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Extension de l’ADP au risque de la professionnalité Ravon Bertrand

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L'EXTENSION DE L'ANALYSE DE LA PRATIQUE AU RISQUE DE LA PROFESSIONNALITÉ

Bertrand Ravon ERES | Empan

2009/3 - n° 75 pages 116 à 121

ISSN 1152-3336

Article disponible en ligne à l'adresse:

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http://www.cairn.info/revue-empan-2009-3-page-116.htm

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Pour citer cet article :

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Ravon Bertrand, « L'extension de l'analyse de la pratique au risque de la professionnalité », Empan, 2009/3 n° 75, p. 116-121. DOI : 10.3917/empa.075.0116

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L’extension de l’analyse

de la pratique au risque de la professionnalité

Bertrand Ravon

L’exercice du travail social est éprouvant1. Comment contenir ses émotions face à l’insupportable des situations observées, face à l’extrême détresse des personnes rencontrées ? Comment faire face aux débordements de la relation d’aide avec ses transgressions, sa violence et ses passages à la limite ? Comment encaisser les échecs répétés et remettre chaque jour le métier à l’ouvrage ? Comment supporter l’absence de reconnaissance et de soutien de supérieurs hiérarchiques qui n’ont plus la même culture professionnelle que celle des intervenants ? Toutes ces difficultés sont susceptibles d’entraîner une détérioration de l’exercice professionnel, allant du sentiment d’injustice ou d’exaspération jusqu’à celui d’impuis- sance ou d’incompétence, sentiments pouvant entraîner la fatigue et le stress, voire la souffrance et l’épuisement. Ce processus d’altéra- tion n’est pas irréversible : il peut au contraire entraîner des tenta- tives (généralement collectives) d’endurance, de résistance ou de réflexion, par lesquelles on cherche à faire face aux difficultés rencontrées, par lesquelles on cherche à tirer les leçons des épreuves traversées (Ravon et coll., 2008).

Face à ces épreuves quotidiennes du travail social où l’idéal profes- sionnel est mis à mal, les dispositifs d’analyse de la pratique consti- tuent un équipement professionnel important. Pour le sociologue qui analyse ces dispositifs, ceux-ci livrent de précieuses indications sur les pratiques de conceptualisation ordinaire des intervenants sociaux. Je commence par interroger l’émergence des dispositifs d’analyse de la pratique (fin des années 1960) comme étant contem- poraine de la professionnalisation de l’action sociale et éducative : il s’agit de contenir les affects qui accompagnent le maniement difficile de la relation d’aide, tout en rendant les professionnels

« sujets de leurs pratiques ». Je propose ensuite l’hypothèse selon laquelle l’extension de ces dispositifs (à partir des années 2000)

Bertrand Ravon, sociologue, professeur à l’université Lumière-Lyon 2, chercheur au MODYS(CNRS).

bertrand.ravon@univ-lyon2.fr 1. Cet article repose sur une enquête récente (Ravon et coll., 2008) et plus particulièrement sur le volet consacré à la

transformation de la demande d’analyse de la pratique. Il fait également suite à des analyses exposées dans Ravon, 2008 et Ravon, 2009.

2. Sur l’analyse de la pratique, voir Blanchard-Laville et Fablet (sous la direction de), 2003 ; Dosda et coll., 1989 ; Fablet, 2004 ; Fustier, 1999 ; Henri- Ménassé, 2009, Gaillard, 2008, Kaës et coll., 2000.

Dossier

ANALYSER LES PRATIQUES

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L’ e x t e n s i o n d e l ’ a n a l y s e d e l a p r a t i q u e a u r i s q u e d e l a p r o f e s s i o n n a l i t é

coïncide avec les importantes transformations que connaît le secteur à partir des années 1980 et que l’on peut schématiquement rapporter aux processus de décentralisation, de rationalisa- tion, de division et de singularisation du travail social. Les dispositifs de soutien aux profes- sionnels s’en trouvent profondément boulever- sés : en effet, ce n’est plus seulement à partir de sa pratique que le travailleur social construit son autonomie professionnelle, mais à partir de sa personne tout entière.

DEVENIR SUJET DE SA PRATIQUE PROFESSIONNELLE

L’émergence des dispositifs d’analyse de la pratique correspond à l’homogénéisation des professions du travail social (années 1960- 1970). L’idéal éducatif s’impose comme le réfé- rent commun : toute prise en charge est l’occasion de mettre en place un processus d’aide dans une visée éducative à long terme.

