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Séance 2 (9 novembre)

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Texte intégral

(1)

S ´ EANCE DU 9/11/07

1.6. D´erivations et champs de vecteurs. — (2) Soit X une vari´et´e C, soitp∈X et soitf une fonction `a valeurs r´eelles, d´efinie et continue dans un voisinage de p. D’apr`es la d´efinition 1.6, f est une application de classe C au voisinage de p si pour une (et donc, pour toute) carte (U, φ) au voisinage de p, la fonctionf ◦φ−1 est une fonction C des«coordonn´ees locales»

(x1, . . . , xn).

C.-`a-d., pour tout p0 U on ´ecritφ(p0) = (x1, . . . , xn), on demande alors que la fonction

f(x1, . . . , xn)

(un abus d’´ecriture pour d´esignerf(p0) = (f◦φ−1)(x1, . . . , xn)), soit une fonc- tion Cdesxi. Ceci ne d´epend pas de la carte choisie, puisque les changements de cartes sont C.

Définition 1.51(Germes de fonctions). — On consid`ere les couples (V, f), o`u V est un voisinage ouvert depetf : VRune application C. On dit que deux couples (V, f) et (V0, g) sont ´equivalents si f etg co¨ıncident sur un voisinage W dep contenu dans VV0.

Une classe d’´equivalence est appel´e un germe de fonction C en p. On pense `a un germe comme `a une fonction C f d´efinie sur un voisinage«non sp´ecifi´e» de p. Les germes s’ajoutent et se multiplient commes les fonctions usuelles : si f et g sont deux germes, et si (V, f) et (V0, g) en sont des re- pr´esentants, alors f +g et f g sont d´efinies et C sur W = VV0, et ceci d´efinit les germesf+g etfg. On v´erifie facilement que cela ne d´epend pas des repr´esentants choisis. On obtient donc ainsi une R-alg`ebre not´ee

C(X)p.

(2)version du 20/11/07 (correctionη(1) = 0 p.18, l.-7)

(2)

De plus, pour tout voisinage V dep, on a C(X)p =C(V)p

car tout germe enppeut ˆetre repr´esent´e par un couple (W, f) avec WV. En particulier, soit (V, φ) une carte au voisinage depet soit U l’ouvertφ(V)⊆Rn. Quitte `a remplacer φ par t◦φ, o`u t :Rn Rn est une translation, on peut supposer que U contient le point 0 deRn. On obtient alors :

C(X)p =C(V)p =C(U)0 =C(Rn)0.

Ceci permet de ramener toutes les questions portant sur C(X)p au cas o`u X =Rn (etp= 0).

Définition 1.52. — On note mp l’id´eal de C(X)p form´e des germes de fonc- tions nulles enp. C’est un id´ealmaximal, puisque c’est le noyau du morphisme d’´evaluation enp :

εp :C(X)p −→R, f 7→f(p), de sorte queC(X)p/mp =R.

Définition 1.53(Dérivations ponctuelles). — On appelle d´erivation ponctuelle en p une applicationR-lin´eaire D :C(X)pR telle que

D(f g) =f(p)D(g) +g(p)D(f), ∀f, g∈C(X)p.

Un tel D s’annule sur l’id´ealm2pet aussi sur (le germe de) la fonction constante 1, puisque l’´egalit´e

D(1) = D(1·1) = 1·D(1) + 1·D(1) entraˆıne D(1) = 0.

R´eciproquement, soit η (mp/m2p). Alors η s’identifie `a une forme lin´eaire surmp, nulle sur m2p, et comme

C(X)p =R1L mp,

η se prolonge en une forme lin´eaire sur C(X)p, encore not´ee η, telle que η(1) = 0. Alors,ηest une d´erivation ponctuelle. En effet, pourf, g arbitraires, on a

f g−f(p)g−g(p)f = (f −f(p))·(g−g(p))−f(p)g(p)1 ;

par hypoth`ese, η s’annule sur le membre de droite, d’o`u η(f g) =f(p)η(g) + g(p)η(f). On obtient donc un isomorphisme de R-espaces vectoriels

D´erp(C(X)p,R)= (mp/m2p)

o`u l’on a not´e D´erp(C(X)p,R) l’espace des d´erivations ponctuelles enp.

