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L école publique en Haute-Marne

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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AU SOMMAIRE Page 1 : Edito

Page 2 : Flash infos

Page 3 : Blanquer et les lycéens… , Un manuel de lecture labellisé « Blanquer »

Page 4 : Loi Sécurité globale

Page 5 : Pourvoir aux besoins des écoles mais pas comme ça ! , 26 janvier : Grève dans l’éducation Page 6: Les retraité·e·s montré·e·s du doigt

N° 111 Décembre

2020 L’école publique

en Haute-Marne

Déposé le 14/ 12 /20

Plusieurs événements ont marqué ces derniers mois : l'assassinat de Samuel Paty attaquant les mis- sions émancipatrices et la liberté d’expression, le reconfinement en cette rentrée d'automne, les attentats terroristes commis au nom de l’islamisme intégriste à Nice et en Autriche. Le premier drame a été traité avec mépris par notre ministre puisque le temps de concertation prévu pour les enseignants a été annulé 48h avant la rentrée du 2 novembre. La confiscation d’un temps collectif de réflexion, alors que les équipes s’étaient déjà organisées localement, l’amputation de la lettre de Jean Jaurès ou l’imposition de la minute de silence à tous les enfants d’élémentaire, ont amplifié un sentiment de déconsidération. En ré- ponse à cette période de crise sanitaire et de terrorisme notre gouvernement met en place des lois sécuri- taires liberticides.

Le manque de moyens pour exercer notre métier est de plus en plus flagrant. Notre ministre a aussi la réponse: 150 euros pour acheter du matériel et une revalorisation de 150 euros annuelle pour les ensei- gnants jusqu’au 7ème échelon. Les annonces du ministre ne concernent que des primes et écartent les AESH et 69% des enseignant·es de toute amélioration salariale.

Deux ans après avoir lancé un pseudo « observatoire de la rémunération des enseignant·es », les annonces de la rue de Grenelle ne peuvent que décevoir. Rattraper le retard de rémunération des ensei- gnants par rapport à leurs homologues européens nécessiterait une revalorisation des grilles indiciaires de 150 points, soit 700 € par mois en début de carrière et dégressive jusqu’à 100 points, soit 470 € en fin de carrière. Sans oublier un doublement de l’ISAE, indemnité à étendre à tous les PE, et une allocation d’équipement de 500€.

Afin d’éviter la fermeture des écoles et des établissements scolaires, le SNUipp-FSU continue d’exiger un protocole sanitaire véritablement protecteur et fonctionnel, concerté très en amont de sa mise en œuvre et passant nécessairement par des moyens humains supplémentaires dans les établissements scolaires et permettant ainsi la mise en œuvre des gestes barrières et accueillir les élèves dans une école non anxiogène.

SNUipp-FSU 52

24 rue du Général Leclerc 52000 CHAUMONT

snu52@snuipp.fr http://52.snuipp.fr

L'école publique en Haute-Marne : bulletin trimestriel du SNUipp Haute-Marne le n°: 1,5 € Conformément aux articles 26 et 27 de la Loi du 08.01.1978, le droit d'accès, de rectification ou de

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Audience Dasen du 25 novembre

1- COVID

Remplacements : nous avons demandé des consignes claires de nos IEN n’engageant pas la responsabilité des en- seignant.es et des directeurs.trices lors des non remplacements car dire oralement aux parents de repartir avec leurs en- fants et confier la classe aux AESH sous responsabilité de l’enseignant.e la plus proche n’est pas acceptable. La réponse a été la suivante: il ne peut y avoir de consignes communes puisqu’ adaptées à chaque situation (forces vives dans l‘école, effectif dans les classes, locaux, porte traversante, etc.).

L’administration ne peut pas engager sa responsabilité en écrivant que les AESH peuvent prendre une classe. Des moyens supplémentaires vont être mis en place avec des contractuel.le.s pris.e.s dans le vivier de la liste complémentaire en priori- té mais sous contrat contractuel. Le rectorat a autorisé un nombre de recrutement supplémentaire de contractuel.le.s. On a les moyens mais peu de personnes pour la Haute Marne.

