NATIONS UNIES
CONSEIL
ECONOMIOUE ET SOCIAL
DiGtI'~
LlMrrEE
E/ CN. 14 / ATC / 3 27 janvier 1972 FRANCAIS
Original : ANGLAIS COMMISSION ECQNOMIQUE R:>UR L' AFRIQUE
ORGANISATION DE L'UNITE AFRICAINE
Colloque sur Ie comm&rce intra-africain Nairobi, 28 fevrier - 3 mars 1972
INCITATION ET FDRMATION A L'ACCROISSF.:MmT DES EXroRTATIONS
TABLE DES MATIERES
Besoins de persuasion et de formation
Ensemble des cours de formation organises par Ie CAC - Autres types de formation offerte -
Les lacunes en matiere de motivation et de formation en Afrique
M72-142
Paragraphes ~
1
-
4 15 - 11 1 - 3 12 - 18 3 - 4 19 - 23 4 - 5 24 - 28
5 -
6•
•
INCITATIOn ET FOill-1ATION A L'ACC~OISSEMENT DES EXFORTATIONS Resume
1. Da.'1.S la. plupe.r'c des pays africa!.ns en voie de developpemen-{;, les besoins actuels concerngn-:; 1 'incitation et la formation au commerce exte- rieur sont pra';;icr'.ement Hlimites. E existe au moins huit categories de personnes qui ont besoin u'~nc cGrtaine formation •
2. En ce qui concern'" Ie -:;a.che specifique de forme.tion e.u developpement et
a
la promotion des ~changes, 10 Ce~tres africains du cOmmerce de la CEA en-"j;reprend ses propres a.ctivitea et U commellce aussia
p';udir.r Ie caract ere apprdprie de lao formatio .. of:"e:cte a.ux pa;Y3 africail1s pac' d' autres organisa- tions. I l organise actue3.lcma'1G les cours res-ionau:, de formationa
10. pro-motion des exportations s,vac 1e Cen-;l'e au commerce international, les cours sur la politique comme:cciale, Ie. formation en cours d'emploi et la formation locale, at ;:,1 cherche
a
obtenh' des fonds pour d 'autres programmes de forma- tion.3. Un grand nombre d'autres orgenisations offrent egalement une format;i.on appropriee aux t.fricains, Parmi ces oJ:'ganisi';:;ions figurent Ie Centre ducom- merce internotiorlCll (CNUClim/Gl"I'J'), Iss centres de formation E:. la gestion avec l'appui de l'OIT et 1e J1.()r1q..,'i:E:.Rd~Q.~de l'Autorite du Port de New York.
4. . 11 existe cependant en Afrique de graves 1acunes en ce qui concerne l'encout'egement et 10. forme.tion
au
commerce exterieUl'. Les programmes actuels son-:; netter:,ent 5.IlsuffiSall·i;s pour sati.sfaire les besoins. Le meil- leur moyen do comble~' cos lacunes 31 lr."t:.ere de formation ser'ait que chaque pa,ys designE lme i.T'"titU'~ioclqui se:3.i': chargee ie l'("1,seignei:lent du com- merce ext€riem' 8"~ qui colli-l.bore','Ll''-' ::,780 1e Cent:re".f:r!,cain ducommerce(CAC), qui ast p::et a aider ces ins'i;ittr~'.ons lecales designees a planifier et
a
orga.niser l'"m'>j o.l.t::'vit~s (le formation eta
obter.;,:' 1e personnelreq~is
a
cet o:ict.5. A l'heure act1',011
°,
l,e commerce ::'n·;;er11e;~:'ona1 est aussi. compe'citif quen'impor'~c ql',911e aL'ai~'e 011 incustrie: p~u dE; pays a,1Font un volume eleve d'exportations s'ils ll.C disposent pa,sde gens competents et convaincus, qui peuven-l; o.ssumer st qui assum811~: cffectj,vement los nomb::euses fonctionsrela- tivesa 1 'expor-':.ation, .et C:,ont les aptitudes son~ constaIl'ment arneliorees.
