70°, laisser sécher.

- Piquer le bout du doigt ou le talon pour le nourrisson.

- Essuyer la première goutte de sang avec un morceau de compresse-gaze propre.

- Presser doucement le doigt et recueillir au milieu de la lame une petite goutte de sang égale à 2,5µl de sang qui servira à faire le frottis.

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- Presser à nouveau le doigt pour faire sortir plus de sang et recueillir à environ 1cm de la goutte précédente deux ou trois gouttes égales à 5 µl de sang qui servira à réaliser la goutte épaisse.

- Essuyer le reste du sang sur le bout du doigt avec de la compresse ou du coton sec.

▪ - Sang veineux obtenu par ponction veineuse

Le sang est prélevé dans un tube contenant un anticoagulant (EDTA de

préférence) préalablement identifié

* Confection Goutte Epaisse et Frottis mince ▪ Frottis mince

- Utiliser une lame à bord rodé ou une lamelle pour étaler ; tenir la lamelle dans un angle de 45° et la mettre en contact avec la goutte de sang prévue pour le frottis sanguin.

- Attendre que le sang se répande sur la largeur de la lamelle puis faire glisser délicatement et très rapidement en avant.

- Réaliser un frottis mince de façon à pouvoir lire un imprimé à travers le frottis.

- Laisser sécher et fixer au méthanol.

Figure 6 : Confection d’un frottis mince ▪ Goutte Epaisse

(28)

- Laisser sécher convenablement et passer à la déshémoglobinisassions à l’eau simple pendant 3mn.

- Attendre que le frottis et la goutte épaisse réalisés sur la même lame soient totalement secs avant de passer à la coloration.

Figure 7: Confection d'une goutte épaisse

* Coloration Goutte Epaisse et Frottis mince

Le colorant de GIEMSA est recommandé pour la détection et l’identification des parasites du paludisme. Il est possible d’acheter le colorant de GIEMSA ; mais la formulation ci-dessous rend les résultats plus constants et la solution n’expire pas :

Perles de verre 3.0 mm 30 ml Méthanol, sans acétone 270 ml Poudre de GIEMSA (certifiée) 3.0 g Glycérol 140 ml

- Mettre les perles de verres et les autres ingrédients dans un flacon en verre brun de 500 ml dans l’ordre indiqué. Boucher le flacon.

- Placer le flacon dans un angle sur un agitateur et agiter légèrement pendant 30 à 60 minutes par jour pendant au moins 14 jours. Le colorant est stable à

(29)

température ambiante indéfiniment si le flacon est maintenu hermétiquement fermé et sans humidité ; (il s’améliore avec l’âge).

Le colorant de GIEMSA est un mélange d’éosine (qui colore en rose), d’azur (colorant neutre) et de bleu de méthylène (colorant basique). Il est fourni sous forme d’une solution mère commercialisée en flacons de 100 ml,250 ml, 500 ml.

Pour la coloration des lames confectionnées deux méthodes de dilution du GIEMSA sont proposées :

- La méthode classique qui utilise le colorant de GIEMSA à 3% et - La méthode rapide qui utilise le colorant de GIEMSA à 10%.

Dans le cadre de notre étude, le colorant de GIEMSA à 10% (10 ml de solution-mère de GIEMSA pour 90 ml d’eau tamponnée à pH 7,2) a été utilisé.

* Observation et lecture des lames colorées au microscope

Une fois les lames colorées et séchées, la lecture au microscope se fait à l’objectif X100 pour la recherche et l’identification des plasmodies après avoir déposé une goutte d’huile à immersion sur la goutte épaisse et le frottis. On examine la lame tout en recherchant également les différents stades évolutifs du Plasmodium et on procède enfin à la détermination de la densité parasitaire.

* Détermination de la Densité parasitaire

Elle consiste à dénombrer les parasites par microlitre de sang. Il faut noter que le comptage des leucocytes et des trophozoïtes reste simultané. La Densité Parasitaire (DP) se calcule à partir de la formule suivante et est exprimée en Parasite par microlite de sang (P/µl).

(30)

 Par contre à 200 leucocytes, si le nombre de parasite compté est inférieur à 100, il faut alors continuer jusqu’à 500 leucocytes.

 Si après lecture de 500 leucocytes, aucun parasite n’est rencontré, la lame est déclarée négative. Les résultats obtenus sont exprimés en fonction de la présence ou non de trophozoïtes. Dans le cas où des trophozoïtes ont été dénombrés, la charge parasitaire est à préciser.

(31)

CHAPITRE III :

RESULTATS-DISCUSSION-CONCLUSION

(32)

3- Résultats

3-1- Enquête sur l’utilisation des Moustiquaires dans la commune de Comé La figure 8 montre que 97% des patients interrogés disposent d’au moins de deux moustiquaires. Ces MILDs d’après eux, proviennent de la distribution gratuite faite par le Ministère de la Santé où reçues lors des premières consultations dans le cas des femmes enceintes.

Au cours de nos investigations, 70% des MILD retrouvées installées dans les habitations sont souvent trouées lesquelles faisaient passer des moustiques (Figure 9). Cependant, bien qu’elles soient trouées, la plupart des patients interrogés soulignent l’importance des MILDs. Ils reconnaissent qu’elles assurent une protection individuelle et collective contre les nuisances culcidiennes (Figure 10).