*Priorité 1 du DASEN dans le remplacement : rendre les décharges des directeurs.trices, pour le moment suspendues, pour pallier les manques de remplaçants.

*Priorité 2 : Remplacement sur le secteur ASH. Le DASEN a été clair en conseil d’IEN, sur le fait qu’une priorité est aussi donnée pour les remplacements des élu.e.s des organisations syndicales lorsqu’elles sont convoquées à des instances. Le DASEN et la SG annoncent une très bonne gestion (services, personnels dans les écoles…) qui favorise un faible taux de transmission du virus dans les établissements ; ils félicitent toute la profession !

Nous avons demandé la tenue d’un COPIL ( comité de pilotage) pour une harmonisation par tous les acteurs sur la mise en place des protocoles . La réponse est la suivante: il n’y a plus de COPIL pour deux raisons : le temps est très occupé par les alertes attentats et parce que les communautés de communes sont au clair. Cependant, des visios ont lieu toutes les semaines avec le préfet, le DASEN, les présidents de région et de département mais pas les enseignant.e.s et représen- tant-e.s du personnel. ( souci piscine et repas ensemble)

Des consignes claires sur ce que les collègues doivent faire quand : ils sont cas contact ? ( souci piscine et repas ensemble ils sont positifs mais asymptomatiques ? positifs et malades ?

Le protocole est clair, nous a répondu le DASEN. Un point a été fait en conseil d’IEN car parfois les secrétaires n’ont pas les infos.

Une campagne de dépistage est à venir dans les établissements (principalement dans des établissements 2nddegré qui seront ciblés) .

2- CAPD

Nous avons interrogé le DASEN sur le rôle des syndicats. Il a insisté sur l’ importance du dialogue social. Il propose de nous rencontrer de façon régulière pour faire le point. Nous serons consultés pour la circulaire mouvement, et la possi- bilité d’un GT avec membres de CTSD et de la CAPD est évoquée. Pour plus de transparence, à défaut d’avoir eu les résul- tats du mouvement et sans CAPD désormais pour les promotions, nous avons demandé s’il serait possible d’avoir le ta- bleau de classement avec nom, prénom, affectation, échelon, date de naissance et nom de jeune fille. Les DSDEN sont en attente d’un document délivré par le ministère; ce document leur permettra de connaître les informations qui pourront être transmises aux organisations syndicales.

3- DIVERS

Des collègues ayant eu leur rendez-vous de carrière l'année dernière (octobre- novembre 2019!) n'ont toujours pas reçu leur rapport d'inspection : ils l’auront maximum en janvier. N’hésitez par à relancer votre IEN de circonscription.

Prochaines instances

CAPD PROMOTIONS en début d’année 2021.

N’hésitez pas à remplir une fiche de contrôle dans e-dossier sur notre site

CTSD CARTE SCOLAIRE.

Faites-nous remonter les informations pour vos écoles par le biais du document sur notre site.

(3)

A la suite des révélations de Médiapart sur le finan- cement exorbitant du syndicat lycéen Avenir Lycéen par le gouvernement et la façon dont cet argent a été dilapidé par quelques-uns, Libération a réalisé une enquête qui met en avant des pratiques très graves qui touchent aux fondements même de la démocratie et aux valeurs de la République.

En interrogeant les adhérent.e.s de ce syndicat, Libé remonte à sa création, fin 2018. La réforme du bac pro- voque alors des remous dans les lycées. L’UNL, autre syn- dicat lycéen.ne.s est sur tous les plateaux et mobilise. Des hauts fonctionnaires, proches du ministre, auraient alors l’idée de rallier des lycéens, déjà investi.e.s comme repré- sentant.e.s dans leur lycée, en leur procurant des textes et appels au calme « clé en main » à diffuser, puis en les inci- tant à mentionner l’#avenirlycéen sans les prévenir de l’existence du syndicat éponyme… Cela ira jusqu’à faire élire deux d’entre eux au Conseil Supérieur de l’Education, où ils pourront appuyer et défendre systématiquement les positions gouvernementales.