6. En Af:ciqub, i.a maiIi-d'oGuvr.e qualifiee dans Ie domaine du commerce exte- rieur eiSt pell. nomb:rell.se. Pax'mi, les p8rsonnes que 1 'on devrait interesser et former aux divers a",pects du COffilne~'ce extel'iel¥' figuren+' :
1. Les c::.U:'eG rr,oyens e'i; supeJ:'ieurs ::e l'indus-:;rie manufacturiere, qui p,.'odl'.isent ou qui po-urraient produi;ce pOUl' 1 ' exportation,
2. Los cadres moyens etsuperieurs des compagnies d'exportation, fer de 1a.'1ce dc.~s 10. 1utte ponr los exportations.
E/CN.14/ATC/3 Page 2
3. Les cadres moyens et super~eurs des compagnies as sur ant les ser- vices requis pour llesportation (banquiers, assureurs, transpor- teurs, etc.).
4. Les employes du secteur des services, de l'industrie manufacturiere
~t du secteur agricole.
5. Le personnel des organismes gouvernementaux interesses.
6. Le personnel de l'Office de promotion des echanges et de commercia- lisation.
7. Les attaches commerciaux.
8. Les enseignants et les instructeurs charges des branches commer~
ciales.
Si l'un quelconque de ces groupes ne regoit pas de formation, ses membres pourraient ne pas collaborer cfficacement aux programmes destines a l'ac- croissement des exportations et entraver ainsi les efforts deployes par les autres groupes.
7.
La formation a l'intention des groupes mentionnes plus haut doit porter sur les sUjets ci-apres :1. Principes des affaires, de la commercialisation et du commerce interieur.
2. Services, methodes et documentation concernant Ie commerce exterieur.
3. Economie et finances internationales.
4. Commercialisation internationale et promotion des exportations.
5.
Politique commerciale.II va de soi que ces sUjets ne doivent pas etre enseignes tous a tous les groupes susmentionnes.
8. La formation au commerce exterieur n'a pas seulement pour objet d'en- seigner aux individus les aspects techniques des processus de developpement et de promotion des exportations dans un monde competitif, mais aussi de susciter leur interet de deux manieres. Tout d' abord en cequi concerne directement leurs a.ctivites professionnelles. On sait bien que les individus qui desirent obtenir des resul tats, c' est-a-dire qui sont tres"motives", apportent generalement a leur entreprise et a leur pa,ys une contribution plus active que les individus moins convaincus. C'est pourquoi,' un COUl'S de
formation portant par exemple sur Ie developpement des echanges, doit souli- gner les avantages resu! tant d 'urieexpansion du commerce ext.erieur. Les
fonctionnaires qui serendent compte de ces avant ages sont generalement plus
"motives" que ceux qUi ne s'en rendent pas compte, et c'est pourquoi ils sont generalement plus utiles a leurs entreprises.
