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N° 10 N° 10 N° 10

N° 10 ---- Mai 2009 Mai 2009 Mai 2009 Mai 2009

Au sommaire

Page 1

Éditorial

Page 2

Défendre et déve- lopper l’emploi et l’industrie

ARCCO - AGIRC

Page 3

Tous ensemble contre la loi Bachelot

À la SNCF

Page 4

Quelques infos en bref

Union Locale CGT de Moulins et sa région

93 rue de Paris 03000 MOULINS

Alain BRANDE Alain BRANDEAlain BRANDE Alain BRANDE Directeur de Publication

UL INFOS UL INFOS UL INFOS

UL INFOS est imprimé par nos soins

Agglomération moulinoise :

Le 1er mai 2009 a vu une participation exceptionnelle où près de 1 200 000 manifestants ont été recensés au travers des 283 initiatives sur

l’ensemble du territoire.

Après cette journée historique, le G8 syndical s’est réuni le 4 mai et a décidé de proposer deux temps forts d’actions : le 26 mai qui a eu lieu et le 13 juin afin d’atteindre l’objectif de progression de l’élargissement et de l’enracinement de la mobilisation.

L’ambition de l’ensemble des organisations syndicales est de permettre à tous ceux et celles qui le soutiennent de devenir acteurs de ce mouve- ment.

C’est essentiel pour obtenir des réponses aux revendications portées par la plateforme commune du 5 janvier 2009, notamment dans le domaine de l’emploi.

Notre agglomération est touchée de plein fouet par des suppressions d’emplois dans le secteur privé comme dans le secteur public.

De plus en plus de salariés sont inquiets pour le devenir de leurs em- plois et personne ne peut dire jusqu’à quand cette crise durera.

C’est pourquoi, la mise en place d’une vraie sécurité sociale interprofes- sionnelle permettrait notamment aux salariés de conserver, jusqu’à leur retour à l’emploi, leur contrat de travail et la plus grande partie de leur rémunération.

La CGT demande une augmentation significative du SMIC et qu’aucu- ne pension ne lui soit inférieure.

Nous réclamons aussi, entre autres, que l’Etat supprime les allègements de cotisations sociales patronales aux entreprises qui n’auront pas trouvé d’accord salarial avant le 1er juillet.

C’est un levier important pour permettre qu’il y ait véritablement une augmentation des salaires.

Restons unis et solidaires

afin d’obtenir nos justes revendications.

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Notre secrétaire gé- néral, Bernard Thi- bault, sur ce sujet, s’exprime :

« La mise en œuvre d’une politique industrielle, cela ne peut pas être un exercice de communication. Cela néces- site des investissements matériels, des investissements dans la formation et les conditions de vie et de travail des sala- riés, de ceux et celles qui font la riches- se des entreprises.

Cela nécessite des orientations clai- res, des axes forts, des politiques publi- ques de soutien, une politique de recher- che et d’innovation ambitieuse.

Nous revendiquons une politique in- dustrielle et d’emploi qui s’appuie à la fois sur un socle social fort et de nou- veaux droits d’intervention dans la ges- tion pour les salariés ».

Il y a désormais urgence à changer de politique car la situation devient très difficile. Le patronat utilise la crise pour accélérer les fermetures de sites, les restructurations, la flexibilité et le déve- loppement de la précarité des statuts.

La crise actuelle sert de prétexte pour accélérer les délocalisations d’activités.

Une campagne patronale allant dans ce sens est à l’œuvre alors que les solu- tions de sortie de crise supposent d’im- pulser une dynamique de développe- ment économique.

Pour cela, la CGT propose une politi- que industrielle ambitieuse, avec la mise en place d’une conférence nationale permanente qui aiderait à faire des choix collectifs permettant d’avoir une vraie stratégie de développement.

Il reste des outils d’intervention publi- que, il faut en reconstruire d’autres dans les domaines de la recherche, de la for- mation, de l’action territoriale, il faut re- bâtir, redonner cohérence aux filières à partir de la maîtrise des technologies.

Soit + 31 % Pour cela , la CGT propose cinq prio- rités pour une politique industrielle et de développement de l’emploi :

1. Priorité à l’emploi, à l’augmentation des salaires et la reconnaissance des quali- fications.

2. Recherche et innovation, passer à une vitesse supérieure.

3. Un plan cohérent en faveur du dévelop- pement durable.

4. Démocratie et droits nouveaux d’inter- vention pour les salariés.

5. La création d’un pôle public financier pour réorienter le financement des en- treprises.

Tout en annonçant des suppressions d’emplois, les 20 plus grands groupes industriels cotés à la Bourse de Paris continuent à afficher des bénéfices en hausse !