Témoignage de mineurs, flattés des bonnes relations avec le ministère, et qui découvrent petit à petit qu’ils sont manipu- lés et instrumentalisés…

L’axe de défense de la majorité ? C’est celui qui dit qui y est… l’extrême gauche aurait toujours cherché à infiltrer les milieux lycéens ! Et de reporter la faute, si faute il devait y avoir, sur l’ex-directeur général de l’enseignement scolaire (DGesco)… Trop facile !

« L’appareil d’Etat aurait été utilisé à des fins partisanes.

Ce coupable mélange des genres remet en cause la concep- tion de l’Etat, censé être au service de l’intérêt général et non d’intérêts particuliers. Des hauts fonctionnaires, réputés très proches du ministre actuel, dans le cadre de leurs fonc- tions, auraient délibérément fait usage de fonds publics et de leur position pour développer un outil au service de leur projet politique.

Ces révélations témoignent aussi d’une conception très par- ticulière de la démocratie lycéenne. Elle serait réduite à n’être qu’un instrument de promotion des réformes emblé- matiques du ministre de l’Education nationale par la mani- pulation d’un syndicat lycéen tout en affaiblissant les oppo- sitions existantes dans les rangs lycéens.. » (extrait du com- muniqué du Snes-FSU)

BLANQUER ENcoRE…

épisode xxx

Blanquer et les lycéens

Alors que la dernière enquête PIRLS donne la France dans la moyenne des pays de l’OCDE pour le décodage mais en re- tard pour la compréhension, Blanquer persiste dans sa volonté d’imposer une même méthode de lecture dans toutes les classes de CP (la méthode syllabique) et, plus grave encore,

un même manuel labellisé…

Ainsi, 350 classes volontaires, testent actuellement, dans 10 départements représentatifs, le manuel « Pour apprendre la lecture et l’écriture au CP ». L’évaluation de la méthode prévue, serait plutôt, selon Roland Goigoux, une analyse de la façon dont elle est mise en place de façon à « préparer sa généralisation à toute la France ». (source Médiapart) Si son utilisation ne serait alors pas obligatoire, difficile cependant d’envisager que les formateurs, inspecteurs, con- seillers pédagogiques, etc, iront à l’encontre… Facile alors de communiquer sur un engouement collectif !

Imaginerait-on le MEN imposer un manuel et, de fait, une unique version en histoire ? Fortement improbable. Blan- quer choisirait-il la facilité afin de laisser son empreinte ?

La liberté pédagogique, héritage du système scolaire, revendiquée déjà par Jules Ferry, est en danger…

Heureusement qu’une fronde des éditeurs scolaires nous sauvera probablement de ce massacre…

Un manuel de lecture labellisé BLANQUER

(4)

Une fois de plus, une loi portant lourdement atteinte à des libertés et des droits fondamentaux bénéficie d’une procé- dure accélérée. Destinée à l’origine à rester exceptionnelle — Il s’agissait alors de réduire les débats parlemen- taires en cas d’urgence.— cette procédure s’est bizarrement largement banalisée avec le président Macron... Il s’avère qu’elle permet utilement pour un gouvernement de shunter des débats qui pourraient mettre en péril l’adop- tion de la loi proposée ! Cela cacherait-il quelque chose ???

Article 23

Alors que, plus que jamais, il serait nécessaire de recru- ter en nombre pour renforcer les rangs de la police natio- nale, réinvestir les zones sensibles, œuvrer à la préven- tion de la délinquance, à la sécurité publique, cette pro- position de loi constate le manque de moyens des ser- vices nationaux et le solutionne en élargissant les at- tributions de la police municipale d’une part et des services de sécurité privée d’autre part. Par-là, elle transfère une partie des compétences d’un ministère ré- galien aux collectivités territoriales, à moyens constants et sans prévoir la nécessaire formation de ses personnels.