9. Le second aspect consistea eveiller en euxle desir de perfectionner constamment leurs connaissances de Jayon a accrottre leurs capacites. La legon la plus importante a tirer de bon nombre de cours de formation, c'est que l'apprentissage doit etre un processus permanent, et non pas simplement une act i vit e dans 1aquell e on s1engage avant d' accepter un emplo1.
•
•
t --
.--
::'E/eN;, 14./ATa/3
..~a,ge:3
•
10,~ ,FtoU!','{Ifl,TlIleZ'" q(},ij!:.smi.~ist~!SJ'~~,(,l.a, m4mmeIiC!WiSati~n des pro dui't s 'sUr ._,uJ.~!3 ,rn,a.t;9P,~i,e.1;:r.~eJfPIY*~:IJ!l~!l-X e$<;t,jdlca~rc:oette','1Jol'llia'tion
a
l;'etranger.J29/m
d,~autre,~:1tlP.~Pc(~"fo:t'jg,<J:t::iO~'J"~~s lq~l,'iden.t:ifioati,on' 'deal protdUi,ts • ,PR~afttJa.,i.,l1~ f!/9~t'J4 ~ ~AA~~~,intra""6fri,Qa.ins:, ,ie; mcielU,6s1r:que'oett~.!.,J~r~Jt,tipn;ilJ:.~e[ft:l'lc;tll,-e~J:~11;~1'CJ.n,de';).&:'ltegion'(:affr:i'<ndJie).io~c·~a:li'ec:tiE;lb.n:so.~s-
"iiIre~fHt'tb"tjCepel'\c§Atil,(P;er-:np;.nbI'~,&»WSY:!lype;s de ,f'orlila.'t'::1ti'n)peuVen1V'e'ti dOl--
v!iP~,~~')I~t.~P§131,~9?PhMUe,lP~Ir!,eJCPort~te~oB
mIiii'.ptt1k~~C:tlt.l.i.;sotf!·(m
e~t que seule la formation c10nnee ~. i linterieur,/ll:~unt'p~',-eJqjorta;te1U';[Pt!u't
SIi!.PP~l.·.q
...u.. er. ent.. iex-eme..nt.' aux ,co. nditions r:rui ,lui sontp1'op1'~si
peutfd!h'ni~
suf,f~.~~c:Afu'I?~S9!M~8tI.:m~J.a«r,Q1,tJ\e"l1mlemenit.t ile::'v(41.1Jlff[,d~s -~xporta- r:if.tQti~I~~Jlwe~~r' a:t-,t%~Qr,-e.~Je!'hJlW~nnM qUe-,Ho.n~l J;>Ero:ta;de~~ pGlttr,'a+,ler .,rA!,pe~RH':,,~~f-9.~·IJl.ah9~ ,~Je'~~e;r."j; D'c;melmanJ.e:re:J-g,~eNde.·' oe, soh'tf.-les,
<3€,~?r!!l,lWfles,J f~~spe~~ple1'1<.'filk '..idbr9~j;".le.'·, pbS'li:eurJ p8(rs&pre&' ~
}I" re9u -;
'T1I~~'lt9fllw·t;llnt~-:;
"l"',:,(;msM 0;) •SF:r'W"q. ·':~j;:~,~ii'~~~,::;~l~:~': ":~:,L~,Sr:~~';~:'
~1~n_,.~~::~U:.;B\f~~q~ar:je~~:$~~t'tJ~~;:~t~;.~:~~~d::.:~~':'~';1~~i~~1a-
J/.:at,.".~.~.*.!~ .. '.;p. #~!1 .. G;PM-eitl. ~P.$.E4~;~i~lta
...~.'lj!liQ.'.'.'~il.,
el','d,e/)l 'edlilC8.t..10il.'~t~;di1.,~'VQ.·.·.l.·~.i d~.,~.,i,
_-,~1i~El,~ g1+lrh!i!,~egftg~ueJ}'li:JaH"'1'l1,er-;.~ Ii~JP8iYt.·'NO\lS,pd~~nS'~~f~rm~r:?~- 9,"
'L\,pe#AAl~
q1t!l,,;1
/i)fl;rbf!§~
lIleu¥':!;l,lohsdh,otm_holPdsp~s
M'1l1ba!t1s"quJ.·elieJ:'ehen~
~,.;Q,Cfn~~j'Hh~~il~p.n!r~l,,,,Il€lSnelJh.ll.Mes anleulls'!jli-o res lreSSlor'USElil.nt s 'soM ;;p:tle,- tiettiemerit illimites. Une adtivite de.:f-Oi'IIla1"ioh ~t8NF.eQn9U~ lltDbieti exed'ti\'ee pEnH; aire plus utile pour les inUt-esses que de nOnlbXleux mois de travail ef~,%:;Hf.;.i:A)'p;,~~utjS~i'ot~Mdint\£d$S'membJ',es[JduDpet<S(l)nri~l'§.yitJl'Cu'~'eyu'lurl~fc:rma- 01'i9.~J~~~l~ tA..va.4,;~1~t)tde(;f.n'£phs,ereatitv:e[-iet"enjcolllllle't'ta:ri~'1ii~inll"'1,;
~:~~'~,'¥.1l%iqJJ&,cAAl,l,I'ljlclh~l'IlPlQ:guesrn:!.a,vant"l)S;Sl?,regllbCe't!fi:Et"~rrtra.tf6nl' ,,", ..;;'~".
