Ungal d yimal n tsekla tamazi vt
Le Roman et le devenir de
la littérature amazighe
Ungal di tsekla
Le roman dans la littérature
Ungal d ijj n usurtu d atrar n tsekla d
ariwan xef tpajit d
tullist minzi d asurtu n tira.
Le roman est un genre
moderne parce que c’est un
genre de l’écrit.
Min yessemvaran tasekla n tvuri ? Quel genre développe la littérature lue?
• Tira n wungal dayes a ÏÏas n tilelli
tasneflult xef umezgun d usefru.
• Le r oman offre plus de liberté de création
par rapport au théâtre et à la poésie.
Tyumi n tsekla tamaziv tuyer attas var tira n wungal.
Le développement de la littérature amazighe dépend surtout de l’écriture du roman.
• Ungal ipeÏÏa, itseggam, ifarren, yesmassan tultayt.
• Yessegraw, yessemvara tasugna, iÏeççu tira di tusna
• Le roman protège, développe, promeut et rend savante la langue par l’écriture romanesque,
• Il développe et émancipe l’imaginaire et enracine la
tradition écrite dans la culture.
Tisensi i « Tudart deg wendel »
Application au roman « Tudart deg
wendel»
Yeffev di 2015, dayes 144 n tudmiwin
P ublié en 2015, 144 pages
• Yura s ict n iles adevran, ict tefrest d tamaynut di tira n Mupamed Buzeggu. Awarni ungalen idi yegga tizemaar n usebded n tutlay, yedwel var tadevrant nness. Da ad negg ijj n useqsi: Mayemmi adwal a var tdevrant? Ma d adwal var ixf nness, var tilit nness ?
• L’auteur l’a écrit dans son parler local après avoir tenté de standardiser, de normaliser son style et sa graphie, il choisit dans ce roman, une écriture en variante locale. Est-il un retour vers l’identité local, vers l’être au lieu du paraitre?
Jar Talva d wallav Entre la forme et le fond
• Tanfust tassenta s lmawt n usellas, niv n ijj n wezyen nness. Wenni yemmuten itemesawal aked wenni yeqqimen di tudart,tilit tmenva aked warwes nness, itmspsab akides; tilit n tidet tzawar avlaf n tilit, awrik igåren mamec xsen inneäni.
Yenna as
• « Twalat inu rexxu. D nnecc i va yessiwlen.
Cekk ssevd! Sqar. Sel… » (tudemt 3)
D ttina d ttizemmar i ittic wungal war dayes
iluganen n tewnavin. Amaru vares aïïas n
tzemmar di tira.
• L’histoire commence parle dialogue entre le narrateur et personnage principal dont le double est en vie, plutôt, de sa première partie, de l’être alors que son paraitre est resté en vie.
Alors, commence un voyage de dialogue entre le mort et le vivant, de monologue, de reproches de dénonciations du mort, de l’être au paraitre pace qu’il n’est qu’une apparence, du faire semblant. C’est l’une des problématiques les plus vieilles de la philosophie. Voyons ce qu’en dit cet extrait de l’article de Libération.
• « L’idée que «derrière» le monde des apparences il y ait quelque chose - un autre monde, une essence, une volonté divine… - est comme rivée au cœur de la culture occidentale. Si on remontait à Homère, on retrouverait pourtant une tradition, dite «superficielle», qui prend pour réel ce qui apparaît, sans chercher au-delà aucune autre signification, et fait donc coïncider le «sens de la poésie» avec «son expression littéraire, avec l’écriture même (transmise au départ par la parole)».
Mais une autre tradition s’est imposée, «issue des écritures dites saintes», qui «se veut profonde» parce qu’elle incite à chercher l’être ailleurs que dans le paraître, pose que tout sens est caché, donc sujet à interprétation. Dans l’optique «superficielle»,
L’essence et l’apparence
• réalité et apparence se confondent, ainsi que la forme et le contenu. Ainsi, «dans la peinture, le tableau est à la fois dessin et couleur : aucune primauté de l’image sur la matière qui la figure ; dans le cinéma, le film est à la fois montage et récit, sans privilège de l’un par rapport à l’autre ; dans la musique, dire et vouloir dire sont inséparables - ils constituent ensemble la phrase musicale - et offrent un sens qui fait un avec la beauté musicale».
• Selon l’approche «profonde», il y a divorce entre l’expression et l’exprimé, le sens n’est jamais là, parce qu’il tient à une réalité que le paraître ne peut traduire : aussi faut- il toujours aller en quête de ce qu’il manque ou de ce qui lui manque : «Au monde il manque sa raison d’être, à l’art sa signification »
« L’être ou le paraître, telle est la question », Libération, 11 octobre 2017 à 17:26
Allas s wedwel var deffar t:18 Récit en flashback
• Awarni umespsab aked umerwas nness: mayemmi itegged var min xsen yewdan? Itmuttuy var yamma as, var wi llan nness. Abrid n weddwel ibda t zi Nnadur mani tuva izeddev aked inelmaden, amenvi n usellas yegg it aked marra tawennat nness: imeddukal,
tinmel,… maca mvar ad yeffev tamdint itarsa cwa, var ad yaweä var ivzar ulili, var tmezyida n dhar waxxa
itarraa d min xafes yekki maca war lli s uvewwev ni itegg xef tandimt mani tuva d as ttinin « arifi bu
tmarraqt »: « Ivzar ulili maca d miçiä » t: 21
Adwal va dcar d agenfu
• Adwal var dcar yessedrus imvuççuç : alili yeddaÆal d miçiä (t:21) itmun aked tayri. Tamdint mala war dayes alili war dayes ula d tayri:
• Deg ivçar ulili « iwdan varsen ul yaräeb »
manaya yexs ad yini di Nnaäur iwdan varsen ul yeqsep.Wa d amenvi jar sin imaäalen: ijj n dcar, wennevni ntemdint.
• Maca ticcin aqqa aynt mani ma teddarnt deg wsellas netta itaddar zzaysnt.
TaÅrayt Conclusion
• Mayemmi wenni yemmuten, d wenni itoawaden, d wenni itmevan? Minzi d tilit ay imettan s uvil d amezwar, itvima mvar warwas nness. D netta ay yarnna wamun. War
ivewwev ar rumi yemmut. Ura d jj ma izemmar ad
ipaseb, ad yemnev aked wenni yemmuten. Min ma yenna war lli wi das i va yinin manawynni minzi d afray n yiman,
• Pourquoi c’est le mort, c’est l’être qui raconte, qui demande des
comptes? Et bien parce que c’est l’être qui cède au paraitre. Et parce que personne n’ose demander des comptes à un mort. Un cadavre est une conscience incritiquable.