La relation d’aide devient le modèle d’interven- tion par excellence ; elle repose sur l’interaction entre un professionnel et un usager, en vue d’améliorer son état (Castel, 1998). Toute rela- tion d’aide sécrète une charge émotionnelle, qui peut aller de la compassion ou de l’empathie à l’indifférence, au dégoût, à la violence ou même la haine. L’écoute qualifiée (la professionnalité de l’intervenant) suppose de mettre au travail ces affects, pour les contenir ou les mettre à bonne distance, de manière à prévenir l’épuise- ment professionnel (le burn out) ou, à tout le moins, en faire un levier pour l’action.

Les dispositifs de reprise réflexive des situations relationnelles difficiles sont mis en place dans ces années de professionnalisation du travail social. Les assistantes sociales, et plus particu- lièrement celles qui ont importé la méthode dite du case work (« service social des cas indivi- duels »), inventent la supervision. Selon elles, la relation d’aide suppose des compétences profes- sionnelles, au premier rang desquelles la capa- cité à ne pas se satisfaire d’apporter de simples secours matériels, mais d’aider le client au déve- loppement de sa propre personnalité (Bouquet, 2002). Refusant aux médecins et aux magistrats

le soin de définir de telles compétences, ces professionnelles entreprennent, notamment pour les situations les plus difficiles, de se faire accompagner par un pair expérimenté. Ces rencontres régulières, initialement menées en

« côte à côte » avant d’être animées de façon plus collective, ont pour objectif de soutenir l’identité professionnelle des travailleurs sociaux, avec un principe éthique solide :

« offrir la garantie d’un contrôle par les pairs comme forme pratique de la garantie de la compétence professionnelle » (Morand, 1993).

S’agissant des éducateurs spécialisés, la visée éducative à long terme de la relation d’aide suppose de la part du professionnel une capacité à installer la prise en charge dans la durée. C’est d’autant plus difficile pour les prises en charge quotidiennes d’usagers réputés difficiles, voire

« inguérissables ». Face à ce type d’épreuves, des centres de formation d’éducateurs spéciali- sés puis nombre d’établissements socio-éduca- tifs ou médico-sociaux (surtout des internats) mettent en place des groupes d’analyse de la pratique centrés sur la reprise des expériences problématiques de la relation. Inspirés d’une méthode britannique de formation des médecins généralistes, les « groupes Balint » qui émer- gent à la fin des années 1960 sont exemplaires de ce mouvement de soutien aux situations difficiles. Centrés sur le récit par l’éducateur d’une relation d’aide éprouvante, ces groupes de « recherche-formation » n’ont pas vocation à devenir un lieu thérapeutique pour les partici- pants, mais un lieu de transformation de leurs aptitudes professionnelles, par une meilleure compréhension psychologique d’eux-mêmes ainsi que de la situation relationnelle dans laquelle ils sont impliqués. Généralement animé par un psychologue clinicien, le groupe d’ana- lyse de la pratique offre aux travailleurs sociaux l’occasion d’exposer ce qui n’arrive plus à être contenu ; par le travail d’élaboration collective, les éléments non contenus sont « projetés » dans le groupe, et dans le meilleur des cas,

« déposés » ou mieux encore « recyclés2».

Déployées petit à petit pour de nombreux professionnels et institutions du travail social

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comme un équipement important de la professionnalité des travailleurs sociaux, l’analyse de la pratique et la supervision se sont imposées comme un modèle dominant de l’accompagnement des professionnels du travail social3. Ainsi, le Conseil supérieur du travail social (CSTS) insiste sur la nécessité de ces groupes d’analyse et de régulation professionnelle, en premier lieu dans le cadre trans- versal de ce qu’il nomme l’Intervention sociale d’aide à la personne (CSTS, 1996). Ou encore, et selon le décret du 6 janvier 2005 qui les a mis en place, les Instituts thérapeutiques éducatifs et pédago- giques (ITEP) doivent développer dans chaque établissement « des modes de soutien aux professionnels. Ces soutiens peuvent prendre notamment la forme d’actions de supervision et d’analyse des pratiques menées par des professionnels distincts de ceux appartenant à l’équipe thérapeutique ».

