Des murs sains et bons pour l’environnement
Selon les chiffres de l’Environmental Protection Agency, nous passons pas moins de 70 % de notre temps dans notre maison.
Les matériaux de construction ont dès lors une influence significative sur notre bien-être. Il existe, heureusement, des finitions de mur saines et naturelles qui n’ont rien à envier aux produits classiques.
© Tierrafino – C. de Bruijne
a gamme des matériaux de finition bioécologiques englobe bien plus que les peintures naturelles. Chaque revê‑
tement mural intérieur traditionnel ‒ peinture, enduit et papier peint ‒ se décline en effet dans différentes variantes bio ‑ écologiques. Vous pouvez également opter pour des techniques de finition spécifiques comme le tadelakt ou lʼenduit chaux‑chanvre. Le principal avantage de toutes ces alternatives réside dans le fait quʼelles se composent entièrement ou prin‑
cipalement de produits naturels et contribuent à un climat intérieur sain. Mais indépendamment de cela, elles ont toutes leurs propres caracté‑
ristiques et propriétés et conviennent donc plus ou moins à certaines pièces. Voici un aperçu.
ENDUITS
Un mur intérieur est généralement enduit afin dʼassurer un support plat pour accueillir une fini‑
tion, à moins que vous ne vouliez expressément le laisser apparent parce quʼil représente une partie essentielle de lʼidentité architecturale recher‑
chée de la maison. Si vous devez enduire les murs, il nʼest pas nécessaire de le faire avec un enduit de plâtre ou de ciment traditionnel. Il existe aussi des méthodes naturelles plus saines.
Argile
Les enduits à lʼargile se composent dʼun mélange de glaise, de sable et éventuellement de paille.
Lʼargile est entièrement renouvelable. Son extrac‑
tion, sa production et sa transformation réclament peu dʼénergie. Son pouvoir de régulation de lʼhu‑
midité et de la température constitue en outre un avantage de taille. Les enduits à lʼargile peuvent stocker lʼexcès dʼhumidité et de chaleur et le restituer par la suite lorsque lʼair intérieur devient plus sec ou plus froid. Ils maintiennent ainsi un taux dʼhumidité et une température constants dans la maison. De plus, lʼargile a un pouvoir inso‑
norisant, laisse passer la vapeur et résiste au feu.
La glaise, principal composant de lʼargile, a égale‑
ment un effet répulsif sur les moisissures.
Lʼargile présente peut‑être un inconvénient, à savoir quʼelle résiste moins bien aux charges mécaniques. Il est donc préférable de ne pas lʼuti‑
liser sur des murs qui doivent pouvoir supporter un choc, même sʼil vous est possible de retoucher
L
localement lʼenduit à lʼargile. Lʼargile nʼest pas non plus idéale dans des espaces humides comme les salles de bains. Il ne faut pas lʼutiliser dans des zones soumises aux éclaboussures. Un enduit à lʼargile qui ne peut sécher est susceptible de présenter des moisissures. Vous pouvez toutefois éviter cela en optant pour un système de venti‑
lation efficace.
Sur un mur non encore parachevé ou dont on a enlevé lʼancien enduit, il faut dʼabord appliquer une double couche de base dʼargile brune ‒ une première couche grossière de minimum 8 milli‑
mètres, suivie dʼune couche plus fine dʼenviron 5 millimètres. Plus la couche de base est épaisse, meilleures seront les caractéristiques de régulation hygrométrique de la paroi. En principe, après deux lissages à lʼéponge, lʼargile de base, couleur ocre, convient comme couche de finition. Toutefois, elle reçoit généralement un enduit décoratif à lʼargile, et éventuellement encore un fixateur incolore ou une couche de peinture. Choisissez toujours une peinture naturelle qui laisse passer la vapeur dʼeau, telle quʼune peinture à lʼargile, une peinture minérale aux silicates ou une peinture à la chaux, afin de ne pas perdre lʼeffet de régulation hygrométrique de lʼenduit. Plus besoin dʼappliquer une argile de base sur un mur déjà enduit. Une couche dʼadhé‑
rence et un enduit décoratif à lʼargile suffisent.
