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Bibliothèque du psychiatre. <i>Études psychiatriques.</i> Vol 2 (Tome 3), de Henri Ey

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Journal Identification = IPE Article Identification = 1918 Date: February 22, 2019 Time: 1:16 pm

Livres

L’Information psychiatrique 2019 ; 95 (2) : 129-32

Bibliothèque du psychiatre

Henri Ey

Études psychiatriques1, vol. 2 Perpignan : Crehey, 2006

Structure des psychoses aiguës et déstructuration de la conscience

C’est avec le troisième tome de 1954, le plus admiré pour ses des- criptions cliniques et son grand style, le plus volumineux aussi (795 p.) [1, 2], consacré aux crises aiguës (Étude n 20 : Classifica-

1LesÉtudes psychiatriquesont été traduites en espagnol avec une très large diffusion aux psychiatres argentins, sud-américains et de langue espagnole dans le monde [2]. Saluons la traduction intégrale toute proche en japo- nais par le Dr Toshiro Fujimoto qui a accompli là un travail d’une grande difficulté et d’un très grand mérite. (L’ensemble de l’œuvre d’Henri Ey sera alors complètement traduite en japonais). Notre groupe a présenté des travaux contemporains sur les Études psychia- triques au symposium Henri Ey du Congrès de l’Association des Psychiatres Argentins à Mar de Plata en 2007, au cours du congrès du CPNLF de Perpignan 2007, au colloque de Bar- celone de 2009, etc. Les textes sont réunis dans Les Cahiers Henri Eyn23-24 spécial Études psychiatriques [6].

tion, place des psychoses aiguës.

Étude n 21 : Manie. Étude n 22 : Mélancolie. Étude n 23 : Bouffées délirantes. Étude n 24 : Confusion et délire confuso-onirique. Étude n 25 : Les psychoses périodiques maniaco-dépressives. Étude n 26 : Épilepsie. Étude n 27 : Structure et déstructuration de la consci- ence) que l’argument du précédent tome va prendre tout son sens : il avait écrit en 1950 que ce qui donnait sens au symptôme, c’était le niveau de décomposition ou d’immaturation de la vie psychique.

Ainsi concluait-il : « L’unité cli- nique psychiatrique (loin d’être le symptôme, ajouterions-nous)est la structure névrotique ou psycho- tique ». L’argument du tome III est explicite : les différentes crises aiguës, manie, mélancolie, bouffées délirantes et hallucinatoires, états crépusculaires oniroïdes, confusion onirique « constitue[nt] une série continue d’«états»que l’on ne peut qu’artificiellement dissocier. Elles se présentent comme l’ordre naturel des niveaux de déstructuration de la conscience»(Argument, Tome III) (c’est nous qui soulignons en ita- liques).

Dans le tome II séméiologique, la présentation générale était restée classique et neutre, sans appliquer des principes du néo-jacksonisme qui aurait nécessité une réécriture globale de tout l’abord séméiolo- gique. C’est bien, cependant, ce qu’Henri Ey va faire avec ce tome III sur les psychoses aiguës. Le succès du néojacksonisme au 1erCongrès mondial de psychiatrie de 1950 aidant, c’est dans un véritable enjeu deréécriture de la cliniquequ’Henri Ey va s’engager. Chaque étude de ce tome III est construite sur le même modèle : rappel historique de la notion, clinique classique, observations détaillées reprenant les dires de la (le plus souvent) malade, puis une grande analyse phénoméno-structurale avec struc- ture négative et structure positive, enfin un exposé des formes cli- niques et les questions pertinentes.

La refonte de la psychiatrie fait passer par le creuset de l’organo- dynamisme (J. Garrabé, préface à la nouvelle édition, 2006) toutes les productions internationales avec une puissance de bibliographie très impressionnante (au moins 450 à 500 titres de références provenant de tous pays, des plus anciennes et classiques aux plus contempo- raines). Henri Ey traduit ou fait traduire des textes fondamentaux pour sa présentation : par exemple, celui de Ludwig Binswanger sur la fuite des idées qu’il traduit lui-même de l’allemand après avoir traduit Bleuler, Mayer-Gross et les expé- riences délirantes oniroïdes (qu’il fait traduire par son interne Claude Jeangirard). Il restitue la clinique classique, il expose ses synthèses, il rassemble les traits profonds et il fonde une clinique en niveau, loin des entités rigides.

