RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
************
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LARECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNI V E RSIT É D’AB OME Y-CALAV I
* ** *** *** * *
E COL E POLYTE CHNIQUE D’AB OME Y -C AL AVI
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DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE
RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME
Présenté et soutenu par : Armel Pépin MONTCHO
Sous la direction de :
Tutrice : Mme DJIDONOU Mireille Superviseur : Coovi Patrice BOHOUN Technicienne supérieure de radiologie Ingénieur en Génie Electrique
Président du jury Pr. Nicolas ATREVI
Maître de conférences des universités
Membres
M. Noël DESSOUASSI M. Patrice BOHOUN Enseignant permanent à l’EPAC Enseignant à l’EPAC
ANNEE ACADEMIQUE : 2013-2014
7ième PROMOTION
GESTION DE L’EQUIPEMENT DE LA CHAMBRE NOIRE A L’UNITE DE RADIOLOGIE DE
L’HOPITAL DE MENONTIN
M A
I
REPUBLIQUE DU BENIN
*******
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
*******
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
*******
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI(EPAC)
*******
DIRECTEUR :
Professeur Félicien AVLESSI
DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément BONOU
DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE(GIMR)
CHEF DE DEPARTEMENT : Professeur Servais GANDJI
ANNEE ACADEMIQUE : 2013-2014
7ième promotion
Page II
LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU EN IMAGERIE MEDICALE AU COURS DE NOTRE FORMATION
I- ENSEIGNANTS PERMANENTS
NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES AHOYO Théodora - Microbiologie générale AKPOVI Casmir - Biologie cellulaire,
- Physiologie humaine I – II AKOWANOU Christian - Sciences physiques
ALITONOU Guy - Chimie générale, Chimie organique ANAGONOU Sylvère - Education physique et sportive I – II ATCHADE Pascal - Parasitologie générale
ATREVI Nicolas
- Embryologie humaine, - Anatomie radiologique II, - Neuro- anatomie,
- Techniques radiologiques III DESSOUASSI Noël - Biophysique de l’imagerie
DOSSOU Cyriaque - Techniques d’expression et méthodes de communication III – IV
DOSSOU Julien - Notions de radiobiologie et de radioprotection GANDJI Servais
- Anatomie radiologique I,
- Techniques radiologiques II et Notions générales d’échographie
GBAGUIDI Bertin - Enregistrement d’images HOUNSOSSOU Hubert - Biostatistique
LOZES Evelyne - Immunologie générale MEDENOU Daton - Appareillage I et II,
- Physique électronique
SANTOS Nestor
- Anatomie générale I - II, - Techniques radiologiques I
SEGBO Julien - Biologie moléculaire SOUMANOU Mohamed - Biochimie générale
YANDJOU Gabriel - Techniques d’expression et méthodes de communication I – II
YOVO Paulin - Pharmacologie
Page III
II- ENSEIGNANTS VACATAIRES
NOM PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES ABLEY Sylvestre - Déontologie médicale
AKOWANOU Christian - Sciences physiques
AGOSSOU Gilles - Législation et droit du travail BIAOU Olivier - Sémiologie radiologique AHOGA Gervais - Soins infirmiers
DANSOU Bertin - Anglais III – IV DEHOUMON Justin - Sémiologie médicale DOSSEVI Marcellin - Techniques instrumentales FOURN Léonard - Santé publique
HOUNDEFFO Thiburce - Sémiologie gynéco-obstétricale HOUNNOU Gervais - Sémiologie chirurgicale
HOUNNON Hyppolite - Mathématiques KOFFI Aristide - Anglais I – II
Page IV
.
DEDICACES
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A mon très cher papa Bienvenu MONTCHO, pour toutes les peines que tu as consenties à mon égard. Puisse le Seigneur t’accorder longue vie afin que tu jouisses des fruits de ton travail.
A ma très chère maman Alice YADE, pour les soutiens moraux et affectifs apportés à ma personne depuis ma tendre enfance jusqu’à ce jour. Que le Seigneur te garde aussi longtemps que possible auprès de nous.
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REMERCIEMENTS
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Nous exprimons ici toute notre profonde gratitude :
A Dieu le très haut, dont l’amour et la grâce surpassent tout. Accorde moi foi, sagesse, réussite dans ma vie professionnelle et rend moi digne
Aux autorités de l’EPAC pour la qualité de la formation dont vous nous gratifiez ;
Aux Professeurs du Département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie qui se battent au quotidien pour nous former ;
Au Professeur Servais GANDJI, Chef du département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie ;
A notre superviseur M. Patrice BOHOUN, Ingénieur en Génie Electrique pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de superviser ce travail malgré vos multiples occupations ;
A notre tutrice de stage Mme DJIDONNOU Mireille pour avoir accepté de nous encadrer. Vous avez toujours su nous consacrer du temps malgré vos occupations ;
A Monsieur Aimé BONOU. Plus qu’un grand frère, vous nous avez assisté, conseillé, inculqué certaines valeurs indispensables à notre vie professionnelle ;
Au feu Docteur SANTOS Nestor pour vos riches connaissances et vos apports toujours positifs, veuillez recevoir nos sincères remerciements et que la terre vous soit légère ;
A tout le personnel de l’hôpital de Mènontin, en particulier celui du service d’Imagerie Médicale ;
A nos frères et sœurs Prisca, Estelle, Donald, Sandrine et Flora, pour l’amour fraternel que nous avons toujours su partager. Puisse cet amour grandir et nous unir d’avantage.
A nos oncles, tantes, cousins et cousines en particulier Hugues MONTCHO, pour le soutien et l’attachement.
A notre neveu Chamack
Que ce travail soit pour toi non seulement un exemple mais une étape à dépasser.
A nos amis en particulier Hervé SOVIDE En souvenir des joies et peines partagées.
A toute la 7ième promotion de l’EPAC, pour l’esprit d’équipe.
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HOMMAGES
Page IX
A son excellence monsieur le président du jury
Veuillez recevoir nos sincères remerciements pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury. Recevez l’expression de notre profonde reconnaissance.
Aux honorables membres du jury
C’est un honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail.
Nous sommes convaincu que vos suggestions et critiques contribueront à l’améliorer.