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Bioécologie
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Chaux
La chaux, un des plus anciens matériaux de construction, est extraite de la pierre calcaire.
Lʼenduit à la chaux est un enduit à base de chaux éteinte, mélangée à du sable fin et à dʼéventuelles fibres de paille de lin (pour éviter que lʼenduit ne rétrécisse), des grains de quartz et/ou de marbre.
Un enduit à la chaux présente de nombreux avan‑
tages: il résiste à lʼeau; il est anti‑moisissure et antistatique (nʼattire pas la poussière) ; il est perméable à la vapeur dʼeau et régule de surcroît lʼhumidité (moins bien toutefois quʼun enduit à lʼargile). La production dʼun enduit à la chaux réclame par ailleurs plus dʼénergie que celle dʼun enduit à lʼargile.
Lʼenduit à la chaux a lʼavantage de ne pas durcir rapidement. Il se prête dès lors très bien à une finition parfaite de grandes surfaces. Le temps de séchage est également très court, ce qui permet de peindre lʼenduit le jour même ou le lendemain.
Lors de la pose, le support doit être poreux, avoir une bonne capacité portante, être dépoussiéré, dégraissé et sec. Les supports non poreux doivent être traités au préalable avec une couche de primaire. Ensuite, vous appliquez lʼenduit à la chaux en une ou plusieurs couches dʼenviron 10 milli‑
mètres. Vous pouvez aplanir lʼenduit avec une règle de nivellement. Si vous placez lʼenduit en plusieurs couches, la première couche doit soli‑
dement adhérer au mur avant que vous nʼappliquiez la deuxième. Si nécessaire, vous devrez la griffer ou la quadriller. Il faut compter au moins un jour de séchage entre deux couches successives.
Lʼenduit à la chaux est par essence blanc, et dès lors idéal comme support pour une peinture à la chaux, un enduit décoratif à la chaux ou un enduit
brillant. ➤
© Beal
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L’argile est un matériau parfait pour le parachèvement des murs intérieurs car elle régule l’humidité. En outre, son extraction, sa production et sa transformation réclament peu d’énergie.
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Tadelakt
Le tadelakt est un enduit brillant, étanche à lʼeau et perméable à la vapeur, avec une base purement minérale. Il se compose dʼune chaux légèrement hydraulique, à laquelle sont ajoutés des pigments.
La technique provient du Maroc et connaît un bel essor en Belgique.
Vu ses propriétés hydrophobes, le tadelakt est surtout utilisé dans les salles de bains. Il se pose en différentes couches sur une base sèche, poreuse, dépoussiérée et dégraissée, que lʼon aura préalablement humidifiée. Pendant son appli‑
cation, il se forme une couche de calcaire impé‑
nétrable que lʼon polit progressivement. Cʼest ce qui procure le brillant du tadelakt. Pour terminer, on applique de la cire ou un savon naturel. Le savon est transformé par la chaux en une couche solide et hydrophobe. Attention: le tadelakt durcit lentement, à lʼinstar dʼautres enduits brillants.
Son application et son polissage réclament beau‑
coup de travail. On ne peut finaliser que 3 à 5 m² par jour.
Le véritable tadelakt provenant du Maroc, lʼimpact environnemental du transport est relativement élevé.
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beaucoup de travail. Il est coûteux mais superbe et étanche à l’eau. De ce fait, il peut également être utilisé dans les pièces humides.
Chaux-chanvre
Un enduit chaux‑chanvre se compose de chanvre, de chaux aérienne et de poudre de pierre ponce.
Contrairement à la chaux hydraulique, la chaux aérienne durcit par exposition à lʼair, ce qui consti‑
tue un processus lent.
Lʼenduit chaux‑chanvre est perméable à la vapeur, possède de bonnes caractéristiques thermiques et régule lʼhumidité. Il se compose à 100% de matériaux naturels et peut être entièrement recy‑
clé. Il a en outre un effet insonorisant, anti‑moisis‑
sure et antistatique. Il est enfin moins sensible aux éclaboussures que lʼargile.