Bien pire, elle vient consacrer la place toujours plus grandissante des sociétés de sécurité privées en leur attri- buant le droit à palpation et réten-

tion. Ces prérogatives ne peuvent être déléguées au secteur privé sans conséquence.

PROPOSITION DE LOI SECURITE GLOBALE

Dans un contexte de restriction des libertés, avec le renouvellement de l'état d'urgence, le SNUipp avec la FSU s'oppose à ce projet de loi sur la sécurité globale en s'engageant dans les actions unitaires pour le contrer et obtenir son retrait.

Article 24

L’article qui a été retouché avant d’être voté reste problématique. Il prévoit désormais « sans préjudice du droit d’informer » de réprimer la

diffusion de l’image d’un policier si elle a pour but

« manifeste » d’attenter « à l’intégrité physique ou psy- chique ».

La loi protège déjà pourtant les policiers qui seraient la cible de menaces et la diffusion sur les réseaux sociaux est par ailleurs réglementée.

La montée des brutalités policières et le durcissement du maintien de l’ordre en France depuis plusieurs années ont été régulièrement dénoncés par Amnesty Internatio- nal et ont explosé depuis deux ans.

Cet article risque simplement de faire peur et de dissua- der de nombreuses personnes de filmer. Le gouverne- ment se protège ainsi d’images compromettantes…

Et encore...

L’introduction en urgence, dans la Loi de programma- tion de la Recherche, d’un « Délit d’entrave » de façon à éviter tout blocage dans les universités :

Les étudiant·e·s ou enseignant·e·s manifestant dans l’enceinte de l’université pourraient encourir 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

Articles 21 et 22

Vidéosurveillance et répression en temps réel Le contrôle, la surveillance et la répression en temps réel des individus et des rassemblements ou manifestations sur la voie publique seront rendus possible grâce aux cameras piétons des policiers et aux drones (autorisés pour le maintien de l’ordre par l’article 22), dont les images pourront être transmises en direct « au poste de commandement et aux personnels impliqués dans l’inter- vention » (article 21).

Cette modification de la loi, qui jusqu’ici interdisait l’ex- ploitation immédiate des images, permettra une surveil- lance globale des manifestations et des flux de personnes, mais aussi une surveillance individuelle grâce à la transmission immédiate des vidéos et images et leur traitement par les logi- ciels de reconnaissance faciale.

La vidéosurveillance généralisée s’installe en France ...

En conclusion, une loi qui veut museler toute contesta- tion quand elle va à l’encontre des projets gouverne- mentaux ...

Vous avez dit démocratie ???

Indice de démocratie

(calculé par The Economist en 2019)

La France passe de la 20ème place à la 29ème place… derrière les Etats-Unis !

(5)

Pourvoir aux besoins des écoles... mais pas comme ça !

Le ministère recrute des milliers de contractuel.le.s pour pallier les besoins dans les écoles. Enfin, il reconnait la nécessité de recruter des personnels dans les écoles mais en embauchant des contractuel.le.s , il ne fait pas le bon choix alors que d’autres alternatives sont possibles.

En effet, ce choix du ministère renforce la précarité et nie l'importance de la professionnalité des enseignantes et enseignants, surtout en période de crise pandémique.

Depuis des mois, le SNUipp-FSU alerte sur l’urgence et la nécessité de recruter des PE pour faire face à la crise sanitaire.

Dès le mois de juillet, le SNUipp-FSU proposait le recrutement des 1500 candidates et candidats inscrit.e.s sur les listes complémentaires du dernier concours de PE. De même, il était, et reste toujours, possible d’abon- der le nombre de recrutés de cette manière en convoquant une nouvelle délibération des jurys.