Veuillez accepter nos sincères remerciements et notre profonde gratitude.
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ASP : Abdomen Sans Préparation
CEBEMO : Organisation Catholique pour la Coopération et le Développement des Pays-Bas
CSM : Centre de Santé de Mènontin
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
GIMR : Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie HM : Hôpital de Mènontin
HSG : Hystérosalpingographie Pc : Pourcentage
R-X : Rayons –X
UAC : Université d’Abomey-Calavi UIV : Urographie Intra- Veineuse
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Page XI
Titres Pages
Tableau I : Répartition des étudiants durant le stage………. 12 Tableau II : Examens radiographiques réalisés durant le stage………. 14 Tableau III : Examens radiographiques réalisés par nous-mêmes……… 15 Tableau IV : Résultats des enquêtes sur les conditions de travail
en chambre noire……….
29 Tableau V : Résultats des enquêtes sur la maintenance des cassettes…. 30 Tableau VI : Résultats des enquêtes sur le fonctionnement de la
développeuse automatique………..
30 Tableau VII : Résultats des enquêtes sur le fonctionnement de la
développeuse manuelle………
30 Tableau VIII : Contrôle qualité de la chambre noire………... 46
Tableau IX : Contrôle qualité des cassettes………. 47
Tableau X : Contrôle qualité de la développeuse………. 48 LISTE DES TABLEAUX
Page XII
Titre Page
Figure 1 : Plan du service d’Imagerie Médicale de
Mènontin………. 9
Figure 2 : Résultats des enquêtes sur le contrôle technique des films…
29 Figure 3 : Organigramme de l’HM………. 52 Photo 1 : La développeuse automatique de l’unité
de radiologie de l’HM………
49
Photo 2 : Armoire de classement des films vierges
à l’HM………. 49
Photo 3 : Lieu de stockage des cassettes
quotidiennement………. 50
Photo 4 : L’imprimante de l’unité de radiologie de
l’HM……… 50
Photo 5 : Armoire de rangement des films vierges quotidiennement utilisés à l’unité de radiologie de l’HM……… 50
Photo 6 : La développeuse manuelle de l’unité de radiologie de l’HM……….
51 LISTE DES FIGURES ET PHOTOS
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Rendre l’étudiant apte à remplir la fonction exigée d’un professionnel en Imagerie : tel est le but de notre stage pratique qui s’est effectué à l’HM de Cotonou et qui s’est déroulé dans une bonne ambiance.
Ce séjour nous a permis non seulement d’acquérir de la dextérité dans la réalisation de la majorité des examens mais aussi de réfléchir sur le thème:
«Gestion de l’équipement de la chambre noire à l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin».
Cette étude effectuée sur une période de trois (3) mois a pour but de proposer des approches de solutions pour l’amélioration de la maintenance dudit équipement en vue de l’obtention d’images radiographiques de bonne qualité.
Le matériel a été constitué de fiches d’enquête et nous avons procédé à une étude prospective transversale. Les résultats obtenus nous ont permis de montrer une absence de maintenance de l’équipement.
Mots clés: Gestion, Maintenance, équipement, chambre noire ABSTRACT
To keep the student able to accomplish the requirement of a professional imaging function: this is the object of our practical training which is execute in Mènontin’s hospital (HM) at Cotonou and this took place in a good ambiance.
This stay allowed us not only to have dexterity in radiography realization and to think about this topic: << Gestion of darkroom’s equipment in Radiology unit of Mènontin’s Hospital>>
This study had been effectuated during three months. His objective was to suggest solution to improve maintenance of the equipment to obtain a good quality of radiographic image. The materials are constituate by investigation’s card and we have proceeded to a transversale and prospect study. The obtained results allow to show the lake of the equipment maintenance.
Key words: Management, maintenance, equipment, darkroom.
RESUME
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INTRODUCTION
Première partie : PRESENTATION DU CADRE D’ACCUEIL I.1. PRESENTATION DE L’HOPITAL DE MENONTIN
I.2. LE SERVICE DE L’IMAGERIE MEDICALE
Deuxième partie : DEROULEMENT DE NOTRE STAGE II.1. OBJECTIFS DU STAGE
II.2. TRAVAUX EFFECTUES II.3. PROBLEMES RENCONTRES
II.4. CHOIX DU THEME ET OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE
Troisième partie : ETUDE DU THEME III.1. GENERALITE SUR LE THEME
III.2. CADRE, MATERIELS ET METHODES III.3. RESULTATS
III.4. COMMENTAIRES CONCLUSION
SUGGESTIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES TABLE DES MATIERES
ANNEXES
SOMMAIRE
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INTRODUCTION
Page 2
Créé en 1977, le Collège Polytechnique Universitaire (CPU) aujourd’hui dénommé Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est une entité de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Il assure la formation professionnelle des étudiants dans les secteurs industriel et biologique. Ce dernier comporte plusieurs départements dont celui du Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie. Les diplômes de Licence et de Master professionnels y sont délivrés. Celui de Licence professionnelle est obtenu après trois (3) ans de formation au bout desquels l’étudiant, pour concilier la pratique et la théorie, doit effectuer un stage dans un milieu sanitaire à l’issu duquel il doit rédiger et soutenir un rapport de fin de formation devant un jury.
Pour répondre à ces exigences, nous avons effectué un stage pratique durant trois (3) mois dans l’unité de radiologie de l’Hôpital de Mènontin.
Au cours de notre séjour, nous avons constaté que les images radiographiques obtenues pour les différentes explorations n’étaient pas toujours de bonne qualité.
Curieux de découvrir les éventuelles causes, nous avons remarqué une insuffisance de la maintenance des matériels de la chambre noire. C’est alors que pour comprendre la manière dont se fait cette maintenance, nous avons choisi le thème:
«Gestion de l’équipement de la chambre noire à l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin».
Notre rapport s’articulera autour des points suivants :
Première partie : Présentation du cadre d’accueil.
Deuxième partie : Déroulement de notre stage.
Troisième partie : Notre étude.