Par ailleurs, moins de 50% des enfants de 0-5ans ne dorment pas sous ces MILD (Tableau I). Les parents de ces enfants (67%) utilisent ces MILDs pour la protection des jeunes plants de légumes. Ils estiment que la fine maille des MILDs empêche les insectes ravageurs de venir causer des dégâts sur les légumes.

Figure 8. Possession des moustiquaires par les populations de Comè.

n =200

n = 10

0%

20%

40%

60%

80%

100%

oui non

Pourcentages de personnes interrogées

Avis

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Figure 9: Etat des moustiquaires retrouvées à Comé dans les ménages

Figure 10: Perception des populations de Comé sur l’importance des MILD

70%

30%

MILD troues MILD non troues

98%

2%

Protection non protection

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Tableau I : Utilisation des MILD comme moyen de protection suivant les tranches d’âge

3-2-Variation de la densité parasitaire

La quasi-totalité de notre échantillon avait porté sur les enfants dont l’âge était compris entre 0-5 ans. Le Tableau (II) indique les statistiques relatives au sexe de ces enfants.

Il ressort de nos travaux que la densité parasitaire est fonction de l’âge de l’enfant (Tableau III). En effet, 75% des enfants âgés de 0 à 2 ans représente la tranche d’âge la plus touchée par le paludisme avec une densité parasitaire comprise entre 200 et 75000P/µL.

Par ailleurs, les résultats de nos travaux montrent aussi que les deux sexes (Masculin ou féminin) ont la même susceptibilité de faire le paludisme (Tableau IV). Il n’existe donc aucune différence significative entre les densités parasitaires quelque soit le sexe (P>0,05).

Classe d’âge

Pourcentage des personnes utilisant les MILD comme moyen de protection

[0-1[ 40%

[1-2[ 40%

[2 - 3[ 15%

[3 - 4[ 15%

[4- 5] 8%

(35)

Tableau II : Répartition selon la tranche d’âge et le sexe

.

Tableau III : Densité parasitaire des enfants en fonction de l’âge.

Classe d’âge

Densité Parasitaire

[200-5000[ [5000- 11000[

[11000- 75000]

[0-1 [ [1-2 [

75%

75%

10%

10%

15 % 15%

[2-3[

[3-4[

20%

20%

35%

35%

45%

45%

Classe d’âge

Sexe

Masculin Fémini

n [0-1[

[1-2[

[2-3[

78%

78%

15%

76%

76%

14%

[3 - 4[ 15% 14%

[4-5] 4% 7%

Total 3% 3%

(36)

Tableau IV : Répartition des densités parasitaires en fonction du sexe chez les enfants.

Sexe

Densité Parasitaire Nulle [200-

5000[

[5000- 11000[

[11000-75000]

Total

Masculin 45 % 12% 7,14% 6% 68,14%

Féminin 43,43% 14 % 5% 7,13% 69,56%

4- Discussion

Les résultats des travaux de recherche ont montré qu’une grande partie des habitants de la zone d’étude disposent de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action contre les nuisances culicidiennes (Figure 8). Même si certains les utilisent pour la protection des jeunes plants de culture, ils sont pour la plupart conscients de l’importance de cet outil de protection individuel ou collectif. Ce résultat sociologique (figure 10) confirme les travaux de Toe et al.

(2008) au Burkina-Faso qui ont montré que les MILDs offrent une grande protection individuelle et collective contre les piqûres de moustiques.

Par ailleurs, en se basant sur cette protection qu’offrent les MILDs, on devrait noter une baisse de la densité parasitaire chez les utilisateurs. Les résultats de nos travaux montrent que cette densité parasitaire reste cependant élevée chez les enfants de 1-5ans (Tableau II). La manière la plus plausible d’expliquer cette situation est d’admettre que les enfants de 0-5ans ayant une immunité faible dorment le plus souvent sans ce moyen de protection contre les nuisances culcidiennes. Ces MILDs sont pour la plupart dans les périmètres maraîchers et servent de protection aux jeunes plants de légumes.

(37)

Or les études récentes ont montré que la lutte antivectorielle à travers l’utilisation des MILD permet de réduire l’incidence palustre. En effet, les travaux de Binka et al. (1996) ont montré

que la lutte anti-vectorielle par l’utilisation des MILD a montré qu’on pouvait réduire la morbidité palustre de 50 à 60% et la mortalité générale de 20%

en Afrique (Alonso et al., 1991, Alonso et al., 1993, D’Alessandro et al., 1995, Binka et al., 1996).

(38)

CONCLUSION

Au Bénin, le principal moyen de lutte anti-vectorielle repose essentiellement sur l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (Ministère de la Santé- Bénin, 2006). Beaucoup d’efforts ont été consentis pour augmenter l’accessibilité des populations aux moustiquaires imprégnées, en particulier aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes. Leur non utilisation augmente la densité parasitaire notamment chez les enfants de moins de 5 ans comme le confirme les résultats des travaux.

Il s’avère nécessaire et indispensable que le Ministère de la Santé à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme met davantage l’accent sur les techniques d’Information, d’Education et de Communication (IEC) en matière d’utilisation des MILD. Ceci permettra de réduire la densité parasitaire et par conséquent le taux de mortalité infantile dû au paludisme.

(39)

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