Le style d’Henri Ey est des plus admirable, tantôt lyrique, foison- nant, hypersaturé et rythmé dans la fuite éperdue de la manie, tan- tôt ralenti à l’excès pris dans la glue de la culpabilité morbide de la mélancolie, tantôt métaphorique

doi:10.1684/ipe.2019.1918

Rubrique coordonnée par Eduardo Mahieu

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Pour citer cet article : Bibliothèque du psychiatre.L’Information psychiatrique2019 ; 95 (2) : 129-32 doi:10.1684/ipe.2019.1918

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à regret pour rendre compte des mots pris comme des choses, dans les bouffées délirantes aiguës ; il s’essaye à traduire au plus près le

«monde»dans lequel vit le patient.

Et c’est de l’avis de tous, une réus- site incomparable. À la suite du 1er Congrès mondial de psychia- trie de 1950 qu’il venait d’organiser, Henri Ey avait trouvé de grands échos à sa conception ; quasi una- nimement on adoptait ou tenait compte de l’organo-dynamisme et du néo-jacksonisme2 préparé en France par Th. Ribot, ses publica- tions sur la mémoire et ses tra- ductions de Jackson, d’une certaine manière par P. Janet, mais surtout par Raoul Mourgue de Montpellier, par von Monakow de Zürich, etc. Les nombreux contacts internationaux avaient contribué à ouvrir sa biblio- graphie et les langues n’étaient pas un obstacle pour lui (l’allemand et l’espagnol en particulier).

Mais au-delà de la forme somp- tueuse d’écriture, Ey développe ses idées : il suit dans ses descriptions, étude après étude, une progres- sion dans la déstructuration de l’organisation psychique qu’il appel- lera« déstructuration de la consci- ence»dans l’Étude n27 qui clôture le tome III. Il situe la désorganisation temporelle comme la plus immé- diate, la plus susceptible de se mêler aux autres tableaux cliniques (Étude n 21 sur la manie. Étude n 22 sur la mélancolie). Non pas qu’elle se situerait au sommet de la construc- tion de l’être, comme semble le lui reprocher J. Lacan dans une inter- vention par trop schématique sur la spatialité de sa publication, mais qu’elles sont – c’est notre avis – au niveau qualitatif (non dans l’ordre spatial) les plus fragiles, les plus susceptibles de variations patholo- giques.

2Alors qu’il fut déc¸u par le second Congrès mondial à Zurich sur la schizophrénie en 1957 qu’il avait pourtant longuement préparé à Bon- neval et à Madrid.

Les bouffées délirantes

Puis il situe de fac¸on plus enraci- née, dans son Étude n23, les«bouf- fées délirantes » (dont il restaure la terminologie venant de Magnan (avec son « délire d’emblée ») et de l’École franc¸aise. Ce niveau de déstructuration que, véritablement, il institue entre les crises de manie- mélancolie et les crises confu- sionnelles, rassemble non seule- ment la clinique de Magnan mais aussi celle de K. Jaspers et ses

«expériences délirantes primaires».

Il s’agit de crises hallucinatoires aiguës, brutales, polymorphes, mais dans environ un tiers des cas sans lendemain apparent. Après avoir posé ce premier cadre histo- rique, H. Ey entreprend de fonder ce niveau sur d’autres descrip- tions. D’abord trois cas cliniques longuement exposés : le premier sur fond d’excitation maniaque, le deuxième sur fond de mélanco- lie anxieuse, le troisième sur fond d’anxiété. Puis il reprend la clinique de ces états aiguës hallucinatoires en présentant ses trois degrés : celui, le plus léger, des expé- riences délirantes de dépersonnali- sation, celui intermédiaire desétats aigus d’automatisme mental (ou de dédoublement hallucinatoire) qui comportent toutes sortes de phéno- mènes d’intrusion, de possession, de vol de la pensée, etc., mais qui restent des états aigus souvent sans lendemain, éventuellement récidi- vants et ne correspondent pas aux états chroniques schizophréniques bien qu’ils puissent y conduire.