Lʼenduit chaux‑chanvre sʼapplique en plusieurs couches ‒ avec un certain temps de séchage entre chaque couche ‒ pour atteindre une épais‑
seur de 40 à 60 millimètres. À titre de compa‑
raison, lʼépaisseur dʼun plafonnage classique est généralement de 10 à 15 millimètres. À partir dʼune épaisseur de 65 millimètres, lʼenduit chaux‑
chanvre affiche toutefois un facteur de perfor‑
mance thermique suffisant pour que le mur ne soit plus froid au toucher.
Ce type dʼenduit réclame un support brut. Si vous avez un support lisse, il faut dʼabord appliquer une couche dʼadhérence avant dʼenduire. Lʼenduit chaux‑chanvre offre déjà un très beau résultat avec un léger lissage à lʼéponge qui fait disparaître les fines fibres de la couche supérieure. Vous pouvez éventuellement parachever le mur avec un enduit à la chaux, un ciment‑trass, un tadelakt, une peinture à lʼargile ou à la chaux, une peinture
à la caséine... ➤
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La plupart des enduits écologiques sont très bon marché à l’achat, mais le prix final peut fortement différer. En effet, celui-ci est déterminé par la quantité de travail que représente la pose pour l’entrepreneur. La pose d’un mètre carré d’enduit à l’argile est, par exemple, dix fois plus chère que le prix du matériau à l’achat. Le tadelakt coûte déjà cher en soi. Sachant que la pose de ce matériau réclame une grande main-d’œuvre, vous comprendrez aisément qu’il est principalement utilisé dans des petites pièces, nécessitant quelque chose de spécial.
Pour comprimer les coûts, vous pouvez naturellement effectuer le travail vous-même. Dans ce cas, prenez toutes les informations nécessaires sur le produit et sur sa mise en œuvre. Il est souvent possible de suivre une formation pratique de courte durée (1 à 2 jours). Néanmoins, si vous voulez être sûr du résultat, confiez le travail à un professionnel.
Chaux-trass
La chaux‑trass est un mélange de chaux et de pierre volcanique finement broyée en provenance de la région de lʼEifel. Lié à de la chaux hydraulique et éventuellement à du ciment, le trass devient un excellent mortier pour maçonnerie ou enduit (ciment‑trass). Un enduit à la chaux‑trass a la même apparence quʼun enduit de ciment classique et présente environ les mêmes propriétés méca‑
niques. La chaux et le trass présentent toutefois plusieurs avantages techniques: une grande capa‑
cité hydrofuge, une grande résistance mécanique, de lʼélasticité, une perméabilité à la vapeur et une moindre efflorescence de chaux (changement de couleur). Les produits à base de trass ont une structure plus dense et nécessitent plus de temps pour durcir. De ce fait, ils résistent mieux aux influences de lʼenvironnement. Et tout comme la chaux, la production de chaux‑trass requiert moins dʼénergie que les ciments traditionnels.
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Produit Prix/m² produit
(en euros)
Prix/m² posé
(en euros)
Explication du prix de pose Argile de base
15 mm 3,5 35 Trois à quatre passages
et temps de séchage Chaux de base
15 mm 7 45 Deux passages
Enduit décoratif
à l’argile 2 mm 8 25 Lissage à l’éponge après quelques jours Enduit décoratif
à la chaux 2 mm 2 25 Degré de difficulté,
travail méticuleux
Tadelakt 3 mm 50 250 Polissage et travail
manuel Enduit chaux-
chanvre 40 mm 7 55 Projection monocouche
mais mélange des composants
Le travail influence le prix
Source : Ecomat
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La chaux-trass se prête parfaitement à l’enduisage extérieur mais peut tout aussi bien s’appliquer à l’intérieur.
© Ecomat
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PEINTURE NATURELLE
Les peintures synthétiques classiques contiennent des solvants à base de matières premières pétro‑
chimiques nuisibles pour la santé et lʼenvironnement.