(3)

Définition 1.54(Espaces tangents et différentielles). — 1) L’espace tangent `a X en p est d´efini par :

TpX = D´erp(C(X)p,R)= (mp/m2p).

2) Soit φ : X Y un morphisme de vari´et´es. Sa diff´erentielle en p est l’application lin´eaire

dpφ: TpX−→Tφ(p)(Y), D7→Dtφ,

o`u tφd´esigne la transpos´ee de φ, c.-`a-d., pour toutg∈C(Y)φ(p),

tφ(g) :=g◦φ appartient `a C(X)p, et l’on pose

(dpφ(D))(g) = D(g◦φ). (∗)

Alorsdpφ(D) est bien une d´erivation ponctuelle deC(Y)φ(p).

Proposition 1.55(Différentielle d’une composée). — dpidX = idTpX et, si ψ : YZ est un second morphisme de vari´et´es, alors

dp◦φ) =dφ(p)ψ◦dpφ.

D´emonstration. — Ceci r´esulte de la d´efinition.

La d´efinition pr´ec´edente a l’avantage d’ˆetre intrins`eque, c.-`a-d., elle ne fait pas intervenir de cartes de X. De plus, il r´esulte de la proposition que la d´efinition est invariante par diff´eomorphisme local, c.-`a-d., si φ est un diff´eo- morphisme d’un voisinage ouvert V de p sur un voisinage ouvert W de φ(p), alorsdpφinduit un isomorphisme

TpX = TpV−→ Tφ(p)W = TpY.

Pour retomber sur nos pieds, il faut v´erifier que lorsque X =Rn, on retrouve la d´efinition ant´erieure de l’espace tangent. Ceci r´esulte du lemme et de la proposition qui suivent.

Lemme 1.56. — Soient U une boule ouverte centr´ee en 0 dans Rn et f une fonction C sur U. Pour toutx= (x1, . . . , xn)U, on a

(?) f(x)−f(0) =

Xn

i=1

xi Z 1

0

∂f

∂xi(tx)dt, et chaque fonction gi(x) = R1

0(∂f /∂xi)(tx)dt est C sur U. Par cons´equent, l’id´eal de C(U) des fonctions nulles en 0 est engendr´e par les fonctions coordonn´ees x1, . . . , xn.

(4)

D´emonstration. — Fixons x = Pn

i=1xiei et posons F(t) =f(tx) pour t I, o`u I est un intervalle ouvert contenant [0,1]. Alors F est C et

f(x)−f(0) = F(1)F(0) = Z 1

0

F0(t)dt.

De plus, F est la compos´ee de f et de l’application lin´eaireu :t7→ tx. Donc, pour toutt∈I, F0(t) ´egale

(dtF)(1) = (dtxf ◦u)(1) = (dtxf) Ã n

X

i=1

xiei

!

= Xn

i=1

xi∂f

∂xi(tx).

La formule (?) en r´esulte. De plus, par d´erivation sous le signe R

, chaque gi est une fonction C de x. Donc, le terme de droite appartient `a l’id´eal de C(U) engendr´e par les fonctions coordonn´eesx1, . . . , xn, et sif(0) = 0 alors f appartient `a cet id´eal. Le lemme est d´emontr´e.

Pour touti= 1, . . . , n, ∂x

i est une d´erivation de C(Rn), c.-`a-d., v´erifie

∂xi(f g) =g ∂f

∂xi +f ∂g

∂xi, ∀f, g∈C(Rn).

De plus, pour toutq = (q1, . . . , qn)Rn, le germe en q (et donc a fortiori la valeur enq) de∂f /∂xi ne d´epend que du germe def enq. Donc,∂/∂xi induit un ´el´ement

µ

∂xi

q

D´erq(C(Rn)q,R), f 7→ ∂f

∂xi(q), o`u f est un repr´esentant arbitraire du germef.

Soit mq l’id´eal de C(Rn)q form´e des germes de fonctions nulles en q.

Chaque fonction coordonn´eexi−qi appartient `a mq et on note dxi =xi−qi son image dans mq/m2q.

Proposition 1.57. — 1) (x1−q1, . . . , xn−qn)est une base demq/m2q, et la base duale de D´erq(C(Rn)q,R) est

õ

∂x1

q

, . . . , µ

∂xn

q

! .