Pour l’ensemble de ces dispositifs, c’est la notion d’analyse de la pratique ou d’analyse de pratiques qui s’est imposée. L’expression n’est pas neutre : il s’agit pour chacun des participants de devenir

« sujet de sa pratique professionnelle », au sens d’être capable d’ar- ticuler le savoir-faire (le métier), l’éthique professionnelle, la mission, le cadre institutionnel et la relation à l’usager (Cauletin, 2007). Bien qu’autonome (notons en passant le modèle des profes- sions libérales auquel s’est fortement référé le mouvement de la professionnalisation du travail social), bien qu’engagé personnelle- ment dans certaines situations, le professionnel reste fondamentale- ment enraciné dans la pratique. Les sociologues des professions ont analysé cette dynamique de l’expérience professionnelle en la rapportant aux confrontations entre le « modèle idéal » de la profes- sion (qu’on apprend dans les écoles) et les normes pratiques liées à la plongée dans le monde du travail, confrontations qui obligent le travailleur (ici social) à « l’ajustement de la conception de soi » (Hugues, 1958 ; Dubar, 1991).

DEVENIR SUJET DE SOI-MÊME?

À partir des années 1980 et de manière renforcée depuis les années 1990, les professionnels du travail social voient l’exercice de leur métier bouleversé : extension de la vulnérabilité des usagers, diffi- culté à assurer l’accès (pourtant prioritaire) aux droits des usagers, diversification des publics, empilement des dispositifs, multiplica- tion et complexification des procédures souvent dénuées de mode d’emploi, juxtaposition de règles de droit incompatibles, renforce- ment de la logique de gestion et de contrôle, cohabitation souvent tendue avec de nouveaux professionnels aux statuts très différents (qu’il s’agisse des intervenants aux emplois précaires ou des cadres gestionnaires non issus du travail social). Un malaise s’installe, partagé par l’ensemble des salariés de l’action sociale. Ils disent se retrouver sans missions claires, sans soutien hiérarchique ni recon- naissance institutionnelle. Ils regrettent de devoir se débrouiller

3. Voici un exemple récent et considéré comme tout à fait classique de demande d’analyse de la pratique : le Service protection de l’enfance d’un conseil général, constitué d’assistantes sociales accueillant des enfants placés par décision

administrative ou de justice, recherche des « appuis dans la compréhension des situations vécues par les enfants accueillis, les problématiques de leur famille d’origine, les difficultés rencontrées dans les liens aux travailleurs sociaux et juges, et par rapport à l’impact de l’accueil sur leur propre famille (leurs enfants, leurs conjoints) » Cf. Ravon (sous la direction de), 2008.

4. À titre d’exemple, l’analyse des demandes traitées par l’organisme spécialisé avec lequel nous avons mené notre enquête a montré que, jusque dans les années 2000, se montaient une vingtaine de groupes d’analyse par an. Depuis 2000, les demandes ont explosé : elles concernent aujourd’hui plus de 150 groupes.

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souvent seuls, jusqu’à parfois perdre le sens de leur métier.

La relation d’aide reste au cœur de l’action, mais elle n’est plus désignée comme le problème prioritaire de leur activité : « L’usager, j’en fais mon affaire », disent-ils à l’envi. Cette expres- sion peut être doublement interprétée : d’une part, elle permet d’attirer l’attention sur les problèmes relationnels que les travailleurs sociaux reconnaissent aujourd’hui comme étant les plus durs à vivre : ceux rencontrés avec leurs supérieurs hiérarchiques. D’autre part, elle vient signifier l’extension de l’engagement personnel dans la pratique, du fait de la singularisation des situations (Ion, 1998) mais aussi parce que la relation d’aide est devenue une aide à la relation qui suppose une plus grande implication de soi (Laval et Ravon, 2005) et une forte présence subjective (Ravon, 2007).

Le malaise vécu actuellement par les travailleurs sociaux vient du fait que malgré son extension dans l’action publique, la subjectivité des professionnels (avec son lot d’initiative, de créativité, avec ses transgressions nécessaires), sans laquelle les missions prescrites ne sauraient être tenues, n’est pas reconnue par les dirigeants ; alors même que « l’engagement subjectif au travail » est désormais envisagé comme une compétence centrale pour les gestionnaires (Périlleux, 2003). De plus, ce sentiment de déni de reconnaissance est renforcé par les nombreux contrôles de plus en plus serrés des pratiques (évaluation, démarche qualité, référentiels de compétence, etc.). Dit autrement, les professionnels sont soumis à une injonction paradoxale : la standardisation de pratiques forcément singulières !