•A~~1'_~ .!~;: ·'-'.b :;~~:<U,\:(~9Jn evstr, ;:,1e1, ~:;":"jlt?:)o.r ::-:::1.'.:.j:ji/:Lrj':',<lj r':~.J._. )::)1_~~:'c-H ",>!';}":~~~-:')-"r~-":_," :.,:~~
E!Hi!,
eml*}},im-AA/£¥!,M;fBma
tim Q:t-gandi:s4s.pa:r:'Ile' OAO;"'-;;" .,', I" ' . ' , , ' ,;:f)' '~~3Ir,j ,.::~';~!~h::s (fIT\! .;~ro ::)")"!f3mmO:) 91."; ':!''j:dmE~fk; ;:..[fjJ \,rfl)~j-(3~·,·. ~.~:_.::: i':"::';~'!'~-~i~~'I" _"~. _, ..-;~t~~~~'
1
~'i!eS&}-P8-J.,.e,'PeA>~m; aJ·J1.iQ,lil~U\du LQP~"l1 ti~:atltivites' ~(;lpElrsua.sio'ri'5e~'{;,e~,t~~l;;~g,q)iV'~~Y.~t~,e['Jf,r{~W!(~ ,huit.cltNu.pea. !'manti-onnes d8Jts'I:a'\l,ect~on
p1'ecedent~, et les clnq sUjets doivent 0t1'e t1'aites. ,1lf1aat 'dpnc':o:rganis'e1' davantage de cours sous-regionaux et 1'egionaux, et d' aut1'es cours a I ' ext e- :t;,i~1-P:-:),R~h}~!-r~~jipn,~r)~\';P.f!~Jlq)le4~jijjQQ\'w;I3;dan6la, pluparl·;d:e:SP8IYs'membr~;:de far8M-sHP'~,'n*hi'(4;t4:·~;fq~a'~i;iQflll,:iN;j;'1i1.iMl'e(soignauseilient. pl-a.nifl'6ei';bi~n crganisee et executee.;ll~i;~t.:1:1:1 t'al.tiio"pIloceder,..constlllllllent',a .des'"e'Vi:ilna- tions et des contrOles de ragon
a
amelio1'e1' les programmes, et on doits'effo1'ce1' d'offrir des cours de perfecti.?nn.~~:t2~~~£§.!l..fv~.Li1iL!ippro
fondis) aux m~mes participants.
,.
".
~ -.'
r1.).r,1'':~~.~f1'lo·} :',t .;·~-:;)"'!j-tr~~J'-; .1,':'~ t' i"~",:..: ":~',:'J,::'- '''Jr. '·ilL!. '; .J~:~. ':~;-'
I ,1'6r-c'; Lr,L~A9':.'Ph~cP,~;;~ ,~y;j,'j;~r" rt.IJUt-eheV8ucheiJI'ent L,:c¢no'ernlint ,laf''O'riilationo'fferte
~:Par'I.h~i;;l.u,.t.res.p'~~;i.;aaJio.p,B,;;ma-i,s;elle,fj'efforee, de! cdmp1'E!t'erleurs cours par d_~~l:I-~f:7~fpn.AAl!>,,~~··.l~B ,c9P,4i,-~;i9nlil',·parti(j)ulieres'auxquel1:eEfdoive:nt'··faiTe'fece 1
..
!?}f..t,~;~t,i'-:t~Hfffi
...;,..;,~
...-,~1.·9~i.nfl"
... '.Nous.~mmeJl9.Qns
mai.ntenant;.a.coo!rd:Ohne~Pl
.•ufi,.
_x~'QL~"t,~:}.iOflc,~pgrjWlll~!3 .~.: f.ormation--s.vec oeU»',des:,~~t.!ls..Ql'tw.lijla:tip~s et nous recherchons m@me lea moyens d'aide1' vos pa,ys
a
detel'lliiner Ie ca:tabt'e1-e app1'oprie des divers cours qui leur sont offe1'ts. , ' ".... p'.:;: ,\o..:~_ ur;", :·'-<!~;-'<l~T...d.~)v·~)1."' .~.r~·i.F~.~.'!; ;;;8.( ,'::::~'- l __
cE/ON
.t41
;(l.Tq/3Page 4 .