♦ 2007 : 42 milliards

♦ 2008 : 55 milliards

Cela ne peut pas continuer ainsi Cela ne peut pas continuer ainsi Cela ne peut pas continuer ainsi Cela ne peut pas continuer ainsi sans que les salariés ne perçoivent sans que les salariés ne perçoivent sans que les salariés ne perçoivent sans que les salariés ne perçoivent

le dividende de leur travail.

le dividende de leur travail.le dividende de leur travail.

le dividende de leur travail.

RETRAITES COMPLEMENTAIRES : ARCCO - AGIRC

Après trois mois de négociations, le MEDEF a renoncé, dans l’immédiat, à son projet de remettre en cause le droit au départ à la retraite à 60 ans dans les régimes de retraite complémentaire ARRCO et AGIRC.

Il reconduit notamment l’accord AGFF (Association pour la Gestion du Fonds de Financement), dispositif qui permet de financer les départs entre 60 et 65 ans dans ces deux régimes sans abattement sur le montant de la pension.

Les mobilisations massives des salariés, retraités … des 29 janvier et 19 mars ont permis ce recul. C’est un point d’acquis non négligeable. Les départs à la retraite à 60 ans resteront possibles jusqu’à fin 2010.

Mais attention, le MEDEF recule in extrémis mais ne renonce pas. Il veut faire de 2010 un rendez vous pour réexaminer les principaux paramètres des régimes et veut obliger les pouvoirs publics à mettre en cause dès 2010 de départ en retraite pour l’ensemble des régimes.

Pour la CGT, il y a bien entendu toutes les raisons de continuer la mobilisation contre toute remise en cause des droits à la retraite et pour un financement à la hauteur des besoins.

Les retraités ont manifesté leur mé- contentement, face au Gouvernement qui a confirmé une augmentation des retraites de 1 %

au 1er avril.

Pour une pension mensuelle de 1000 euros , l’augmentation est de

35 centimes d’euros par jour et ce n’est pas un poisson d’avril.

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La loi «

Hôpital Patient Santé Territoire

» n’est que la poursuite du plan Juppé qui date de 1995.

Ce projet de cet ancien premier ministre a pu tranquillement se mettre en place au cours des différents régimes politiques suc- cessifs dans notre pays.

Avec la loi Bachelot, le fonctionnement de l’hôpital sera bridé par des Contrats d’Objectifs et de Moyens, accords trop souvent unilatéraux, faisant fi du terrain et des besoins des patients.

En fait, cette loi va légaliser un fonctionnement de type

« mafieux » et injuste où le pouvoir décisionnaire sera détenu par une seule personne. Cela s’appelle « le centralisme démocra- tique ».

Ainsi, les hôpitaux publics, au service du public, comme ai- mait le dire le Professeur Bonnafé, sont fortement menacés.

L’hôpital public a des obligations très louables d’accès aux soins perma- nents et pour tous.

Les cliniques vont donc se réserver le droit de n’accueillir que les patients

« rentables ».

Si notre hôpital public a certes besoin d’une réflexion en pro- fondeur au sujet de ses fonctionnements bureaucratiques lourds, qui ont une réelle incidence sur la prise en charge des patients, il n’a nullement besoin de passer d’un financement public à un financement privé.

Par contre, en tant que citoyens et professionnels de santé, il devient urgent de passer les clivages hiérarchiques au sein de nos institutions qui en sont friandes.

Respectons nous tous pour mieux respecter ce service public auquel nous tenons

.

Luttons pour le retrait de la loi Bachelot et pour de vrais états généraux de la santé avec des cahiers de doléances issus du terrain

.

La CGT conforte sa position de

1er syndicat de la SNCF

Les élections professionnelles (CE/DP) se sont déroulées le 26 mars et ont confirmé, de loin, la place de 1ère organisation syndi- cale à la CGT, devant l’UNSA et SUD.

La CGT obtient 41,74 % tous collèges confondus aux élections des Délégués du Personnel et 39,30 % à celles des Comités d’E- tablissements.