2) L’espace tangent TqRn =Rn s’identifie `a D´erq(C(Rn)q,R) : tout vec- teur v=a1e1+· · ·+anen correspond `a la d´erivation ponctuelle

Dv :f 7→(dqf)(v) = Xn

i=1

ai ∂f

∂xi(q) = Xn

i=1

ai µ

∂xi

q

(f), o`u f est un repr´esentant arbitraire du germe f.

(5)

3)Via les identifications D´erq(C(Rn)q,R)= (mq/m2q) et HomR(TqRn,R)= HomR((mq/m2q),R)=mq/m2q,

la diff´erentielle dqxi s’identifie `a l’´el´ement dxi = xi−qi, ce qui justifie la notation. De plus, pour toute applicationCf : UR, o`uUest un voisinage ouvert de q, on a :

dqf = Xn

i=1

∂f

∂xi(q)dxi.

D´emonstration. — Par translation, on se ram`ene `a q = 0. D’apr`es le lemme 1.56, x1, . . . , xn engendrent m0, et donc leurs images x1, . . . , xn engendrent m0/m20. Elles sont lin´eairement ind´ependantes puisque

µ

∂xi

0

(xj) = ∂xj

∂xi(0) =δij. L’assertion 1) en r´esulte, et les assertions 2) et 3) aussi.

Revenons `a une vari´et´e Carbitraire X. SoitC(X) l’alg`ebre des fonctions C sur X.

Définition 1.58(Dérivations deC(X)). — Uned´erivationdeC(X) est une application R-lin´eaire D :C(X)→C(X) telle que

D(f g) = D(f)g+fD(g), ∀f, g∈C(X).

On note D´er(C(X)) l’espace des d´erivations deC(X).

On peut maintenant expliciter la notion de champ de vecteurs C sur X.

Soit p X et soit (U, φ) une carte au voisinage de p. Pour tout q U, on

´ecrit φ(q) = (x1, . . . , xn) et, par d´efinition, une fonction continue f : U R est C si et seulement si la fonction

(x1, . . . , xn)7→f(x1, . . . , xn)

(un abus d’´ecriture pour d´esigner (f◦φ−1)(x1, . . . , xn)) est une fonction C sur l’ouvertφ(U)⊆Rn.

Alors, pour tout q∈U, on a une identification Rn−→ TqX

d´efinie comme suit. Soit (e1, . . . , en) la base canonique de Rn; au vecteur ei on associe le «champ de vecteurs» ∂/∂xi sur U d´efini, en tout pointq U, par la proposition 1.57. C.-`a-d.,∂/∂xi d´esigne ici la«collection» de vecteurs

tangents µ

∂xi

q

TqX, ∀q∈U,

(6)

d´efinis dans la proposition 1.57. Alors, par d´efinition un champ de vecteurs v sur U est la donn´ee d’une collection de vecteurs tangents vq TqX ; d’apr`es la proposition 1.57, on ´ecrire, en tout pointq∈U,

vq = Xn

i=1

Pi(q) µ

∂xi

q

,

avec Pi(q) R. On dit que le champ de vecteurs v est C si les fonctions q 7→Pi(q) sont Csur U.

D’autre part, notons RU l’alg`ebre de toutes les fonctions U R. `A v on associe l’application Dv :C(U)RUd´efinie, pour tout f ∈C(U), par : (1) Dv(f)(q) =dqf(vq) =

Xn

i=1

Pi(q)∂f

∂xi(q),

o`u (∂f /∂xi)(q) d´esigne, avec l’abus d’´ecriture rappel´e plus haut,∂(f◦φ−1)/∂xi

´evalu´ee enφ(q). Alors,

(2) Dv(xi) = Pi.

Donc, d’une part, v est d´etermin´e par Dv et, d’autre part, la condition Pi C(U) implique, et est ´equivalente, `a la condition suivante :

(3) ∀f ∈C(U), Dv(f)∈C(U).

L’implication r´esulte de la formule (1), qui se r´ecrit : Dv(f) =

Xn

i=1

Pi∂f

∂xi,

et la r´eciproque est le cas particulierf =xi donnant (2).

Définition 1.59(Champs de vecteurs surXet dérivations)

Un champ de vecteursvsur X est la donn´ee, pour toutp∈X, d’un ´el´ement de TpX not´evp ou v(p) ; pour toutf ∈C(X) on obtient ainsi unefonction

Dv(f) : X−→R, p7→dpf(vp).