'8 .f::j
,; ..: ~::~.;~rT;~{:-"::::_~-j":ftr f-~f "'1.,·>'"'!:c,j.i?·rfv::'- L
Autr~s types_.de 'if;orme\:&0tl-,oiiter'tsL,,'" ,''l(' .'r
..~~j'(l£:" .;:
14.L~,. cpur,JiI,,C~G9:+' &O;El,tl,~,&,,,i1,l ~mmerQe 1inte3inat,ionaJ. cNUeED/GA'l"II) de;
.for!D.a:l;ipn ~ I.a.:.;pl?qJIp;t.i<rn-iQA!$'l~~qil"lati~g, cl1bmi:ttn~llt,.S:cAddig-":'Ab:elo'$;''Secpdur- s~~'Il:e,n.tr:a. gepe~,r ~;io: .i:~:i,:§l3- 'd~:d'autre,s( ',viHem/ieUopeennes,;" ~1;;':<ie: ~i'.J
mip,~t
a;,
Gene-va. 's@,p.ql!e ,a.oo:ee;,r':Q:P1qjeun~,~~ .irle-~biadun d:eshttit\P8dsselectiq~es Pa.1'tft,9:,l~1i: -A,sClffi:q9UJ'eafintL'tap~l1d.1f.e des:priricdl1l:l"S cdeb&se dlf comm~.c,E?j~xt~lj~<~t ~roJ.A:,.pt''?l1lP£!<i:loJ!j:dEts.r.,JupOdat,ibtlsv!,et.d' acique'ri-irune
E;!;x:perienc~~tAgt%E!Pi'ma.tj.h~, ,~)p.ech~e)J.f!lm:de.s'$ippr~±onneMt:l1it S' at,
lea.~,::fpes:~;:~?(Ti~::~'i'':'~;,'~:
".L',i.·~j:~.~l:~:;l(~:~.t ~:~~~::~~~,:': ;n'~ i~r.~~rc:~~'I~';'~~
1'~;--1 L~l'l C9ur~ildp;P01.d.ti~ ,commerci~ft!~d~ l-a"OEk$Qnt'''01!gartis'es'lllhaqtie}~'<;
~~ep.a.nsp:e:pj;~i;ll\'l s;
,\f:i1-
l;Etl;l,a.fricaines.:'f' PJll':lda.nt) .ces·ritro.llr.St,i' cp:U;c'd~ntl'O§.;b.q semaip-es ,fes,,J'~~ble~j: :~' la.,pol it.i:fDJ,lir~s~nteett;.£utur.eetudi~nt.,'l'~typ~s de d~cisi~~ <m;',;il"1,S,e~5mt; appeHSIapretldre,';i:t.inJrii]que 'llls;'tIeC'htIl.que s de promotion des' exportations. Pour 1972, Ie theme de ces co,ws:cporter,a;'l'sur les echanges intra-africains.
, . ' .. ' "r', .'~:' Jr.;~~"':..ja.~\ ,; ~f'"".;.1: ..~~-, '·;.',j;'1' L .7 ~ I t 1..'5L '?.'~l-: •i>' 'I...l.. .. : I
1 ~._~e i'ro~~:ee; .ff.maiHPAi-~P;~};:P~'1!~~~Oi dU
CAGetJts<desti~bhaqUe
fois aqU,atre p~tri,cj.p~t~" A.~,P:rPgrlNlJllliIBjej: formation,elIr.iCoUnpd,':eJ1lI!idl1"-du .",cAC .p¥t;i<::.;ip~R-tJc~e,;foiL'l8\t.~~til:',fil -ltlBtiliisr.es.,Oes",;j.e.urtes.<, badre:s sonit:·d:e~i-
, gp.,6fj ,et::fi~F.#!.h ~ J.~s;c;PiliOP~'''' /jJql;tYe"_l+emCllJ,'t$,-;PoUl1.i: d:es:-,periode13 a;tunElJduree .... de_. si:x:.moi~;::EP:a.p.~~8:;-!1,§H~~9'l,iv~~,j8 Wl~ {Q;IlatUQn;"pl'aUquilftooncernant:tes .
,,~Vf:lr6 ~pecl'$. ,d~1l!1~;"~~}l.1F: .4y.1:¢,ela~~.'3b)jl".'ljoJ; ;;11[; ,;,,~<j-jF:dl.',:hi';': ,.,
".. . <) :..:.t" ':~'8,!rfm~:jn ::J.b £HJr· ;:~·;~B89'I:~j·n.j: ~;91_ rr.Li~>_':'; slid';; 2JJfc' ~r'~_~:-~~ :!;;c:c~
j 1~~ Le Pro.gr.ammep,e1:t'Rl?I1!~J.en;}p.ua~4Qm;il.,:el!i§JJaJUltl1\9IHet,~iheqtr<in'aintenan'f' pr@t
ac,
cOlJlffience~. Il",c9ns;~t,~I:j.,!~ I1atJ:ja~~f?l:nc~Dj~~nilediQJiltvdesalit ivites,~lie formation dans;le,dom!!4~~ d1.l;j!<~~~ctl'!fl~~i@m:t~ell_od!erlla'roonimeDoiaJrisaUon des exportations avec les institutions locales des pa,ys membres de la OEA.C' est ainsi qu 'un cons~i,€ w.!iV&fJ:S~~9!:r:~'lfkpr,q~wn des8ElJ!l??rtati~~!!_1:--_:-m!"