Page 3
Première partie
PRESENTATION DU CADRE
D’ACCUEIL
Page 4
I.1. PRESENTATION DE L’HOPITAL DE MENONTIN I.1.1. Historique
Le Centre de Santé de Mènontin (CSM) aujourd’hui appelé Hôpital de
Mènontin (HM), fut créé en 1996 grâce à l’Archevêque feu Monseigneur Isidore de SOUZA avec le concours de la Banque Mondiale. Cette initiative fait suite à l’expérience réussie de la construction du Centre Médical Saint Luc en 1990 par le même Archevêque, alors curé de la paroisse Sainte Rita, aidé par CEBEMO (Organisation Catholique pour la Coopération et le Développement des Pays Bas).
Il a été inauguré le 23 juillet 1996 et a effectivement démarré ses activités le 24 juillet 1996.
La gestion du centre fut confiée à une association dénommée Association Médico-sociale de Mènontin≫ reconnue par l’arrêté N°91/0140/MISAT/DAI-SI Assoc du 09 septembre 1991. Elle était présidée par feu Mgr Isidore de SOUZA et composée de quinze (15) membres fondateurs. Un mandat de gestion d’une durée de 10 ans renouvelable par tacite reconduction fut signé entre l’Association Médico-sociale de Mènontin et le Ministre de la santé publique en date du 12 février 1992. Le centre bénéficie d’une autonomie administrative et financière dans le respect des clauses dudit mandat et obéit aux règles d’une gestion privée à vocation sociale.
I.1.2. Situation géographique et mission
L’Hôpital de Mènontin est situé dans le 9ième arrondissement de Cotonou au lot 2130-A à Mènontin et plus précisément dans la zone sanitaire de Cotonou V. Il est dans une agglomération limitée au NORD par la voie pavée menant au CEG NOKOUE, au SUD par la voie inter-état Cotonou-Niger, à l’EST par le groupe de presse LA FRATERNITE, à l’OUEST par la voie pavée menant au 1er carrefour après le carrefour de Godomey en allant au stade de l’amitié. La mission principale
Page 5
assignée à L’Hôpital de Mènontin est de permettre aux populations défavorisées du quartier Mènontin et des quartiers avoisinants: Zogbo, Zogbohouè, Agla, Godomey, etc. d’accéder à des soins de qualité à moindre coût par la pratique d’une tarification communautaire. L’organigramme de l’HM est annexé à ce rapport (figure 8).
I.2. LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE I.2.1. Présentation
Le service d’Imagerie Médicale est dans l’enceinte de l’hôpital. Il est un service spécialisé composé d’une unité de radiologie où nous avons réellement effectué notre stage et d’une unité d’échographie. On y accède en prenant à gauche en venant de la petite entrée réservée aux piétons. Il fait face aux services d’urgence (consultation chirurgicale, salle de pansement) et à la salle de soins, et est muni à son entrée d’un rideau pour fermer l’intérieur des locaux.
I.2.2. Les infrastructures et équipements
Le service d’imagerie médicale se compose : - D’un hall d’attente
- D’une salle de radiographie - D’une chambre noire
- D’une salle d’échographie - D’une salle de garde - De toilettes et douche
I.2.2.1. La salle de radiographie
Reliée à la chambre noire, elle comprend:
- un appareil radiographique de marque « Shimadzu » - une table mobile munie d’un Potter bucky
Page 6
- un Potter mural
- un pupitre de commande très commode avec un paravent plombé, - un mammographe de marque « Mammo plus »
- deux tabliers plombés,
- un petit banc sur lequel les patients déposent leurs vêtements - un climatiseur, une lampe mobile
- un négatoscope à une (4) plage - Une toilette
- Un séparateur en bois I.2.2.2. La chambre noire
C’est le laboratoire du service. On y distingue essentiellement - une développeuse automatique de marque HQ-350XT ; - un bac de développement manuel ;
- un lavabo ;
- une petite armoire contenant les films sortis de leurs cartons et disposés dans des compartiments en fonction de leurs formats ;
- une grande armoire contenant les films non encore sortis de leurs cartons ; - une grande armoire contenant les matériels pour les examens spéciaux et sur
laquelle on range les enveloppes suivant leurs formats ; - une table qui set de secrétariat.
I.2.2.3. La salle d’échographie Cette salle contient :
- un échographe de marque « Mindray DC-6 ».
- un lit d’examen ; - un fauteuil ; - une armoire ;
Page 7
- une table qui sert de secrétariat.
Elle est reliée à la salle de garde abritant un lit, une télévision et une douche.
Toutes les portes du service sont plombées et les murs ont été construits en bétons armés recouverts de plomb.
Signalons tout de même l’absence :
- d’un secrétariat interne au service ou les patients devraient être correctement accueillis, informés et orientés selon leurs divers besoins et préoccupations, - d’une chambre claire proprement dite devant permettre la clinique des films,
- des vestiaires permettant aux patients de ne pas se dévêtir devant les techniciens.
I.2.3. Le personnel
Le personnel se compose de:
deux (2) inspecteurs d’action sanitaire. Il s’agit de : Messieurs
HOUNKPATIN C. Rogatien (chef de service), AKAKPO A. Charles (Chef service adjoint)
deux (2) techniciennes supérieures en radiologie. Il s’agit de: Madame AGONDOHOUI Sonia et de Madame DJIDONOU Mireille.
deux (2) aides-soignants qui aident les techniciens dans leur travail. Il s’agit de Messieurs BESSAN Bertin, et d’AGBOYIHIN Marc.
un médecin radiologue : Dr AKANNI Djivèdé. Notons qu’il y a aussi des techniciennes supérieures sollicitées pour des permanences et gardes, lors du départ en congé des titulaires afin d’assurer un service 24 h / 24h.
Page 8
I.2.4. Fonctionnement
Le service fonctionne tous les jours et ce, 24h/24h pour les examens radiologiques. Les examens échographiques se font les lundis à partir de 18h, les mardis et jeudis à partir de 15h de chaque semaine. Chaque technicien, après avoir effectué une garde, jouit de quarante-huit (48) heures de repos. Les médecins radiologues externes au service viennent en vacation pendant les jours bien définis.