Enfin, Ey dégage un troisième degré de troubles plus profonds, celui desexpériences délirantes oni- roïdesdécrites par Mayer Gross, qui sans être de profondes confusions mentales avec un onirisme chao- tique, ont une structure onirique bien organisée en ensembles scé- niques cohérents. Ey a fait traduire les fameuses auto-observations par les malades eux-mêmes que Mayer Gross avait publiées en 1924 dans son ouvrage clé. Enfin, Ey fait l’analyse phénoméno-structurale de

ce niveau qu’il dégage entre les crises délirantes de manie et de mélancolies et les crises confusion- nelles. Il rappelle l’importance du rapport du sujet à son corps et à son espace pour se«représenter»son monde, ceci pour rendre compte de la formation du vécu hallucinatoire, suivant en cela les analyses de la Phénoménologie de la perception par Maurice Merleau-Ponty. Et enfin au fond du gouffre, c’est la perte du cadre même de la représentation qui fait que le sujet ne peut même plus«se présenter»dans l’unité de sa présence pris dans la confusion mentale (Étude n24).

Ce tome III met donc en place une idée très différente du rôle du processus à l’œuvre dans les psychoses aiguës : il ne s’agit plus d’une irritation ou d’une perte lacunaire d’un ensemble neuronal ou de son excitation, ni non plus d’une perte d’une fonc- tion, une « dys », comme on dit aujourd’hui, mais d’un niveau de fonctionnement global différent (l’« espace de travail cérébral » de J.P. Changeux aujourd’hui) n’assurant plus la même intégra- tion (A. Damasio, aujourd’hui en 2018, recourt constamment au concept d’intégration). Autrement dit, les étiologies ne sont jamais des causes directes, mais indirectement, atteignent le fonctionnement géné- ral des capacités d’organisation du psychisme et donc, suivant les cas, une même cause pourra produire plusieurs effets et un même effet pourra provenir de plusieurs causes différentes. Ey met un terme à l’espoir qu’avait apporté un temps la méthode anatomo-clinique (et son espoir de symptôme pathog- nomonique : un symptôme = une maladie = une cause). Il en finit ainsi avec le règne des entités et de la nosographie, ce que lui reproche étonnamment aujourd’hui le psychanalyste et historien Paul Bercherie. H. Ey l’écrit à plusieurs reprises, son système est«antino- sographique » pour se conformer le plus étroitement possible à la réalité clinique.

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Bibliothèque du psychiatre

Folie d’un moment et folie de l’existence

L’étude n27, structure et déstruc- turation de la conscience, amène d’après la clinique, l’hypothèse de La Conscience comme sys- tème organisateur du rapport de l’homme à son monde intérieur (permettant sa présence, et sa temporalité en accord avec le système pulsionnel) et au monde extérieur, à la réalité commune et à sa représentation. Dans l’espace de la conscience se constituent des étapes d’organisation qui deviennent autant de niveaux de déstructuration. Certaines formes de désorganisation atteignent des paliers formant des réorganisa- tions assez stables pour s’imposer comme des tableaux cliniques assez réguliers que l’on a pris pour des entités. La conception d’H. Ey donne indéniablement une logique et un ordre au champ de la clinique permettant une classification d’une grande clarté (Étude n20).

Reste la grande question qu’il pose à la fin de son tome III : à propos des psychoses chroniques :

« comment la psychose d’un ins- tant pourra devenir le délire d’une existence ». Question qu’il n’a pas résolue lui-même, car lesÉtudesqui auraient dû se poursuivre par un tome IV sur les névroses et les psy- choses chroniques ou annoncées aussi sur les processus généra- teurs n’a jamais vu le jour [5].