Enfin, à moyen terme, une dernière possibilité existe : organiser un concours exceptionnel de recrutement.

Dans ces trois cas de figure, les enseignantes et enseignants recruté.e.s seront directement affecté.e.s sur les réels besoins existants dans les écoles tout en bénéficiant d’une formation et d’une titularisation par la suite.

Mais le ministère préfère recourir à des personnels contractuels dont l’embauche prendrait fin au plus tard au début des prochaines vacances d’hiver.

Le SNUipp-FSU exige que les personnels contractuels recrutés soient prolongés jusqu’à la fin de l’année sco- laire, qu’ils puissent passer un concours réservé leur donnant la possibilité d’être titularisés et bénéfi-

cier ensuite d’une formation initiale de qualité.

L’Education Nationale se doit d’offrir une véritable insertion professionnelle à celles et ceux qui vont s’inves- tir auprès des élèves et pour le service public d'éducation.

L’école, actuellement sous-dotée, ne peut, au quotidien, faire face aux inégalités scolaires et encore moins à cette situation de crise liée à la Covid. Pour cela, elle doit bénéficier de moyens pérennes se traduisant dans des mesures budgétaires ambitieuses.

Paris, le 23 novembre 2020 Communiqué de presse du secteur Néo du Snuipp-FSU

Grève « éducation » unitaire

(FSU, CGT, FO, SNCL, Sud Solidaires)

Mardi 26 janvier

Les lieux de rassemblement vous seront communi- qués dès que possible sur notre site

et notre page Facebook

(6)

Les retraité.es montrés du doigt

« privilégiés parce que les pensions n’ont pas souffert de la crise du coronavirus, égoïstes parce qu’elles et ils auraient des revenus supérieurs à la moyenne des actifs ».

Cette campagne prépare une nouvelle offensive. D’ail- leurs les sénateurs LR piaffent d’impatience : ils viennent de voter un amendement réclamant le recul de l’âge de départ

à 63 ans et une durée de cotisation de 43 annuités !

Devrions-nous, actifs et retraités, payer la crise sanitaire et écono- mique ?

C’est oublier que les fonctionnaires ont déjà payé très cher l’austérité : depuis 1990, l’âge moyen de leur départ à la retraite a reculé de 4 ans et 3 mois !

La Direction de la Recherche, des Etudes, de l’évaluation et des statistiques démontre déjà en 2018, dernière année étudiée, que la pension brute moyenne dans la fonction pu-

blique d’état civile a diminué de 3% en euro constant.

C’est oublier aussi que ces 12 der- nières années, les prix ont augmenté de 13% et les pensions nettes seule- ment de 8,60%.

Les établissements privés, très chers, sortent de terre partout.

Les sociétés de services à la per- sonne, à 40 euros de l’heure de presta- tions fleurissent. Et les investissements publics sont à l’arrêt.

Le SNUipp et la FSU revendiquent la création

d’un grand service public de l’autono- mie

et la prise en charge de la perte d’autonomie à 100% par la branche maladie de la sécurité sociale.

Avec la 5

ème

branche autonomie imaginée par le gouvernement, la perte d’autonomie est présentée comme un problème de « vieux » payée par les « vieux », alors que consécu- tive à un accident, à la maladie, à un handicap

(…), elle concerne tous les âges. Ren-

voyée à la loi grand âge pour 2021, elle n’affiche pas d’objectifs sanitaires. Elle ne serait pas alimentée par les cotisations sociales mais par une réaffectation entre branches et l’ouverture au privé avec l’entrée des groupes d’assurances.

Cette construction politique qu’est la Sécurité Sociale est sérieusement attaquée dans ses fondements. Exit la solidarité nationale chère à Ambroize Croizat! Vive le marché ! Voilà toute la philosophie du rapport Vachey qui inspire les choix gouvernementaux et dont les préconisations seraient terribles pour les salarié.e.s et les retraité.e.s.

© Le Club de Mediapart

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