centre de formation
a
l"a gestlon, une cfiarnbre de commerce 01,1 une autres ins- . titutiQ:p.: dE;!. Y\3tr~ l3~-~ 'J.u~y;e~'j;, Id~~~~ir.l,_~u,:J6Aa.uile H.es aiId:e:e',a,c'Efut-i'eJjpendied~s . ~t*v~t.es d.-~·(tiQnahOIl9~c~eir uOexpr.og:Nimlll!nSeraj'eXlfo8~i:ae f.8ljGl'l"plUs
,~;detaillelaL,pll,laJ,Jrot~• .8'~;;.!:","lj ;,,:£JS Jnc",r :.:l ,d~'.c.",·.j ce, d;j;·\i-'",~·,,-,.,
" ._ """ ;~t-,.r.;,;·, 1.'::- .Sf) t,":':.J.Gn(;j~e'x j.<'":, ,:(JJi.':':.1:~_i.i:·~1.9"f--~~~·'·· <,.", " " . " , , " r:..i...'
_, 18. O,ut_re'i.~@S;IlJ)O~B"~l]; l;~.lU)sc,m:ellibi<>nt1esnpltisrh&ut,Ie -OACcherohe'll,
; ,.obtenir deiS QMI;\i~il-~';~~ J..~j-f,in!iJW)ement,;:d:el9'lcG-UrIHdeciommeroi'a:l'isation
::. iritra.,..afri<;;?-i,~Tt~. ipour(,;}}a;;f)iu~mat;i;Qn ldes.ense1igr1a1i'1ts.' "
,- t
··~O.
19. Il existe dans une quinzaine de pa,ys africains des centres de formation
~ la:~el'ltion con~illes:Pall' .f'O~i$a'biQ'n,j"ntarnatio-nale:'u1X Ttavul -(Q,!T)t 01,1 d'au.trE\stY:P,Els"p,e projets de 'dev~loppement dela gestion •. La plupartde
<;:es,centres ~onri~j;:,des cours de, oomme;r-cial;isation et de gesti-on des'·;·ser- vtcfils 'jde v~!)tes, ,;et,;9-ertains d'entree~t -tels _que le Mana.e:ement>'Praining :r,JW:S\Advisory C,e,ll:f;,re. d~,rKampal& commenQ'ilnt
a
traiter Ie sujet ~uLcommerce>1lx-,,,:t.erieur.,~ ". ,:.; ~-,P'r' , . . .'c,,)j:., , , ' : , : . :"b:l',- . " . 20. DaM six pa,ys, i l erlste des Jorganisations";<?edevelopp~nient de-'ia·g~s...
tion, telles que le Management Institute au Nigeria, qui offre toute une aerie de progI'ammes de format ion, encore que 1e cOmmerce ext erieur n' ait guere ete traite, voire pas du tout, par ces organisations.
•
E/CN.14!ATC!3 Page 5
21. Les autres organisations locales qui pourraient envisager d ' offrir.la formation necessaire sont les universites, les chambres de c
o
mmerd'l,'<les ecoles dIadministra.tionpublique et les organismes de promotion des eXpor- tations. Cependant,untres petit nombre seulement de ces organisations' ont donne des coursdans Ie domaine de. la commercialisation des eXportations ou du commerce exterieur•22.' En dehors de l'Afrique (et occasionnellement
a
l'interieur de 1 'Afrique) , Ie Centre africain du commerce (CN\JCED!OATT) parraine des activites de for- mation pour lesquellesles pa,ys africains sci,nt invitesa
designer des candi- dats; parmi ces cours, certains sont organises conjointement avec les gou- vernements de· divers Pa.Ys europeens et asiatiques.. . .' - , ' - , , Votre Gouvernement a pro-- ,~:bablement ete avise concernant ces courset il continuerade l'@tre. Parmi les autres oJ;'ganisations situees
a
1 'exterieur,de 1 'Afrique et offranttme formation utile figurent Ie Foreign Trade Institute du World Tl'ade Centl'e·. de New Yorket l',International Marketing Institute de Cambridge, Massachusetts(Etats~nis)qui,.il y a plus de dix ans, etait un pionnier dans Ie domaine dela formation
a
la commercialisation specialiseea
1 'intention dU person- nel des seeteurs public et prive (hommes etfemmes) des Pa.YS en voie dedeveloppement.