Page 9
I.2.5. Plan du service d’Imagerie
Source : Service des Ressources Humaines de l’HM
Page 10
Deuxième partie
DEROULEMENT DU
STAGE
Page 11
II.1. OBJECTIFS DU STAGE
Tout étudiant finissant la 3ième année de formation en Imagerie Médicale est tenu de faire un stage pratique afin de rédiger un rapport pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle. Les objectifs particuliers de ce stage sont les suivants :
Rendre l’étudiant capable de produire des radiographies et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différents examens spéciaux ou non ;
Apprendre la bonne tenue et gestion du laboratoire ;
Participer aux différentes étapes de réalisation des activités de la chaîne d’imagerie médicale en vue d’une image radiographique de qualité ;
Appliquer les lois de la radioprotection pour lui-même, le personnel, le patient et le public ;
Apprendre les notions élémentaires de l’interprétation de l’image radiographique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques et en pathologies élémentaires radiologiquement décelables.
II.2. TRAVAUX EFFECTUES
Notre stage à l’HM a débuté le Mercredi 21 Mai et a pris fin le Mercredi 27 Août 2014.
Le premier jour de notre stage, à huit heures, nos camarades et nous avons été conduits chez le Médecin- Directeur pour les présentations. Après cette séance, nous sommes venus au service d’Imagerie pour une brève visite des locaux et ensuite nous avons été répartis à différents postes à savoir : la réception des patients ; la chambre noire ; la salle d’examen, où nous avons été en même temps initiés aux différentes tâches qui s’y font. C’est après quelques jours que nous avons été répartis suivant une programmation journalière et avons commencé par réaliser seul des examens standards sous la responsabilité des titulaires de poste.
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La programmation des étudiants durant notre stage se présente comme suit :
Tableau I : Répartition des étudiants durant le stage
Jours
Périodes
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
S1
P 02/O6/14 E2 ; E3
03/06/14 E3 ; E4
04/06/14 E4 ; E5
05/06/14 E5 ; E1
06/06/14 E1 ;E2
07/06/14 E2
08/06/14 E3
G E1 E2 E3 E4 E5 E1 E2
S2 P 09/06/14 E4 ;E5
10/06/14 E5 ; E1
11/06/14 E1 ; E2
12/06/14 E3 ; E2
13/06/14 E3 ; E4
14/06/14 E4
15/06/14 E5
G E3 E4 E5 E1 E2 E3 E4
S3 P 16/06/14 E2 ; E1
17/06/14 E2 ; E3
18/06/14 E3 ; E4
19/06/14 E4 ; E5
20/06/14 E5 ; E1
21/06/14 E1
22/06/14 E2
G E5 E1 E2 E3 E4 E5 E1
S4
P 23/06/14 E3 ; E4
24/06/14 E4 ; E5
25/06/14 E5 ; E1
26/06/14 E1 ; E2
27/06/14 E2 ; E3
28/06/14 E3
29/06/14 E4
G E2 E3 E4 E5 E1 E2 E3
S5 P 30/06/14 E5 ; E1
01/07/14 E1 ; E2
02/07/14 E2 ; E3
03/07/14 E3 ; E4
04/07/14 E4 ; E5
05/07/14 E5
06/07/14 E1
G E4 E5 E1 E2 E3 E4 E5
S6 P
07/07/14 E2 ; E3
08/07/14 E3 ; E4
09/07/14 E4 ; E5
10/07/14 E5 ; E1
11/07/14 E1 ; E2
12/07/14 E2
13/07/14 E3
G E1 E2 E3 E4 E5 E1 E2
S7 P 14/07/14 E4 ; E5
15/07/14 E5 ; E1
16/07/14 E1 ; E2
17/07/14 E2 ; E3
18/07/14 E3 ; E4
19/07/14 E4
20/07/14 E5
G E3 E4 E5 E1 E2 E3 E4
S8 P 21/07/14 E2 ; E1
22/07/14 E2 ; E3
23/07/14 E3 ; E4
24/07/14 E4 ; E5
25/07/14 E1 ; E5
26/07/14 E1
27/07/14 E3
G E5 E1 E2 E3 E4 E5 E1
S9 P 28/07/14 E3 ; E4
29/07/14 E4 ; E5
30/07/14 E5 ; E1
31/07/14 E1 ; E2
01/08/14 E2 ; E3
02/08/14 E3
03/08/14 E4
Page 13
G E2 E3 E4 E5 E1 E2 E3
S10 P 04/08/14 E5 ; E1
05/08/14 E1 ; E2
06/08/14 E2 ; E3
07/08/14 E3 ; E4
08/08/14 E4 ; E5
09/08/14 E5
10/08/14 E1
G E4 E5 E1 E2 E3 E4 E5
S11 P 11/08/14 E2 ; E3
12/08/14 E3 ; E4
13/08/14 E4 ; E5
14/08/14 E5 ; E1
15/08/14 E1 ; E2
16/08/14 E2
17/08/14 E3
G E1 E2 E3 E4 E5 E1 E2
S12 P 18/08/14 E4 ; E5
19/08/14 E5 ; E1
20/08/14 E1 ; E2
21/08/14E 2 ; E3
22/08/14 E3 ; E4
23/08/14 E4
24/08/14 E5
G E3 E4 E5 E1 E2 E3 E4
S13
P 25/08/14 E2 ; E1
26/08/14 E2 ; E3
27/08/14 E3 ; E4
28/08/14E 4 ; E5
29/08/14 E1 ; E5
30/08/14 E1
31/08/14 E3
G E5 E1 E2 E3 E4 E5 E1
Légende
S : Semaine E1 : D’ALMEIDA Marlice
E : Etudiant E2 : TOSSOU Régis
P : Permanence E3 : AITCHEDJI Vécelka
G : Garde E4 : MONTCHO P. Armel
E5 : GBADA Chimène
Les permanences s’effectuent de 8h à 16h et les gardes de 16h à 8h du lendemain. Chaque garde effectuée, donne droit à deux journées de repos. Nous sommes restés plus dans la salle d’examen que dans la chambre noire. Ne disposant pas de secrétariat, l’accueil et l’orientation (conseils à l’ endroit du patient, toutes sortes de renseignements, les prises de rendez- vous pour l’échographie et les examens spéciaux) des patients se font dans la salle d’attente ou dans la salle d’échographie si elle n’est pas occupée.