On dit quev est C si la condition ci-dessous est v´erifi´ee :

∀f ∈C(X), Dv(f)∈C(X).

Dans ce cas, l’applicationf 7→Dv(f) est uned´erivation de C(X), puisque pour toutp on a

Dv(f g)(p) =dp(f g)(vp) = (f(p)dpg+g(p)dpf)(vp) = (fDv(g) +gDv(f))(p).

(7)

D’apr`es ce qui pr´ec`ede, la condition que v soit C ´equivaut `a dire que pour tout p X, il existe des coordonn´ees locales (x1, . . . , xn) sur un voisinage ouvert U de ptelles que pour toutq U, vq s’´ecrive

vq = Xn

i=1

Pi(q) µ

∂xi

q

,

avec des«coefficients» Pi ∈C(U) ; alors ceci est le cas pour toute carte.

L’application v 7→ Dv est R-lin´eaire, et elle est injective car on a vu plus haut que la d´erivation Dv d´etermine le champ de vecteursv, puisque, pour tout syst`eme (x1, . . . , xn) de coordonn´ees locales au voisinage d’un pointp∈X, on a

vp = Xn

i=1

Dv(xi)(p) µ

∂xi

p

.

De plus, l’application v7→Dv est bijective, d’apr`es le th´eor`eme suivant.

Notation 1.60. — Pour toutp∈X, on noteεp l’application d’´evaluation enp: εp:C(X)p−→R, f 7→f(p)

Théorème 1.61(Localité des dérivations). — Toute d´erivation D de C(X) provient d’un champ de vecteursC v (n´ecessairement unique). Plus pr´ecis´e- ment, pour toutp∈X,Dse prolonge en une d´erivation ponctuelle de l’alg`ebre des germes C(X)p, qu’on notera encore D. Alors, le champ de vecteurs v d´efini par vp=εpD, pour tout p∈X, est C et l’on a D = Dv.

Par cons´equent :«une d´erivation deC(X)est la mˆeme chose qu’un champ de vecteurs C sur X».

D´emonstration. — Soitp0 X. Montrons d’abord que, pour toutf ∈C(X), le germe enp0 de D(f) ne d´epend que de celui de f (c’est cette propri´et´e qui explique le titre du th´eor`eme).

Par lin´earit´e, il suffit de montrer que sif ∈C(X) est nulle sur un voisinage V de p0, alors D(f) est nulle sur un voisinage W dep0.

Or, il existe une fonction h C(X) nulle hors de V et valant 1 sur un petit voisinage W de p0 contenu dans V, cf. [Laf, Chap. III.A]. Alors on a

f =f(1−h), carf = 0 dans V et (1−h) = 1 hors de V. Donc

D(f) = D(f)(1−h) +fD(1−h) est nulle sur WV, car f et 1−hle sont.

Soit maintenantf un germe enp0 de fonction C, repr´esent´e par un couple (U, f). Soit V un voisinage de p0 tel que V U et soit h une fonction C

(8)

nulle hors de V et valant 1 dans un petit voisinage dep0. Alors la fonctionf h est C sur X et l’on peut poser

D(f) = D(f h).

D’apr`es ce qui pr´ec`ede, le germe en p0 de D(f) ne d´epend pas du choix de h. Ceci prouve que D se prolonge en une d´erivation deC(X)p0, qu’on note encore D. On note alors Dp0 la compos´ee

C(X)p0 −→D C(X)p0 −→εp0 R;

c’est une d´erivation ponctuelle deC(X)p0.

D’apr`es la proposition 1.57, c.-`a-d., d’apr`es les isomorphismes D´erp(C(X)p,R)= TpX, ∀p∈X,

il existe un champ de vecteurs v sur X d´efini par vp = Dp, pour tout p X, c.-`a-d., pour tout f ∈C(X) et p∈X,

Dv(f)(p) = Dp(f) = D(f)(p).

Alors Dv(f) = D(f), pour tout f C(X), et ceci montre que v est C et Dv= D. Le th´eor`eme est d´emontr´e.