C’est à partir d’un ensemble d’é- léments qu’il convient d’apprécier l’audience de la CGT pour les élec- tions des Délégués du Personnel :

♦ Exécution sédentaire : 49,75 %

♦ Agents de conduite : 33,15 %

♦ Maîtrises : 43,84 %

♦ Cadres : 23,13 %

Pour l’élection des représen- tants dans les Comités d’Etablis- sements, elle est première organi- sation syndicale dans 25 CE sur 27 et y obtient 50 % des sièges.

La démarche de la CGT alliant contestation, propositions, luttes et négociations sur les revendica- tions locales et nationales, sur tous les dossiers d’actualité tels l’avenir des retraites, les salaires, l’emploi, l’avenir du Fret, le loge- ment, les facilités de circulation, les conditions de travail, a été va- lidée à l’occasion de cette élection.

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Vous pouvez contacter Vous pouvez contacter Vous pouvez contacter Vous pouvez contacter l’Union Locale CGT de Moulins l’Union Locale CGT de Moulins l’Union Locale CGT de Moulins l’Union Locale CGT de Moulins

Par téléphone

au 04.70.44.11.70 - Hélène au 04.70.44.76.92 - Alain au 04.70.44.76.94 - Sylvaine Par fax

au 04.70.44.76.95 Par mail

Stage 1er niveau à l’UL de Moulins du 30 mars au 3 avril

Le 5 mai 2009 au Comité Général de l’Union Départementale

L’UD CGT de l’Allier représentent 202 syndicats et 19 sections, sur 5 Unions Locales et comptent 4 691 adhérents. Les débats ont porté sur l’actualité, les formes d’actions à mener, la syndicalisation …

Depuis le début de l’année, ce sont 105 camara- des nouveaux et 7 bases nouvelles qui ont rejoint la

CGT de l’Allier. Mais nous sommes encore beaucoup trop absents dans grand nombre d’entreprises et surtout les petites et très petites.

Maryse DUMAS, secrétaire confédérale, a participé à cette journée de rencontre avec les militants. L’UL de Moulins était représentée par 22 syndicats et 44 camarades.

Dossier HERTZ

Le 19 mars dernier, Roger De Barros, conseiller juridique, a défendu les dossiers de deux camarades, qui travaillent chez HERTZ, devant le Conseil de Prud’hommes de Moulins.

Le rendu de jugement du 7 mai a beaucoup déçu car les deux sala- riés ont été déboutés sur tout.

(heures supplémentaires, pri- mes, …).

Ils réfléchissent sur la suite à donner...

L’Union Locale de Moulins remercie les camarades qui ont répondu présents lors de la distribution des

tracts et collages des affiches pour les journées d’actions. Le résultat est là ...

Lorsque l’Union Locale vous envoie des infos, n’oubliez pas de les diffuser. Merci.

Faire grève

Facile ou difficile ? Le droit de grève est un droit fondamental de chaque salarié, un droit protégé que seule la loi peut règlementer. Les salariés du secteur privé n’ont pas de pré- avis à respecter.

L e s s a l a r i é s d u p r i v é (commerces, industrie, services…) peuvent faire grève dans leur entre- prise, ou leur agence, ou leur atelier sans avoir de préavis à donner ni de délai à respecter. Il faut seulement que l’employeur ou un membre de la direction soit informé de l’existence de revendications de caractère pro- fessionnel.

Pour cela, il vaut mieux que des salariés se concertent et fassent connaître ces revendications assez simplement, verbalement ou pas mail.

Un syndicat ou une union locale de syndicat peuvent les y aider.

Mais la grève n’est pas un droit ré- servé aux syndicats. S’il y a un mou- vement de grève initié au niveau local ou national (comme les 29 jan- vier et 19 mars), les salariés même isolés peuvent se joindre à ce mou- vement sans autre formalité mais il vaut mieux que l’employeur le sache pour éviter d’avoir par la suite à contester un reproche « d’absence au travail ».

Se joindre à un mouvement de grève même quelques heures seule-

ment permet aussi de participer aux manifestations organisées par les syndicats dans la localité. Il n’y a donc pas de préavis à donner ni de service minimum à assurer.

Ces mesures ne peuvent être mises en place que dans les servi- ces publics (santé, transport public

…) et dans certaines conditions après concertation avec les syndi- cats concernés.

Faire grève est un droit assez bien protégé et ne peut donner lieu à des sanctions ou à un licenciement qui serait jugé nul en urgence par un conseil de prud’hommes saisi en référé.

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