Au cours de notre stage 1783 examens ont été réalisés dans le service. Sur ce total, nous avons réalisé nous même 430 examens (soit 24,11%), dont 1spécial.
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Tableau II : Examens radiographiques réalisés durant le stage
Types
d’examens Nom de l’examen Effectifs Fréquences (en %)
Rx Crâne /Rx Sinus 185 10,37
Examens standards
Rx Rachis
234 13,12
Rx poumons/ Télécœur/ Rx
Thorax 352 19,74
Membres thoraciques 310 17,38
ASP 52 2,97
Membres pelviens 497 27,87
Rx Bassin / Rx Hanche 104 5,83
Mensuration 04 0,22
HSG 30 1,68
Examens spéciaux
UIV 02 0,11
TOGD 02 0,11
Mammographie 11 0,61
Total 1783 100
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Tableau III: Examens radiographiques réalisés par nous-mêmes
Types d’examen Nom de l’examen Effectifs Fréquences(en %) Rx Crâne / Rx sinus 40 09,30
Examens standards Rx Rachis 70 16,27
Rx Poumons /Télécœur/ Rx
Thorax 90 20,93
Membres thoraciques 86 20
ASP 11 2,55
Membres pelviens 113 26,27
Rx Bassin / Rx Hanche 19 4,41
Examens spéciaux HSG 01 0,23
Total 430 100
Le reste des examens a été suivi ou réalisé par nos camarades.
II.3. PROBLEMES RENCONTRES
Au cours de notre stage, nous avons rencontré de nombreux problèmes.
l’existence d’une table radiologique pédiatrique pose un problème dans la prise en charge des traumatisés en général qui arrivent sur brancard. Ils sont obligés de fournir plus d’efforts pour y accéder malgré leur état de santé.
l’immobilité de cette même table, ne nous permet pas de l’ajuster à notre hauteur lors des HSG pour être en contact direct avec la patiente, ce qui nous oblige à nous accroupir pour visualiser le col utérin.
L’absence de matériel de contention nous a rendu la tâche difficile dans la pratique des examens surtout chez les enfants. Nous étions donc obligés de nous faire aider par les accompagnateurs. Cet état de chose expose ces derniers à des doses de rayonnements inutiles.
Page 16
Le manque d’une seconde salle d’examen rend difficile la gestion de la longue file d’attente des patients. Ces derniers nous boudent parfois.
La situation du hall d’attente par rapport à la salle d’examens, fait que les patients qui viennent dans ce service pour la plupart entrent directement dans la salle d’examens quand bien même la signalisation ‘’Attention Radiation’’ est allumée. Ceci est dû à l’inexistence d’un secrétariat externe (accueil) pour orienter les patients et de leur éviter un accès direct à la salle d’examens.
L’absence de vestiaire oblige les patients à se déshabiller dans la salle d’examens, en présence des stagiaires et des techniciens. Ceci crée beaucoup de gêne.
Le faible éclairage inactinique de la chambre noire ne facilite pas le développement des films, le chargement et déchargement des cassettes.
Les normes de température ne sont pas respectées dans la chambre noire.
L’absence de passe-cassette rend difficile le travail entre la chambre noire et la salle d’examens.
II.4. CHOIX DU THEME ET OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE II.4.1. Choix du thème
Dans tout système sanitaire, le service d’Imagerie Médicale joue un rôle très important. Il permet aux médecins de confirmer ou d’infirmer leurs diagnostics grâce à des images de bonne qualité. Ces dernières sont issues d’une chaîne dont le maillon le plus important est la chambre noire.
L’équipement de la chambre noire, prenant une part importante dans la présentation de l’épreuve radiographique, doit faire l’objet d’un entretien rigoureux.
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Mais au cours de notre stage dans l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin, nous avons remarqué une insuffisance de la maintenance de cet équipement , ce qui influait sur la qualité des images.
C’est alors pour savoir plus sur la manière dont se gère l’équipement et proposer une procédure d’amélioration de son entretien que nous avons porté notre choix sur le thème« Gestion de l’équipement de la chambre noire à l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin ».
II.4.2. Objectifs de notre étude II.4.2.1. Objectif général
Garantir l’obtention d’images de bonne qualité lors des développements des films.
II.4.2.2. Objectifs spécifiques
- Contribuer au renforcement de l’entretien des équipements radiologiques de la chambre noire.
- Œuvrer pour les conditions normales de travail dans la chambre noire.
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Troisième partie
ETUDE DU THEME
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III.1. GENERALITES SUR LE THEME III.1.1. Définitions de concepts
III.1.1.1. La maintenance :
C’est l’ensemble complexe des opérations qui garantissent la fiabilité de l’équipement. [3] Ce sont :
L’élaboration du dossier d’appel d’offre ;
L’achat ;
La réception de l’équipement ;
L’installation technique ;
La formation des utilisateurs ;
La maintenance préventive ;
Le contrôle régulier des performances ;
La maintenance curative ;
La gestion de l’inventaire et de la maintenance sur fichier.
Les quatre dernières tâches sont liées aux activités courantes de la maintenance. Cet ensemble d’activités est destiné à maintenir l’équipement dans des conditions de bon fonctionnement.
III.1.1.2. La chambre noire:
C’est un local qui permet à la fois le stockage partiel des films vierges, le chargement et déchargement des cassettes et le traitement chimique des films exposés. [4]
Le développement des films doit se faire dans des conditions optimales de qualité exigée. La chambre noire doit être étanche à toute lumière venant de l’extérieur. La norme de température y est de 20° C. [4]
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III.1.1.3. Equipement de la chambre noire :
C’est l’ensemble des matériels nécessaires dans la chambre noire et qui participe à l’obtention d’images de bonne qualité.
III.1.2. Equipement nécessaire dans une chambre noire : les composantes La chambre noire est divisée en deux parties : la partie sèche et la partie humide.
III.1.2.1. La partie sèche :
Elle sert de lieu de stockage des films, d’entreposage des cassettes, de chargement et déchargement des cassettes. On y retrouve d’autres outils comme : la lampe inactinique (parfois), l’imprimante, le coupe-film, la minuterie etc. [2]
Les films
Le film radiographique est constitué d’une feuille de matière plastique transparente recouverte sur une ou deux faces d’une émulsion photographique à base d’’Iodobromure d’Argent. Cette dernière est sensible à la lumière blanche et aux rayons-X, et noircit au développement après exposition à l’un de ces deux types de radiations.