Remarque 1.62. — La fin de la d´emonstration peut ˆetre ´ecrit de fa¸con plus explicite de la mani`ere suivante. Soit (x1, . . . , xn) un syst`eme de coordonn´ees locales sur un voisinage ouvert U de p0. Alors, d’apr`es la proposition 1.57, pour tout p U les (∂/∂xi)p forment une base de D´erp(C(X)p,R), et on peut donc ´ecrire

Dp = Xn

i=1

ai(p) µ

∂xi

p

,

o`u les coefficientsai(p)Rsont d´etermin´es par : ai(p) = Dp(xi).

D’apr`es le d´ebut de la d´emonstration du th´eor`eme 1.61, il existe une fonction e

xi C(X) qui co¨ıncide avec xi sur un voisinage V de p0 contenu dans U.

Alors on a, pour toutp∈V,

ai(p) = Dp(xi) = Dp(xei) = D(xei)(p),

ce qui montre que ai co¨ıncide sur V avec la fonction D(xei) C(X). Ceci montre que D induit une d´erivation de C(V), qui correspond au champ de vecteurs

v= Xn

i=1

D(xi)

∂xi.

(9)

Changeons maintenant de notations : dans la suite, nous d´esignerons par M,M0 des vari´et´es C et par X,Y (resp. X0,Y0) des champs de vecteurs C sur M (resp. M0).

Définition 1.63(Dérivations d’une algèbre). — Soit A un R-espace vectoriel, muni d’un produitR-bilin´eaire

A×A−→A, (a, b)7→ab.

(On ne suppose pas le produit commutatif, ni associatif.) Une R-d´erivation de A est un R-endomorphisme D de A qui v´erifie :

∀a, b∈A, D(ab) =aD(b) + D(a)b.

On note D´er(A) l’ensemble desR-d´erivations de A ; c’est un sous-espace vec- toriel de EndR(A).

Lemme 1.64. — SoientD,D0 des d´erivations deA. AlorsDD0−D0Dest une d´e- rivation deA. Par cons´equent,D´er(A)est une sous-alg`ebre de Lie deEndR(A).

D´emonstration. — On calcule :

DD0(ab) = D(D0(a)b+aD0(b)) = DD0(a)b+ D0(a)D(b) + D(a)D0(b) +aDD0(b).

Les deux termes du milieu ´etant sym´etriques en D et D0, on obtient que (DD0D0D)(ab) = (DD0D0D)(a)b+a(DD0D0D)(b).

Ceci montre que DD0D0DD´er(A), d’o`u le lemme.

Définition et proposition 1.65(Crochet de deux champs de vecteurs)

Soit M une vari´et´e C et X,Y deux champs de vecteurs C, consid´er´es comme des d´erivations deC(M). Alors,

[X,Y] := XYYX

est une d´erivation, donc un champ de vecteurs, appel´e le crochet de Lie des champs de vecteurs X et Y.

D´emonstration. — Ceci r´esulte du lemme pr´ec´edent, appliqu´e `a A =C(X).

Remarque 1.66. — En coordonn´ees locales, si l’on note∂i=∂/∂xipour all´eger l’´ecriture, et si

X = Xn

i=1

Pii, Y = Xn

j=1

Qjj,

alors on v´erifie que la d´erivation DXDYDYDXcorrespond au champ de vecteurs :

[X,Y] = Xn

i=1

Xn

j=1

Pjj(Qi)Qjj(Pi)

i.

(10)

Notation 1.67. — On aura besoin, en particulier dans la d´efinition 1.69 et la proposition 1.70, des notations suivantes. Soit X un champ de vecteurs sur M.

Pour tout m M et f C(M), on d´esigne la valeur en m de la fonction X(f)∈C(M) par Xm·f ou Xm(f). C.-`a-d., on pose :

X(f)(m) =dmf(Xm) = Xm·f = Xm(f)R.

Par cons´equent, si Y est un second champ de vecteurs sur M, on a [X,Y]m·f = [X,Y](f)(m) = X(Y(f))(m)Y(X(f))(m)

= Xm(Y(f))Ym(X(f))

= Xm·Y(f)Ym·X(f).

Remarque 1.68. — Par contre, l’´ecriture Xm·(Ym·f) n’a pas de sens, puisque Ym·f = (Yf)(m) est un r´eel (et non une fonction sur M).

Terminons ce paragraphe avec la d´efinition et proposition suivantes, qui seront utiles plus loin.