23. Pour les programmes academiques de plus longue duree (deux ans et davan- tage) , i l ya Ie Thunderbird Institute of Foreign Trade en Arizona, ainsi que desecoles en Grande-Bretagne, en France et dans d'autres pa,ys. La plu- part des bureaux d'information des pa,ys strangers pos,sedent au moins Ie nom et 1,'a~esse de :Leurs etablissements Iiationaux offrant des COUl'S appropries.
Les lacunes en matiere de motivation
24.' II ressort clairement de oe qui vient d'etrc dit qu'il existe en Afrique des lacunes en matiere de motivation et de formation. Autrement dit, les programmes actuels ne sont pas suffisants pour satisfaire les besoins. Tous les cours organises en dehors de la region'ne peuvent ~tre dispenses qu'a quelques personnes de chaque Pa.Ys chaque annee, et un grand nombre d'entre elles seront celles qui peuvent quitter leur emploi pendant un certain temps.
En outre, les activites de formation appropriees ne font que commencer dans les pays africains. Dans Ie secteur prive, i1 existe un grand nombre de cadres d'execution et d ' emp10Yes du secteur manufacturier et des services d'exportation qui devraient ameliorer leur formation en ce qui concerne les affaires, la commercialisation, Ie commerce ext erieur , 1a promotion des expor- tations et l'economie internationale. Dans Ie secteur public, il existe un grand nombre de fonctionnaires des ministeres et des conseils de promotion
des echanges et des offices de commercialisation, ainsi que des attaches com- merciaux, qui ont besoin de mieux connattre les sUjets susmentionnes ainsi
que la politique commerciale. Enfin, 1e personnel des entreprises du secteur des services et des entreprises manufacturieres et agricoles doivent compren- dre pourquoi il est dans son inter0t que leurs pa,ys exportent; quant aux enseignants et aux instructeurs, ils doivent eux-m~mes perfectionner les methodes d'enseignement des disciplines mentionnees plus haute
I
, ..
E/CN.14/ATC/3 Page 6
25. Le moyen Ie plv.s ais8 de r:o'Jlbler ces la,cunes en matiere de formation est que chaqUe pays'd~signe une institution locale qui serait chargee de l'enseignement du coll\lllerce exterieur. L'institution choisie peut ~tre une universite, un <;onseil de pI'omotion des exportations, une chambre de com':"
merce, un institut d'administration publique, un institut de gestion ou un centre de formation
a
la gestion. Le principal critere de selection serait que l'institution choisie accepte et soit en me sure d'organiser frequemment des cours de breve duree portant sur des sUjets relatifs au commerce exterieur.26. Le Centre africain du commerce, qui dispose d'experts etqui a acquis une experience, est pr~t
a
aider ces institutions localesa
planifier eta
organiser leurs cours, en suggerant l'utilisation de materiel didactique et en fournissant des instructeurs experimentes. II inscrira chaque institution choisie sur la liste des de.stinaires auxquels il enverra les nouveaux docu~
ments relatifs
a
l'enseignement du commerce e~erieur. Il essayera aUssi :, d'organiser,apartir de 1973,des grotipes-cie-t:ra.vail~:uelsal'intention des directeurs et des instructeurs dtisTnstr-fut'i6ns 'africaines selectionnees.27. Il faut maintenant que chaque pays decide s' il souhaite collabOrer au
"Programme de formation locale" du CAC de fa.<;on a offrir a un grandnombre de ses exportateurs et des autres groupes interesses une formation bien congue et executee avec competence. Le CAC se mettra immediatement en rapport avec chaque organisation ainsi designee qui lui aura ete .s:i,gn.alee , de fa.<;on .que Ie programme puisse commencer sans delai.
28. Le volume et l ' importance ducommerce mondial augmentent si rapidement que les pays non prepares
a
soutenir la concurrence verront diminuer leur participation au marche et par consequent leurs recettes.en devises ... Une vaste campagne de persuationet de' "'ormation-'sUr place est indispendable, etil faut l'entreprend~edes maint,enan.to