Les formats de film sont divers et leur choix dépend de l’examen radiographique à effectuer. On a : 36 Cm X43 Cm ; 35 Cm X 35 Cm ; 30 Cm X 40 Cm ; 20 Cm X 40 Cm 24 Cm X 30 Cm et 18 Cm X 24 Cm ; 18 Cm X 12Cm. On distingue cependant des films à une émulsion, des films duplicata et des films dentaires.
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Les cassettes
Une cassette est une enceinte close destinée à mettre le film à l’abri de la lumière du jour. Elle est en plastique ou en aluminium et « transparente » par sa face antérieure aux rayons-X. Elle s’ouvre comme un livre et contient un écran renforçateur sur chaque face.
Dans un angle ou le long d’un bord de la cassette existe une zone protégée des R-X par une lamelle de plomb. Cette zone est destinée à l’identification du film à l’aide d’une imprimante en chambre noire. Lors de la fermeture de la cassette, le film doit être parfaitement au contact des deux écrans, sur toutes leurs surfaces.
Les écrans renforçateurs sont des plaques rectangulaires (ou carrées) comme les films qu’on insère par paire ou non dans les cassettes. Leur emploi permet d’assurer un meilleur rendement du film en réduisant le temps d’exposition et en contribuant aux contrastes et détails. De même format que les films, ils sont plus épais que ces derniers et ont une constitution différente.
Les types de cassettes utilisées sont :
- Les cassettes ordinaires : On distingue différents formats : 36 Cm X 43 Cm ; 35 Cm X 35Cm ; 3O Cm X 40 Cm ; 20 Cm X 40 Cm ; 24 Cm X 30 Cm ; 18 Cm X 24 Cm.
- Les cassettes grilles : Elles comportent une grille anti-diffusante sur la partie antérieure.
- Les cassettes courbes : Elles ont pour rôle de maintenir une relation parallèle entre le sujet à radiographier et le film. Elles sont utilisées le plus souvent pour les radiographies du genou, de l’épaule et des polytraumatisés. [2]
On rencontre des cassettes sans écrans renforçateurs et aussi des cassettes qui ne prennent pas de films : ce sont des « cassettes cartons »
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La lumière inactinique
Elle permet de suivre et d’orienter le développement manuel des films. Son intensité doit être suffisante pour permettre un travail facile et agréable. Il est donc nécessaire d’utiliser une lumière rouge inactinique pour le travail en chambre noire.
L’imprimante de nom
Encore appelée identificateur de nom, sert à imprimer le nom des patients et autres renseignements utiles sur le film.
Le passe-cassette
C’est un dispositif radio-opaque encastré dans le mur et qui comporte deux compartiments à double entrée chacun : une pour les cassettes non irradiées et l’autre pour les cassettes déjà irradiées. [5]. Mais les deux compartiments ne peuvent s’ouvrir à la fois. Il est important de retenir qu’à côté d’un passe cassette, pour ne pas risquer de voiler tous les films, il est recommandé d’avoir un interphone qui permet de communiquer entre le laboratoire et la salle de radiographie.
Le coupe-film
C’est un dispositif qui permet de couper les films aux dimensions recherchées.
La minuterie
C’est un chronomètre gradué en secondes et en minutes permettant de signaler la fin d’une opération ou manipulation.
III.1.2.2. La partie humide
Elle comprend les développeuses, les cadres porte-films, l’évier, les palettes.[4]
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Les développeuses
Le développement de film est une série d’opérations au cours desquelles une image latente va se transformer en image définitive sur le film exposé. On distingue deux sortes de développeuse : la développeuse manuelle et la développeuse automatique. Le développement manuel se fait en cinq (5) phases : la révélation, le rinçage, le fixage, le lavage, le séchage.
La développeuse manuelle utilise des cuves placées dans des bacs tandis que dans le développement automatique, un système de rouleaux prend en charge le passage du film et le fait transiter successivement dans des cuves contenant les bains de traitement.
Les cadres porte-films
Ce sont des cadres métalliques (aciers inoxydables) rigides et rectangulaires, de dimensions adaptées aux formats des films. Ils sont rangés par formats soit suspendus au mur ou aux parois d’une armoire spéciale.
L’évier
C’est une cuve munie d’une alimentation en eau et d’une vidange. on y lave notamment les cuves de solution, le matériel des examens spéciaux. Il joue un rôle capital dans le rinçage immédiat des palettes après le brassage des solutions.
Les palettes
Ce sont des spatules à longue manche souvent en plastique dont le bout plat permet de brasser les solutions de développement. Chaque solution possède sa palette pour ne pas contaminer le révélateur par le fixateur et vice- versa. Après chaque brassage il faut les laver à l’eau pure et simple.
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III.1.2.3. La chambre claire
Encore appelée salle de visionnement, elle débute la chambre noire. Elle comporte généralement : le séchoir ; le négatoscope, la lampe forte.
Le négatoscope
C’est un écran mural émettant une lumière uniforme adaptée à la lecture des clichés. Il comporte plusieurs plages. Les qualités d’un négatoscope sont les suivantes :
- Fournir une lumière diffuse et uniforme ;
- La lumière doit être légèrement bleutée ; température avoisinant 4000° K [6]
- Ne pas provoquer l’éblouissement pour l’observateur ; - Ne pas provoquer d’échauffement important.
Le séchoir
C’est un appareil qui sert à sécher les films après leur sortie du bain de lavage.
La température d’un séchoir pour le développement manuel varie de 43.3°C à 47.7°C alors que celle d’une section à développement automatique est de 57°C.[4]
La lampe forte
C’est un petit projecteur puissant comportant du verre dépoli et un diaphragme qui sert à l’examen localisé de la surface examinée.
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III.1.3. Importance de la maintenance et conséquences de son insuffisance III.1.3.1. Importance de la maintenance.