Définition 1.69(Champs de vecteursφ-liés). — Soitφ: MM0un morphisme de vari´et´es C. On dit que des champs de vecteurs X sur M et X0 sur M0 sont φ-li´essi, pour toutm∈M, l’on a :

(†) X0φ(m)=dmφ(Xm).

Ceci entraˆıne que, pour tout f C(M0), on a l’´egalit´e de fonctions sur M suivante :

(‡) X0(f)◦φ= X(f◦φ).

En effet, pour toutm∈M, on a

X0(f)(φ(m)) =dφ(m)f(X0φ(m))

=dφ(m)f(dmφ(Xm))

=dm(f◦φ)(Xm) = X(f◦φ)(m).

Proposition 1.70. — Soit φ: M M0 un morphisme de vari´et´esC et soient X,Y (resp.X0,Y0) des champs de vecteurs sur M (resp M0). On suppose que X et X0 (resp.Y et Y0) sontφ-li´es. Alors :

[X,Y] estφ-li´e `a [X0,Y0].

D´emonstration. — Soit m∈M. Il faut montrer l’´egalit´e dmφ([X,Y]m) = [X0,Y0]φ(m).

Pour cela, il suffit de montrer que ces deux ´el´ements de Tφ(m)M0 prennent la mˆeme valeur sur tout f C(M0). Or, en utilisant les d´efinitions (et la

(11)

notation 1.67, l’hypoth`ese (†) que X,X0 et Y,Y0 sontφ-li´es, et sa cons´equence (‡), on obtient :

dmφ([X,Y]m)(f)d´ef.= dφ(m)(f ◦dmφ)([X,Y]m)

= [X,Y]m·(f◦φ)

d´ef.= Xm(Y(f ◦φ))−Ym(X(f ◦φ))

(‡)= Xm(Y0(f)◦φ)−Ym(X0(f)◦φ)

d´ef.

= dmφ(Xm)·Y0(f)−dmφ(Ym)·X0(f)

(†)= X0φ(m)(Y0(f))Y0φ(m)(X0(f))

d´ef.

= [X0,Y0]φ(m)(f).

Ceci prouve la proposition.

1.7. Alg`ebre de Lie d’un groupe de Lie. — Soit G un groupe de Lie.

Pour tout g G, on note `g la translation `a gauche h 7→ gh; c’est un dif- f´eomorphisme de G. On note λg l’action correspondante sur C(G), d´efinie par

λg(φ) =φ◦`g−1, c.-`a-d., λg(φ)(h) =φ(g−1h), ∀h∈G.

(On met g−1 pour avoir λg◦λg0 =λgg0.) Alors, pour φ∈C(G) etg, h∈G, on a :

(1) dhg−1(φ)) =dh◦`g) =dghφ◦dh`g.

Pour all´eger l’´ecriture, on notera D´er(G) au lieu de D´er(C(G)).

Définition 1.71(Champs de vecteurs et dérivations invariants parλG) Un champ de vecteurs X sur G est dit invariant `a gauchesi l’on a :

(2) ∀g∈G, Xg =d1`g(X1).

Ceci ´equivaut `a :

(20) ∀g, h∈G, Xgh =dh`g(Xh)

puisque d1`gh = d1(`g ◦`h) =dh`g◦d1`h. D’autre part, une d´erivation D de C(G) est diteinvariante `a gauche si :

(3) ∀g∈G, λgD = D◦λg.

Bien sˆur, ces deux notions correspondent, c.-`a-d., un champ de vecteurs X est invariant `a gauche si et seulement si la d´erivation correspondante DXl’est. Ceci

(12)

r´esulte du calcul suivant, o`u l’´egalit´e (∗) ´equivaut `a (3), tandis que l’´egalit´e des deux extrˆemes pour tout φ∈C(G) ´equivaut `a (20) :

DX(φ)(gh) = (λg−1 DX)(φ)(h)

(∗)= (DX◦λg−1)(φ)(h)

= dhg−1(φ))(Xh)

(1)= dh◦`g)(Xh)

= dghφ(dh`g(Xh)).

NotonsV(G)λ(G), resp. D´er(G)λ(G), l’espace vectoriel des champs de vecteurs invariants `a gauche (resp. d´erivations invariantes `a gauche).