En outre, les agents de charge ‒ qui confèrent certaines caractéristiques à la peinture, telles quʼun temps de séchage plus court, une plus grande durée de conservation et une facilité de lissage ‒ contiennent des allergènes. Même les traditionnelles peintures à lʼeau se composent de 5% à 20% de composés organiques volatils (COV) qui aboutissent dans lʼair intérieur lors du séchage et peuvent provoquer beaucoup de plaintes.
En revanche, la peinture naturelle se compose pour 90% à 99% de matières premières végétales ou minérales, avec de la chaux, de lʼhuile de lin, de la cire dʼabeille ou de la résine naturelle comme liant, de lʼeau ou de la térébenthine comme solvant, et un maximum de pigments à base naturelle.
Ces composants sont en grande partie renouve‑
lables ou inépuisables. La perméabilité à la vapeur de la peinture naturelle est généralement meilleure que celle de la peinture synthétique. La majorité des peintures naturelles affichent de surcroît de bonnes capacités de régulation hygrométrique.
On distingue différents types de peintures natu‑
relles, en fonction du liant utilisé.
Peinture naturelle à l’eau
La «peinture de dispersion» est le terme générique des peintures à lʼeau. Alors quʼune peinture de dispersion classique contient des pigments, adju‑
vants et liants chimiques et synthétiques, la pein‑
ture de dispersion naturelle est fabriquée à base dʼeau, de craie, dʼargile, de chaux, de poudre de marbre ou de cellulose, le tout lié grâce à des résines et huiles naturelles.
Peinture naturelle minérale
Les peintures naturelles minérales comprennent les peintures à la chaux, les peintures à la caséine et les peintures aux silicates. Sachez que les pein‑
tures minérales ne sont pas lavables, et que les peintures exclusivement à base de chaux ne peuvent être brossées. Ces inconvénients sont toutefois légers par rapport aux nombreux points positifs quʼelles offrent: elles sont respirantes, elles régulent lʼhumidité, elles sont antibactériennes, à base de matières premières naturelles et, dans le cas des peintures à la chaux, également insen‑
sibles aux moisissures. Les peintures minérales présentent de surcroît une très grande perméa‑
bilité à la vapeur.
Peinture à l’argile
La peinture à lʼargile peut être appliquée sur quasiment tous les supports. Parfois, il est indiqué de protéger la peinture à lʼaide dʼun fixateur à lʼeau pour obtenir une meilleure résistance au brossage. Les peintures à lʼargile affichent une très haute perméabilité à la vapeur. Elles sont moins adaptées aux pièces humides mais contri‑
buent à un climat intérieur sain.
Peinture à l’huile de lin
La peinture à lʼhuile de lin appartient plutôt au groupe des vernis. Elle sʼapplique sans problème sur du bois, des tôles et du métal, et présente une très bonne adhérence. Cette peinture est plus élastique que les peintures synthétiques mais elle doit sécher plus longtemps. ➤
Les peintures naturelles se déclinent aujourd’hui dans les couleurs les plus variées. Bon nombre de peintures naturelles sont disponibles sous forme de poudre, que vous pouvez ensuite mélanger à l’eau.
Vous pouvez aussi choisir votre couleur en pot, prête à l’emploi.
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PAPIER À TAPISSER
Le papier à tapisser confère à votre intérieur un rayonnement, un caractère et une texture supplé‑
mentaires. On distingue grosso modo trois types de produits traditionnels: le papier peint, le papier peint textile et le papier peint synthétique. Dʼautres produits tels que la fibre de verre et le papier de cellulose servent en premier lieu à renforcer lʼenduit ou à supprimer des petites fissures. Il faut ensuite les recouvrir de peinture. Seul le papier peint synthétique (papier vinyle ou à base dʼautres matières synthétiques) convient aux pièces humides. Ces papiers sont lavables mais ils attirent davantage la poussière que le papier peint classique. Il ne sʼagit naturellement pas dʼun produit naturel. Le papier peint textile et le papier peint structuré sont, eux aussi, plus sensibles à lʼaccumulation de poussière.
Si vous voulez être sûr que votre papier peint ne dégage pas de substances nocives, utilisez un produit arborant le label Blaue Engel, ainsi quʼune colle naturelle ou une colle classique à papier peint (colle méthylcellulose).