La maintenance est l’affaire de tous en fonction du niveau de compétence et de responsabilité. Elle permet d’assurer la continuité des prestations. Il existe deux sortes de maintenance :
La maintenance préventive : Elle est indispensable et a pour effet d’éliminer les causes de tout événement imprévisible, potentiel afin d’éviter qu’il se reproduise. Ses buts sont :
- Augmenter la durée de vie du matériel - Diminuer la probabilité des défaillances
- Améliorer les conditions de travail des utilisateurs des appareils
- Prévenir et prévoir les interventions de maintenance les plus coûteuses.
La maintenance curative (corrective):
Elle redonne à l’appareil les qualités perdues nécessaires pour son fonctionnement.
La fréquence de la maintenance est généralement annuelle mais elle peut différer en fonction de la fréquence d’utilisation du dispositif médical et il faut s’assurer de l’équivalence des pièces utilisées par rapport aux pièces d’origine lors de rechanges.
III.1.3.2. Conséquences de l’insuffisance de la maintenance
Les Voiles
Ils interviennent lorsque:
- Le film est exposé à la lumière du jour ;
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- Il y a exposition multiple sur la même cassette ; - La lampe inactinique est défectueuse ;
- La porte d’accès est non étanche.
Les taches opaques
Elles proviennent des décharges d’électricité statique qui se produisent par frottement du film contre les papiers de protection ou contre les écrans renforçateurs lors de l’ouverture ou de la fermeture des cassettes. [1]
Le sous-développement
Il est responsable d’un film gris, avec un faible contraste, contenant peu d’informations. Il peut être provoqué par, soit à un bain de traitement usagé, soit à une température de développement insuffisante, soit par une pollution du révélateur par du fixateur.
Le sur-développement
Il augmente légèrement le voile de base, accroît le contraste .Il peut être dû essentiellement à une température de développement trop élevée ou à une erreur dans la préparation des bains (en traitement manuel à un temps de développement excessif)
III.2. CADRE, MATERIEL ET METHODE.
III.2.1. Cadre d’étude.
Notre étude s’est déroulée dans le service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital de Mènontin.
III.2.2. Matériel de travail.
Ce sont 10 fiches d’enquête adressées au personnel du service d’Imagerie Médicale.
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III.2.3. Méthode d’étude.
Il s’agit d’une étude prospective transversale réalisée vers la fin de notre stage.
Pour la collecte des données, nous avons adressé une fiche d’enquête (en annexe) au personnel (techniciens et aides-soignants).
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III.3. RESULTATS
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Voici dans les tableaux suivants, le dépouillement des fiches d’enquête.
Tableau IV : Résultats des enquêtes sur les conditions de travail en chambre noire
Paramètres Réponses Effectifs Pourcentage (pc)
La température Bonne 00 00
Mauvaise 10 100
La luminosité de la lampe inactinique
Bonne 04 40
Mauvaise 06 60
Figure 2: Résultats des enquêtes sur le contrôle technique des films
oui non
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Tableau V : Résultats de l’enquête sur la maintenance des cassettes.
Paramètres Réponses Renouvellement Oui
Entretien régulier Non
Tableau VI : Résultats des enquêtes sur le fonctionnement de la développeuse automatique.
Tableau VII : Résultats des enquêtes sur le fonctionnement de la développeuse manuelle.
Paramètres Réponses Effectifs Pourcentage (pc)
Vérification de la température des bains
Oui 00 00
Non 10 100
Renouvellement des solutions
Chaque semaine 03 30
Chaque 2 semaines 07 70
Chaque 3 semaines 00 00
Paramètres Réponses
Pannes Régulières
Entretien Lavage des rouleaux
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III.4. COMMENTAIRES
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Commentaire sur les conditions de travail en chambre noire.
D’après le tableau IV et nos observations personnelles, l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin possède une chambre noire qui dessert une seule salle d’examen. Il n’y a pas de passe-cassette entre ces deux salles ; les cassettes irradiées sont alors transportées mains- à- mains jusque dans la chambre noire.
L’accès à cette dernière se fait par une porte simple très souvent ouverte sauf lors du développement des clichés. Cependant, le travail se fait dans une obscurité absolue car l’éclairage inactinique est si faible qu’il ne favorise pas le développement manuel quand la développeuse automatique tombe en panne.
L’intérieur de la salle est peint en blanc-crème et la température à l’intérieur de celle –ci ne permet pas le traitement aisé des clichés compte tenu de l’absence de ventilateur et climatiseur. Il est impossible de maintenir la porte fermée pendant plus de cinq minutes (5min) car la chaleur devient insupportable.
Le service dispose d’une imprimante vétuste et non fonctionnelle. Ainsi les noms des patients et autres renseignements importants sont inscrits avec marqueur sur les clichés à la main. Ce qui n’est ni esthétique, ni normal.
Commentaire sur le contrôle technique des films.
La figure 2 montre qu’à 70 %, le contrôle technique des films (contrôle qualité) ne se limite qu’à la vérification de la date de péremption. Aussi, compte tenu de la température de la chambre noire, les films sont-ils stockés dans de mauvaises conditions. Cela témoigne d’une absence de contrôle qualité qui a pour conséquence, l’existence parfois d’artéfacts sur les images radiographiques.
Commentaire sur la maintenance des cassettes
Le service possède cinq(5) cassettes de format 36 Cm x 43 Cm dont deux(2) sont utilisées avec des films de format 35 Cm X 35 Cm ; une (1) 35 Cm X 35 Cm ;
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trois(3) 30 Cm X 40 Cm dont une (1) utilisée avec des films 20 Cm X 40 Cm ; une (1) 20 Cm X 40 Cm ; quatre (4) 24 Cm X 30 Cm puis cinq(5) 18 Cm X 24 Cm.
Elles sont rangées par format près du paravent plombé, à la merci de la poussière lors du balayage.
Le tableau V montre qu’il ne se fait pas un entretien régulier de ces cassettes.
Elles sont ouvertes et nettoyées à coups de chiffon lorsqu’il apparaît des artéfacts sur les clichés. Cela expose à des risques de détérioration des écrans renforçateurs, car le type de chiffon prévu à cet effet est de type non pelucheux ; ce qui n’est pas respecté. Cependant, elles sont renouvelées en cas de défectuosité.