Evidemment, l’application qui `a un vecteur tangent `a l’origine X´ 1 associe le champ de vecteurs invariant X d´efini par Xg =d1`g(X1) induit des isomor- phismes d’espaces vectoriels

T1G−→ V(G)λ(G)−→ D´er(G)λ(G); la d´erivation DXcorrespondante est d´efinie par :

DX(φ)(g) =dgφ(Xg) = (dgφ◦d1`g)(X1) =d1◦`g)(X1).

L’isomorphisme r´eciproque D´er(G)λ(G) −→ T1G est donn´e par D 7→ D1, o`u D1(φ) = D(φ)(1), et l’on retrouve D `a partir de D1 par la formule :

(30) D(φ)(g) = D1g−1φ) = D1◦`g).

Proposition 1.72. — D´er(G)λ(G) est une sous-alg`ebre de Lie de D´er(G), de di- mension dim T1G = dim G.

D´emonstration. — Si D,D0 sont invariantes, alors pour toutg l’on a λgDD0= D◦λgD0 = DD0◦λg,

et de mˆeme pour D0D, donc [D,D0] = DD0D0D est invariante.

Définition 1.73. — Via l’isomorphisme T1G −→ D´er(G)λ(G), T1G est muni d’une struture d’alg`ebre de Lie, not´ee Lie(G).

Théorème 1.74(Fonctorialité). — Soit φ : G G0 un morphisme de groupes de Lie. Alors, sa diff´erentielle en1, not´eed1φou simplement dφ, est un mor- phisme d’alg`ebres de Lie de T1G = Lie(G) versT1G0 = Lie(G0).

D´emonstration. — Commeφ est un morphisme de groupes, alors

(1) ∀g∈G, φ◦`g =`φ(g)◦φ.

(13)

Soient X,X0 deux champs de vecteurs invariants `a gauche sur G et soit Y, resp. Y0, l’unique champ de vecteurs invariant `a gauche sur G0 tel que

Y1=d1φ(X1), resp. Y01=d1φ(X01).

Alors X et Y, resp. X0 et Y0, sont φ-li´es. En effet, pour tout g G on a, en utilisant (1),

Yφ(g)=d1`φ(g)(Y1) = (d1`φ(g)◦d1φ)(X1)(1)= d1◦`g)(X1) =dgφ(Xg), et de mˆeme pour Y0 et X0. Donc, d’apr`es la proposition 1.70, [X,X0] et [Y,Y0] sontφ-li´es. Le th´eor`eme en d´ecoule.

Avant d’´enoncer un corollaire au th´eor`eme, signalons le r´esultat ci-dessous, cons´equence du lemme 1.48.

Lemme 1.75. — SoientGun groupe de Lie etG0 sa composante connexe. Alors G0 est un sous-groupe ouvert et ferm´e.

D´emonstration. — Comme G est une vari´et´e C, disons de dimensionn, tout point poss`ede un voisinage hom´eomorphe `a Rn, donc connexe. Donc G0 est ouvert, d’apr`es le lemme 1.48. Et tout sous-groupe ouvert est aussi ferm´e (lemme 1.49).

Corollaire 1.76. — Soient G un groupe de Lie, G0 sa composante connexe.

Alors Lie(G0) = Lie(G).

D´emonstration. — Comme G0est un voisinage ouvert de 1, on a T1G0 = T1G comme espaces vectoriels, et aussi comme alg`ebres de Lie, d’apr`es le th´eor`eme pr´ec´edent.

(14)
(15)

I. Groupes de Lie r´eels et groupes alg´ebriques sur C

S´eance du 8/11/07 . . . 1

1. Groupes de Lie . . . 1

1.1. Vari´et´es diff´erentiables . . . 1

1.2. «Rappels»de calcul diff´erentiel . . . 5

1.3. Espace tangent en un point `a une sous-vari´et´e deRN . . . 8

1.4. Sous-vari´et´es d´efinies par des ´equations de rang constant . . . 11

1.5. Composante connexe d’un groupe topologique . . . 14

I. Groupes de Lie r´eels (suite) S´eance du 9/11/07 . . . 17

1.6. D´erivations et champs de vecteurs . . . 17

1.7. Alg`ebre de Lie d’un groupe de Lie . . . 27

Bibliographie . . . ii

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