Je fais l’hypothèse que l’extension de l’analyse de la pratique est portée, au corps défendant de ses participants et de ses défenseurs, par le mouvement de la compétence qui s’est imposé partout dans le monde du travail autour du caractère contextualisé et personnalisé de l’ac- tion (Lichtenberger, 2003).

Premièrement, si la demande d’analyse de la pratique a explosé depuis les années 20004, elle

touche dorénavant l’ensemble des secteurs de l’intervention sociale ainsi que la quasi-totalité des métiers et des statuts. Elle n’émane plus seulement des travailleurs sociaux ou de leurs chefs de service dans un souci de soutien professionnel à la profession (maniement de la relation d’aide, besoin de « déposer » des situa- tions difficiles et trop chargées d’affect, etc.), mais peut venir des cadres gestionnaires dans une démarche d’élaboration d’une culture professionnelle commune et de « référentiels métiers », ou encore des comités d’hygiène et de sécurité des établissements dans une dyna- mique de prévention de la souffrance au travail.

Elle ne porte plus seulement sur la pratique des professionnels mais sur leur parole, comme le montre la forte augmentation des demandes de

« groupes de parole ». On peut d’ailleurs, à titre d’hypothèse seulement, remarquer que cette dernière demande est très présente chez des intervenants peu qualifiés, généralement du secteur de l’aide aux personnes ou de la média- tion sociale dans les quartiers dits difficiles, et dont le sale boulot – de l’ordre du care (suppo- sant un très fort engagement de la personne) – est très mal reconnu.

Deuxièmement, si les groupes d’analyse de la pratique continuent d’être formellement dédiés au soutien des professionnels, ils s’avèrent être de plus en plus mobilisés pour régler des problèmes institutionnels non traités ad hoc. Par exemple, une demande d’analyse de la pratique émanant d’un service d’intervention sociale à domicile à destination d’éducateurs spécialisés ou d’assistantes sociales de formation ne contient pas moins de six objectifs : une approche partagée par l’équipe des problèmes rencontrés individuellement pour tel ou tel dossier ; une analyse des situations les plus problématiques ; une analyse des limites des partenariats externes ; une formalisation de l’appropriation par les travailleurs sociaux de la loi 2002.2 ; une aide à l’élaboration des projets éducatifs avec la famille ; une évaluation de la

« qualité du service rendu ». De telles demandes invitent les groupes d’analyse de la pratique à se substituer à la vie institutionnelle de l’établisse-

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ment et notamment aux temps de régulation entre cadres et profes- sionnels. Il ne s’agit plus de soutenir le professionnel (et son iden- tité) par une élaboration autour de sa pratique, mais de réguler, voire de prescrire l’activité professionnelle elle-même. L’analyse des pratiques professionnelles peut alors tendre à devenir un outil de management et de cadrage des compétences (un outil de conduite, de gestion et d’évaluation de l’action) plus qu’un équipe- ment professionnel de reprise de l’expérience.

Standardisation des pratiques d’un côté, mobilisation de l’initiative personnelle et de l’engagement subjectif de l’autre : avec le mouve- ment de la compétence qui a envahi le travail social, ce n’est plus seulement la pratique qui fait l’objet de l’analyse, mais l’ensemble de la personne du professionnel. Il ne s’agit pas tant de devenir sujet de sa « pratique professionnelle » que de devenir « sujet de soi-même » (Ehrenberg, 1998), au sens de redéfinir, en tant que personne engagée dans un cadre d’intervention très serré par l’in- jonction à l’initiative individuelle et l’extension des normes de performance, les modalités de l’action qui convient pour l’organi- sation. Ce rabattement institutionnel sur la personne risque de favo- riser la tendance psychologiste (renforcée par le management par les compétences) qui consiste à rapporter les difficultés profession- nelles à l’économie intrapsychique de l’agent, au détriment de l’in- tersubjectivité relative à la groupalité propre des dispositifs d’analyse de la pratique (Gaillard, 2008). La construction de la professionnalité ne saurait donc être réduite à l’affrontement entre organisations et subjectivités. L’enjeu reste, comme le mouvement de la professionnalisation du travail social l’avait montré en son temps, celui d’une reconfiguration des collectifs de praticiens.

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