Jean Garrabé a eu la bonne ini- tiative de publier en un volume la quasi-totalité des écrits d’Henri Ey sur la schizophrénie [3] car les 200 pages qu’Henri Ey consacra à la schizophrénie dans le Traité de l’Encyclopédie Médico-chirurgicale de 1955 sont certainement issues, comme Ey l’indique lui-même, de l’Étude n31 qu’il avait déjà envisa- gée. Nous-mêmes, au Crehey, avons publié les tapuscrits des années 32 à 61 concernant Les lec¸ons du mercredi sur les délires chroniques et les psychoses paranoïaques [4]

qui comblent, avec une belle hau- teur, la clinique de ces affections

de la personnalité. Mais, malgré tout, dans ces deux apports, la présentation organo-dynamique ne constitue qu’un petit chapitre de fin de présentation (un peu plus étoffé cependant dans la paranoïa que dans la schizophrénie), à la dif- férence de la présentation des psy- choses aiguës du tome III auxquelles l’organo-dynamisme semble offrir le meilleur cadre.

Le livre sur « La conscience », paru en 1963, peu après la réédition du tome III en 1960, laisse entrevoir l’absolue nécessité d’un travail de fond. Pour parler de psychoses ou de délires affectant chroniquement la personnalité, il devenait néces- saire à Henri Ey de mieux définir ce qu’est une personnalité et rendre compte de son sens évolutif et déve- loppemental s’il voulait être fidèle à la temporalité qui est l’apport principal de l’organo-dynamisme.

Pour ce faire, Ey a trouvé plus d’avantages à se tourner du côté de la théorie psychanalytique, que du côté de la phénoménologie ou de l’existentialisme. Ce tournant est très clair dans La conscience dans lequel il écrit qu’il va quitter Binswanger et l’analyse existentielle pour s’approprier le freudisme. Il en transformera le schéma des ins- tances moi, c¸a, surmoi et divisera ce dernier en deux : un contre-c¸a inconscient et un lieu des valeurs en grande partie conscientes. Fina- lement, on peut se demander s’il ne tente pas de rejoindre l’étude sur la paranoïa de Lacan dans sa thèse : cet entrecroisement du développement d’une personnalité dans son histoire intime, familiale, sociale, profes- sionnelle, avec des « moments féconds», termes dont plus aucun des deux ne sait qui a pu l’apporter à l’autre. Et en effet, dans sonTraité des Hallucinations (pp. 382-96), il se penche à nouveau avec profon- deur surl’état primordial du délire décrit par Moreau de Tour, puis sur les questions soulevées par les auteurs allemands (Les expériences délirantes primaires de Karl Jas- pers, le«echte Wahn»– délire vrai ou pur – de Gruhle et K. Schnei-

der, et semble vouloir cerner au plus près ces moments où le délire, saisi dans son éclosion, est sans motif :«ohne Anlass», surgissant, faisant irruption « Wahneinfälle »).

Ces expériences primaires sont vite réfléchies dans un perc¸u halluci- natoire qui va, passé les premiers moments de perplexité, donner lieu à un travail idéo-verbal, complétant le processus du délire. Il est cer- tain que sur les bases très solides qu’Henri Ey nous a donné, l’École franc¸aise devrait (aurait dû !) avoir à cœur de poursuivre le travail sur les psychoses chroniques largement envisagé par le maître.

La refondation d’Henri Ey

Il y a chez Henri Ey une audace qui le rend incomparable à aucun autre auteur [6]. Les renversements qu’il propose dans son enseigne- ment visent à fonder une science de l’homme et une psychiatrie du sujet qu’il défendra au niveau de l’organisation de la profession, des hôpitaux psychiatriques et de la défense des malades ou inverse- ment de l’abus de la psychiatrie à des fins politiques. Pour mieux cer- ner le fait psychiatrique, Ey propose tout d’abord de fonder la psychia- trie sur les crises et non plus sur les délires chroniques comme elle l’avait toujours fait jusqu’alors. Puis il dessine une vision globale, hié- rarchisée en couches successives de la fonction psychique qu’il va élabo- rer de 1954 (cf. Étude n27, Tome III des Études) à 1968 (2e édition de La conscience) ; une sépara- tion par l’écart organoclinique du registres des causes et des effets avec une articulation au moins à plusieurs variables, si ce n’est par la complexité, (Edgard Morin) sans jamais céder au règne des enti- tés (une maladie, une cause) ; un anti-nosographisme en lui préférant des déstructurations en niveaux variables ; une«variabilité clinique» pour un même type suivant les indi- vidus dans le temps et des formes de passage d’un niveau à un autre au cours de l’évolution, de la confusion

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aux bouffées délirantes et aux formes maniaco-depressives.

