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Théorèmes sur le quadrilatère rectiligne

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Academic year: 2022

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. M ENTION

Théorèmes sur le quadrilatère rectiligne

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 11 (1852), p. 103-106

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THÉORÈMES SUR LE QUADRILATÈRE RECTILIGNE;

PAR M. J. MENTION.

1. THÉORÈME. Les trois circonférences décrites sur les diagonales d'un quadrilatère complet comme diamètres j ont un même axe radical.

Je démontrerai ce théorème en me fondant sur cette simple observation, que, s'il .existe jpjus d'ua point de commune puissance par rapport à trois cercles, les cen- tres de ces cercles et tous tas points de commune puis- sance sont respectivement sur deux droites perpençlicu-

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laires Tune à l'autre; la seconde est Taxe radical commun des trois cercles.

Soit, en effet, un quadrilatère complet ABCDEF5 je

décris sur les trois diagonales BD, AC, EF les demi-cir- conférences BID, CKA, ELF. Alors, les droites BI, CK, LF, hauteurs du triangle BCF, se couperont en un même point H. D'ailleurs, à cause des quadrilatères inscripti- bles BICK, BILF, CKLF, les produitsHI.BH, HC.HK, HF. HL sont égaux, c'est-à-dire que le point H est de com- mune puissance par rapport aux trois cercles. Or, comme il y a quatre triangles formés avec trois des côtés du qua- drilatère, il y aura quatre points de commune puissance par rapport à nos cercles, ce qui prouve la proposition.

R

Mais on remarquera que l'observation faite ci-dessus met en évidence d'autres propriétés du quadrilatère ; aussi vais-je, d'un seul coup, formuler quatre énoncés :

i°. Les trois milieux des diagonales d'un quadrila- tère complet sont en ligne droite;

20. Les quatre points de rencontre des hauteurs des

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triangles f ormes successivement avec trois côtés du qua- drilatère, sont en ligne droite (*) ;

3°. La ligne des points de rencontre est l'axe radical commun des trois circonférences décrites sur les diago- nales du quadrilatère comme diamètre ;

4°. La ligne des points de rencontre est peiyendi- culaire à la ligne des milieux des diagonales.

2. Autre remarque importante : le cercle circonscrit au triangle formé par les diagonales étant orthogonal à ceux que nous venons de considérer, son centre appar- tiendra à la ligne des points de rencontre des hauteurs.

Corollaire. La polaire d'un quelconque des six. som- mets du quadrilatère complet, par rapport au cercle que déterminent les points d'intersection des diagonales, ne peut être parallèle à la ligne des milieux de celles-ci.

Car la droite qui joint ce sommet au centre du cercle serait perpendiculaire à la ligne des milieux*, elle serait donc précisément la ligne des points de rencontre des hauteurs, ligne qui ne peut contenir aucun des sommets du quadrilatère, à moins qu'il ne dégénère en trapèze.

3. Définition. Deux points sont conjugués par rapport à uneco nique, lorsque la polaire de l'un d'eux passe par l'autre, et vice versa.

Lemme I. Le milieu de la distance d'un point au point de concours de ces polaires par rapport à deux cercles, appartient à leur axe radical.

Lemme IL Les sommets opposés d'un quadrilatère quelconque sont respectivement conjugués au cercle pas- sant par les points d'intersection de ses diagonales.

(*) Qu'il me soit permis de dire que je me suis en quelque sorte im- pose l'usage des transversales, dans la solution insère» au commencement du tome V de ce Recueil, concernant ce second énonce.

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THÉORÈME. Dans un quadrilatère complet, deux cou- ples de sommets opposés étant conjugués par rapport à un cercle, il en sera de même à l'égard du dernier

couple. ( OTTO HESSE . )

Ainsi, je suppose un cercle M pour lequel les sommets opposés (A,C), (B,D), par exemple, soient conjugués, ej je veux montrer que les sommets E et F seront aussi conjugués. Du lemme I il résulte immédiatement que la ligne des milieux est Taxe radical du cercle Mt circon- scrit au triangle ayant pour côtés les trois diagonales, et du cercle M, parce que les polaires d'un sommet relatives aux deux cercles se croisent au sommet opposé. Encore, d'après le lemme I, le point de concours des polaires du sommet E se trouve sur une parallèle à la ligne des mi- lieux (*) conduite par le sommet F : se trouvant déjà sur une seconde droite issue de F (lemmeII), de direc- tion différente de la première (voyez corollaire* art. 2), ce point de concours sera précisément le sommet F.

C. Q. F. D.

Le mode précédent de démonstration indique T sur-le- champ, une propriété commune à tous les cercles dont les extrémités des diagooiales d'un quadrilatère complet leur sont respectivement conjuguées : tous ces cercles ont la ligne médiane des diagonales de ce quadrilatère pour commun axe radical.

Corollaire. Le théorème subsiste pour une conique quelconque; évident par la méthode projective.

( * ) On abrégerait le discours en appelant médiane la ligne des milieux des diagonales d'un quadrilatère.

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