Commentaire sur le fonctionnement de la développeuse automatique D’après le tableau VI, les pannes surviennent régulièrement sur cette développeuse. Cela est dû au fait qu’elle est sollicitée pour tous les examens. Elle ne fait pas l’objet d’un contrôle qualité périodique. Cependant son entretien se fait par lavage des rouleaux lors des compléments de solutions.
Commentaire sur le fonctionnement de la développeuse manuelle
La développeuse manuelle n’est sollicitée que lorsque la développeuse automatique tombe en panne.
Le tableau VII montre que la vérification de la température des bains ne se fait pas compte tenu de l’absence de thermomètre flottant. Cependant le renouvellement des solutions se fait en moyenne chaque deux semaines dépendamment de la fréquence des examens.
Lorsqu’elle n’est pas utilisée, les cuves sont laissées ouvertes ; ceci constitue une source de pollution.
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CONCLUSION
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Somme toute, notre stage à l’hôpital de Mènontin nous a permis de nous rendre compte des réalités du monde professionnel en matière de radiologie. Nous nous sommes familiarisés avec l’équipement et avons travaillé selon la routine du service. Cependant, nous avons mené une étude sur la gestion de l’équipement de la chambre noire. Les résultats montrent une insuffisance dans la maintenance préventive. En effet, c’est celle-ci qui éviterait les éventuelles pannes. Elle consiste en un contrôle qualité régulier à fréquence bien définie de chacun des matériels.
Dans ce cadre, nous avons formulé quelques suggestions dont la prise en compte par les autorités à divers niveaux favoriserait l’amélioration de la qualité des images.
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SUGGESTIONS
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Aux vues des nombreuses insuffisances dont souffre la chambre noire de l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin en matière de maintenance, nous formulons, conformément à nos objectifs, quelques suggestions à l’endroit:
Du personnel de l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin
- Il faudrait assurer un éclairage inactinique adéquat de la chambre noire.
- Il faudrait toujours vérifier la date de péremption du matériel utilisé.
- Il faudrait prévoir une armoire de stockage des cassettes.
- Il faudrait se remettre en cause à chaque irrégularité
- Il faudrait mettre sur pied une charte de facteurs techniques
Des autorités administratives de l’hôpital de Mènontin
- Il faudrait mettre sur pied une équipe de maintenance qui assure un contrôle de qualité régulier de l’équipement.
- Il faudrait œuvrer pour la climatisation de la chambre noire.
- Il faudrait doter le service d’un passe-cassette.
- Il faudrait prévoir une issue d’évacuation de l’air pollué de la chambre noire.
- Il faudrait numériser l’appareil à Rx.
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REFERENCES
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RAPPORTS
1- BOTON R. S. (2010) : « Gestion des matériels radiologiques de la chambre noire dans l’unité de radiodiagnostic du Centre Hospitalier Départemental de l’Ouémé-Plateau (CHD-OP) ».
2- CISSE-MAMA Z. (2009) : « Equipement de la chambre noire et son entretien : Cas du CNHU –H KM ».
3- DJIDONOU M. (2009) : « Importance de la maintenance des appareils ou équipements radiologiques : cas de l’hôpital st Luc de Cotonou ».
Fascicule
4-DOSSEVI L. (2005) : « Technologie de l’Imagerie Médicale », p. 8-12.
Ouvrages
5-MONNIER J. P. (1985) : « Pratique des techniques du radiodiagnostic », Edition MASSON, Paris, p.34-45.
6- Coulier, J.P.1993 : « Equipements biomédicaux pour les pays en développement. Guide méthodologique d’acquisition et maintenance », Edition ACODESS p35-37.
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Table des matières
Titres Pages
Liste des enseignants………... II Dédicaces………... IV Remerciements……….. VI
Hommages……….. VIII
Sigles et abréviations………. X Liste des tableaux……….. XI Liste des figures………. XII Résumé………... XIII
Abstract……… XIII
Sommaire……… XIV
Introduction………. 1
Première partie : Présentation du cadre d’accueil………. 3
I.1. Présentation de l’Hôpital de Mènontin ………... 4
I.1.1. Historique………. 4
I.1.2. Situation Géographique et Mission………. 4
I.2. Le service d’Imagerie Médicale ………. 5
I.2.1. Présentation……….. 5
I.2. 2. Les Infrastructures et Equipements………... 5
I.2.2.1. Salle de radiographie………... 5
I.2.2.2. La chambre noire………. 6
I.2.2.3. La salle d’échographie………. 6
I.2.3. Le personnel………. 7
I.2.4.Fonctionnement……… 8
I.2.5. Plan du service d’Imagerie Médicale……….. 9
Deuxième partie : Déroulement de notre stage………. 10
II.1. Objectifs du stage……….. 11
II.2. Travaux effectués ……… 11
II.3. Problèmes rencontrés……… 15
II.4. Choix du thème et objectifs de notre étude…………... 16
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II.4.1. Choix du thème………. 16
II.4.2. Objectifs de notre étude………. 17
II.4.2.1. Objectif Général………. 17
II.4.2.2. Objectifs spécifiques………. 17
Troisième partie : étude du thème………... 18
III.1. Généralités sur le thème………. 19
III.1.1. Définitions des concepts………. 19
III.1.1.1. La maintenance………. 19
III.1.1.2. La chambre noire………. 19
III.1.1.3. L’équipement de la chambre noire………. 20
III.1.2. Equipement nécessaire dans une chambre noire : les composantes……… 20 19 III.1.2.1. La partie sèche……….. 20
III.1.2.2. La partie humide……….. 22
III.1.2.3. La chambre Claire………. 24
III.1.3. Importance de la maintenance et conséquences de son insuffisance……….. 25
III.1.3.1. Importance de la maintenance………. 25
III.1.3.2. Conséquences de l’insuffisance de maintenance……… 25
III.2. Cadre, matériels et méthodes……….. 26
III.2.1. Cadre d’étude………. 26
III.2.2. Matériels de travail……… 26
III.2.3. Méthodes d’étude……… 27
III.3. Résultats………. 28
III.4. Commentaires……….. 31
Conclusion……… 34
Suggestion……….. 36
Références………. 38
Table des matières………. 40
Annexes………..… 42
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