Papier peint
Monocouche ou bicouche, lisse ou à relief et dans toutes les impressions possibles. Le papier à tapisser vous permet aujourdʼhui dʼaller dans toutes les directions. Le papier peint écologique est entièrement labellisé FSC ou comprend en tout cas un pourcentage élevé de fibres de papier recyclé. La pulpe de papier est fabriquée à partir de longues fibres afin que le papier résiste à la colle humide et reste longtemps solide. Une fois que le papier a pris forme, les fibres sont impré‑
gnées de colorants à lʼeau ou imprimées avec une encre végétale. Le papier peint respire, il régule lʼhumidité et peut absorber des substances polluantes pour ensuite les libérer progressivement.
Papier de cellulose
Le papier le plus écologique et le plus économique est le traditionnel papier de cellulose ou «papier de riz». Il se compose dʼun type de papier solide, mélangé à des fibres de bois. Ce papier peint est généralement recouvert dʼune ou de plusieurs couches de peinture. Combiné ou non à de la fibre de polyester pour une plus grande solidité, il constitue une belle alternative à la fibre de verre.
Fibre de verre
Contrairement aux produits décrits ci‑dessus, le papier peint en fibre de verre contient non pas du papier mais de la fibre de verre. Une méthode de tissage et pressage unique assure une construction très solide, semblable à de la gaze.
La fibre de verre est idéale pour renforcer des murs lézardés ou fissurés. Elle est durable, résiste bien à lʼhumidité, ne rétrécit pas, retarde le feu et résiste aux coups. La fibre de verre est dispo‑
nible dans différentes structures et se peint faci‑
lement dans la couleur de votre choix. Néanmoins, en raison du processus de fonte du verre, sa production réclame nettement plus dʼénergie quʼun traditionnel papier peint. En outre, lʼappli‑
cation dʼun papier peint en fibre de verre nécessite une colle résine synthétique spéciale qui nʼest pas inoffensive. Ce papier nʼest pas dangereux pour les voies respiratoires mais tant que les fibres de verre ne sont pas liées par une couche de peinture, elles peuvent irriter la peau. À lʼinstar des autres papiers structurés ou à relief, la pous‑
sière sʼaccroche plus facilement sur la fibre de verre.
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Papier peint intissé
Ce type de papier peint est souvent confondu avec la fibre de verre. La grande différence réside dans le mode de production: la fibre de verre est généralement tissée, alors que lʼintissé est pressé.
Ce papier se compose dʼun support non tissé comme couche de base et dʼune couche supé‑
rieure de papier, cellulose, vinyle ou polyester. La préférence va naturellement vers le papier et la cellulose, qui ne contiennent pas de composants nocifs pour lʼenvironnement. Puisque les fibres sʼaccrochent les unes aux autres, elles forment un solide enchevêtrement. Lʼintissé est parfait pour recouvrir des murs légèrement abîmés ou irréguliers. En effet, il est plus solide quʼun papier peint normal et ne se déforme pas, ne se déchire pas, ne se dilate pas et ne rétrécit pas rapide‑
ment.
Le papier peint intissé existe tant en version colo‑
rée quʼen version à peindre. Il peut également servir de couche de base pour un autre papier.
Attention : toutes les peintures naturelles ne conviennent pas pour ce type de papier. La pein‑
ture de dispersion à résine naturelle est la plus indiquée.
Papier peint textile
Ce type de papier se compose de fibres naturelles, de fibres synthétiques ou dʼune combinaison des deux, avec une préférence logique pour la variante entièrement naturelle. Les fibres de textile sont généralement fixées sur un support de papier ou sur un support intissé. Le papier peint textile dégage un aspect particulier et chaleureux. Il est néanmoins assez coûteux, il ne se lave pas et ne résiste pas à lʼhumidité. Lʼentretien est donc difficile. Mieux vaut dès lors ne pas lʼutiliser dans des endroits à usage intensif. Le papier peint textile retient facilement la poussière et constitue dès lors un milieu de culture idéal pour les acariens. ■
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