De même, il a étudié les pas- sages entre les différentes formes de paranoïa, de schizophrénies et de paraphrénies constatant des possibilités de progression ou de régression pour les deux premières mais pas dans la dernière qui s’avère une voie ultime dans son expérience clinique. Une associa- tion naturelle de troubles de divers degrés dans un même tableau clinique (troubles de l’humeur dans beaucoup de tableaux, ou troubles hallucinatoires dans d’autres tableaux qui classique- ment n’en comportent pas) sans qu’il soit nécessaire de parler de co-morbidité, concept issu d’une psychiatrie (dont le DSM) qui prend pour base l’idée d’une existence réelle de la maladie. La mise à l’écart de tout constitutionnalisme comme explication tautologique et fermée du trouble : la personnalité pour Ey est le modèle d’un dévelop- pement ouvert et s’oppose à cette conception statique. Le Sujet et sa liberté sont toujours au cœur de sa conception de la psychiatrie ; c’est à lui et à elle que nous avons affaire

et c’est son monde que nous avons à découvrir. Bref une clinique res- pectueuse du Sujet, voire fondatrice du Sujet. Il est frappant à cet égard de constater l’amélioration notable des patients ayant été sujets à des crises de déstructuration passées ou même ayant évolué vers une existence schizophrénique qui, ayant l’opportunité ou la chance de pouvoir lire des passages des Études psychiatriques de Ey ou de son Traité des hallucinations s’y sentent parfaitement reconnus dans leur vécu, et par l’organisation et la pensée logique de Ey, sont portés vers une rationalité apaisante avec une atténuation de l’angoisse de la maladie inconnue. Ce fait est suffisamment inattendu pour devoir être signalé et interprété sans trop d’erreur comme le signe de la justesse des descriptions d’H. Ey et de ses conceptions ordonnées.

Patrice Belzeaux

<patrice.belzeaux@wanadoo.fr>

Liens d’intérêt

l’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec cet article.

∼Références

1.Ey H. Études psychiatriques. Paris : Desclée de Brouwer. (3 tomes en 3 volumes reliés : 1re édition tome I 1948, 296 p. ; tome II 1950, 547p. ; tome III 1954, 787p. ; 2e édition respectivement 1952, 1957, 1960.).

2.Ey H. Études psychiatriques. Perpi- gnan : Crehey, 2006. (Nouvelle édition avec préface de Jean Garrabé et intro- duction de P. Belzeaux, 2 volumes : tomes I et II pour le 1 vol., tome III pour le 2 vol., avec Cdrom, 1620 p.). (Stag- naro JC.(dir.). Estudios psiquiatricos en 2 volumes. Traduction d’Humberto Casarotti, Buenos Aires : Editorial Pole- mos, 2008. Coll. « Clasicos de la psiquiatria».).

3.Ey H.Schizophrénie, Études cliniques et psychopathologiques.22 textes réunis par Jean Garrabé. Paris : Les empêcheurs de penser en rond/Institut Synthélabo.

1996.

4.Ey H.Les lec¸ons du mercredi sur les délires chroniques et les psychoses para- noïaques (tapuscrits révisés de 1961, 67, 68). Introduction P. Belzeaux, Pré- face E. Mahieu. Perpignan : Crehey, 2010.

5.Delille E. Histoire d’un livre qui n’existe pas sur la schizophrénie. À propos du tome IV des Études psychiatriques, inLes Cahiers Henri Ey. Schizophrénie 2003 ; 10-11 : 243-56.

6.Belzeaux P. Les audaces d’Henri Ey, introduction à Les Cahiers Henri Ey Spécial Etudes psychiatriques. Travaux contemporains2009 : 23-24. Bilingue.

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